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GQS
FRANCOIS
Created on December 19, 2024
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Transcript
Formation
gestes qui sauvent
ACCUEIL ET PRESENTATION
Encadrement par l’Arrêté du 30 juin 2017 (consolidé le 22 juillet 2019) Sensibilisation aux gestes de premiers secours.Citoyens sensibilisés : un premier maillon de la chaîne de secours.Public : à partir de 10 ansDurée : 2hEncadrement : 1 formateur pour 15 apprenants maximum
objectif general
Le participant doit être capable d’exécuter les gestes de premiers secours destinés à : - Se protéger, protéger la victime et les témoins, - Alerter les services de secours, - Empêcher l’aggravation de l’état de la victime, - Préserver son intégrité physique en attendant l’arrivée des secours
objectif de la formation
A la fin de cette formation vous serez capable de :
-D’assurer la protection immédiate, adaptée et permanente, de soi-même, de la victime et des autres personnes, des dangers environnants, notamment du sur-accident en utilisant, si nécessaire, les moyens à disposition ; - D’assurer la transmission de l’alerte aux secours d’urgence adaptés ; - De reconnaître une victime qui saigne abondamment et réaliser les gestes de secours qui s’imposent pour assurer sa survie ; - De reconnaître une victime qui ne répond pas et ne réagit pas, d’apprécier la respiration et de réaliser les gestes de secours qui s’imposent pour assurer sa survie ; - De mettre une victime dans une position d’attente adéquate
perte de connaissance
PROTECTION
arret cardiaque
ALERTER
conclusions
hemorragies externes
plaies
PROTECTION
Action à réaliser
- Protéger une victime ou une personne en écartant ou supprimant de quelques manière que ce soit et de façon permanente, tout danger qui la menace. - La protection est un préalable à toute action de secours. Toutefois , elle ne peut être réalisée par un sauveteur que s’il peut assurer sa propre sécurité pendant cette action.
Plan de l'exposé
- Situations dans lesquelles la protection est indispensable.
- Situations où le danger peut être supprimé.
- Situations où le danger ne peut pas être supprimé mais contrôlé ou non.
- Le dégagement d’urgence d’une victime (manœuvre exceptionnelle)
- Situations exceptionnelles : attaque terroriste ou situation de violence
DCJIP
Vous êtes témoin d'un accident électrique
- Quel est le risque ?
- Qui est menacé ?
- Qui protéger en premier ?
- Comment faire cesser le danger ?
Le danger peut être supprimé
DCJIP
Vous êtes témoin d'un accident
- Quels sont les risques ?
- Peut-on les supprimer ?
- Que feriez-vous dans cette situation ?
Le danger ne peut être supprimé mais contrôlé
Vous êtes témoin d'une fuite de gaz
- Quel est le risque ?
- Peut-on les supprimer ?
- Que feriez-vous dans cette situation ?
Le danger ne peut être supprimé mais contrôler ou pas
Le danger ne peut être supprimé, non contrôlable Dégagement d’urgence
Dans quel cas ? Victime incapable de se soustraire elle-même au danger réel, immédiat et non contrôlable.Comment faire ? Dégager rapidement la victime si elle est visible, facile à atteindre et que rien ne gêne son dégagement et en fonction de ses capacités. Par le cheminement le plus sûr et le plus rapide. Situation exceptionnel
Aucune technique n’est imposée !
Synthèse
RECONNAITRE LES DANGERS
OBSERVER
PROTEGER
Alerter ou faire alerter les secours.Assurer une surveillance permanente de la zone.
Devant une attaque terroriste ou une situation de violence
Localiser le danger pour vous en éloigner
Ne vous exposez pas
Alerter les personnes autour de vouset dissuader les gens de pénétrer dans la zone de danger
Si possible, aider les autres personnes à s’échapper
Situations particulieres
SITUATIONS PARTICULIERES
Chapitre 1
ALERTER
Action à réaliser
A la fin de cette séquence, vous serez capable de : Transmettre au service de secours d'urgence les informations nécessaires à son intervention.
Plan de l’exposé : alerter
EI DCJIP
- Quand ?
