Commerce International - Version élève

Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ?

Ce qu'il faudra savoir- Comprendre le rôle des dotations factorielles et technologiques -avantages comparatifs- dans les échanges commerciaux et la spécialisation internationale.- Comprendre le commerce entre pays comparables : différenciation des produits, qualité des produits, et fragmentation de la chaîne de valeur.- Comprendre que la productivité des firmes sous-tend la compétitivité d’un pays, c’est-à-dire son aptitude à exporter.- Comprendre l’internationalisation de la chaîne de valeur et savoir l’illustrer.- Comprendre les effets induits par le commerce international : gains moyens en termes de baisse de prix, réduction des inégalités entre pays, accroissement des inégalités de revenus au sein de chaque pays ; -Comprendre les termes du débat entre libre-échange et protectionnisme.

Consignes de travail

Matériel nécessaire- Cahier de cours, Stylo, feuille de brouillon- Connexion internet et écran (smartphone, tablette, ordinateur)

Vous suivez le fil du support en complètant les activités en ligne ET dans votre cours

Tâches à réaliser- Suivre la progression du support;- Répondre aux questions dans le cahier;- Cliquer sur l'ensemble des liens proposer à chaque pages tel que pour compléter votre cours et étudier les documents ou des liens vers le Web ;- Faire les focus (textes à trous) et les recopier dans le cahier.

TOPO : les modes de socialisation Le processus de socialisation met en œuvre différents mécanismes, dont deux principaux : l’inculcation et l’imprégnation. L’inculcation désigne l’ensemble des mécanismes qui ont pour vocation affichée d’éduquer l’individu, d’obtenir de lui un comportement particulier. L’inculcation suppose la contrainte. Elle a lieu au sein de la famille et à l’école. Il y a apprentissage explicite. L’imprégnation ou la familiarisation est un processus plus diffus aboutissant au même résultat mais par le biais de l’observation, de l’imitation ou de l’identification : l’individu cherche à imiter ceux qui l’entourent, il intériorise des normes et des pratiques de manière explicite mais surtout implicite et invisible. La famille (les enfants imitent leurs parents, leurs frères et sœurs, leurs cousins, …), le groupe de pairs (contrôle informel du groupe qui n’impose rien explicitement à ses membres), les médias socialisent par imprégnation.

Plan - chaque partie mène à sa page correspondante

3-Quels sont les effets induits par le ComInter ? Gagnants et Perdants

2-Quels sont les déterminants de l’internationalisation de la production et des firmes ?

4-Libre-échange versus protectionnisme

1-Quels sont les fondements du ComInter entre les Etats-Nations?

Préalable : Le développement exponentiel du commerce international (noté ComInter)

Pour réviser le chapitre

Document 1: Exportations et PIB mondial Source : OMC, 2016, données en indice base 100 en 1950Q1 : Donnez la signification des trois valeurs finales. Peut-on conclure que les exportations sont supérieures au PIB mondial ? Q3 : Caractérisez l’évolution du commerce mondial depuis 1950. Q4 : Quelle relation pouvez-vous établir entre le commerce mondial et le PIB ?Q5- Montrer que la croissance du commerce international est plus rapide que celle de la production

Un clic, une aide

Introduction: Le développement exponentiel du commerce international

Porte-Conteneur

TOPO : Lecture d'indice Définition : l’indice simple est un outil statistique qui permet de faire des comparaisons dans le temps ou dans l’espace. L’indice est caractérisé par sa base, qui correspond, par exemple, à une année ou un pays de référence. L’indice permet donc de lire la variation d’une grandeur d’une année donnée seulement par rapport à l’année prise comme base. Calcul: Indice = (Valeur de la variable à étudier et comparer / Valeur de la variable servant de référence) x Base La base est le plus souvent égale à 100 pour faciliter la lecture de l’indice. Remarques général : Un indice n’a pas d’unités. Un indice est positif ou nul. Dans le cas d’un indice base 100, appliqué à l’évolution d’une variable, si l’indice est supérieur à 100, cela signifie que la variable étudiée a augmenté. Si l’indice est inférieur à 100, la variable a diminué par rapport à l’année de référence de la base.

Document 2: Droits de douanes et RoundQ1-Comment ont évolué les droits de douane et le nombre de pays participants au cours des négociations du GATT et de l’OMC ? Q2-Quel effet ces accords ont-ils pu avoir sur le commerce international ?

Deux infos

Une baisse des obstacles au commerce international

Siège de l'OMC

TOPO : OMC, une institution essentielle du commerce international L'OMC a pris la suite de l'accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), première tentative de créer un cadre commercial multilatéral. L'OMC s'inscrit dans la continuité du GATT. Le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) naît dans le contexte général, après la Deuxième Guerre mondiale, de création d'institutions internationales destinées à mettre en place un cadre de coopération en matière économique. Le GATT était, à l'origine, conçu comme une institution provisoire. Il avait pour mission de gérer l'accord général de 1947 passé entre des "parties contractantes". Par la suite, les négociations entre les Etats membres leur permettant de s'accorder des concessions tarifaires se déroulaient dans le cadre des cycles de négociations commerciales multilatérales (ou round). Depuis 1947, sept cycles ont rythmé la vie du GATT. Le GATT un contrat, l’OMC une institution L'Organisation mondiale du commerce, créée le 15 avril 1994, est entrée en vigueur le 1er janvier 1995. L'accord du GATT existe toujours, mais il n'est plus le principal ensemble de règles régissant le commerce international. En effet, les échanges de services, d'une part, et le commerce des idées et des biens incorporant de la propriété intellectuelle, d'autre part, ont pris une importance croissante. Or l'Accord général de 1947 régissait le seul commerce des marchandises. Le GATT actualisé, qui régit toujours le commerce des marchandises, est en vigueur parallèlement à l'Accord général sur le commerce des services (AGCS) et à l'Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC), tous deux mis en place en 1995. L'OMC réunit ces trois instruments en une seule organisation, un seul ensemble de règles et un seul système de règlement des différends. L'ancien texte est aujourd'hui appelé "GATT de 1947" et la version actualisée "GATT de 1994". Les accords du GATT de 1947 se sont traduits par une forte diminution des droits de douane, tandis que le mouvement s’approfondissait avec la création de l’OMC, et le recul des barrières non tarifaires (suppression de quotas, reconnaissance mutuelle des normes techniques ou sanitaires…). L'OMC constitue un saut qualitatif de taille par rapport au GATT et ouvre la voie à une régulation du commerce international. L'innovation majeure est la réforme de la procédure de règlement des différends qui a été renforcée.

