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Moderne

Armony Santos

Created on November 20, 2024

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Représentation des protestants dans la peinture de la France moderne.

Moderne

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Introduction
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-But de présenter des oeuvres de manière ludique. -En apprendre plus sur le quotidien des protestants à travers plusieurs fins et choix. -Se basant sur certaines oeuvres pour crée une histoire autour.

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La révocation de l’édit de Nantes, Jan Luyken (1649-1712)

Résumé :

18 Octobre 1685. L’heure à sonné, la panique prend possession des protestants. L’édit de Fontainebleau révoque officiellement l’édit de Nantes de 1598, visant à protéger les protestants de la répression des catholiques. La répression s’accentue, mais également les persécutions ainsi que les conversions forcées. Comment vont-ils survivre à cela ? Vont-ils se reconvertir pour plier à la volonté des oppresseurs ? Ou vont-ils se battre pour défendre leurs valeurs ? La chasse est ouverte. Votre histoire et vos choix en dépendent. Allez-vous périr ou survivre ?

Massacre de Wassy, Mars 1562 (gravure de Hogenberg)

Cependant ce ne sont que des histoires à raconter autour du feu le soir. Des histoires transmises de génération en génération. Les anciens, d’une certaine manière, avaient tenté de les prévenir sur les risques qu’ils encourent, que leurs libertés ne seraient jamais vraiment acquises. Malgré tout, personne ne les avait cru. Ce fut en 1685, la France était à la croisée des chemins, une nation déchirée par des décennies de conflits religieux. Alors que Louis XIV consolider son pouvoir, l'édit de Fontainebleau allait plonger des milliers de protestants dans la nuit de l'oppression. Jusqu’au moment où ces histoires deviennent à nouveau une réalité.

Prologue
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Vous pensiez pouvoir vivre en paix avec votre religion, le protestantisme, être accepté dans ce monde de catholicisme. Après tout, d’après vos ancêtres, il y a eu de nombreuses guerres de religion dans le passé. Celle de 1562 à 1563, créant le début des hostilités avec le massacre de Wassy, de nombreux protestant avaient péri ce jour-là. Passant également par celle de la Saint-Barthélemy en 1572, une tuerie de masse ou des milliers de protestants sont tués à Paris, un des moments les plus marquants dans leurs histoire. Avec pour poursuivre l’édit de Boulogne, visant à remettre la paix mais qui sera à nouveau remise en doute en 1576, avec l’instauration de la Ligue catholique, qui rejetait les concessions faites au protestants. Mais avec la monté de Henri de Navarre en 1580, futur Henri IV, et devenu roi, instaure l’édit de Nantes en 1598 après des années de lutte acharné et une reconversion au catholicisme pour apaiser les tensions, met officiellement fin aux conflits de religion et accorde des droits aux protestants.

Votre choix n’est certes pas simple mais reste important. -Restez pour vous défendre. Chapitre 2 page 5-Fuir avec votre famille et espérer survivre. Chapitre 3 page 6

Restez : chapitre 2

Fuir : chapitre 3

Chapitre 1

La révocation de l'édit de Nantes plonge les protestants de France dans un cauchemar. La peur domine, tandis que des familles terrifiées se rassemblent en secret, priant pour leur survie. Les bruits des soldats et la chaleur d’un incendie envahissent leur refuge, rappelant des tragédies passées comme celle de Wassy. L’espoir semble perdu quand des hommes armés enfoncent une porte, demandant si ceux présents sont protestants. Le dilemme est cruel : répondre sincèrement ou mentir pour éviter une possible trahison. Un homme courageux déclare fièrement leur foi. Ces inconnus, loin d’être des ennemis, révèlent leur mission : aider les protestants à fuir la France. Mais le départ est immédiat, sans retour ni bagages, laissant derrière eux tout ce qu’ils connaissent. Malgré le déchirement, la famille choisit de vivre, préférant l’incertitude de l’exil à la mort certaine.

