Quiz interactif basique

#tousconcerné

Quizz intéractif de prévention et de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles dans la danse

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Source : Conseil de l'Europe, 2021

Question 1/11

source : baromètre des violences éducatives ordinaires en milieu sportif

Question 2/11

Question 3/11

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Question 4/10

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Info

Question 5/11

Question 6/11

Question 7/11

Question 8/10

Exemple d'outrage sexiste et sexuel : Commentaires désobligeants sur le genre féminin ; Proposition sexuelle à un ou une inconnu(e) = Amende d’un montant maximum de 1 500 € sans circonstance aggravante (contravention) = Amende d’un montant maximum de 3 750 € en présence d’une circonstance aggravante (délit) Exemple: « Ton short moule bien tes fesses. » « Elle joue comme un mec. » « Elle est trop musclée, on dirait un homme. »

Dans la pratique sportive, la culture de la virilité est particulièrement présente et a plusieurs conséquences : - Les stéréotypes associés au genre masculin sont exacerbés : L’athlète est censé résister à la douleur, dépasser ses limites et ne jamais montrer de faiblesse physique ou émotionnelle perçues comme des signes de faiblesse et donc rejetés. - Les athlètes féminines doivent encore trop souvent répondre à des injonctions sur leur apparence et leur féminité sont contraintes à des tenues vestimentaires sexualisantes qui sont davantage mises en avant que leur performance. - Cet environnement peut conduire l’encadrement lui-même à encourager, minimiser ou banaliser les comportements sexistes, voire les violences sexuelles

Célia, une danseuse en formation dans une école de danse, a récemment commencé à se sentir mal à l’aise avec son professeur de danse. Ce dernier fait fréquemment des remarques sur son apparence physique. Lors des répétitions, il la touche parfois de manière inappropriée sous prétexte de corriger ses mouvements. Célia a exprimé son malaise à plusieurs reprises, mais son professeur a minimisé ses remarques en disant que c'était "pour son bien" et qu'elle "devait s'habituer". Elle se sent de plus en plus isolée et n'ose pas en parler aux autres membres du groupe, par peur de ne pas être crue ou de subir des représailles.

CAS PRATIQUE N°1

Question 9/10

Les contacts physiques (entre pratiquants et pratiquantes, entre équipe encadrante et pratiquants ou pratiquantes) : Si l’usage des contacts est nécessaire pour la sécurité voire utile il convient de mettre en œuvre plusieurs conditions afin de respecter le consentement et l’intimité de chacun et chacune : 1) Avant le contact, il est nécessaire d’annoncer à voix haute, à destination de l’ensemble des personnes concernées, les points de contact et le sens du geste professionnel. « Pour te permettre d’effectuer une rotation arrière en sécurité, je vais poser ma main en bas de ton dos pour te faire prendre de la hauteur ». Si le sportif ou la sportive refuse le contact, il faut respecter son choix. En cas de refus mettant en jeu la sécurité du pratiquant ou de la pratiquante, l’encadrant ou l’encadrante peut interdire que ce dernier ou cette dernière n’exécute le geste. 2) Une fois le geste sécuritaire terminé, le contact doit cesser. Le contact avec les parties du corps suivantes peut être considéré comme une agression sexuelle : les fesses, le sexe, les seins, la bouche et l’intérieur des cuisses. Selon le contexte et la personne, d’autres parties du corps peuvent être concernées.

Question 10/10

Question 9/10

À FAIRE : Mettez en avant le courage dont elle a fait preuve pour en parler et le fait qu’elle a eu raison de le faire. Déculpabilisez la victime en lui disant qu’aucune attitude de sa part ne justifie les violences subies Mettez des mots sur ce qu’elle a vécu et dites-lui que ce qu’elle a vécu n’est pas normal Soyez attentifs à ses besoins. À EVITER : Ne remettez pas en cause le récit de la victime, ne cherchez pas à atténuer la responsabilité de l’agresseur. Ne jugez pas les choix et le comportement de la victime. Comment faire pour l’aider ? Respectez les choix de la victime, évitez d’être trop directif. Les démarches doivent être faites avec son accord. Indiquez à la victime qu’il existe des professionnelles et professionnels qui peuvent l’aider et à qui elle peut parler : - Dans le cas où la victime souhaite rapporter les faits à la police ou à la gendarmerie, vous pouvez lui proposer de l’accompagner ou l'inviter à les contacter via la plateforme de signalement des violences sexistes et sexuelles. - Dans le cas où la victime ne souhaite pas déposer plainte dans l’immédiat, vous pouvez lui proposer de rédiger ce qu’elle vous a relaté. Le jour où elle souhaitera déposer plainte, ce témoignage s’ajoutera à d’autres éléments de preuve. Vous pouvez en garder une copie et lui remettre ce témoignage si cela ne la met pas en danger. - Dans le cas contraire, vous pouvez conserver votre témoignage écrit et lui proposer de le lui remettre ultérieurement, lorsqu’elle entamera les démarches et que cela ne la mettra pas en danger. Votre témoignage pourra être décisif au moment où celle-ci sera prête à engager des démarches. Vous pouvez l’orienter vers les ressources d’aide médicale ou psychologique et vers les ressources d’aide juridique du site Mon Parcours Handicap.

Les comportements à adopter face à un/e victime d'agression sexistes et sexuelles

Vous êtes membre d'une école de danse qui participe régulièrement à des compétitions et événements nationaux et internationaux. Les déplacements pour ces événements impliquent des trajets en groupe, des hébergements partagés, et des moments de socialisation. Ces situations peuvent, malheureusement, être propices à des comportements inappropriés ou abusifs. De plus l'utilisation de vestiaires est importante.

Cas pratique n°2

Question 10/10

Question 11/11

Rappel numéros utiles : 119 (Allô enfance en danger) 3018 (e-enfance, violences via le numérique) 3919 (Violences Femmes Info) 0 800 05 95 95 (Viols Femmes Informations Contact fédération : signalement@ffdanse.fr

Fin du quizz !

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- Toute personne peut être victime de violences sexistes et sexuelles. Toutefois, statistiquement, les femmes et les filles sont les principales victimes des violences sexistes et sexuelles. Ces violences sont à la fois l’expression et la conséquence de rapports historiquement et structurellement inégalitaires entre les femmes et les hommes, ces derniers étant très majoritaires parmi les agresseurs. À cela s’ajoutent l’histoire personnelle, des périodes de fragilité, de vulnérabilité. Il n’existe pas de profil type de victime. Les études épidémiologiques et l’expérience des associations de terrain montrent que les agresseurs repèrent, choisissent et sélectionnent leur victime selon un scénario qui leur est propre.

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Données de la cellule signal-sports du ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative :Au 30 septembre 2024 et depuis sa création en décembre 2019, 1 500 personnes ont été mises en cause dont 90 % pour des faits de violences sexuelles.>73 % des victimes sont de sexe féminin>71 % des victimes étaient mineures au moment des faits>33 % des faits dénoncés concernent des victimes âgées de moins de 15 ans au moment des faits

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Données de la cellule signal-sports du ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative : Au 30 septembre 2024 : 90 % des mis en cause pour des faits de violences sexuelles étaient des hommes. En 2023: 78 % des mis en cause ayant fait l’objet d’un signalement étaient des éducateurs sportifs.

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Si ces données désignent l’entraîneur ou l’éducateur comme l’agresseur le plus fréquent, tous les acteurs de violences sont possibles : les agresseurs peuvent être des dirigeants de club, des membres du personnel administratif, des membres du personnel médical et paramédical, des sportifs et sportives, des parents de sportifs et sportives, des accompagnateurs, etc.