Le progrès des transports et des communications - Si les échanges se développent, c'est d'abord parce que déplacer des biens ou des services est aujourd'hui infiniment plus rapide et meilleur marché qu'hier. Le progrès technique dans les moyens de transport de tous ordres a été spectaculaire. L'élément le plus important de cette révolution des transports est le conteneur. Cette boîte métallique est l'élément de base d'un réseau de transport global, rationnel et largement automatisé. Sa standardisation permet un rangement et une manipulation faciles. Scellé au départ d'un trajet, il n'est pas arrêté aux frontières. lntermodal, il passe très rapidement du train au camion ou au bateau. Les étudiants en transport maritime apprennent à optimiser le placement des palettes dans le conteneur, l'informatique équilibre le chargement sur les bateaux. Les terminaux portuaires sont aménagés afin d'optimiser le mouvement des camions ou d'amener les voies ferrées jusqu'aux grues géantes qui effectuent le déchargement. À l'origine de gains de productivité énormes (il faut cent fois moins de main-d'œuvre pour décharger un cargo aujourd'hui qu'il y a quarante ans), le conteneur a permis des baisses de coût de transport spectaculaires : le transport de l'Extrême-Orient à l'Europe représente 0,5 % du prix de vente ou moins pour un téléviseur, une chaussure de sport ou une bouteille de whisky. Les temps de transport ont, eux aussi, été fortement réduits : il faut compter moins de dix jours pour aller de Chine en Californie, environ trois semaines entre la Chine et l'Europe. Bien entendu, l'apparition d'Internet et la baisse du prix des télécommunications favorisent également le développement des échanges. La Toile permet de toucher des clients dans le monde entier et a créé un marché mondial pour des activités de services aux entreprises telles que les centres d'appel, la facturation et le recouvrement de créances, les services informatiques, le conseil juridique. Par Arnaud Parienty, Précis d’économie, La Découverte, 2017

Objectif: Comprendre le rôle des dotations factorielles et technologiques -avantages comparatifs- dans les échanges commerciaux et la spécialisation internationale.

La Théorie des avantages comparatifs

11 - Pourquoi les pays se spécialisent-ils ?

Questions sur la vidéo 1. En quoi un pays dispose-t-il d’un avantage absolu sur l’autre ? 2. Quel est l’avantage comparatif du Portugal et de l’Angleterre ? Calculer le coût relatif drap/vin et vin/drap pour chaque pays. 3. Déduire le gain à l’échange des deux pays ?En route vers le bac (EC1) Montrez le rôle des avantages comparatifs dans la spécialisation internationale.

Comment déterminer l’avantage comparatif d’un pays ? Un pays possède un avantage comparatif dans la production d’un bien ou d’un service si le cout relatif de ce bien ou service par rapport à un autre bien ou service dans le pays est inférieur au cout relatif de ces deux biens ou services dans les autres pays.

En heures de travail par unité Angleterre Portugal 1 unité de Vin 120 80 1 unité de Drap 100 90 Coût relatif drap/vin 1 drap = 1 drap = Coût relatif vin/drap 1 vin = 1 vin =

Dotation factorielles et spécialisation

Document 3: Dotation factorielles et spécialisation selon le théorème HOSSelon le modèle Hecksher-Ohlin-Samuelson, un pays aura un avantage comparatif dans un bien dont la production est intensive en facteurs relativement abondants dans ce pays en comparaison des autres pays. Un pays bénéficiant d'une abondance relative de capital aura donc un avantage comparatif dans les secteurs intensifs en capital comme le raffinage du pétrole, mais un pays qui bénéficie d'une abondance relative de travail aura un avantage comparatif dans les secteurs intensifs en travail comme la production de téléphones. L'intuition fondamentale derrière ce résultat est sipmle et repose sur le coût. Krugman et Wells, Micronécomie, De Boeck, 2019

Questions sur le document 31-Que signifie "dotations factorielles"? 2-Selon le théorème HOS, comment la spécialisation de chaque s'explique-t-elle?

11 - Pourquoi les pays se spécialisent-ils ?

Chaine de production de produits Apple chez le sous-traitant taiwanais Foxconn basé en Chine.

Pour produire une voiture, il faut 700 unités de capital et 300 unités de travail. Pour produire un t'shirt, il faut 0,2 unité de capital et 0,8 unité de travail. L'Allemagne est mieux doté en facteur capital qu'en facteur travail, et inversement pour le Bangladesh. En Allemagne, le coût d'une unité de capital est de 4€, celui d'une unité de travail est de 9 €. Au Bangladesh, ces coûts sont respectivement de 10 € et de 0,3 €. QuestionsQ1-En utilisant ces données, calculer les coûts de production des deux biens dans chaque pays.En vue du bac- A l’aide de ces exemples, montrez le rôle des dotations factorielles dans la spécialisation internationale ?

11 - Pourquoi les pays se spécialisent-ils ?