La révocation de l'édit de Nantes plonge les protestants de France dans un cauchemar. La peur domine, tandis que des familles terrifiées se rassemblent en secret, priant pour leur survie. Les bruits des soldats et la chaleur d’un incendie envahissent leur refuge, rappelant des tragédies passées comme celle de Wassy. L’espoir semble perdu quand des hommes armés enfoncent une porte, demandant si ceux présents sont protestants. Le dilemme est cruel : répondre sincèrement ou mentir pour éviter une possible trahison. Un homme courageux déclare fièrement leur foi. Ces inconnus, loin d’être des ennemis, révèlent leur mission : aider les protestants à fuir la France. Mais le départ est immédiat, sans retour ni bagages, laissant derrière eux tout ce qu’ils connaissent. Malgré le déchirement, la famille choisit de vivre, préférant l’incertitude de l’exil à la mort certaine.

Allez chapitre 4

Chapitre 2

Animé par une rage née de l’injustice, vous refusez de fuir avec les autres protestants. Alors que les rescapés quittent le village sous la protection de leurs sauveurs, vous êtes tiraillé par le doute : êtes-vous prêt à affronter une guerre qui dépasse vos capacités ? Malgré votre manque d’expérience, votre soif de justice vous pousse à rester. Lorsque le groupe atteint la forêt, vous prenez une décision irréversible : vous échappez à l’étreinte de votre mère et courez vers le chaos du village en flammes, sourd aux appels désespérés. Sur place, vous vous battez avec les moyens du bord, aidant les victimes et tentant de ralentir les soldats, armé uniquement de votre détermination. Désormais, un seul instinct vous guide : survivre.

Allez au chapitre 5

Chapitre 3

Le jour se lève sur un paysage de désolation : le village n’est plus que ruines et cendres. Indifférent aux pleurs et cris de douleur des survivants, vous avancez, consumé par une rage sourde. Comment des humains peuvent-ils commettre de telles atrocités ? Cette question vous hante, alors même qu’un soldat vous saisit brusquement. Votre esprit se détache de la réalité, submergé par les souvenirs de la nuit passée : les cris, les flammes, le sang, et surtout, la mort omniprésente. La marche forcée commence, les survivants alignés, réduits au silence par la violence des soldats. La fatigue écrase le groupe, tandis que les soldats, moqueurs, se partagent de l’eau sans jamais en offrir. Lorsque le groupe arrive enfin à destination, vous comprenez avec effroi : vous êtes devant la sinistre Tour de Constance. L’espoir disparaît. Il n’y a plus de retour en arrière.

Allez chapitre 6

Chapitre 4

Protestants quittant la France, Luykens

Durant cette marche interminable, les réflexions tournent dans votre esprit. La rage et le désespoir prennent le dessus. Vous réalisez l’illusion dans laquelle vous viviez, croyant à une possible coexistence avec les catholiques. Vous étiez naïfs, pleins d’espoir, mais les événements vous prouvent que les hommes ne changent pas. Vous avez perdu vos repères, vos proches, votre vie d’avant. Tout ce que vous vouliez, c’était vivre en paix, mais cela semble un rêve inaccessible.

Perdu dans la forêt, après avoir échappé aux soldats, vous avez cessé de compter les heures. Le matin a chassé la lune, brisant l’illusion que tout cela n’était qu’un mauvais rêve. Pourtant, la réalité est là, dure et implacable. Vous portez un jeune garçon orphelin, sa mère ayant sacrifié sa vie pour la sienne. Une seule pensée vous envahit : l’injustice. Tout est injuste : la mort de cette femme, la destruction de votre village, votre peur constante. Vous n’avez jamais été autre chose que des êtres humains cherchant à vivre en paix, et pourtant, vous êtes traqués. Après une longue marche, vous atteignez un village où les habitants vous accueillent sans poser de questions. Trop épuisé pour réfléchir, vous savourez un instant de répit avant de reprendre la route, suivant les consignes strictes de vos sauveurs : aucun mot sur votre destination pour éviter tout danger.

