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Présentation des formes basiques

Morgan Francois

Created on November 26, 2024

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Transcript

Manger le Japon

morgan françois

Compétences mobilisées

Argumenter à l'écrit
Comprendre et interpréter un texte
Tisser des liens entre les textes
Mobiliser de manière personnelle une culture commune

Première activité à partir des représentations des élèves Nuage de mots

  • Que veut dire Ryoko Sekiguchi lorsqu’elle affirme que « le Japon a toujours servi de miroir magique à l’Occident » ?
  • Quelles images du Japon se sont succédé dans ce « miroir » ?
  • Comment le texte montre que « la cuisine de manière générale est plus vectrice d’émotions et d’imaginaire que tout autre objet culturel » ?
  • Lire un texte argumentatif
  • Répondre à des questions
  • Formuler une problématique d’étude : manger japonais en France, est-ce tomber dans un « cliché » ?
  • Il s’agit de questionner notre représentation du Japon à travers sa culture culinaire.

Lecture d’un texte argumentatif sous forme de dialogue. Support : magazine Tempura, hors-séries « Manger le Japon » 2022 et 2024

Le Japon : "miroir magique à l'Occident"

Objectifs

Questions

Le reportage montre-t-il un Japon gastronomique « fantasmé » ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le reportage et l’interview de Ryoko Sekiguchi.

Objectifs

  • Etude de l’image.
  • Mettre en relation des documents de natures différentes.

Reportage France TV « Les Français sont fous de la cuisine japonaise :

Restaurant "Kong", Paris

Faire japonais, un récit d’Arthur Dreyfus, magazine Tempura, hors-série « Manger le Japon 2 » Quel regard porte Arthur Dreyfus sur son expérience culinaire au restaurant Kong à Paris ? La page d’accueil du site du restaurant confirme-t-elle ce regard ? Expliquez.

En complément : lecture d'un récit

Ces deux analyses n’entrent-elles pas en contradiction ?

Le cas râmen

Objectifs : Interroger la notion d’ « authenticité » à partir d’un symbole de la cuisine japonaise : le râmen. Travailler l’argumentation et la confrontation de documents de genres variés. Rédiger une réponse à une question.

• Quel lien établit le chef du restaurant entre la cuisine des râmen et le décor du restaurant ? • Il est question de ce restaurant dans le dialogue entre le magazine Tempura et Ryoko Sekiguchi. Retrouvez le passage en question :

Magazine Tempura : « Mais peut-être qu’on a parfois envie d’être dans un fantasme, non ? Lorsqu’on mange dans un restaurant de ramen qui recrée l’ambiance du marché aux poissons de Tokyo, on sait que c’est « faux »… »

Questions : • D’où viennent les râmen ? • Comment le plat s’est-il développé au Japon ? • Comment s’est-il répandu au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ? • Que cherche à faire comprendre Ryoko Sekiguchi lorsqu’elle affirme : « Ainsi fut inventée la « tradition » » ?

Lecture d’un article du magazine Tempura « Manger le Japon 1 » : « Le ramen grand miroir de la société ? »

Objectifs : Approfondir la réflexion autour de la notion de « tradition » et donc de cuisine « étrangère ». Repérer les informations importantes dans un texte. Lire un texte argumentatif.

• En quoi la ville de Kitakata illustre les propos de Ryoko Sekiguchi ? • Cherchez toutes les recettes de râmen au Japon et situez les villes concernées sur une carte.

Vers l'écrit : exercice de l'essai

Objectifs : Rassembler les points de réflexion dégagés au fil du travail. Exemples de sujets à partir des textes étudiés et en particulier des propos de Ryoko Sekiguchi : • En quoi « la cuisine de manière générale est plus vectrice d’émotions et d’imaginaires que tout autre objet culturel » ? (Ryoko Sekiguchi, magazine Tempura) • « La cuisine n’est pas une langue morte : c’est ce qui est passionnant » : partagez-vous ce point de vue de l’auteure japonaise Ryoko Sekiguchi ? (Ryoko Sekiguchi, magazine Tempura) • Dire qu’une cuisine est « authentique », est-ce tomber dans le cliché ?

Prolongement possible : Jirô TANIGUCHI, Les Rêveries d’un gourmet solitaire, chapitre 13, « Cuisine algérienne à Paris ».

Chapitre conclusif très intéressant : Gorô, le héros, se rend à Paris pour le travail. Fidèle à ses habitudes, il cherche un restaurant une fois son devoir accompli. Il entre alors dans un petit établissement de la Goutte d’or et commande… un couscous. Pour le lecteur japonais, c’est une surprise. Pour le lecteur français qui place souvent ce plat parmi ses préférés, beaucoup moins. D’autant plus qu’en 2015, lors de la publication de l’ouvrage, Taniguchi sait que son lectorat français est plus important que le japonais. Les deux dernières cases (page 136) du chapitre (et du livre) vont même plus loin dans le brouillage des codes. Gorô se dit : « Parce qu’au bout du compte, nous, c’est le riz, hein ! Du riz comme aliment de base, et avec ça, un accompagnement et une soupe… Quand ces trois piliers sont réunis, c’est « Nippon » où que vous soyez dans le monde ! On en oublierait où on est ici… Paris, si ma mémoire est bonne… Hu hu…c’est marrant… » Inutile donc de se rendre dans un restaurant japonais ! Un couscous, c’est déjà le Japon !

D’autres prolongements autour la « tradition » et des clichés :

Dans le magazine Tempura, hors-série « Manger le Japon » n°2 Article : « La crise cachée de la malnutrition : au-delà du stéréotype du paradis culinaire » Article « Tempora, vous avez dit ? » L’article revient sur l’origine portugaise du tempura.

Tempura La cuisine est une des premières portes d’entrée vers le Japon. C’est une sorte de mot magique qui fait rêver, notamment en France. Dès qu’on parle de gastronomie ou de cuisine japonaise, il y a un consensus, c’est forcément positif : délicieux, raffiné, sain, un brin mystérieux… On est baigné dans cet exotisme. En même temps, on la connaît assez mal. La cuisine est encore cette petite fenêtre à travers laquelle on n’arrive pas à tout voir, et qui nous fait fantasmer d’autant plus. […] Mais nous projetons tout de même sur le Japon tout un tas d’images, de fantasmes, qui tendent à figer l’image qu’on se fait de sa cuisine. On le constate par exemple avec les pâtissières japonaises installées à Paris, lorsqu’elles expliquent que, bien souvent, on attend d’elles qu’elles confectionnent de jolies pâtisseries raffinées, aux saveurs délicates…

Interview de Ryoko Sekiguchi pour le magazine Tempura Hors-séries « Manger le Japon » 1 et 2