Document 4: Allemagne vs. Bangladesh

Dotation factorielles et spécialisation

Selon le théorème d’Heckscher-Ohlin chaque pays produit et exporte le bien pour lequel son facteur de production est le plus abondant relativement. En effet, plus le facteur de production est abondant, plus son prix relatif est bas. Le produit qui nécessite ce facteur de production est donc relativement peu coûteux. Autrement dit, un pays se spécialise dans les biens « à forte intensité de capital », s’il a plus de capital, ou dans les biens « à forte intensité de main-d’œuvre », s’il a plus de travail. Les courants d’échange sont largement déterminés par la Division Internationale du Travail (DIT), qui fait que les pays se spécialisent dans certains types de production. Or ces courants d’échanges se sont transformés, sous l’effet d’une évolution de la DIT. Traditionnellement, les PED étaient spécialisés dans les produits agricoles et les matières premières (les produits primaires), et les PDEM dans les produits manufacturés. À partir des années 1970, cette DIT traditionnelle est remise en cause : la part des produits manufacturés dans les exportations des PED augmente considérablement, pour atteindre les 2/3 de leurs exportations au seuil des années 2000. Aujourd’hui, on peut dire que les pays du Sud sont spécialisés dans les produits manufacturés à faible valeur ajoutée (essentiellement du fait de ce qu’on appelle les NPI, surtout situés en Asie), alors que les PDEM ont été contraints d’orienter leur production vers des industries à haute intensité capitalistique, donc sur des biens à plus forte valeur ajoutée.

11 - Pourquoi les pays se spécialisent-ils ? Texte à compléter et recopier

Objectif : Comprendre le commerce entre pays comparables : différenciation des produits, qualité des produits, et fragmentation de la chaîne de valeur.

12 - Pourquoi les pays comparables en terme de dotations factorielles échangent-ils ?

Document 5 : Partenaires commerciaux de la France

Questions sur le document 5Q1-Donner la signification du nombre 16,9. Q2- Quels sont les 5 principaux partenaires commerciaux de la France? Quels sont les points communs de ces pays avec la France en termes de dotation factorielle (coût et productivité du travail et du capital) ? Q3- Pourquoi la France échange-t-elle avec ces pays alors qu'ils sont comparables en dotations factorielles ?Q4- Montrer que le commerce intra-branche complète le théorème HOS pour expliquer le commerce international.

Le commerce intra-branche

On appelle commerce intra-branche les échanges concernant les produits similaires issus de même branche (importations et exportations d’automobiles par exemple). Les échanges intra-branches représentent une part très importante dans les échanges au sein des pays du Nord : plus de la moitié des échanges au sein de l’Union Européenne, et près des 2/3 des échanges pour la zone Amérique du Nord.

La différenciation de produit

12 - Pourquoi les pays comparables échangent-ils ?

Exercice 1 : Différenciation des produits et économies d’échelle.Supposons deux pays (France et Allemagne) ayant chacun une entreprise de production de voitures (Renault et Volkswagen) : Caractéristiques de la demande : il y a 20.000 consommateurs français et 20.000 consommateurs allemands, et dans les deux pays il y a une variété de goûts : 50% aiment les voitures aux formes fluides et arrondies comme le Renault Captur 2, 50% aiment les voitures aux formes anguleuses et strictes de type Volkswagen T-Roc. Deux modèles qui sont dans la même gamme. Caractéristiques de l’offre : Renault et Volkswagen ont chacun une production maximale de 20.000 voitures et supportent les coûts de production suivants : des coûts fixes, indépendant du nombre de voitures produites, s’élevant à 200 millions € par modèle (coûts de R&D); des coûts variables, qui dépendent du nombre de voitures produites, s’élevant à 2.000 € par voiture (coût de la main d’œuvre, des pièces détachées et matières premières, de l’électricité, etc.)QuestionsQ1. Complétez le tableau suivant surles coûts de production de l’entreprise. Q2. Quel est le coût des voitures si la France et l’Allemagne n’échangent pas entre elles ? Q3. Quel est le coût des voitures si la France et l’Allemagne échangent entre elles, l’Allemagne se spécialisant dans un modèle et la France dans l’autre modèle ? Q4. Comment expliquer ici que le commerce international soit bénéfique aux consommateurs ?

Le commerce intra-branche peut concerner des produits similaires de même gamme, différenciée horizontalement (design, image de marque) ou verticalement (produits similaires de gammes différentes). Le commerce international s’explique par une demande de différence de produits. Dans le cas d'une différenciation horizontale, les firmes proposent des produits de qualité identique mais aux caractéristiques et de variétés différentes. Ici, les consommateurs ont des goûts différents. Dans le cas de la différenciation verticale, les firmes proposent des produits de qualités différentes répondant au même besoin du consommateur mais avec des caractéristiques différentes et des qualités différentes. A prix égal, le consommateur choisit la qualité la plus élevée. Les échanges intra-branches représentent une part très importante dans les échanges au sein des pays du Nord : plus de la moitié des échanges au sein de l’Union Européenne, et près des 2/3 des échanges pour la zone Amérique du Nord. Les théories traditionnelles du commerce international (la théorie des avantages comparatifs, et sa généralisation, le théorème HOS) ne permettent pas de comprendre le commerce intra-branche, puisqu’elles concluent à la nécessaire spécialisation préalable à l’échange. Comment dès lors comprendre ce type d’échanges, très importants dans les pays développés ? On peut faire appel aux stratégies de recherche de débouchés des entreprises : plutôt que de se contenter de subir la concurrence, les entreprises peuvent avoir intérêt à différencier leurs produits de celui de leurs concurrents, tout en vendant ces produits à l’échelle la plus grande possible. Cela leur permet d’améliorer leur compétitivité prix grâce aux économies d’échelle (dues à l’importance des quantités produites), ainsi que d’une plus grande compétitivité hors-prix (liée à leur image de marque ou à la spécificité de leur produit). On peut aussi évoquer le rôle de la demande des pays développés et le goût des consommateurs pour la diversité, qui incite à multiplier les produits similaires mais différenciés dans une même branche. Il y a des économies d’échelle lorsqu'il y a une baisse du coût unitaire de production grâce à l’augmentation des quantités produites (effet de taille) pour répondre à une demande plus importante.

