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Expliquer les méthodes alternatives à l’utilisation des produits phytosanitaires

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Pourquoi utilise-t-on des produits phytosanitaires ?

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Pourquoi utilise-t-on des produits phytosanitaires ?

Les produits phytosanitaires sont utilisés pour :

Protection contre les bioagresseurs : ils aident à protéger les cultures contre les insectes, les maladies et les adventices qui peuvent réduire les rendements.

Amélioration des rendements : en contrôlant les bioagresseurs, ces produits permettent d’optimiser la croissance des plantes et d’assurer une production agricole plus stable et abondante.

Qualité des produits : ils contribuent à maintenir la qualité des produits agricoles en évitant les dommages causés par les ravageurs et les maladies.

Sécurité alimentaire : en réduisant les pertes de récoltes, ils jouent un rôle crucial dans la sécurité alimentaire mondiale.

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Quel constat face à l'utilisation de produits phytosanitaires ?

Face aux changements réglementaires convergeant vers la diminution de l’utilisation des produits phytosanitaires et face à la nécessité de préserver la ressource en eau, l’environnement, la biodiversité et la santé publique, il apparaît indispensable de modifier ses pratiques de gestion et d’entretien des jardins.

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Comment envisager la réduction de l’utilisation des produits dans le jardin ?

A ton avis

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Comment envisager la réduction de l’utilisation des produits dans le jardin ?

Il existe de nouvelles approches pour diminuer l’utilisation de pesticides, comme :

Laisser l’herbe pousser

Privilégier certains adventices,

Désherber manuellement,

Intégrer des auxiliaires,

Désherber avec des outils adaptés,

Tondre de manière raisonnée

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Comment envisager la réduction de l’utilisation des produits dans le jardin ?

Il est primordial de remplacer le recours systématique à l’utilisation de produits phytosanitaires par une intervention raisonnée et ponctuelle en respectant l’environnement.

C’est ce qu’on appelle la lutte intégrée.

La lutte intégrée consiste à privilégier les méthodes préventives et les méthodes non chimiques de lutte avant d’avoir recours aux produits phytosanitaires.

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Quels sont les différente moyens pour réduire l'utilisation des produits ?

La lutte intégrée englobe plusieurs luttes.

Lutte intégrée

Lutte physique

Lutte biologique

Lutte chimique

Lutte raisonnée

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Adopter une démarche de lutte intégrée ?

La lutte intégrée consiste à privilégier les méthodes préventives et les méthodes non chimiques de lutte avant d’avoir recours aux produits phytosanitaires.

Replacer les étiquettes de texte au bon endroit pour mettre en place une démarche de lutte intégrée.

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Adopter une démarche de lutte intégrée ?

Evaluationde l'efficacité

Surveillance

Prise de décision

Prévention

Lutte chimique

Intervention

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Pour résumer

Il existe donc plusieurs solutions pour pallier l’utilisation de produits phytosanitaires. Une observation complète et régulière permet de réagir au bon moment et donc d’éviter de mettre en place des méthodes de lutte plus conséquentes et donc dommageables pour l’environnement et pour la santé humaine.

Schéma récapitulatifde la lutte intégrée

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A vous de jouer !

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Question 1/3

Quelle technique consiste à utiliser des insectespour lutter contre les ravageurs des cultures ?

La lutte biologique

La rotation des cultures

Le paillage

L’irrigation goutte à goutte

BONNE REPONSE

La lutte biologique utilise des organismes vivants, comme des insectes prédateurs ou des parasites, pour contrôler les populations de ravageurs. C’est une méthode écologique qui réduit la dépendance aux produits chimiques.

Question 2/3

Quelle méthode consiste à alterner différentes culturessur une même parcelle pour réduire les maladieset les ravageurs ?

La lutte biologique

La rotation des cultures

Le compostage

La culture en serre

BONNE REPONSE

La rotation des cultures consiste à changer les types de cultures sur une même parcelle d’année en année. Cela aide à prévenir l’accumulation de ravageurs et de maladies spécifiques à une culture, améliorant ainsi la santé du sol.

Question 3/3

Quelle est la principale caractéristique de la lutte intégrée ?

Combinaison de différentes méthodes de contrôle des bioagresseurs

Utilisation exclusive de produits chimiques

Combinaison d’une lutte biologique et d’une lutte chimique modérée

Plantation de cultures génétiquement modifiées

BONNE REPONSE

La lutte intégrée (ou gestion intégrée des ravageurs) combine plusieurs techniques de gestion des ravageurs, telles que la lutte biologique, la rotation des cultures, l’utilisation de variétés résistantes et des pratiques culturales adaptées. L’objectif est de minimiser l’utilisation de produits chimiques tout en maintenant les populations de ravageurs à des niveaux acceptables.

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Félicitations ! Vous avez terminé la première séquence du module sur les méthodes alternatives aux produits phytosanitaires.

Dans ce module, vous avez appris à : - Rappeler le pourquoi de l’utilisation de pesticides et ses conséquences sur la santé humaine et sur l’ensemble des compartiments de l’environnement (l’eau, le sol, l’air et la biodiversité) ; - Résumer la règlementation en vigueur qui régit l’utilisation des pesticides ; - Expliquer les nouvelles approches à mettre en place pour diminuer l’utilisation de pesticides ; - Adopter une démarche de lutte intégrée.

