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Migrations
Lulu Bird
Created on November 29, 2024
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Transcript
Etape 3
Parcours de wassim et Maya
Parcours de Pierre
Parcours de Adam
Parcours de Ganesh
Parcours de Kalita
Parcours de Rémi
Etape 2
Etape 1
Parcours de migrants
A 16 ans, Ganesh a trouvé un emploi au Qatar « Pour Ganesh, le Qatar était une oasis dans le désert, une terre promise qui allait lui permettre de s’extraire de la misère qui emprisonnait sa famille au Népal depuis des générations. Comme beaucoup d’autres dans son village, il avait rencontré les agents de recrutement qui avaient promis un emploi bien rémunéré et la possibilité de subvenir aux besoins de sa famille. Il est parti en promettant de revenir et de construire une belle maison. Chaque année, plus de 100 000 Népalais partent pour le Qatar, où une industrie de la construction en plein essor s’est développée depuis la victoire de sa candidature pour accueillir la Coupe du Monde 2022. Sur la plupart des chantiers, les températures peuvent atteindre 50°C, et les ouvriers peuvent travailler jusqu’à 12 heures par jour. Les hommes qui ont été recrutés affirment qu’ils ne sont pas ravitaillés en eau potable. Certains travailleurs disent qu’ils n’ont pas été payés depuis des mois. La nuit, ils retournent vers des hébergements sales et surpeuplés, où la puanteur des eaux usées est accablante et où les travailleurs affirment que quelque 600 hommes se partagent deux cuisines. » Pete Pattison, « At 16, Ganesh got a job in Qatar » The Guardian, 25 septembre 2015.
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Le parcours de Ganesh
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Au moment de quitter son pays, Rémigio (ou Rémi en français) a 31 ans. Marié à 19 ans, il est père de six enfants. Il vit au Guatemala. La guerre civile lui enlève tout espoir de rester au pays et la déforestation a supprimé une des rares ressources : le ramassage et la vente de bois de chauffage, qui était son métier
Témoignage
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Parcours de Rémi
« Je suis professeur en sciences à l’université de Columbia à New York. L’université m’a offert de très bonnes conditions de travail. Les conditions que l’on peut trouver dans la recherche aux Etats-Unis restent uniques. On nous donne beaucoup de moyens pour mener nos travaux, même si nous somme beaucoup évalués. Les institutions nationales subventionnent la science à des niveaux beaucoup plus élevé qu’en Europe. La plupart de mes collègues sont étrangers et sont très ouverts à la diversité, ce qui donne un environnement ouvert et agréable. Les salaires sont beaucoup plus élevés qu’en France (4 à 5 fois plus qu’en France, même si le coût de la vie est beaucoup plus élevé). » Le Monde, 9 juillet 2013
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Témoignage d’un immigré français aux Etats-Unis : Pierre.
Parcours de Pierre
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Le parcours de Wassim et Maya
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Au Soudan, Adam a connu la guerre et la peur. Après un terrible périple semé d’embuches et de drames, il vit depuis 4 mois sous les quais de la gare d’Austerlitz en attendant la réponse de sa demande d’asile. En 2003, le village d’Adam est attaqué, A la suite de ce massacre, Adam décide de fuir en Libye. Il a tout juste 19 ans. Adam prend la route avec un compagnon de voyage : Ils doivent se rendre sur la place de la ville la plus proche pour rejoindre des chauffeurs chargés de les faire passer en Libye. Les voitures ne se réservent pas à l’avance, les candidats au départ viennent et attendent que les conducteurs les choisissent.
Témoignage
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Parcours de Adam
Il n'y a pas d'endroit comme chez soi, mais le pays insulaire du Pacifique de Kalita Titi Homasi, Tuvalu risque de devenir inhabitable, d'ici 2050, en raison de l'élévation du niveau de la mer. À 23 ans, elle a vu les températures et les sécheresses augmenter, les plages reculer et les pêcheurs être contraints de s'éloigner, au-delà de la barrière de sécurité que constitue le récif, alors que le blanchiment des coraux raréfie les poissons. Kalita Titi Homasi et sa famille ont du partir face à cela et ils ont rejoint l’Australie où elle fait désormais ces études. Grignoté par la montée des eaux, Tuvalu, petit archipel du Pacifique, voit son territoire disparaître progressivement, menaçant la survie de ses quelque 11 000 habitants. Grâce à un traité, ils vont pouvoir progressivement migrer en Australie. Le pays offre l'asile climatique aux Tuvalais, c’est-à-dire qu’il offre la possibilité aux Tuvalais de se réfugier en Australie pour "y vivre, y étudier et y travailler". Les Tuvalais réfugiés en Australie auront notamment accès au système éducatif, de santé, à des aides financières et familiales, précise le traité. Afin d'éviter toute "fuite des cerveaux" (=personne diplômée) trop dommageable, le nombre d'entrées sera limité dans un premier temps à 280 réfugiés par an.