Nombre de voitures produites Coûts fixes Coûts variables totaux Coût Total (coûts fixes + coûts variables) Coût moyen d'une unité produite 1 10 000 20 000

La différenciation de produit

12 - Pourquoi les pays comparables échangent-ils ?

Document 6: Les labels alimentaires

Questions sur le document 6Q1-Quelles informations ces labels apportent-ils ?Q2- Pourquoi ces labels augmente-ils les échanges intra-branches entre pays?

En vue du bac: A l’aide d’un exemple, montrez comment la différenciation des produits peut expliquer le commerce entre pays comparables.

Conclusion à faire et recopier

La qualité d’un produit est le degré plus ou moins élevé dans une échelle de valeur pratique. La qualité est-ce qui fait qu’une chose est plus ou moins recommandable. En marketing, la qualité est une notion relative, lié à la capacité du produit à satisfaire les besoins du client. C’est finalement le consommateur par son choix qui détermine le niveau de qualité. Pour le consommateur la qualité de ce pas sur un critère spécifique, mais elle résulte d’un faisceau de composantes : -prix, -esthétique (couleur, forme), -durabilité (temps d’usage), -confort d’emploi (silence, facilité d’emploi), -caractéristiques physiques (dimension, forme, poids), -performance, signe de qualité (label, norme, appellation).

La Fragmentation de valeur

12 - Pourquoi les pays comparables échangent-ils ?

Document 7: L'iPhone, un bien mondialisé

Questions sur le document 7Q1. Construisez un schéma du processus de production de l’iPhone en distinguant la création, la production et la commercialisation. Qu’en concluez-vous ? Q2. Pourquoi la production de l’iPhone résulte-elle d’une fragmentation de chaine de valeur ? (en 1 phrase)Q3. Qu’est-ce qui justifie la fragmentation de la chaine de valeur ? (en 1 phrase) Q4. Quels sont ici les deux éléments qui facilitent la fragmentation de la chaine de valeur?

En route vers le bac (EC 3): Vous montrerez que le commerce entre pays comparables a plusieurs causes.

Conclusion à faire et recopier

Retour 2

La fragmentation la chaîne de valeur La chaîne de valeur peut se définir comme l’étude précise des activités de l’entreprise afin de mettre en évidence ses activités. La fragmentation de la chaine explique le commerce international car les étapes de production des composants et du bien final sont réparties entre plusieurs pays selon les avantages qu’ils offrent (facteur travail, facteur capital, transport, matière première, accès à un marché).

La Fragmentation de valeur

12 - Pourquoi les pays comparables échangent-ils ?

Document 7: L'Airbus, un bien européen

Questions sur le document 7Q1. Construisez un schéma du processus de production de l’Airbus A330. Qu’en concluez-vous ? Q2. Pourquoi la production de l’Airbus résulte-elle d’une fragmentation de chaine de valeur ? (en 1 phrase)Q3. Qu’est-ce qui justifie la fragmentation de la chaine de valeur ? (en 1 phrase) Q4. Quels sont ici les facteurs qui facilitent la fragmentation de la chaine de valeur?

En route vers le bac (EC 3): Vous montrerez que le commerce entre pays comparables a plusieurs causes.

Conclusion à faire et recopier

Retour 2

La fragmentation la chaîne de valeur La chaîne de valeur peut se définir comme l’étude précise des activités de l’entreprise afin de mettre en évidence ses activités. La fragmentation de la chaine explique le commerce international car les étapes de production des composants et du bien final sont réparties entre plusieurs pays selon les avantages qu’ils offrent (facteur travail, facteur capital, transport, matière première, accès à un marché).

2. Quels sont les facteurs de l’internationalisation de la production ?

21. Comment se développe la compétitivité d'un pays et des entreprises ?

Questions sur la vidéo 1. Comment définir la compétitivité d’un pays ?2. Quel est le lien entre elle et la productivité des entreprises ?3.Qu’est-ce que la compétitivité-prix ? Quels sont les principaux déterminants de cette compétitivité-prix ?5.Comment un Etat peut-il favoriser sa compétitivité-prix ?6. Qu’est-ce que la compétitivité hors prix ? Quels sont les principaux déterminants de cette compétitivité hors prix ?8.Comment un Etat peut-il favoriser sa compétitivité hors prix?

La compétivité, une notion clé

Objectif: Comprendre que la productivité des firmes sous-tend la compétitivité d’un pays, son aptitude à exporter.

Il y a des économies d’échelle lorsqu'il y a une baisse du coût unitaire de production grâce à l’augmentation des quantités produites (effet de taille) pour répondre à une demande plus importante.

21. Comment se développe la compétitivité d'un pays et des entreprises ?

Document 8 : La France est-elle compétitive et attractive?

Q1. Donnez la signification des données entourées. Q2. Est-il avantageux pour une Firme Multinationale française de s’implanter (répondre et justifier pour chaque pays) en Allemagne, en Suède, en Pologne ? Q3. De quel type de compétitivité traite ces documents ?