Allez chapitre 7

Chapitre 5

Dire que vous ne connaissez pas l’endroit serait mentir. Vous avez pu entendre les rumeurs autour de cette tour. Le symbole de la répression contre les protestants, de cette prison ou ils vous enfermez quand vous refusez de vous convertir aux catholicismes. Vous rigolez légèrement en y entrant, vous vous souvenez maintenant de ce groupe venant toquer à votre porte il y a quelque jour, vous disant de vous reconvertir sinon vous connaîtrez un grand malheur. Mais votre famille avait juste rit en leur disant qu’ils pouvaient maintenant pratiquer leurs croyances sans peur. Si seulement vous aviez su mieux, peut-être auriez vous dû faire semblant comme ils le faisaient à l’époque, quand vos ancêtres se cachaient à travers de faux noms, pratiquant dans le secret le plus total. Vous ne saviez pas combien de temps vous alliez y passer, peut être quelque jour, voire semaine, probablement des mois avant de pouvoir y sortir. Mais qu’importe, le principal c’est qu’à la fin. Vous restez fidèle à vos convictions.

Allez chapitre 8

Chapitre 6

La Rochelle. Plan de la ville sur l'Atlantique. La gravure du XVIe siècle par Jollain.

Mais après quatre semaines de souffrance, un miracle : La Rochelle. Vous pleurez presque en voyant cette ville promise, une lueur d’espoir après tant de désespoir. Pourtant, vous savez que ce n’est que le début d’un voyage encore plus incertain.

La marche était une épreuve brutale, marquée par la fatigue, la faim et la douleur. Vous avez appris à ignorer les corps laissés derrière, les pleurs des familles et les cris de vos propres muscles épuisés. Les visages émaciés, les estomacs vides, et les pieds ensanglantés étaient autant de preuves du calvaire, mais vous teniez, soutenant votre mère et portant toujours l’enfant orphelin. Les semaines passèrent, ponctuées de drames. Un combat pour un morceau de pain finit en meurtre silencieux, jamais discuté. Une femme, perdant la raison, hurla dans la forêt jusqu’à être abandonnée. Chaque nouvelle perte, chaque mort non pleurée, érodait un peu plus l’humanité du groupe. Vous sentiez presque la mort rôder, comme une présence invisible se moquant de votre misère.

Allez chapitre 9

Chapitre 7

Mais aurez-vous le courage de fuir cette tour insurmontable ?

Malgré cela, vous avez résisté. Avec un petit groupe, vous avez mené une lutte spirituelle clandestine, insufflant courage et espoir aux autres prisonniers à travers des cultes secrets et des messages codés. Cette résistance devient un symbole de foi et de détermination. Mais au fond de vous, une seule idée subsiste : fuir cette tour maudite. Vous portez en vous une mission claire, alimentée par la douleur et la rage : accomplir votre vengeance.

Prisonnières huguenotes à la tour de Constance, Aigues-Mortes, 1892.

Le temps s’efface dans l’enfer de la Tour de Constance. Vous aviez imaginé les épreuves à venir, mais rien ne vous préparait à l’horreur réelle : des cellules surpeuplées, sombres et étouffantes, des rations insuffisantes, et des maladies se propageant sans pitié. La solitude et l’isolement pesaient plus lourd que l’insalubrité, brisant l’esprit de nombreux prisonniers. Certains, désespérés, reniaient leur foi pour une liberté illusoire. Vous avez été témoin de scènes atroces : familles séparées, corps affaiblis abandonnés à la maladie ou à la faim, et brutalité des gardes. Un homme torturé pour des informations qu’il n’avait pas, une femme emportée par la maladie malgré ses supplications, un vieil homme succombant au désespoir — autant d’images gravées en vous.

Oui : chapitre 10

Non : chapitre 12

Chapitre 8

Qu'allez-vous faire ?