- Par quels
- Qui appeler ?
- Que dire ?
Quand appeler
- En présence d’une ou plusieurs victimes affectées par une ou plusieurs détresses.
- Alerte réalisée après une évaluation rapide de la situation, des risques et une éventuelle mise en sécurité des personnes.
- L’alerte doit être transmise par le sauveteur ou un témoin.
Quels moyens
Qui alerter ?
S.A.M.U. : en charge de la réponse médicale, des problèmes urgents de santé et du conseil médical
Sapeurs-pompiers : secours d'urgence aux personnes lors d’accidents divers, incendies
Numéro d'urgence européen
Les secours peuvent conserver l’appelant au téléphone pour le conseiller ou le guider dans l’exécution de gestes, jusqu’à leur arrivée.
Le message d’alerte
Transmettre les informations (N° téléphone ou de la borne, nature du problème : maladie, accident, attaque terroriste...) . Nombre de victimes selon la situation. Localisation la plus précise
Répondre aux questions. Appliquer les consignes. Raccrocher, sur les instructions de l’opérateur.
Si l’alerte est donnée par une autre personne que le sauveteur, il convient de s’assurer : - Avant l’alerte : qu’elle possède tous les éléments - Après l’alerte : de vérifier qu’elle a correctement exécuté l’action
Si possible, envoyer une personne pour accueillir les secours et organiser leur accès sur le lieu de l’accident, au plus près de la victime
Chapitre 2 Secourir une personne
HÉMORRAGIES EXTERNES
Action à réaliser
A la fin de cette séquence, vous serez capable : D’arrêter ou limiter la perte de sang de la victime. De retarder l’installation d’une détresse qui peut entraîner la mort, dans l’attente des secours.
Hémorragies externes
EI DCJIP
QUE FAUT-IL FAIRE ?
POURQUOI ?
COMMENT ?
Dans cette situation la réalisation des gestes de secours prime sur l'alerte
Définition - Signes - Causes
Une hémorragie est une perte de sang prolongée qui provient d’une plaie ou d’un orifice naturel, qui ne s’arrête pas spontanément. Elle imbibe un mouchoir de tissu ou de papier en quelques secondes.
Causes : généralement secondaire à un traumatisme (coup, chute, plaie par objet tranchant, projectile, ...) ou une maladie comme la rupture de varices chez une personne âgée
Risques
Pour la victime : entraîner une détresse circulatoire ou arrêt cardiaque par diminution importante de la quantité de sang dans l’organisme. Pour le sauveteur : d’être infecté par une maladie transmissible s'il présente des effractions cutanées (plaies, piqûres) ou en cas de projection sur les muqueuses (bouche, yeux).
Compression directe: Compression manuelle
DCJIM
- Constater l’hémorragie. - Demander à la victime (ou à défaut le faire à sa place) d’appuyer fortement avec les doigts ou la paume de la main l’endroit qui saigne en interposant une épaisseur de tissus propre recouvrant complètement la plaie (mouchoirs, torchons, vêtement...), port de gants ou main glissée dans un sac plastique, jusqu’à l’arrivée des secours. - En l’absence de tissu, la victime, si elle le peut, ou le sauveteur, appuie directement avec sa main. - Allonger, alerter, rassurer, surveiller
Compression directe : Compression manuelle et pansement compresif
Le pansement compressif peut remplacer la compression manuelle seulement si elle a permis d’arrêter le saignement
Points clés La compression directe doit :
- être suffisante pour arrêter le saignement
- être permanente
Technique du garrot improvisé
- Quand ?
- Si la compression directe est impossible : nombreuses victimes, catastrophes, situation de violence collective ou de guerre, nombreuses lésions, plaie inaccessible, corps étrangers.
- Si la compression directe d’une hémorragie d’un membre est inefficace.
- Comment ?
- Lien de toile, non élastique de 3 à 5 cm de large et au moins 1,50m de long.
- Barre de 10 à 20 cm de long environ en bois, PVC dur ou métal rigide.
