Quiz doudou/tétine

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Le doudou ? Qu’est ce que c’est ? Pourquoi on en fait tout un sujet ? Quelle place a-t-il pour l’enfant ? Comment l’accompagner avec cet objet ? Comment accompagner les familles ? Quelle place a t-il pour le professionnel ? Faut-il l’enlever à l’enfant ?

Quiz spécial "Doudou"

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Sachez que tout est possible ! Parfois nous pensons qu’ils n’ont pas de « doudou » mais si nous observons leur(s) rituel(s), on peut aperçevoir que chaque enfant trouve sa réassurance parmi diverses propositions.

Les 3 étaient justes !

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Effectivement, sa fonction de réassurance, de lien entre « l’absent et le présent » correspondent à répondre au besoin de sécurité affective, (cf. Pyramide de Maslow) C'est qui donne à cet objet ce caractère important auprès de l’enfant.

Et oui, c'est bien sa fonction !

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LAISSONS-LES JOUER AVEC !

Le doudou joue un rôle capital tant sur le plan affectif que dans la construction de la pensée chez le tout-petit. Avec son doudou, le petit est dans un mouvement d’intériorisation des expériences et d’assimilation des émotions liées à ces expériences ; il relie ses sensations internes avec des éléments externes et construit ses images mentales, ses raisonnements.

Pas seulement...

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Ce type de comportement demande à être observé avec soin et finesse avant de décider d'intervenir entre l’enfant et son « doudou ». Laisser les doudous à disposition des enfants est essentiel. En effet, nous constatons que lorsque le doudou est à sa disposition, l’enfant le pose plus facilement car alors il est sûr de pouvoir le retrouver dès qu’il en a besoin. Par contre, si l’adulte range le doudou lorsque l’enfant le pose, l’enfant risque ensuite de le lâcher moins facilement, puisqu’il n’est pas sûr de le retrouver. N’ayons pas d’attentes dans nos accompagnements, si ce n’est que l’enfant ait tout en main pour répondre à ses besoins fondamentaux.

Sommes-nous bien sûr qu’il s’agit d’un repli sur soi ? Si oui, que traduit-il ?

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L'enfant peut utiliser son doudou moins souvent, il peut s’en éloigner. Un jour il le laisse, peut-être rangé quelque part dans ses affaires. Il vaut mieux ne pas le lui enlever, avant qu’il ne soit lui-même prêt. L’objet transitionnel appartient à l’enfant. Winnicott (pédiatre et psychanalyste britannique) écrivait que l’enfant élargit progressivement ses intérêts et ses possibilités vers le jeu, vers la créativité. L’objet transitionnel se transforme en espace imaginaire, en espace de pensée. Et nous adultes, utilisons-nous encore un doudou ? De quoi avons-nous besoin d’emporter en voyage : un oreiller, une couverture, un mouchoir ? Notre téléphone dans la main ou dans la poche ?

Peut être, peut être pas. Rien n'est figé.

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Et en effet, elle peut aussi être un genre de doudou qu’ils transportent de la maison au lieu d’accueil et du lieu d’accueil à la maison, et qu’ils conservent en bouche un peu par habitude. Leur succion n’est pas très active. Leur tétine reste parfois coincée dans un coin de leur bouche pendant qu’ils font leur petite vie !

Certaines études montrent même que la tétine faciliterait l'acquisition des rythmes de sommeil et réduirait les risques de mort subite du nourrisson, vraisemblablement parce qu'elle maintient la langue en avant et libère les voies respiratoires. Pour ces différentes raisons, la tétine est un atout précieux pour le jeune bébé, et il serait dommage de la lui interdire s'il en manifeste le besoin.

Téter permet en effet de favoriser la sécrétion d'endorphine, - hormone du plaisir - chez le bébé, le préservant des angoisses et lui provoquant un sentiment de sécurité.

Ah bon ? Tout ça ?

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Enfin, concernant les émotions de l'enfant, la tétine vient traiter le symptôme émotionnel [à savoir ses pleurs ou ses cris] et non l’origine de son émotion [c’est-à-dire la raison pour laquelle il s’est mis à pleurer ou à crier]. Le problème en soi n’est donc pas résolu. C’est un peu comme si on mettait un couvercle sur une casserole de lait bouillante !

Concernant l'allaitement, en effet, en donnant une tétine à un nouveau-né lorsqu'il pleure, le risque est de diminuer le nombre de tétées et donc de faire baisser la lactation

Lorsque le bébé tète la tétine, sa langue se positionne en bas et non contre le palais comme elle le devrait, et celui-ci ne se développe pas convenablement. De ce fait, sa langue est freinée dans sa mobilité et entraine donc des difficultés d'élocution.

Ok, c'est embêtant à chercher MAIS , c'est surtout ...

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Le besoin de succion est étroitement lié au besoin de réassurance, et la présence apaisante d'un parent ou adulte référent, les câlins, les bercements, les paroles douces, sont autant de moyens efficaces pour rassurer bébé.

Il est cependant important de nuancer. La tétine ne devient un problème que lorsque son utilisation est excessive.

Effectivement, un bébé pleure, s’exprime, réclame. Pas seulement du lait, mais aussi de l’attention, des câlins. Et cela prend du temps pour entendre ce qu’il a à nous dire, pour répondre à ses larmes de manière adéquate.

Non, pas systématiquement

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Prenons le temps d'observer finement car les besoins des uns, ne seront peut être pas les mêmes que ceux des autres.

En laissant l’enfant s’occuper lui-même de son « doudou », nous l’encourageons à identifier ses propres besoins de façon autonome et à trouver en son chef une solution face aux difficultés qu’il vit.

Le « doudou » doit rester accessible à l’enfant : quand l’enfant a besoin de se consoler, se sécuriser, il ne devrait pas attendre que l'adulte veuille bien le lui donner.

Un peu d'individualité dans le collectif...

Liens utiles pour approfondir :

Faisons simplement confiance aux enfants !

SI LE "DOUDOU" ET LA TETINE JOUENT UN RÔLE IMPORTANT POUR LE TOUT-PETIT :

ILS NE REMPLACENT PAS LA QUALITE DES ECHANGES ENTRE L'ENFANT ET L'ADULTE

Merci d'y avoir participé et j'espère que ce quizz intéractif vous aura permis d'approfondir votre accompagnement auprès des enfants sur cette thématique !

Fin du quiz!

On recommence ?