Le groupe, réduit et fatigué, progresse discrètement dans les rues. Vous suivez un passeur payé par votre sauveur anonyme, dont le départ rapide et silencieux ne vous laisse que des prières en guise de gratitude. L’homme chargé de vous conduire au bateau est froid et pragmatique, et sa posture laisse entendre qu’il ne reviendra pas pour les retardataires. Face à un port sous haute surveillance, une décision s’impose. Le passeur explique qu’en raison des faux papiers, les plus jeunes pourraient passer par l’entrée principale, attirant peu l’attention. Cela permettrait de libérer une place pour quelqu’un de plus vulnérable dans un petit bateau discret qui rejoindra le navire principal au large. Mais ce choix implique un sacrifice : risquer que ce soit votre dernier moment de liberté si les gardes décidaient de vous arrêter. En revanche, prendre l’entrée discrète garantit votre survie immédiate, mais signifie refuser une opportunité pour sauver un autre. Le dilemme est cruel : l’altruisme face à l’égoïsme, la sécurité immédiate contre un espoir incertain. Votre avenir repose sur ce choix.

Chemin facile

Chemin compliqué

Chapitre 9

Dans un acte désespéré pour retrouver la liberté, vous avez orchestré une évasion audacieuse de la Tour de Constance. Bien que la tâche paraisse impossible — la structure étroitement surveillée, isolée et conçue pour décourager toute fuite — vous avez élaboré un plan avec vos compagnons. Il reposait sur la récupération discrète des clés des gardes et une fuite individuelle pour minimiser les chances d’être capturés. À la nuit tombée, le plan s'est enclenché. Avec une détermination farouche, vous avez utilisé une clé transmise en secret pour sortir de votre cellule. Après avoir assommé un garde endormi, vous avez avancé furtivement dans les couloirs, évitant les regards curieux et profitant des divers diversions créées par d'autres prisonniers. Cependant, une alarme retentit, plongeant la tour dans le chaos. Face à l’urgence, vous avez couru sans vous retourner, laissant derrière vous ceux qui n’avaient pas eu votre chance. Votre objectif était une fenêtre à l’autre bout d’un couloir, votre seule issue. Sous le regard des gardes et les encouragements des prisonniers, vous avez sauté à travers l’ouverture, risquant tout dans cet ultime acte de foi. La chute dans l’eau glacée en contrebas marque la fin de votre captivité, mais le début d’un nouvel incertain combat pour la liberté.

Allez chapitre 14

Chapitre 10

Vous avez choisi de céder votre place sur le bateau à votre mère, croyant qu’elle pourrait ainsi s’échapper avec votre père. Mais ce choix s’est retourné contre vous de manière déchirante. Alors que vous les observiez dans la file d’attente, les soldats les ont reconnus. L’un d’eux, que vous aviez blessé lors de votre fuite du village, a identifié vos parents comme protestants. Malgré leurs efforts pour se défendre, vos parents ont été brutalement arrêtés et battus devant vos yeux. Incapable d’intervenir, vous avez été retenu par le passeur, contraint de rester caché. Vos cris étouffés et vos larmes impuissantes ont accompagné la scène atroce où vos parents, à moitié morts, ont été traînés par l’Inquisition. La culpabilité vous submerge. Vous réalisez trop tard que votre décision a conduit à leur capture. Lorsque vous reprenez conscience, vous êtes à bord du bateau, enfin en sécurité, mais seul, sans famille, et hanté par le poids de votre choix.

Allez chapitre 15

Fuir : chapitre 3

Chapitre 11

Après tout ce combat, vos choix moraux ou non, le reste appartient maintenant à l’histoire. Pas de retour en arrière possible. Vous avez écrit votre destiné, mais choisirez-vous toujours le même en sachant ce qu’il y a, à la ligne d'arrivée ? Et si vous le pouvez, réessayez-vous l’aventure ?