- Il existe le garrot de fabrication industrielle
- Arreter une hémorragie externe en interrompant totalement la circulation du sang du membre, en aval de l'endroit où il est posé
Point clés : le garrot doit - être situé en amont de la plaie qui saigne (5 à 7 cm entre le cœur et la plaie) - être serré pour arrêter le saignement
Garrot : cas particulier
- Faire un garrot uniquement avec le lien large.
- Réaliser une boucle en glissant le lien au niveau de l’hémorragie.
- Glisser une partie du lien dans la boucle.
- Serrer le nœud du garrot.
Contact avec le sang d’une victime
Se protéger par le port de gants. A défaut glisser sa main dans un sac plastique.
Chapitre 3 Secourir une personne
PLAIES
Action à réaliser
A la fin de cette séquence, vous serez capable :
- Mettre la victime en position d’attente pour la maintenir en vie en attendant les secours.
EI DCJIP
Plan de l’exposé : plaies
Qu’est ce qu’une plaie ?
Qu’est ce qu’une plaie grave ?
Quelles sont les causes?
Quels sont les risques?
Plan de l’exposé : plaies
Les positions d’attente : Quand ? Comment ? Pourquoi ?
Plaies graves
DCJIM
Chapitre 2 Secourir une personne
PERTE DE CONNAISSANCE À la suite d’un évènement non traumatique
Action à réaliser
A la fin de cette partie, vous serez capable de : - Assurer la LVA. -Réaliser immédiatement la mise sur le côté d’une victime qui présente une perte de connaissance (et qui respire normalement), dans l’attente des secours.
DÉMO : maintenir les vois aériennes libres et PLS
Perte de connaissance
Signes ?
Causes ?
Risques ?
Que faire ?
EI
Perte de connaissance : LVA
La victime ne répond pas aux questions, ne réagit à aucune sollicitation verbale et physique et respire.
Allonger la victime sur le dos quelle que soit sa position initiale
Apprécier la respiration sur 10 secondes au plus
Action : maintenir les voies aériennes libres.
Basculer doucement la tête de la victime en arrière en appuyant sur le front tout en élevant le menton pour libérer les voies aériennes.
Points clés LVA
DCJIM
PLS (Position Latérale de Sécurité)
Points clés
-Limiter au maximum les mouvements de la colonne vertébrale. -Aboutir à une position stable, la plus latérale possible -Permettre un contrôle permanent de la respiration de la victime -Permettre l’écoulement des liquides vers l’extérieur (bouche ouverte).
Perte de connaissance
A la suite d’un évènement traumatique
Laisser la victime sur le dos ; Faire alerter ou alerter les secours, respecter leur consignes ; Surveiller en permanence la respiration de la victime jusqu’à l’arrivée des secours ; Protéger contre la chaleur, le froid ou les intempéries. En présence d’une victime qui ne répond pas, ne réagit pas et respire à la suite d’un évènement dont on ne connaît pas l’origine, agir comme en présence d’une victime qui présente un traumatisme.
Chapitre 4 - Secourir une personne
ARRÊT CARDIAQUE
Action à réaliser
A la fin de cette partie, vous serez capable de : Mettre en œuvre des compressions thoraciques, associées ou non à l’utilisation d’un défibrillateur automatisé externe (DAE), chez une personne qui présente un arrêt cardiaque, dans l’attente des secours.
ARRÊT CARDIAQUE
EI DCJIP
Quels sont les signes ?
Quelles sont les causes ?
Quels sont les risques pour la victime ?
Quelles actions à réaliser ?
Réanimation cardio-pulmonaire
Définition et Signes : - Une personne est en arrêt cardiaque lorsque le fonctionnement de son cœur n’est pas efficace (le cerveau n’est plus oxygéné). - La personne est inconsciente, ne respire pas ou respiration anormale avec des mouvements respiratoires lents, bruyants, difficiles et inefficaces (respiration agonique).
Causes : l’accident cardiaque est lié le plus souvent à certaines maladies du cœur dont l’infarctus du myocarde. Il survient brutalement suite à une anomalie de fonctionnement électrique du cœur (la fibrillation ventriculaire). L’arrêt cardiaque peut faire suite à une détresse circulatoire (hémorragie, brûlure grave), une obstruction brutale des voies aériennes, une intoxication, un traumatisme, une noyade.