REJOUER la SÉQUENCE

Lutte biologique

Méthode de lutte contre les nuisibles tels que les ravageurs des cultures (insectes, acariens, nématodes, etc.), les maladies (fongiques, bactériennes, virales, etc.), ou les mauvaises herbes (plantes adventices) au moyen d'organismes vivants antagonistes ou auxiliaires des cultures.

Exemples d'auxiliaires de jardin :

Cette lutte a pour but de maintenir les populations d'organismes bioagresseurs en dessous d 'un seuil de nuisibilité.

• Coccinelle
• Syrphe
• Hérisson
• Chrysope
• Staphylin

On distingue plusieurs stratégies de lutte biologique :

• par inondation
• par conservation

Luttes physiques

Méthodes de lutte physique

Regroupe toutes les techniques de lutte dont le mode d’action primaire ne font intervenir aucun processus biologique, biochimique ou toxicologique.

• Lutte mécanique : à la main ou avec un outil.
• Lutte thermique : désherbage thermique (flamme directe, eau chaude, vapeur).
• Lutte culturale : méthode de lutte contre les déprédateurs et maladies des plantes cultivées et contre les mauvaises herbes qui fait appel à des techniques culturales ou des méthodes de culture adaptées.

Intervention

Exemples de luttes

Phase curative ou lutte directe

Quelle lutte vais-je mettre en place pour agir ?

Lutte biologique, lutte mécanique, lutte chimique, etc.

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Titre du chapitre

évaluation de l'éfficacité

Phase de contrôle

Est-ce que la lutte utilisée a été efficace ?

Lutte intégrée

Elle est définie par la directive communautaire 91/414/CEE du 15 juillet 1991, comme suit :

« L'application rationnelle d'une combinaison de mesures biologiques, biotechnologiques, chimiques, physiques, culturales ou intéressant la sélection des végétaux dans laquelle l'emploi de produits chimiques, phytopharmaceutiques est limité au strict nécessaire pour maintenir la présence des organismes nuisibles en dessous de seuil à partir duquel apparaissent des dommages ou une perte économiquement inacceptable. »

Lutte raisonnée

" Lutte où les moyens (essentiellement chimiques) de destruction des ravageurs ne sont employés qu'à bon escient, en cas de risque de dépassement du seuil de nuisibilité." - Déf Ephytia

Le jardinier, l'agriculteur va rentabiliser son traitement. Il ne faut pas que : Coût du traitement > Perte liée au bioagresseur.

Exemple : pucerons sur un rosier

Si la rose produit des boutons qui s’ouvrent et s’épanouissent => Pas de traitement A l’inverse :Si le ravageur entraîne des impacts sur le développement de la plante=> Traitement

Si seuil de nuisibilité atteint => Traitement (seuil de nuisibilité atteint).

A savoir

surveillance

Outil d'aide

Phase de contrôle de la plante et de son bioagresseur

Ai-je besoin d’agir ?

BSV région

L’objectif du Bulletin de Santé du Végétal (BSV) est de présenter :

• un état sanitaire des cultures : stades de développement, observations des ravageurs et maladies, présence de symptômes ;
• une évaluation du risque phytosanitaire, en fonction des périodes de sensibilité des cultures et des seuils de nuisibilité des ravageurs et maladies ;
• des messages réglementaires .

Démarche de lutte intégrée

Lutte chimique

Méthode qui consiste à protéger, au moins temporairement, les cultures et végétaux, contre les bioagresseurs qui leur nuisent, en détruisant ces derniers par l'application systématique de substances chimiques.

Dernier recours, une fois que la démarche de lutte intégrée a été actionnée.

Lutte chimique

Phase curative avec pesticidesou lutte directe avec pesticides

Outils d'aide

Catalogue des PPP et de leurs usages, des matières fertilisantes et des supports de culture autorisés en France.

Quel produit utiliser ? Puis-je adapter les doses ? Existe-t-il un risque de résistance aux pesticides ?

L'Anses se consacre à assurer la sécurité sanitaire des aliments pour les humains et les animaux en France

Exemples de lutte directe avec pesticide

Réduire au minimum les risques : classement toxicologique, ENI / raisonnement, matériel, climat, résistances

Autres outils

Etiquettes des produits, dépliants, sites des fabricants, etc.

Mesures prophylactiqueset mesures préventives

Exemples de mesures préventives

« La prophylaxie, appelée aussi mesure prophylactique, désigne le processus actif ou passif ayant pour but de prévenir l'apparition, la propagation ou l'aggravation d'une maladie, par opposition à la thérapie curative, qui vise à la guérir. »

Rotation des cultures, techniques culturales, résistances variétales, fertilisation, irrigation, hygiène, préservation des organismes naturels, installation et choix des plantes, etc.

Outils d'aide

Phase de réflexion ou de lutte indirecte

Application pour connaître le nom du végétal, directement à partir d'une photo.

Permet de mettre en place des mesures préventives : je dois répondre aux besoins de la plante, aux besoins de son environnement, à sa sensibilité, à son exposition, etc.

Site internet pour connaître les plantes et jardiner sans pesticides.

PRISE DE DÉCISION

Exemples de choix

Phase de choix

Dois-je intervenir ou pas ?Quelle intervention dois-je mettre en place ?

Observation, estimation de la nuisibilité, raisonnement de l’intervention, etc.