Vous avez choisi de ne pas fuir avec votre groupe, submergé par la peur de l’échec et du châtiment en cas de capture. Malgré leurs encouragements, vous êtes resté dans la tour, convaincu que la fuite était trop risquée et que votre destin était déjà scellé. La vengeance, qui vous avait un temps motivé, avait laissé place à une acceptation résignée de votre sort. Depuis votre cellule, vous avez regardé impuissant votre groupe se faire capturer, leurs hurlements résonnant dans la tour. Ce spectacle, bien qu’effrayant, a confirmé pour vous que rester avait été la meilleure décision pour éviter une fin encore plus brutale. Cependant, la maladie omniprésente dans la tour n’a épargné personne. Faible et isolé, vous avez fini par succomber, sans jamais savoir si vous auriez pu échapper à ce sort en prenant le risque de fuir.

Chapitre 12

END

Restart

L’Exil des Huguenots des Baronnies Provençales

La dernière image que vous avez de vos parents est celle de leurs corps flottant dans l’eau, et vous tombez dans l’inconscience, dévasté par la douleur de savoir que vous avez fait le mauvais choix. À votre réveil, vous êtes seul, sans famille, sur un navire qui ne vous a pas sauvé.

Vous avez décidé de rester fidèle à vos principes, convaincu que vous deviez prendre votre place sur ce navire, non seulement pour vous sauver, mais aussi pour racheter les fautes passées. Vous avez accepté la fausse identité sans hésiter, voyant cela comme un moyen de réparer vos erreurs. Après des adieux déchirants, vous avez suivi la procédure, vous cachant dans la foule avec votre mère et l’enfant, priant pour qu’ils puissent tous embarquer en sécurité. Tout semblait bien se passer jusqu’à ce qu’un soldat, celui que vous aviez assommé lors de votre fuite, vous reconnaisse. Heureusement, grâce au garçon qui vous entoure de ses bras pour masquer votre visage, il passe sans se méfier. Mais au moment où l’attention se tourne vers une autre famille, vous êtes contraint de les regarder se faire brutalement capturer, impuissant, sans pouvoir intervenir pour ne pas risquer de compromettre votre couverture. Après cet événement traumatisant, vous montez sur le navire, croyant que vous allez enfin goûter à la liberté. Mais au moment de l’embarquement, vous apprenez que le bateau a été attaqué, et vous voyez, horrifié, les soldats noyer les passagers, y compris vos parents.

Allez chapitre 15

Chapitre 13

Allez chapitre 16

Après avoir chuté dans l'eau, vous êtes rapidement réveillé par le contact froid et l'adrénaline qui circule dans vos veines. Vous nagez désespérément vers la rive, fuyant les gardes qui hurlent derrière vous. Heureusement, un membre de votre groupe vous aide à sortir de l'eau, et vous découvrez que vous n'êtes pas le seul à avoir réussi à échapper à la tour. Ensemble, vous courez vers la forêt la plus proche, poursuivis par les gardes. La fatigue et la faim ralentissent votre groupe, et peu à peu, des camarades sont capturés. Malgré la tentation de vous retourner pour les aider, vous continuez à avancer, résigné à leur sort, mais un garde finit par vous attraper. Dans un dernier élan d'adrénaline, vous le frappez violemment, brisant probablement son nez, et réussissez à vous libérer avant de vous cacher dans les arbres. Quelques kilomètres plus loin, vous vous arrêtez enfin, épuisé mais vivant. Vous êtes le seul à avoir réussi à fuir, et bien que vous soyez seul, vous ressentez une intense vengeance brûler en vous, prêt à poursuivre votre quête.

Chapitre 14

Après tout ce combat, vos choix moraux ou non, le reste appartient maintenant à l’histoire. Pas de retour en arrière possible. Vous avez écrit votre destiné, mais choisirez-vous toujours le même en sachant ce qu’il y a, à la ligne d'arrivée ? Et si vous le pouvez, réessayez-vous l’aventure ?