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Le parcours de Kalita Titi Homasi
« Peu à peu s’est affermi en moi le désir d’entrer au Mexique, puis aux USA. Seul, je n’avais aucune chance ; aussi j’ai pris contact avec des passeurs (=personne qui fait passer clandestinement une frontière à qqn ou qqch) que l’on appelle ici “coyotes”. Ces mots indiquent leur mauvaise réputation, car on ne sait jamais jusqu’où leur faire confiance. Certains ont abandonné leurs clients en plein désert, enfermés dans un camion, les laissant ainsi à une mort certaine. D’autres volent l’argent de leurs clients et disparaissent. J’ai fait affaire avec un « coyote » qui demandait 13 000 Quetzals (1 287 €). J’ai fait un emprunt de 10 000 en hypothéquant ma maison et emprunté le reste à un ami du “coyote” qui exigeait 10% d’intérêts mensuels. Après avoir payé les sommes dues, le “coyote” nous donna ses instructions et nous fit monter dans un autobus qu’il avait loué. Je suis arrivé aux USA chez des cousins et des amis. Enfin j’avais terminé un long parcours de deux mois, à travers le Mexique, avec toutes ses difficultés : froid, chaleur, pluie, manque de sommeil, fatigue, douleur, peur, angoisse, faim, soif, pleurs, cris, prières... Tout cela, pour passer du Mexique à l’Arizona. Mais une fois-là, deux autres barrières se dressaient : la question du travail et le problème de la langue. J’ai d’abord travaillé dans une laverie industrielle 10 h par jour, à 5 dollars l’heure. La direction ne vérifiait pas l’identité des gens. C’était un travail vraiment pénible. Ensuite j’ai emprunté 1200 dollars pour acheter une fausse identité avec un numéro de sécurité sociale. J’ai ainsi travaillé presque trois ans dans un abattoir de poulets. Á un moment, je faisais même deux journées, ayant obtenu un second travail. Tout allait bien. Nous logions dans des préfabriqués. Ma vie changea brutalement quand, au petit matin, je fus arrêté à mon domicile. Je ne voyais pas le motif de cette arrestation. Je n’avais commis aucun délit. Plus tard, face au juge, je compris l’accusation. Je vivais et je travaillais sous un faux nom. De plus, le numéro de sécurité sociale que j’avais acheté correspondait à quelqu’un qui avait commis plusieurs délits et ne payait pas de pension alimentaire à son ex-épouse. Finalement j’ai fait appel devant un juge d’immigration. J’ai dû payer une caution et je suis en liberté. »
La fuite ou "l’exode des cerveaux" désigne la migration vers les pays développés des travailleurs qualifiés ou très qualifiés du Sud : ingénieurs, techniciens, informaticiens, spécialistes de la finance, médecins et professionnels de santé, étudiants…
Cartographier : cartographier le trajet parcouru par le migrant (pays d’arrivée => en vert, de transit => en jaune et d’arrivée => en bleu) Aide grâce à My Maps : https://www.google.com/maps/d/u/0/edit?mid=1FhlyquFW84ChiaqnIXQ8hL1iJHnPiRU&usp=sharing
. « Peu à peu s’est affermi en moi le désir d’entrer au Mexique, puis aux USA. Seul, je n’avais aucune chance ; aussi j’ai pris contact avec des passeurs (=personne qui fait passer clandestinement une frontière à qqn ou qqch) que l’on appelle ici “coyotes”. Ces mots indiquent leur mauvaise réputation, car on ne sait jamais jusqu’où leur faire confiance. Certains ont abandonné leurs clients en plein désert, enfermés dans un camion, les laissant ainsi à une mort certaine. D’autres volent l’argent de leurs clients et disparaissent. J’ai fait affaire avec un « coyote » qui demandait 13 000 Quetzals (1 287 €). J’ai fait un emprunt de 10 000 en hypothéquant ma maison et emprunté le reste à un ami du “coyote” qui exigeait 10% d’intérêts mensuels. Après avoir payé les sommes dues, le “coyote” nous donna ses instructions et nous fit monter dans un autobus qu’il avait loué. Je suis arrivé aux USA chez des cousins et des amis. Enfin j’avais terminé un long parcours de deux mois, à travers le Mexique, avec