Effet Matilda Pauline Crumière 1G1

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calculer l’abondance des éléments. Cecilia Payne précise ainsi la composition des étoiles : l’hydrogène et l’hélium y dominent. Elle comprend donc que les étoiles sont composées des mêmes éléments que la Terre mais que leur disposition est très différente.

Cecilia Payne fait une nouvelle décoverte en s’appuyent sur la température des étoiles. A une température donnée, la largeur des raies du spectre peut être différente. C’est cette intensité qui permet de

II) c) composition des étoiles

II) b) température des étoiles

En s'appuyant sur la spectroscopie Cecilia Payne compare ses calculs théoriques avec les spectres connus. Elle fait une première découverte : les spectres O, B, A, F, G, K, M correspondent à des températures. Les étoiles bleues sont plutôt donc chaudes et les étoiles rouges sont plus froides.

III) c) Lutter contre cet effet

Il existe de multiples façons de lutter contre l’effet Matilda tel que :

• Une mise en place de projets qui facilitent l’accès des sciences aux femmes comme le projet Girls In Sciences.
• Une revalorisation des contributions apportées par les femmes
• Une reconnaissance égale de leurs travaux

II) d) le vol de son projet

En 1924, Cecilia Payne expliquent ses découvertes et le fait relire par son directeur de thèse,Harlow Shapley. Il soumet alors le travail de son élève à son ancien professeur, Henry Russel qui est à l’époque une des plus grandes figures de l’astronomie.Ce dernier n'est pas d'accord avec les conclusions de Cecilia Payne et la convainc de réfuter complétement ses découvertes dans sa thèse.4 ans plus tard, Russel arrive à la même conclusion que Cecilia Payne et publie lui-même un article à ce sujet.

II) a) Cecilia Payne

1919 : entrée à l’Université de Cambridge 1923 : obtention de son diplôme en sciences et études à Harvard, où elle développe sa thèse 1924 : rédaction d'un article sur la composition des étoiles qui ne sera pas publié 1928 : Henri Russel publie un article qui rejoint la conclusion faite par Cecilia Payne

I) a) L'effet Matilda

Définition : L’effet Mathilda correspond à l’invisibilisation récurrente et systémique de la contribution des femmes à la recherche scientifique. Leurs travaux sont, de plus, souvent repris par des hommes s'en attribuent les mérites, recevant ainsi récompenses et prix Nobel

I) b) L'effet Matthieu

Définition :L'effet Matthieu théorisé par Robert Merton, désigne les mécanismes par lesquels les scientifiques reconnus sont souvent crédités au détriment de leurs collaborateurs, qui ont pourtant contribué à la recherche.

III) a) Le manque de femmes dans les sciences

Entre 1900 et 2022 seulement 7% des prix nobels sont attribués à des femmes. Cette disproportion des récompenses est à l'origine de préjugés selon lesquels les performances d’un individu sont liées à son sexe, et de l’absence de modèles féminins. Les femmes sont très peu nombreuses dans les filières et carières scientifiques, seulement 29 % des chercheurs sont des femmes.

III) b) Conséquences de l'effet Matilda

L’effet Matilda a permis :

• une prise de conscience de l'invisibilisation des femmes dans les sciences.
• une revalorisation de plusieurs figures féminines spoliées de leurs découvertes
• une réflexion sur l’importance de l’éducation des enfants les plus jeunes et de la socialisation.

I) c) Causes de l'effet Matilda

• Des différents biais (sociaux, individuels et institutionnels) sont à l'origine d'une exclusion des femmes de la vie professionnelle, publique ou encore politique qui contribue inévitablement à une mise à l’écart des femmes dans les milieux scientifiques.
• une omission des femmes dans les annuaires ou compilations de biographies de scientifiques.

--> dans certains ouvrages majeurs, on ne parle pas de « scientifiques », mais bien d’ « hommes de sciences ».

I) d) La mentrification

Ce néologisme désigne l’invisibilisation des femmes dans l’Histoire entière. De la même façon que pour l’effet Matilda, les femmes sont spoliées de leurs découvertes par des hommes.--> Ada Lovelace, après qu'elle a développé le premier programme informatique, ne jouit d'aucune reconnaissance