END

Chapitre 15

Le réveil après votre fuite fut extrêmement difficile, bien plus que vous ne l’auriez imaginé. La seule source de réconfort était la main du garçon qui serrait la vôtre, cherchant à vous apaiser comme vous l'aviez fait pour lui auparavant. Vous ne pouviez empêcher vos pensées de se tourner vers vos parents, conscients de ce que l'Inquisition réserve aux protestants, des tortures terribles, des bûchers et des exécutions publiques. Bien que vous ignoriez leur sort exact, vous préfériez croire qu'ils vivaient une vie meilleure, car parfois, un mensonge réconfortant est plus supportable qu'une vérité dévastatrice. Sur le bateau, vous trouvez du soutien auprès des autres réfugiés, une famille recomposée liée par la souffrance et les espoirs d'un avenir meilleur. Ces espoirs, alimentés par les sacrifices et les choix difficiles, vous ont permis de fuir. Après plusieurs jours de voyage, vous apercevez enfin les côtes de l'Angleterre, un symbole d'un futur peut-être plus prometteur, libre de choix et d'opportunités.

Restart

Allez chapitre 17

Vous marchez maintenant depuis des jours, semaines probablement. Mangeant ce que vous trouvez sur votre chemin, vous reposant d’un seul œil de peur de les voir surgir de l’ombre pour vous reprendre. Vous aviez un objectif précis, rejoindre la résistance. Il était obligé d’en avoir une, après tout, un homme vous avez aidé au début quand vous étiez encore à votre village, il devait en faire partie. Peut-être que vous le retrouverez, il pourra vous confirmer s'il avait réussi à faire sortir votre famille de ce pays, vous l'espérer sincèrement. Puis, vous savez qu’il y avait des personnes qui se battaient contre le roi, vous le saviez juste par la présence de l’inquisition qui traversait les villages que vous aviez traverser pendant votre fuite, tapant à toutes les portes, cherchant toute trace de protestantisme. Vous avez vécu l’enfer, ce n’est pas quelques semaines de plus à la recherche de votre but qui allez vous empêcher de réussir. Vous vous êtes promis d’aider vos semblables, vous devez cela à vos frères et sœurs encore enfermés dans cette maudite tour dans l’attente d’un jugement ou même de la fin de tout cela. Vous le devez surtout à votre famille et aux générations futures. Vous aurez la force de faire face, comme l’ont fait vos ancêtres dans le passé. Tout n’était qu’une question de choix bien réfléchi.

Chapitre 16

Le prêche au Désert, Max Leenhardt, 1898, Musée du Désert

Jean Cavalier (1681-1740) S.H.P.F

Impressionnés par votre parcours et votre volonté, ils vous acceptent dans leurs rangs, promettant de vous enseigner l’art du combat. Vous ne retrouvez jamais l’homme qui avait aidé votre famille à fuir, mais dans votre esprit, vous vous rassurez en pensant qu'ils sont en sécurité, ailleurs.

Dans les grottes, vous assistez à une prière illégale, où vous ressentez la peur omniprésente des soldats, mais aussi un sentiment de réconfort. C'est ici que vous rencontrez Jean Cavalier, le jeune chef des Camisards, héros de la résistance, et son ami Roland (Pierre Laporte), prophète et chef de guerre. Leur présence vous inspire une nouvelle détermination et ravive votre espoir, vous poussant à rejoindre leur cause.

Allez chapitre 18

Vous partez à la recherche d’informations sur les protestants, d’abord ignoré ou rejeté par beaucoup, par crainte de l’Inquisition. Après de nombreuses luttes et de rumeurs, vous finissez par découvrir les lieux secrets où se rassemblent les protestants, dans les montagnes du Languedoc et des Cévennes, au sein de la communauté des Camisards, des protestants fuyant la répression royale.

