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AES Sept - prévention des chutes

CFP Champcevinel

Created on November 26, 2024

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Prévention des chutes

DEAES - 2024-2025 - DF1-UF7

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  1. Objectifs
  2. Les chiffres
  3. Essai de définition
  4. Facteurs de risques
  5. Conséquences
  6. Prévention
  7. Escape game
  8. Quiz

Sommaire

Connaître les conséquences des chutes

Développer une démarche de prévention des chutes​

Reconnaître le risque de chutes

Objectifs

Les chutes sont la 2ème cause de décès accidentels ou de décès par traumatisme involontaire dans le monde, d'après l' OMS. Les personnes qui font le plus grand nombre de chutes mortelles sont les personnes de plus de 65 ans et les jeunes enfants. En France métropolitaine, elles tuent plus que les accidents de voiture.

2.

Les chiffres

Répartition des Accidents de la vie courante selon le mécanisme

France métropolitaine : 2018

chutes

coup

écrasement,coupure

20%

40%

80%

100%

60%

54,3%

19,4%

11,2%

2.

Les chiffres

Répartition des accidents de la vie courante selon le mécanisme et l'âge

2.

Les chiffres

Le lieu??

Le nombre de chutes par personnes âgées est plus élevé en établissements qu'à domicile.

dont 95% de personnes de plus de 65 ans

> 10 000 décès par an

Les chutes accidentelles concernent près de 400 000 personnes âgées de plus de 65 ans chaque année en France. Pour une personne de plus de 75 ans, on évalue à une multiplication par 20 du risque de tomber à nouveau dans la même année

2.

Les chiffres

D'après l'OMS: C'est l'action de tomber ou de glisser au sol indépendamment de sa volonté.

D'après la Haute Autorité de Santé: La chute accidentelle se définit par le fait de tomber de manière inopinée, non contrôlée par la volonté, au sol ou dans une position de niveau inférieur à la position de départ.

3.

Essai de définition

La chute répétée ou chute à répétition:

Le caractère répétitif des chutes est considéré à partir du moment où la personne a fait au moins 2 chutes sur une période de 12 mois.

3.

Essai de définition

Cliniquement, le syndrome post-chute se définit par l'apparition, dans les jours suivant une chute chez une personne âgée, d'une diminution des activités et de l'autonomie physique, alors que l'examen clinique et, si besoin, le bilan radiologique ne décèlent pas de cause neurologique ou mécanique ou de complication ...

  • Perte de confiance en soi
  • perte d'autonomie

Le syndrome post-chute:

Il se décrit comme étant une altération de l’équilibration et de la marche associée a des troubles d’ordre psychologique pouvant aller jusqu’à la dépression.

3.

Essai de définition

Pour la personne, pour la structure, pour la famille, pour le personnel...

Les conséquences:

causes environnementales, causes liées à la personne...

Les causes:

  • Type de structure: EHPAD, MAS, domicile...
  • Caractéristiques de la personne: âge, sexe, pathologie, degré d'autonomie...
  • Le moment: matin, nuit, moment de la toilette, du repas...
  • Le lieu: couloir, extérieurs, chambre...
  • Les circonstances: personne agitée, changement de repères...

Le contexte:

Sur votre lieu d'activité professionnelle: Avez-vous été témoin d'une chute? Avez-vous eu connaissance de l'existence de chutes? Lors du récit de la chute, vous en donnerez:

4.

A réfléchir...

  • Qu'est-ce qui est mis en place en termes de prévention des chutes?
  • Que manque-t-il?

De manière générale, sur votre lieu d'activité professionnelle:

Résultats du Questionnaire

Facteus itrinséques Facteurs extrinséques

Des causes plurifactorielles

5.

Facteurs de risque

Facteurs intrinséques Facteurs extrinséques

Des causes plurifactorielles

5.

Facteurs de risque

Dans le cas d'athétose, les mouvements involontaires sont augmentés par l’émotion et les mouvements volontaires qu’ils perturbent.