21. Comment se développe la compétitivité d'un pays et des entreprises ?

Compétitivité: France vs. Chine

21. Comment se développe la compétitivité d'un pays et des entreprises ?

Focus sur la compétitivité et la productivité

22. Quelle stratégies des firmes multinationales (FMN) pour améliorer leur productivité et leur compétitivité ?

Questions Q1-Qu'est-ce une stratégie de production ? Q2- En quoi l'internationalisation de la chaine de valeur est une stratégie de production? Q3-Selon vous, dans quels pays se situent les activités innovantes et les activités d'assemblage ? Illustrer avec la carte de l'iPhone.

Objectif: Comprendre l’internationalisation de la chaîne de valeur et savoir l’illustrer.

Document 9

La notion de « chaîne de valeur mondiale » ?Pour comprendre ce concept, il est utile de commencer par le concept plus général de « chaînes de valeur ». Il s'agit de la manière dont les différentes étapes de la production ajoutent de la valeur à un produit final ou, inversement, dont la valeur totale d'un produit est attribuée à chaque étape. Les chaînes de valeur mondiales impliquent que les étapes de production, de la conception d'un produit à sa livraison au consommateur final, sont effectuées dans des pays différents. Cette organisation a été impulsée par les entreprises des économies avancées, incitées par la concurrence mondiale à optimiser leurs processus de production par l'externalisation (outsourcing) et la délocalisation à l'étranger de certaines opérations productive (offshoring). Ce phénomène de découpage et de dispersion géographique des activités n'est certes pas nouveau, mais, selon plusieurs mesures fiables, il a pris de l'importance depuis 1990, à la fois en tant que part de la production et du commerce mondiaux, et en termes de nombre de pays qui participent activement à ces chaînes de valeur. Les chaînes de valeur mondiales sont une manifestation de la fragmentation internationale de la production. L'expression « chaîne de valeur mondiale », utilisée par les économistes, met l'accent sur le fait cette fragmentation est source de gains économiques, à chacune des étapes successives de production. Elle a donc une connotation plus positive que les termes décomposition ou division internationale des processus productifs. Source: La mondialisation des chaînes de valeur : entretien avec Ariell Reshef et Gianluca Santoni — Sciences économiques et sociales (ens-lyon.fr)

Un exemple de chaine de valeur: Renault

© Maxppp - Lionel Vadam

Q1. Construisez un schéma du processus de production. Qu’en concluez-vous ? Q2- Quels sont les avantages des stratégies de productions choisies pa Renault? Q3. Pourquoi cette production résulte-elle bien d’une internationalisation de la chaine de valeur ? (en 1 phrase) Qu’est-ce qui le justifie ? (en 1 phrase) Q4. Comment Renault applique-t-elle "la courbe du sourire" ?

Le sous-traitant

Le technocentre

Renault délocalise

Le Technocentre, situé à Guyancourt (78), est le premier centre de recherche et de développement automobile en Europe. Quelques chiffres clés: 10 893 salariés, 67 nationalités, 22,5 % de femmes, 66,4 % d’ingénieurs et de cadres. Besoin d'un centre de recherche La France cumule des atouts de productivité et d'attractivité qui favorisent l'installation de centre de recherche. Il y a les pilier de base (base requirements), les piliers d'efficacité qui amplifient l'attractivité d'un pays (Efficiency enhancers) et les piliers d' linnovation (innovation and sophistication factors).

L'Usine Faurecia à Magny-Vernois fabrique pour les sièges avant de la gamme électrique Zoé et les mousses de sièges pour les modèles Espace, Trafic et Scenic de Renault. Cela représente 30 % de la production de cette usine, d'où un lien dépendance très fort entre cette Usine et l'activité de production de Renault. Sous-traitance ou externalisation? La sous-traitance est un contrat par lequel un donneur d’ordre confie à une autre entreprise – appelée le « sous-traitant » – l’exécution d’une partie de sa production ou des composants qui lui sont nécessaires. Dans ce cadre, le sous-traitant doit donc réaliser des travaux selon un cahier des charges précis, soumis par le donneur d’ordres afin de respecter les standards qui lui sont propres. L’externalisation (ou outsourcing) consiste à confier l’intégralité d’un processus métier ou d’un service à une autre entreprise sur une base contractuelle généralement pluriannuelle. La plupart des entreprises choisissent d’externaliser des processus administratifs qui ne font pas partie de leur cœur d’activité comme la gestion des paie, la gestion du réseau informatique ou le nettoyage des locaux.

Comment Renault et PSA ont délocalisé leur production automobile Par Alain-Gabriel Verdevoye le 16.03.2018 à 07h30, www.challenge.fr La production automobile française (voitures, utilitaires légers et poids-lourds) a accru sa production de 6,5% l'an passé, selon les statistiques officielles de l’OICA (Organisation internationale des constructeurs) à 2.227.000 unités. Pas de quoi pavoiser, toutefois. L’Hexagone est en effet extrêmement loin des 3,66 millions de l’année record 2004. Soit 40% de véhicules en moins. Un exemple unique parmi les grands pays producteurs. Si les véhicules commerciaux ont un peu fléchi, ce sont surtout les usines de voitures particulières qui ont divisé leurs volumes de fabrication par deux ! Et la voiture la plus fabriquée dans l’Hexagone est...une petite japonaise produite par Toyota à Valenciennes. Délocalisation des "petites" L’Hexagone n’est plus que le dixième constructeur auto mondial. La France était encore le cinquième au milieu de la précédente décennie. Outre la Chine (29 millions d'unités en 2017), les Etats-Unis (11,2 millions), le Japon (9,7 millions), l’Allemagne (5,65 millions), sont entretemps passés devant : l’Inde (4,78 millions l’an dernier), la Corée (4,1 millions), le Mexique (4 millions), l’Espagne (2,85 millions), le Brésil (2,7 millions). Le Canada est très proche de la France, tout comme la Thaïlande. Alors que la production s’effondrait en France, l’Allemagne a vu en treize ans sa producteur rester stable. L’Italie aussi (1,14 million). Le Royaume-Uni a reculé de 5% seulement (à 1,75 million), tout comme l’Espagne. PSA a fabriqué un peu plus de un million d’unités dans l’Hexagone l’an dernier, contre 1,93 million en 2004. Les volumes ont atteint 860.000 pour Renault (1,3 million en 2004). Le problème, c’est que Renault et PSA ont largement délocalisé en plus de dix ans la production des petits modèles hors de l’Hexagone (Peugeot 208, Renault Clio…). La Citroën C3 est même, elle, désormais exclusivement assemblée en Slovaquie. Quant aux volumes des modèles plus gros, qui demeurent « made in France », ils n’ont rien à voir avec ceux des années 2000. Les constructeurs tricolores sont en fait descendus en gamme sur une longue période, malgré leurs récentes tentatives de remonter la pente. Une Renault Talisman de gamme moyenne supérieure produite à Douai atteint moins du quart des scores d’une Laguna dans la même usine de Sandouville en 2004. Et les trois « SUV » de Renault, un créneau porteur, ils sont hélas produits en-dehors de France (Captur et Kadjar en Espagne, Koleos en Corée).

