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calendrier de l'avent 2024
anais_martin
Created on November 20, 2024
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Le français de nos régions
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Le français de nos régions
Le daron Au Moyen-Âge Attesté dès le XIIIe siècle, le terme « daron » désigne alors un petit château (à une époque où les châteaux florissaient dans nos campagnes). Sous Louis XIV De la forteresse à son propriétaire, il n’y a qu’un pas : sous le règne du Roi Soleil, le sens de « daron » glisse doucement de « château » vers celui de « maître du château ». Selon certains linguistes, il pourrait s’agir d’une déformation du vieux français « daru » (fort, comme un château fort) qui se serait mélangé avec le mot « baron » (un titre de noblesse commun, puisque assez bas dans la hiérarchie). Aux temps modernes Au XIXe siècle, la Révolution a terni la réputation de la noblesse : le daron est désormais non plus le maître du château, mais celui… du bordel ou de la police. Bizarrement, maquereaux et préfets sont tenus à la même enseigne. Les ouvriers (alors largement exploités) qualifient également les bourgeois qui les emploient de « darons » : les chefs d’entreprise sont, certes, les seigneurs des temps modernes. A l’ère numérique Désuet depuis au moins la Seconde Guerre mondiale, le mot « daron » avait disparu de notre vocabulaire jusqu’aux années 2000, lorsqu’il fit un retour aussi mystérieux que fracassant dans l’argot des jeunes. Il est certain que quand on a 15 ans, les parents sont les maîtres du château voire, parfois, de vrais flics à domicile…
L'origine originale de certains mots d'argot
Pookie Pookie est construit à partir d’un autre mot d’argot, poucave, qui a le même sens. Poucave provient d’un verbe romani (la langue des Roms). D’autres verbes argotiques provenant de cette langue ont d’ailleurs le même suffixe -ave en français : chourave (« voler »), marave (« frapper, se battre »), bicrave (« vendre, revendre »). Le terme pookie a été popularisé à partir d’avril 2019 par une chanson de la chanteuse Aya Nakamura. Il est synonyme de balance, de cafteur. Il désigne donc une personne, aussi bien un homme qu’une femme, qui dénonce quelqu’un d’autre, qui rapporte ses faits et gestes dans son dos.
Poisse, scoumoune et badloque Au jeu du gendarme et du voleur, il vaut mieux ne pas être ce que les Québécois appellent un badloqué, quelqu’un qui n’a pas de chance (de l’anglais bad luck). En France, sous l’influence du corse ou de l’italien scomunica (« excommunier »), on dira qu’un tel personnage a la scoumoune. Ou bien qu’il a la poisse : cette expression pourrait venir du jargon cycliste, en référence au bitume visqueux (la poix) qui ralentit les coureurs. En Côte d’Ivoire, le poissard est plutôt appelé un poisseux.
Seum Si le sort s’acharne, on peut finir par « avoir le seum ». Cette locution de plus en plus fréquemment entendue exprime un sentiment de dépit ou de rancœur. Le mot vient de l’arabe sèm, qui signifie « venin » et par extension « jalousie » ou « colère ».
- tournevirer
- melliloque
- amourer
- boufart
- se doloser
- foloyer
Devine ce que signifient ces mots d'autrefois?
Il signifie d’abord «être fou, faire des folies, folâtrer, se tromper», peut-on lire. Par extension, «foloyer» a fini par vouloir dire «se conduire de façon irréfléchie, insensée». Mais aussi, «se livrer à de folles amours, faire folie de son corps».
Sa signification est assez transparente: «se désoler, se lamenter, s’affliger». Avec le temps, le sens a évolué. Ainsi que le précise Jean-Loup Chiflet, au XIXe siècle, ce mot s’emploie plutôt au sens de «se plaindre sans raison», «se plaindre mal à propos».
Celui «qui mange beaucoup» sans pour autant être le «gourmand qui mange sans faim». Précisons par ailleurs qu’au XXe siècle, un «bouffard» est un mot d’argot qui désigne un «fumeur».
«amourer» signifie «aimer sans passion»
Il existe le joli verbe «mellifier» qui signifie «fabriquer du miel» mais aussi, au figuré, «rendre doux, adoucir» au XIXe siècle. Sans oublier le délicieux adjectif «mellifique», emprunté au latin mellificus, «relatif à la production du miel», précise Le Trésor de la langue française. Ainsi, pourquoi ne pas aller plus loin et employer le substantif «melliloque»? Comprendre: «qui parle avec beaucoup de douceur».
Il signifie «tourner dans tous les sens». On le trouve dès 1580, notamment chez Montaigne, au sens figuré de «faire aller de ci, de là». «Tournevirer» vient de la réunion de deux verbes: «tourner» et «virer». Au XIXe siècle, il pouvait donc être employé au sens de «changer d’avis».
- tournevirer
- melliloque
- amourer
- boufart
- se doloser
- foloyer
Devine ce que signifient ces mots d'autrefois?
Quelles expressions se cachent derrière ces illustrations?
6 mots issus de noms de lieux
Quels livres se cachent derrière ces émojis?
Que veulent dire ces expressions québécoises?
Que veulent dire ces expressions québécoises?
Six mots à l'origine insolite
- le drive
- Faire du shopping
- un selfie
- spoiler
- week-end
- mascara waterproof
- chewing gum
- pop-corn
Contrairement aux Québécois qui se méfient toujours des emprunts directs à la langue anglaise, les français n'hésitent pas à employer beaucoup de mots anglais dans leurs conversations. Devinent par quels mots français les québécois ont remplacé ces anglicismes:
- le drive: le service au volant
- Faire du shopping: magasiner
- un selfie: un égoportrait
- spoiler: divulgâcher
- week-end: la fin de semaine
- mascara waterproof: mascara hydrofuge
- chewing gum: gomme à mâcher
- pop-corn: maïs soufflé
Contrairement aux Québécois qui se méfient toujours des emprunts directs à la langue anglaise, les français n'hésitent pas à employer beaucoup de mots anglais dans leurs conversations. Devinent par quels mots français les québécois ont remplacé ces anglicismes:
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neige
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