toutes ses difficultés : froid, chaleur, pluie, manque de sommeil, fatigue, douleur, peur, angoisse, faim, soif, pleurs, cris, prières... Tout cela, pour passer du Mexique à l’Arizona. Mais une fois-là, deux autres barrières se dressaient : la question du travail et le problème de la langue. J’ai d’abord travaillé dans une laverie industrielle 10 h par jour, à 5 dollars l’heure. La direction ne vérifiait pas l’identité des gens. C’était un travail vraiment pénible. Ensuite j’ai emprunté 1200 dollars pour acheter une fausse identité avec un numéro de sécurité sociale. J’ai ainsi travaillé presque trois ans dans un abattoir de poulets. Á un moment, je faisais même deux journées, ayant obtenu un second travail. Tout allait bien. Nous logions dans des préfabriqués. Ma vie changea brutalement quand, au petit matin, je fus arrêté à mon domicile. Je ne voyais pas le motif de cette arrestation. Je n’avais commis aucun délit. Plus tard, face au juge, je compris l’accusation. Je vivais et je travaillais sous un faux nom. De plus, le numéro de sécurité sociale que j’avais acheté correspondait à quelqu’un qui avait commis plusieurs délits et ne payait pas de pension alimentaire à son ex-épouse. Finalement j’ai fait appel devant un juge d’immigration. J’ai dû payer une caution et je suis en liberté. »
. Remplir un tableau : - Expliquez qui part et les raisons qui l'ont poussé(e) à partir. Est-ce une migration légale ou illégale ? - Identifier les pays de départ, de transit et d’arrivée + sens du flux (Nord-nord, Sud-sud, Nord-Sud, Sud-Nord) -Décrire les difficultés rencontrées + - Expliquer les conséquences sur les pays de départ et d’arrivée
. « Peu à peu s’est affermi en moi le désir d’entrer au Mexique, puis aux USA. Seul, je n’avais aucune chance ; aussi j’ai pris contact avec des passeurs (=personne qui fait passer clandestinement une frontière à qqn ou qqch) que l’on appelle ici “coyotes”. Ces mots indiquent leur mauvaise réputation, car on ne sait jamais jusqu’où leur faire confiance. Certains ont abandonné leurs clients en plein désert, enfermés dans un camion, les laissant ainsi à une mort certaine. D’autres volent l’argent de leurs clients et disparaissent. J’ai fait affaire avec un « coyote » qui demandait 13 000 Quetzals (1 287 €). J’ai fait un emprunt de 10 000 en hypothéquant ma maison et emprunté le reste à un ami du “coyote” qui exigeait 10% d’intérêts mensuels. Après avoir payé les sommes dues, le “coyote” nous donna ses instructions et nous fit monter dans un autobus qu’il avait loué. Je suis arrivé aux USA chez des cousins et des amis. Enfin j’avais terminé un long parcours de deux mois, à travers le Mexique, avec toutes ses difficultés : froid, chaleur, pluie, manque de sommeil, fatigue, douleur, peur, angoisse, faim, soif, pleurs, cris, prières... Tout cela, pour passer du Mexique à l’Arizona. Mais une fois-là, deux autres barrières se dressaient : la question du travail et le problème de la langue. J’ai d’abord travaillé dans une laverie industrielle 10 h par jour, à 5 dollars l’heure. La direction ne vérifiait pas l’identité des gens. C’était un travail vraiment pénible. Ensuite j’ai emprunté 1200 dollars pour acheter une fausse identité avec un numéro de sécurité sociale. J’ai ainsi travaillé presque trois ans dans un abattoir de poulets. Á un moment, je faisais même deux journées, ayant obtenu un second travail. Tout allait bien. Nous logions dans des préfabriqués. Ma vie changea brutalement quand, au petit matin, je fus arrêté à mon domicile. Je ne voyais pas le motif de cette arrestation. Je n’avais commis aucun délit. Plus tard, face au juge, je compris l’accusation. Je vivais et je travaillais sous un faux nom. De plus, le numéro de sécurité sociale que j’avais acheté correspondait à quelqu’un qui avait commis plusieurs délits et ne payait pas de pension alimentaire à son ex-épouse. Finalement j’ai fait appel devant un juge d’immigration. J’ai dû payer une caution et je suis en liberté. »