L'automobile, une chaine de valeur de plus en plus mondiale

Le technocentre

Q1- Comment la production d'automobiles françaises en France a-t-elle évolué ? Q2- Montrer que la chaine de valeur des constructeurs français s'internationalise.

22. Quelle stratégies de production pour les firmes multinationales (FMN) pour améliorer leur compétitivité ?

Lire et recopier la définition d'une FMN

Qu'est-ce que une Firme MultiNationale (FMN)? C’est une firme possédant ou contrôlant une filiale à l’étranger (entreprises implantées dans plusieurs pays) et en mesure d’élaborer une stratégie qui s’appuie sur les différences socio-économiques de ces pays. Pour devenir une FMN, une firme crée une filiale à l'étranger (Investissement DIrect à l'Etranger, IDE) dont elle est propriétaire. Il existe des formes de coentreprise, "joint venture" en anglais, où deux entreprises développent ensemble une unité de production comme PSA et Toyota en République Tchèque. Une FMN peut aussi faire l'acquisition d'une firme à l'étranger (au moins 10% du capital pour être décisionnaire, 50% pour être majoritaire) ou fusionner avec une firme à l'étranger. Dans les deux cas, il y a un transfert de capitaux. En revanche, une firme peut faire faire par un sous-traitant à l'étranger, développer des accords de licence ou des partenariats technologiques. Dans ce cas, il n'y pas de transfert de capitaux mais un contrat entre deux entreprises.

22. Quelle stratégies de production pour les firmes internationales pour améliorer leur compétitivité ?

Quelques exemples de stratégies de production

22. Quelle stratégies de production pour les firmes internationales pour améliorer leur compétitivité ?

Compléter la synthèse et la Recopier dans le cours

22. Quelle stratégies de production pour les firmes internationales pour améliorer leur compétitivité ?

Banque mondiale, 2020

Q1. Calculer l'évolution de la part des chaînes de valeur mondiale entre 1970 et 2015. Q2. Qu'apprend-on sur leur poids dans le commerce mondial ?

Q1. Qu'est-ce qu'un IDE? Q2- A quelle(s) occasion(s) une entreprise peut-elle réaliser des IDE ? Q3. Présentez l’évolution des entrées d’IDE dans le monde depuis 2007.

CNUCED, 2019

Document 11 : Part des chaines de valeur mondiales dans les échanges internationaux (a)

(a) Part des échanges de biens et services qui traversent aux moins deux frontières

Le rôle croissant des FMN dans les échanges internationaux

Document 10 : Evolution des IDE

Le commerce intra-firme est un échange international de biens ou de services entre entreprises d'un même groupe, d'une même firme multinationale. Ce commerce transfrontière entre filiales d'une même FMN est un commerce marchand même si le prix n'est pas forcément un prix de marché. Le commerce en valeur ajoutée est l'indicateur le plus courant de l'intensité des chaînes de valeur mondiales. Il prend en compte les deux formes de participation d'un pays aux chaînes de valeur mondiales : en amont, lorsque des intrants étrangers sont incorporés dans les exportations du pays, en aval lorsque de la valeur ajoutée du pays (pour fabriquer un composant, par exemple) est ensuite incorporée par les pays étrangers dans des produits qu'ils exportent. Le graphique, construit à partir de la base de données Eora sur la chaîne d'approvisionnement mondiale, retrace l'évolution de la part du commerce total qui traverse au moins deux frontières. Il montre que, de nos jours, environ la moitié du commerce mondial est liée aux chaînes de valeur mondiales. Pour rendre compte de l'importance des chaînes de valeur mondiales dans le commerce international, on peut observer la part de la valeur des exportations qui trouve son origine à l'étranger, soit le contenu en importations des exportations mondiales. Cette part peut être évaluée pour un pays particulier, de façon à estimer son degré d'intégration (en amont) dans les chaînes de valeur mondiales. Ainsi, le contenu étranger des exportations représente environ 30 % des exportations totales françaises pour l'ensemble des secteurs. La France se situe plutôt en aval dans les chaînes de valeur mondiales.

En route vers le bac (dissertation): Quels sont les fondements de l’internationalisation de la production ? En binôme1. Définissez les termes clés du sujets et le lien entre eux. 2. Problématisez le sujet. 3. Proposez un plan simple: introduction, titre et sous-partie, conclusion4. Recherchez dans votre manuel 4 documents pour accompagner cette dissertation.

En route vers le bac (dissertation): En quoi la recherche de compétitivité modifie-t-elle les stratégies des firmes multinationales? En binôme1. Définissez les termes clés du sujets et faites le lien entre eux2. Problématisez le sujet.3. Proposez un plan simple: introduction, titre et sous-partie, conclusion4. Recherchez dans votre manuel 4 documents pour accompagner cette dissertation.