Chapitre 17

En décembre, vous suivez Roland dans la prise de Sauve, où vous brûlez l’église et massacre les villageois. En janvier 1703, vous participez au massacre des occupants du château de Saint-Félix-De-Pallières, puis à une embuscade, ajoutant encore des victimes à votre liste. Au 21 février 1703, vous êtes témoin d’un massacre de 35 personnes à Fraissinet-de-Fourques, mais vous ressentez peu de vengeance, contrairement à Roland. En mars, cinq nouveaux meurtres au Mas des Prats vous font douter de la légitimité de vos actes. Après une lourde défaite face aux troupes royales commandées par La Haye, où 200 de vos camarades tombent, vous vous interrogez sur les conséquences divines de vos actions. En octobre-décembre 1703, la répression des Camisards s'intensifie. Montrevel, après des attaques à Durfort, exécute les membres de votre groupe capturés. Vous perdez le compte des morts, et même Roland semble en proie à la vengeance. À ce stade, vous êtes épuisé et souhaitez simplement que la violence prenne fin.

La guerre des Camisards commence officiellement le 24 juillet 1702, déclenchée par la révolte contre la persécution des protestants. Vous écoutez les prophètes, dont Abraham Mazel, qui a eu une vision interprétant les prêtres comme des bœufs noirs à chasser, et annonçant des destructions massives des églises catholiques. Le meurtre de l’abbé du Chayla, chargé de convertir les protestants cévenols, est l’élément déclencheur de cette guerre sainte. Des mois passent, et le 3 novembre 1702, après un entraînement intense, vous attaquez Ners avec vos alliés, Cavalier et Roland, pillant et incendiant les lieux de culte catholique. Vous continuez ces attaques à Sérignac et Bragassargues.

Allez chapitre 19

Chapitre 18

Quel sera votre choix final ?-Allez avec Roland ? -Allez avec Cavalier ?

En mai 1704, la fatigue de cette guerre interminable pèse lourdement sur vous. Vous êtes déchiré entre le désir de paix, après tant de souffrances et sacrifices, et le devoir de continuer la lutte pour que ces sacrifices ne soient pas vains. Les protestants comptent sur vous, mais le conflit interne entre Roland et Cavalier vient bouleverser votre équilibre déjà fragile. Cavalier, las de la guerre, plaide pour une négociation avec les Royaux afin de mettre fin au carnage. Il rappelle les batailles sanglantes, comme l'attaque surprise du 29-30 avril 1703, où 300 camisards ont été tués, et leur grande victoire du 14 mars 1704, où 400 à 600 soldats royaux ont été abattus. Cependant, même cette victoire n’a pas suffi, car Louis XIV a intensifié la répression en envoyant un nouveau maréchal. Cavalier, épuisé par les pertes incessantes, souhaite trouver une issue pacifique. Roland, quant à lui, refuse catégoriquement de négocier. Pour lui, céder aux oppresseurs revient à trahir les protestants persécutés et massacrés. Il estime que continuer à se battre est un devoir sacré envers ceux qui n'ont pas pu se défendre. Pris entre ces deux figures charismatiques, vous êtes confronté à un choix déchirant : suivre Roland et poursuivre une guerre de vengeance et de résistance, ou rejoindre Cavalier pour rechercher la paix tant espérée. Tous deux attendent votre décision, leurs regards pesant sur vos épaules.

Allez chapitre 21

Allez chapitre 20

Chapitre 19

Entrevue de Jean Cavalier et de Claude Louis Hector de Villars à Nîmes le 16 mai 1704, par Jules Salles, vers 1865, exposé au Musée des Beaux-Arts de Nîmes.

Jean Cavalier, chef Camisard, Peinture de Pierre Antoine Labouchère, 1864.

