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Présentation Les Figures de l'Ombre

Pauline Grenouilloux

Created on November 29, 2024

Pauline GRENOUILLOUX, 2A-CMT04

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Transcript

Théodore melfi, 2017
Festival international du film - etoile montante

Les figures de l'ombre

Vers le choix d'une histoire tournée vers l'espace.

S'envoler vers les Séquences choisies

Vers un point sur le contexte historique
Vers un point sur la condition des femmes

SYNOPSIS

PRESENTATION- Pourquoi selectionner les figures de l'ombre ? -

S'envoler vers la Séquence 2

Séquence 1

Séquence 1

S'envoler vers la Séquence 3

SéQUENCE 2

Séquence 2

Séquence 3

Séquence 3

Festival international du film - etoile montante

LES FIGURES DE L'OMBRE vous REMERCIENT pour votre attention.

Cette séquence est une magnifique mise en scène de l’objet même du film : la place de la personne noire dans une société extrêmement sévère en loi. Cette société est effectivement représentée par le juge. Celui-ci est un vieil homme, laissant entrevoir l’idée d’une société archaïque et conservatrice tournée vers des valeurs qui n’ont pas la volonté de se renouveler. Ainsi est-il le représentant au sens figuré de cette société, mais aussi au sens propre : il est chargé par l’Etat fédéral de faire appliquer la loi, d’exercer son pouvoir judiciaire. Comme il le rappelle lui-même, la scène se déroule en Virginie, un état « ségrégationniste, malgré ce que peux dire l’Etat fédéral ». Cet homme, placé en auteur, parle avec ordre à une femme, place en dessous (mais tout de même filmée de face, comme à sa juste valeur). Celle-ci est devant un public, principalement blanc (ironie du sort, qui porte des vêtements de beaucoup de couleurs : mode des années 1960 ou volonté de représenter la couleur ?). Seule une partie du public est noire, mais ait rapidement (au bout de quelques secondes) cachée par un shérif et devient ainsi invisible dans la société assise derrière . Ici est pour moi représentée toute une société dans un tribunal, lieu par ailleurs souvent utilisé pour faire des procès de la société dans le domaine artistique.

Séquence 2

Cette dernière scène permet dans un premier temps de se placer comme un récapitulatif de ce qui a été vécu pa rl’acteuce principale. En effet, celle-ci parvient à sortir du campus ouest de la NASA grâce à ses talents en mathématique (à la différence du fait que cette fois, on vient la chercher). Celle-ci court, presque plus vite que l’homme qui ne connaît pas encore le chemin. La fin de cette course est visuellement assez parlante : comme on peut le remarquer sur les images que je vous ai mises, les plans entre couloirs marrons et plan plus clairs des hommes blancs qui s’envolent vers l’espace s’alternent, rappelant bien l’idée initiale de deux mondes qu’il est difficile d’inter-penetrer. Une communication d’autant plus difficile entre les deux mondes, que malgré le fait que Katherine avait déjà réussit à pénétrer le mondes des hommes blancs, on recommence à lui fermer la porte au nez. Symboliquement, cette scène est, selon moi, une manière pour le réalisateur de nuancer la place du progrès dans la société. En effet, il faut bien comprendre que le chemin vers le progrès dans le cadre de lutte sociétales n’est pas linéaire et n’est pas à romantiser parce que s’inscrit dans le cadre d’un film qu’il faut omettre la possibilité de certains retours en arrière (et beaucoup d’exemple en sont la preuve aujourd’hui, question par exemple de l’avortement qui n’est pas un combat linéaire).

Séquence 3

La première scène que j’ai choisi est à mon sens une de ses scènes charnières de l’avancée de l’histoire. Celle-ci est en effet une forme d’espoir pour l’intégration de la femme noire-américaine dans les espaces de travail. Dans cette scène, Katherine Johnson, a qui l’on ne cesse de faire des remarques sur sa tenue et qui porte depuis le début des robes de couleurs, est désormais l’égale des hommes de la salle. Elle est habillée en gris comme eux, et lorsque l’on fait un plan large de la scène, elle se confond avec le reste des protagonistes. Ce élément particulièrement prometteur n’est qu’une première manière de concevoir la scène sous le signe du progrès et de la rationalité. En effet, assise à côté du chef d’équipe, c’est elle qui fait la démonstration. Pendant sa démonstration, la femme est filmée à sa juste valeur, voire mise en valeur : elle est filmée de face, voire en contre plongée, et au centre de l'image. On peut ainsi rajouter une effort de rationalisation de cette scène de la femme noire-americaine dans l’espace de travail : celle-ci est comme les autres, et ne semble pas choquer pour des raisons particulière. Cette idée de rationalité pour étudier la place de Katherine Johnson au sein de la NASA est par ailleurs encore davantage appuyée par le fait qu’elle sache manier l’outil mathématique à la perfection, rajoutant une dimension presque rassurante par son aspect très contrer à sa personnalité. À la fin de se présentation se produit à mes yeux un moment particulièrement discursif dans l’avancée de l’histoire : « vos calculs me plaisent », rapprochant encore une fois cette scène à quelque chose de très rationnel. Toute chose égale par ailleurs, c’est la première fois que Katherine Johnson reçoit un compliment sur son travail sans la moindre hésitation de la part de celui qui fait la remarque. Il ne semble pas hésiter sur ce qu'il dit, et cela m'a surprise en tant que spectatrice (dans le bon sens du terme). Cela rompt avec la totale avancée de l'histoire.

Séquence 1 -