L’atteinte nerveuse peut engendrer une paralysie de l’extension du pied, et la pointe accroche la marche d’escalier. Les AVC et leurs séquelles peuvent entraîner des déficits importants. Les maladies provoquant une désorientation, des démences

La perte des réflexes est presque constante chez le sujet âgé. Certaines pathologies ou certains handicaps peuvent entraîner des perturbations des mouvements réflèxes. (IMC par exemple)

La sensibilité de la plante du pied peut être amoindrie (polynévrite diabétique), et le sujet ne sent plus les irrégularités du sol.

Certaines maladies (Parkinson) engendrent des mouvements anormaux, des blocages du geste, des anomalies du demi-tour...

Au niveau du système nerveux

  • Processus centraux: Augmentation des temps d’intégration et de réaction aux informations sensorielles diverses
  • Certaines maladies d'origine neurologique, musculaire, cutanée ou ostéo-articulaire peuvent affecter grandement le sens du toucher.
  • Certains troubles comme la paresthésie (sensations anormales telles que fourmillements, picotements, sensation de brûlures)
  • Troubles de la proprioception

L'ouïe

La vue

Le toucher

  • Diminution de l’audition
  • Perte d’audition
  • Atteintes du système vestibulaire (centre de l’équilibre)
  • Présence de DMLA
  • Personnes non-voyantes ou malvoyantes
  • La profondeur du champ visuel diminue continuellement
  • Sensibilité à l'éblouissement
  • sensibilité aux couleurs diminue
  • Modifications de la zone centrale de la rétine : diminution du champ de vision
  • Le cristallin de l'œil s’use :on ne peut plus accommoder sur les objets très éloignés ou très rapprochés.

Le système sensoriel

  • Les pathologies de l'appareil locomoteur: Arthrite, arthrose, ostéoporose…
Les articulations sont raides, douloureuses, parfois déformées
  • Le vieillissement de l’appareil locomoteur
  • Suivant les pathologies: à cause de la masse musculaire qui diminue, la personne a moins de force
  • surpoids, obésité

L'appareil locomoteur

  • La personne se trompe dans les dosages
  • Elle oublie de prendre ses médicaments
  • Elle se trompe de médicament
  • La personne s’auto médique
  • Les médicaments ont des effets secondaires
  • Polymédication : les médicaments interagissent et provoquent des effets indésirables

Traitements médicamenteux

Par exemple:

  • Hypotension orthostatique : C’est le petit malaise où lorsqu’on se lève brusquement, la tête « tourne » : chez la personne âgée, ce genre de malaise est beaucoup plus fréquent et arrive souvent en début de digestion ou au lever. Il peut aller jusqu’à la perte de connaissance de courte durée, suivie d’un réveil progressif.
Egalement fréquent dans la maladie de Parkinson et pathologies neurodégénératives.
  • Hypoglycémie : favorisée par le diabète ou la dénutrition ; elle survient surtout avant le repas

Malaises

Un exemple: Alccol

  • Tremblements
  • Pertes d’équilibre
  • Troubles du sommeil
  • démarche mal assurée
  • Troubles de la mémoire
  • Les personnes âgées suivent souvent plusieurs traitements médicamenteux: la consommation d’alcool modifie le métabolisme de ces traitements.
  • L’élimination de l’alcool est aussi plus lente chez le sujet déjà fragiligé par le vieillissement et/ou autres pathologies, handicaps, ce qui est néfaste. Il en résulte un niveau d’alcoolisation plus élevé chez le sujet, à quantité consommée égale.
  • Plus de 70 % des personnes âgées sont sous traitement, dont près de la moitié sont des tranquillisants et des sédatifs. L'alcool peut interférer avec ceux-ci comme avec l'ensemble des médicaments.

Addictions

  • ne pas utiliser ou mal utiliser les aides techniques qui, de plus, sont parfois en mauvais état ou mal réglées ;
  • Chaussures trop grandes, pas adaptées, mal enfilées, lacets qui se défont…
  • Tissus glissants
  • Robes ou jupes trop longues Manches trop larges
  • ...
  • Ne jamais oublier qu’elle s’utilise du côté sain, et que la canne est souvent trop longue : une canne bien ajustée doit être tenue bras tendu. Beaucoup de personne ne prennent la canne que pour se rassurer. En réalité, elles ne s’appuient pas dessus. Il faut y faire attention : elles risquent alors de se prendre les pieds dedans.
  • En institution, les chutes interviennent le plus souvent lors de transferts

Aides techniques

6.