END

Chapitre 20

En mai 1704, épuisé par la guerre, vous faites un choix décisif : suivre Cavalier et négocier la paix, plutôt que de continuer la lutte avec Roland. Vous espérez trouver la liberté et la tranquillité tant rêvées, mais ce choix vous marque profondément. Lors des négociations avec le maréchal de Villars, vous assistez à la capitulation de Cavalier, qui accepte de rejoindre les rangs royaux en échange d’une amnistie pour lui et ses hommes. Bien que cela vous offre la paix, le prix à payer est lourd : l’affaiblissement du mouvement camisard et la trahison des idéaux pour lesquels vous vous battiez. Vous ressentez un mélange de regret et d’amertume, vous demandant si votre quête de liberté justifie une telle reddition. Après avoir suivi Cavalier jusqu’à son exil hors de France, vous choisissez de rompre avec lui et de reconstruire votre vie dans la solitude. Vivant isolé dans une ferme, vous trouvez une forme de paix, mais les regrets persistent. Vous vous reprochez d’avoir abandonné Roland et la cause, tout en sachant que votre choix a marqué la fin d’un chapitre de l’histoire camisarde. À la fin de votre vie, une pensée vous hante : revoir Roland et lui demander pardon. Malgré la paix retrouvée, vous vous interrogez sur vos décisions passées et sur ce que vous auriez fait différemment, si l’occasion vous était donnée.

Restart

END

Chapitre 21

Le 13 mai 1704, vous faites un choix irrévocable : rester aux côtés de Roland, votre frère d’âme, et poursuivre la lutte contre le Roi. Vous avez refusé la paix offerte par Cavalier, comprenant son choix mais incapable de trahir Roland, celui qui vous a soutenu à chaque étape de cette guerre. Ensemble, vous attaquez un convoi royal, tuant une centaine d’hommes, mais la rébellion s’effrite. Les défections se multiplient, affaiblissant irrémédiablement votre cause. Alors que Roland continue de se battre avec une soif de vengeance inébranlable, vous le suivez, malgré les doutes. Vous ne pouvez l’abandonner, même si cela vous conduit à des regrets profonds. Lorsque Roland est capturé et son corps momifié exposé à Nîmes le **11 août 1704**, vous assistez, brisé, à son exécution publique. Incapable de résister, vous êtes arrêté peu après, vide de toute volonté. Votre refus de parler aux gardes mène à votre propre exécution sur le même bûcher que Roland, scellant votre destin. Votre mort symbolise la fin de la révolte camisarde, marquée par l’échec des rébellions restantes et l’épuisement des derniers combattants. Votre choix de loyauté envers Roland a peut-être honoré votre amitié, mais il a aussi précipité la fin de la lutte, laissant l’histoire juger si cela en valait le prix.

Restart

- Une où vous quittez le pays. -Une où vous mourrez dans la tour de Constance. -Une où vous allez avec Roland. -Une où vous allez avec Cavalier.
Fin alternative :
-Création du livre. -Recherche des oeuvres. -Creer plusieurs fins alternatives qui rendre dans le sujet. -Limite du livre : guerre des Camisards.
Difficulté :
Conclusion

Guerre Camisard : -CARBONNIER-BURKARD Marianne, DEBRU Jacques, Comprendre la révolte des Camisards / textes, photographies, ; avec la collaboration du Musée du désert de Mialet, Rennes : Éd. "Ouest-France", DL 2008.

Bibliographie

Sitographie

-jean-cavalier-1681-1740

Guerre Camisard : - https://www.ales.fr/wp-content/uploads/2018/01/exposition-la-revolte-des-camisards.pdf 38845 -https://shs.cairn.info/revue-strategique-2009-1-page-159?lang=fr -https://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/65227-raconter-les-camisards-essai-d-historiographie-1702-2014.pdf -https://museeprotestant.org/notice/la-guerre-des-camisards-1702-1710/ https://museeprotestant.org/notice/le-declenchement-de-la-guerre/ Tour de Constance : -https://www.aigues-mortes-monument.fr/decouvrir/la-tour-de-constance-comme-prison Roland ou Rolland : -https://en.wikipedia.org/wiki/Roland_Laporte Cavalier : -https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Cavalier

Source