Consignes: Une motié de classe réalise le premier sujet, l'autre le second sujet avant une mise en commun des travaux. Temps: 40 minutes.

Document 15 : Stratégie des "oies sauvage" et remontée de filières

Q1. En quoi la stratégie de remontée des filières consiste-t-elle? Q2.Quel est l'intérêt pour un pays de produire des produits à plus forte valeur ajoutée? Q3. Pourquoi y-a-t-il des mouvements de délocalisations des pays émergents vers les pays moins avancés?

En route vers le Bac - Montrer que le commerce international a des effets positifs pour les pays émergents.

31-Efficacité des facteurs de producion

3. Quels sont les sont les effets induits par le commerce international ?

32. Quels sont les effets sur les inégalités entre les pays ?

IMPORTANT : La convergence économique est mesurée par le ratio du revenu par habitant entre pays en développement et pays développés.

Source : Commerce international et développement, Rapport du Secrétaire général, Assemblée générale des Nations Unies, 2019

Document 14 : Commerce international et réduction des écarts de développement

Q1. Faites une phrase de lecture pour chacune des données de 2018 (attention : double échelle).Q2. Quel est le lien statistique mis en évidence par ce graphique ? Q3. Comment peut-on l’expliquer ?

Réduction des inégalités entre pays

Objectif: Comprendre les effets induits par le commerce international : gains moyens en termes de baisse de prix, réduction des inégalités entre pays, accroissement des inégalités de revenus au sein de chaque pays.

33. Quels sont les effets sur les inégalités à l’intérieur des pays ?

Accroissement des inégalités de revenus au sein de chaque pays

Document 16 : L'éléphant des inégalités

Q1. Rappelez comment ont évolué les inégalités entre pays avec la mondialisation Q2. Décrivez la forme de la « courbe de l’éléphant » Q3. Comment la mondialisation peut-elle expliquer cette évolution des inégalités ? Q4. Montrez que cette évolution des inégalités peut aussi dépendre d’autres facteurs.

Cette courbe publiée en 2012 par Branko Milanovic, économiste serbo-américain, décrit la distribution des revenus mondiaux (des 5 % les plus pauvres au 1 % les plus riches) entre 1988 et 2008 au moment de l'explosion de la mondialisation. Elle évoque la forme d’un éléphant relevant sa trompe et répond, en partie, à la question de savoir qui a gagné et qui a perdu dans la mondialisation. On constate que les 5 % les plus pauvres n’ont pas amélioré leur situation. Leur revenu a augmenté, mais moins que le revenu global moyen. Parmi les perdants, se trouvent aussi ceux dont les revenus sont situés entre le 80e et le 95e percentile, à la base de la trompe. Ce sont les classes moyennes et populaires des pays avancés selon Milanović, qui parle de « vallée du découragement ». Les grands gagnants sont le 1 % regroupant les plus riches de la planète, dont les revenus augmentent de 65 % sur la période. Le tiers du milieu de la courbe, qui correspond aux populations des pays émergents, s’est aussi enrichi. La mondialisation leur a permis de sortir de la pauvreté. Ce graphique montre que les inégalités de revenus ont été accentuées par la mondialisation. Une situation qui pourrait expliquer le développement du populisme et du protectionnisme.

41- les avantages du libre-échange

Objectif: Comprendre les effets induits par le commerce international : gains moyens en termes de baisse de prix, réduction des inégalités entre pays, accroissement des inégalités de revenus au sein de chaque pays.

Q1-Pourquoi les produits présentés sont-ils produits à plus bas coûts en Asie qu'en France? Q2-Comment le gain de pouvoir d'achat de 44% est-il calculé pour le jean produit au Bangladesh?

Document 12 : baisse des prix, gain de pouvoir d'achat

4. Le libre échange est-il toujours avantageux ? Comprendre les termes du débat entre libre-échange et protectionnisme.

Croissance et ouverture internationale

Q1-Compléter et recopier le schéma Q2- Donnez la signification des valeurs pour le Vietnam.Q3- Montrez que le graphique présente une corrélation entre l’ouverture commerciale et la croissance économique.

Document 13

Compléter et Recopier dans le cours

Les bienfaits du libre échange

4. Le libre échange est-il toujours avantageux ? Comprendre les termes du débat entre libre-échange et protectionnisme.

42. Le libre échange en débat

Les limites écologiques et sociale du libre échange

Document 14 : La mondialisation est-elle écologique ? En l’état actuel, la mondialisation provoque des dégâts environnementaux qui peuvent être regroupés en trois catégories : le risque du moins-disant environnemental, l’empreinte écologique des volumes transportés et des infrastructures nécessaires à ce but, enfin le caractère insoutenable d’une spécialisation spatiale poussée à l’extrême. Sur le premier point, l’éclatement des chaînes de production permet aux entreprises de localiser leur production là où la protection de l’environnement est plus laxiste. En pratique, l’ampleur réelle et l’impact de ces pratiques ne sont pas aisés à évaluer, car les stratégies d’entreprise se fondent sur une multitude de facteurs (niveau de salaires, infrastructures, proximité des nouveaux marchés, sécurité juridique, niveau d’éducation, etc.) de sorte qu’il est difficile d’estimer le poids des considérations environnementales. Le deuxième problème concerne la soutenabilité d’un système étroitement dépendant d’approvisionnements lointains. Les volumes transportés à l’échelle du globe ont été multipliés par 32 depuis les années 1950 et représentent actuellement environ 10 % des émissions mondiales de CO2, dont un tiers environ serait imputable aux flux commerciaux entre les continents. En extrapolant les tendances passées, où la croissance du fret a été corrélée à celle du PIB, l’OCDE prévoit qu’entre 2010 et 2050, le transport de marchandises sera multiplié par six en volume dans les pays en développement et par deux dans les pays de l’OCDE. Source : Wojtek Kalinowski, « La mondialisation à l’épreuve de la transition écologique », mars 2013