«Dès le début, nous connaissions les risques encourus, certains étaient de faux chauffeurs qui tuaient les passagers pour prendre leur argent.» Heureusement, ce ne fut pas son cas mais le voyage ne se passe pas non plus comme prévu : la voiture tombe en panne et ils finiront le chemin à pied. Trois longs jours de marche ! En Libye où il reste plusieurs années. Il décide d’apprendre le français, met de l’argent de côté pour pouvoir partir. Il est persuadé qu’en France il pourra, enfin, vivre libre et heureux. Malheureusement le chemin à parcourir pour rejoindre l’hexagone va se montrer long et périlleux. Au prix de mille sacrifices il économise la somme nécessaire, rejoint la côte libyenne pour aller à la rencontre des passeurs. A Tripoli, toujours accompagné de son ami, Adam verse de l’argent pour être conduit dans une maison. Parqués sur la terrasse avec mille autres personnes, ils attendent le jour du départ. Adam attendra ainsi cent jours avant de finalement embarquer. « Certains prenaient la mer sur de gros bateaux nous nous étions vingt-huit sur une barque pouvant accueillir six personnes ! » La traversée dure six jours. Au bout de trois jours il n’y a plus de vivres. Quand nous sommes arrivés en Italie, les passeurs ont quitté le bateau, nous abandonnant seuls sur les quais. » Prix du cauchemar : 2000 dollars par tête. Une fois débarqués en Sicile, les deux hommes se renseignent pour savoir comment rejoindre Milan. Comme ils n’ont presque plus d’argent, ils vont marcher pendant des jours pour gagner la capitale de Lombardie. Ce nouveau but atteint, ils se dirigent vers la gare. Comme en Libye des passeurs les y abordent directement. Ils leur vendent des billets de train : « J’ai payé le mien 150 euros, mon ami, 200 euros. Nous n’allions pas au même endroit. ». Une fois installés dans le train, parmi tous les autres passagers, Adam est rassuré, pour la première fois : «Jusqu’ici ma seule vraie peur c’était d’être renvoyé au Soudan mais je me suis dit que maintenant j’étais en Europe ! » Arrivé en France, Adam sait exactement où il doit aller, ses contacts italiens lui ont indiqué le camp en face de la gare d’Austerlitz. Là se regroupent des migrants venus du Soudan, d’Erythrée ou du Tchad, des pays qui ont tous connu la guerre. Il décide de rester à Paris, son compagnon de misère, lui poursuit sa route, c’est la séparation, mais Adam se lie à d’autres compatriotes. «Entre Soudanais, on se soutient. On m’a guidé dès mon arrivée, on m’a montré le chemin pour la douche et les toilettes publiques.» Le 17 juin, Adam recevra en principe une réponse à sa demande d’asile. Mais pour le moment il attend. Il a l’habitude. «Le problème à force d’attendre, dit-il, c’est que l’on ne sait même plus ce que l’on attend. Alors, Adam imagine pendant des heures son avenir en France : S’il arrive à obtenir sa carte de séjour, il reprendrait volontiers des études pour perfectionner son français et obtenir un diplôme de coiffeur valable ici."
Le statut de réfugié La Convention de Genève de 1951 qualifie de réfugié « toute personne qui, craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut, ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ». La distinction essentielle entre le migrant et le réfugié est le caractère forcé de sa migration : les migrations liées au travail, aux études ou au regroupement familial sont considérées comme volontaires.
Etape 3 : Rédiger un développement construit Introduction : Je définis migration / migrer. Je donne des chiffres sur les migrations dans le monde. Partie 1 : J’explique la ou les causes de la migration de la personne migrante. Partie 2 : Je décris le flux migratoire de la personne migrante. Partie 3 : J’explique les conséquences de sa migration (pays de départ, d’arrivée, dangers, tensions) Conclusion : Je fais une phrase résumant mon argumentation.