Conséquences

  • Blessures / plaies
  • Fractures
  • Contusions
  • Luxations
  • Deshydratation
  • Hypothermie
  • Hospitalisation
  • Immobilisation et conséquences: escarres, phlébites...
  • Syndrome post-chute
  • Diminution des capacités fonctionnelles
  • troubles de la posture, troubles de la marche
  • Isolement, perte des relations sociales, dépression
  • Décès

6.

Conséquences

cliquez pour agrandir l'image
Doc.1

Ressources

7.

Prévention

FACTEURS DE RISQUE

Facteurs extrinséques comportementaux

Facteurs extrinséques environnementaux

Facteurs intrinsèques = liés à la personne

  • Hygiène de vie: addictions, sédentarité, malnutrition...
  • Prise de risques
  • ...
  • Aides techniques défectueuses ou mal utilisées
  • Environnement mal adapté
  • Lunettes, chaussures, vêtements pas adaptés
  • ...
  • Age
  • Antécédents de chute
  • Activités quotidiennes et mobilité réduites
  • Pathologies
  • Troubles locomoteurs et neuro-musculaires
  • Réduction de l'acuité visuelle
  • Traitement médical
  • ...

Facteurs extrinséques comportementaux

Facteurs extrinséques environnementaux

Facteurs intrinsèques = liés à la personne

  • la formation du personnel et la coordination des soins
  • l’aménagement des locaux
  • le repérage et la prise en charge individualisée des sujets à haut risque
  • la prévention de la dénutrition et du déficit en vitamine D
  • le bon usage des médicaments et notamment des psychotropes
  • le maintien d’une activité physique régulière
  • Evaluer correctement le degré d’autonomie de la personne
  • Evaluer les risques liés à l’environnement
  • Evaluer les risques liés à la personne
  • Conseiller des aménagements
  • Former le personnel
  • Sensibiliser les personnes, les résidents
  • bonnes stratégies pour assurer les transferts, la verticalisation et l’accompagnement à la marche
  • utilisation et entretien des aides techniques
  • installation du résident dans sa chambre, dans les salles de vie commune
  • La formation de l’ensemble du personnel doit porter particulièrement sur les thèmes suivants :
  • conduite à tenir en cas de chute (comment prendre en charge le patient à terre, comment le relever dans le cadre d’un protocole bien déterminé, quand appeler un médecin, quelles données recueillir et consigner)
  • réponse rapide aux appels, et accompagnement régulier des patients aux toilettes
  • surveillance et repérage des effets secondaires des médicaments
  • maintien d’un bon équilibre nutritionnel
  • habillage et chaussage approprié
  • stimulation des résidents à maintenir une activité physique et leur indépendance fonctionnelle
  • Il est important aussi d’impliquer les familles. Il faut les informer du risque de chute de leur parent et de ce qui est mis en place
  • leur enseigner les techniques de transferts, leur enseigner l’utilisation des aides techniques

Autres ressources

Syndrome post chute, fragilité de la personne âgée et rééducation à la marche

8 conseils pour éviter les chutes

Prévention des chutes conduite à tenir démarche professionnelle CH de DENAIN

Ataxies

Autres ressources

Marche spastique

Marche "en steppant" (polynévrite)

Marche choréïque

Athénose

se rencontre surtout dans l’infirmité motrice cérébrale, un peu plus rarement chez les enfants aujourd’hui. Elle consiste en des mouvements spontanés, lents, irréguliers, de faible amplitude et prédominant aux extrémités : mains (mouvement à type de reptation), visage (grimace involontaire)… Ils sont augmentés par l’émotion et les mouvements volontaires qu’ils perturbent. Ainsi, dans la vie quotidienne, des mesures simples permettent de les prévenir autant que possible : ne pas surprendre la personne en arrivant près d’elle sans avertir ; pour le repas, proposer à la personne de ne pas s’installer dos à la salle (les allées et venues et le bruit derrière elle pouvant déclencher l’athétose et faire sursauter la personne), etc.