Les limites écologiques et sociale du libre échange

Document 15: La mondialisation "perdant-perdant" Il y a un an, le Rana Plaza s’effondrait à Dacca, au Bangladesh, faisant 1.138 morts parmi les ouvriers, en majorité des femmes, qui travaillaient dans les usines de confection textile de ce bâtiment de huit étages. Quel est le lien entre le drame du Rana Plaza, les conditions des travailleurs des pays du Sud, et la destruction des emplois en France? L’éclatement de la chaîne de sous-traitance a contribué à mettre les travailleurs d’ici et de là-bas en compétition. Les entreprises multinationales ne sont pas tenues responsables juridiquement des violations des droits humains et de l’environnement dans leur chaîne de valeur. Pas surprenant, donc, que ces entreprises décident de délocaliser leurs activités dans les pays dans lesquels elles bénéficient à la fois d’une main-d’œuvre bon marché, d’une législation peu contraignante et d’une impunité judiciaire pour leurs mauvaises pratiques. Ce que l’on appelle les «externalités négatives» des entreprises ou encore «dumping social et environnemental» ne sont rien d’autre que des violations pures et simples des droits fondamentaux pour lesquelles les multinationales ne semblent pouvoir être inquiétées. Les signataires de la Tribune parue 23 avril 2014 sur Slate.fr

Q1. Montrez à l’aide des documents 14 et 15 les effets négatifs de la fragmentation de la chaîne de valeur. Q2. Illustrez à l’aide des documents 14 et 15 les notions de dumping social et environnemental.

Un libre-échange en débat

Q1-Présenter les effets négatifs du libre échange dans les pays développés. Q2-Pourquoi certains pays en développement connaissent-ils une croissance appauvrissante?

Document 16 : Critique du libre échange

En route vers le bac - Dans quelle mesure le commerce international est-il toujours avantageux pour les pays ?

Un arsenal protectionniste

Document 17 : Les instruments protectionnistes

Q1- En quoi l'existence des droits de douanes peut-elle limiter le commerce international ? Q2- Quelles stratégies les entreprises peuvent-elles mettre en place pour contourner le protectionnisme non tarifaire?

Un « protectionnisme éducateur » pour éviter une spécialisation à faible valeur ajoutée

Q1-Pourquoi les industries naissantes supoortent-elles des coûts de production plus élevés que des concurrents étrangers déjà présents sur le marché? Q2-Pourquoi une industrie naissante devrait-elle bénéficier de mesures protectionnistes? Q3-Pourquoi le protectionnisme éducateur est-il offensif?

Document 18 : Le protectionnisme de List

Un « protectionnisme éducateur » pour éviter une spécialisation à faible valeur ajoutée

Q1-Pourquoi le protectionnisme éducteur n'a-t-il pas donné les résultats espérés? Q2-Selon quels sont les limtes de cette politique économique?

Document 19 : Un protectionnisme éducateur pas toujours efficace

Jusqu’à l’arrivée du président Fernando Collo de Mello en 1990, le gouvernement brésilien a protégé les entreprises produisant des micro-ordinateurs. Les tarifs ont fait que le prix d’un micro-ordinateur international proposé était de 1,5 à 2 fois plus cher que la moyenne mondiale pour le même appareil. En conséquence le micro-ordinateur ne s’est pas vendu, bien trop cher pour le ménage brésilien moyen (qui préférait traverser jusqu’à la moitié du pays pour acheter un micro-ordinateur à Punta del Este, au Paraguay, où il n’y a pas de taxes à l’achat). La revue "The review of Economics and Statistics" (vol.77, page 632), d’Eduardo Luzio et Shane Greenstein, estime que le coût inefficace de la barrière douanière est de 716,4 millions de dollars, financé par les consommateurs brésiliens. Le prix a simplement doublé, sans rattrapage de la firme brésilienne en termes de parts de marché, et a tout simplement tué la filière, faute d’acheteurs. Source : www.lesechos.fr, 2014.

Un « protectionnisme défensif

Q1-Pourquoi le dumping social, fiscal et/ou environnemental est-il considéré comme une concurrence déloyale? Q2-Pourquoi ces formes de protectionnisme sont-elles défensives? En route vers le Bac (Dissertation) - En quoi le protectionnisme n'est-il pas toujours souhaitable ?

Document 20 : Pourquoi se défendre?

Un protectionnisme, des protectionnismes

Noter une exemple par type de protectionnisme dans votre cours

Les risques du protectionnisme

Q1-Quels sont les risques des politiques protectionnistes pour les consommateurs et les producteurs? Q2-Expliquez la phrase soulignée. En route vers le Bac (Dissertation) - Le protectionnisme est-il toujours avantageux ?

Document 21 : Un protectionnisme pas toujours

Réviser son cours

Lexique du chapitre à matriser Avantage absolu et comparatif, dotation factorielle, commerce international, commerce intra-firme, compétitivité prix et hors prix, délocalisation, économies d’échelle, externalisation, firmes multinationales, IDE, libre échange, mondialisation de la production, protectionnisme, spécialisation, stratégies d’internationalisation des firmes (division internationale des processus productifs : DIPP, division internationale du travail : DIT).

Carte mentale à réaliser sur les causes du développement et de la croissance du commerce international. En partant du schéma de droite, vous le compléter sur dans cahier.

Tableau de synthèse à réaliser sur les avantages et inconvénients du libre-échange et du protectionnisme