Réanimation cardio-pulmonaire
-La chaîne de survie est susceptible d’augmenter de 4% à 40% les chances de survie. -Chaque minute gagnée dans la mise en place d’une RCP efficace peut augmenter de 10% les chances de survie de la victime.
DCJIM
Compressions thoraciques
Les compressions thoraciques chez l’adulte doivent :
- Comprimer le sternum de 5 cm sans dépasser 6 cm ;
- Avoir une fréquence comprise entre 100 et 120 par minute ;
- Assurer un temps de compression égal à celui du relâchement.
Demander au tiers présent d’alerter les secours et si possible de ramener un DAE
Aucun tiers n’est présent : -Alerter les secours avec un téléphone portable. Si vous disposez du mode haut-parleur, l’activer et débuter immédiatement la RCP en même temps que vous alertez ; - En l’absence de téléphone ou de réseau, quitter la victime pour aller alerter puis revenir auprès de la victime.
Si un DAE est proche : se le procurer sans quitter la victime plus de 10 s, le mettre en œuvre le plus tôt possible et suivre ses indications vocales en interrompant le massage cardiaque le moins possible.
Compressions thoraciques
ALERTER LE 15
Points clés
- Comprimer fortement le sternum.
- Avoir une fréquence comprise entre 100 et 120/min.
Le Défibrillateur Automatisé Externe (DAE)
EI DCJIM
Que fait un défibrillateur ?
Où le trouve-t-on ?
Quels sont les différents éléments qui le composent ?
Quelles sont les précautions à prendre lors de son utilisation ?
Précaution pour l’utilisation
Si la victime :
- présente une forte poitrine :
- A une poitrine velue : il convient d’éliminer rapidement l'excès de poils de la zone de pose des électrodes.
- A un timbre autocollant médicamenteux sur la zone de pose des électrodes : le sauveteur retire le timbre et essuie la zone avant de coller l’électrode.
- A un stimulateur cardiaque à l’endroit de pose de l’électrode (on constate une cicatrice et on perçoit un boîtier sous la peau, sous la clavicule droite ou on est informé par la famille) : le sauveteur colle l’électrode à une largeur de main de l’appareil (environ 8 cm de la bosse perçue).
Précaution pour l’utilisation
Si la victime est allongée :
- Sur un sol mouillé (bord de piscine, pluie…) : le sauveteur, si possible, déplace la victime pour l’allonger sur une surface sèche et, si possible, sèche son thorax avant de débuter la défibrillation.
- Sur une surface en métal : si possible, le sauveteur déplace la victime ou glisse un tissu sous elle (couverture…) avant de débuter la défibrillation.
Précaution pour l’utilisation
Si le DAE détecte un mouvement au cours de l’analyse :
- le sauveteur doit s’assurer de ne pas toucher la victime au cours de l’analyse.
- En l’absence de contact avec la victime, il vérifie la respiration de celle-ci.
Si le DAE demande toujours de connecter les électrodes alors que cette opération a déjà été effectuée, le sauveteur, vérifie que :
- les électrodes sont bien collées et le câble de connexion correctement connecté au DAE ;
- si le problème n’est pas résolu et qu’une seconde paire d’électrodes est disponible, remplacer les électrodes.
Mise en œuvre du DAE
Points clés
- Être la plus précoce possible
- Interrompre le moins possible la pratique des compressions thoraciques.
Clôture de la formation
Avez-vous des questions ? Pour aller plus loin, inscrivez-vous à une formation de Prévention et Secours Civiques de niveau 1.
Composition du défibrillateur
D’un haut-parleur qui donne des messages sonores et guide le sauveteur dans son action ; D’un métronome qui rythme les compressions thoraciques du sauveteur (en option) ; D’un accumulateur d’énergie qui permet de réaliser des chocs électriques ; Éventuellement, d’un bouton qui permet de délivrer le choc électrique lorsqu’il est indiqué par l’appareil.
Paire d’électrodes à connecter.
Accessoires.
Paire d’électrodes déjà connectée.