La proprioception :La proprioception désigne la perception, consciente ou non, de la position des différentes parties du corps dans l’espace et des mouvements du corps.

Plus précisément le terme proprioceptif désigne la sensibilité du système nerveux à divers stimuli comme la pression ou la tension qui affecte les muscles, les os, les tendons et les articulations. Les propriocepteurs sont des récepteurs microscopiques qui permettent la sensibilité proprioceptive. Ils sont situés dans les muscles, dans les tendons, dans les ligaments des articulations et dans la peau de la paume des mains et de la plante des pieds.

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Escape Game

N'oubliez pas d'enregistrer vos réponses tout en bas du questionnaire

Questionnaire 2

Répondez au questionnaire en cliquant sur "questionnaire 2"

L’environnement est en cause dans 50 % des chutes.L’environnement, lorsqu’il n’est pas adapté, augmente les occasions de chute. La personne chute parce qu’elle a sous-estimé le danger et a glissé, trébuché, a été bousculée, a rencontré un obstacle, dans un lieu mal éclairé ou encombré.
  • tapis
  • sol mouillé
  • baignoire
  • manque d'éclairage
  • escaliers non sécurisés
  • absence de barres d'appui (douche, WC...)
  • sols encombrés
  • objets du quotidien non accessibles
  • ...
  • obstacles (tapis, meubles mal placés, cables, fils...)
  • chaussures pas adaptées, vêtements trop grands
  • aides techniques non adaptées ou mal utilisées
  • sols glissants
  • fatigue
  • état de santé : problèmes auditifs et/ou visuels ; problèmes musculaires lié à l'âge ; pathologies neurodégénératives (Parkinson, Sclérose en plaques, maladie de Charcot, épilepsie, arthrose/arthrite, addictions, diabète, hypertension, hypotension orthostatique...), état grippal...
  • Traitement médicamenteux : oubli, prise trop importante, polymédication...
  • âge : vieillissement, apprentissage de la marche (enfants)
  • mauvaise alimentation, dénutrition
  • manque d'activité, sédentarité
  • conditions climatiques (gel, chaleur...)
  • activités non adaptées (prises de risque...)
  • mauvaise évaluation de l'autonomie
  • changement d'environnement : perte de repères
  • effet de surprise, stress, émotions fortes...
  • précipitation
  • handicap
  • séquelles d'AVC
Facteurs de risques
  • Risque d'alitement et conséquences (escarres...)
  • conséquences sur les besoins fondamentaux(se laver, manger...)
  • hospitalisation
  • immobilisation
  • syndrôme post-chute
Conséquences
  • fractures: col du fémur, crâne, poignet, cheville, bassin...
  • blessures : foulures, entorses, égratignures, plaies, hématomes
  • perte de confiance
  • refus de se lever
  • paralysie
  • décès
  • perte de mobilité
  • appréhension, peur
  • renferment- perte du lien social
  • traumatismes : psychologique,
  • perte d'autonomie
  • perte d'estime de soi
  • refus de marcher
  • risque de chute à répétition
Prévention
  • Aides techniques en bon état
  • surveillance
  • chaussures adaptées, bien fermées, antidérapantes
  • casque
  • évaluation de l'autonomie
  • suivi médical adapté
  • accompagnement global de la personne
  • aménagement du cadre de vie
  • conseils en formation destinés au public
  • téléalarme
  • séance de kiné pour la mobilité
  • activités sportives adaptées
  • préserve les appuis, maintenir l'autonomie
  • conseils en alimentation
  • bonne hygiène de vie (sommeil, alim, hydratation, éviter les addictions ...)
  • formation des salariés, des accompagnants : aides techniques, prévention des chutes, techniques de transfert
  • anticipation : savoir détecter les risques
  • prévenir la personne avant tout transfert