Want to create interactive content? It’s easy in Genially!
Get started free
Présentation Lepide
pascual
Created on November 20, 2024
Start designing with a free template
Discover more than 1500 professional designs like these:
Transcript
Lépide ?
qui était
Start
Sommaire
- Biographie- Sa vie - Naissance et Ascendance - Sa carrière -Administrateur de Rome et de l'Italie sous César - Après la mort de César -À la tête de l'armée la plus importante d'Occident -Maître de l'Afrique Romaine
Marcus Aemilius Lepidus ( Latin : Marcus Aemilius Lepidus , environ 89 avant JC - 13 avant JC ou 12 avant JC), chinois ou traduit par « Marcus Aemiliu » « Lepidus », un ancien homme d'État aristocratique romain , l'un des trois derniers chefs de Rome qui a commencé à régner en 43 avant JC
Biographie
Descendant de la famille patricienne des Æmilii, il est partisan de Jules César qui lui confie l'administration provisoire de Rome pendant la guerre civile contre Pompée, dont il est ensuite le co-consul en 46 av. J.-C. ainsi que le maître de cavalerie jusqu'en 44 av. J.-C.. Il entretient aussi de bonnes relations avec l'aristocratie romaine. Après l'assassinat de Jules César, il prend le contrôle de Rome et s'allie au consul Marc Antoine, devenant pontifex maximus à la place de César. Il est envoyé gouverner la Gaule narbonnaise et l'Hispanie citérieure en 44/43 av. J.-C. pour négocier la paix avec Sextus Pompée, mission qu'il mène à bien sans combat. Il se retrouve alors à la tête de la plus importante armée d'Occident. Ayant de nombreux liens avec le Sénat romain mais aussi des liens d'amitié avec Antoine, il reste d'abord neutre et prudent dans le conflit opposant les Républicains puis Octave à Antoine.
LA Vie de Lépide
Son père est Marcus Æmilius Lepidus, un proche des partisans de Caius Marius qui s'est rallié à Sylla. Il n'hésite pas à profiter de la proscription de 82 pour s'enrichir par le biais de la vente des biens des condamnés, et est suspect aux yeux de nombreux sénateurs syllaniens pour son comportement ambigu et son ralliement tardif1. Il est préteur en Sicile en 80, et est poursuivi à son retour à Rome en 79 par les frères Quintus
Naissance et ascendance
Il naît vers 89 av. J.-C. Il est membre des Aemilii Lepidi, branche de la gens patricienne des Aemilii qui apparaît au iiie siècle av. J.-C., avec le consulat de Marcus Aemilius Lepidus en 285 av. J.-C. Les Aemilii ont des consuls dès le ve siècle av. J.-C. et représente l'une des familles les plus importantes et les plus influentes de l’histoire romaine. Le cognomen Lepidus signifie « gracieux, charmant, agréable ».
Il commence sa carrière comme triumvir monétaire en 61, supervisant la frappe des pièces de monnaie. En se basant sur le cursus honorum classique ou sur celui de son frère Paullus, il pourrait être questeur entre 58 et 55 et édile vers 52/51. Début 52, il est le premier des interrois nommés par le Sénat et chargé d'organiser les élections consulaires, élections qui étaient empêchées depuis six mois à cause des troubles menés par Clodius et Milon. Le premier a finalement été tué par le second lors d'un affrontement aux abords de la ville. Rome étant dans un état d'anarchie, Lépide refuse de convoquer les comices centuriates pendant les cinq jours de sa magistrature. Sa maison est assiégée par les partisans de Clodius et sa vie menacée comme le rapporte Cicéron lors de son discours de défense de Milon
Lépide est membre du collège des pontifes lorsque Quintus Caecilius Metellus Pius est pontifex maximus, c'est-à-dire avant son décès et l'élection de César en 63
Sa carriÈre
Après sa préture, César envoie Lépide en tant que gouverneur (« proconsula ») en Hispanie citérieure en 48. Il est honoré par César d'un triomphe à son retour en 47, quand bien même, selon Dion Cassius, il n'a participé à aucune bataille, mais il se justifie d'avoir participé aux exploits du gouverneur d'Hispanie ultérieure Quintus Cassius Longinus (en) et d'un questeur nommé Marcus Claudius Marcellusa. Selon Aulus Hirtius, contemporain des évènements, Cassius Longinus est propréteur d'Hispanie ultérieure qu'il gère très mal, taxant fortement sa province, et y mettant à mal la réputation de César dont il est un partisan. César lui demande de passer en Afrique, et alors qu'il s'y prépare, il est victime d'une tentative d'assassinat. Plusieurs légions, excédées aussi par son comportement se révoltent contre lui, avec notamment le questeur Marcellus à leur tête. Cassius fait appel à Lépide et au roi allié de Maurétaniea. Lépide arrive en médiateur, auquel Marcellus se joint immédiatement. Cassius se retranche d'abord, puis accepte finalement de se fier à Lépide, qui lui promet qu'aucun mal ne lui sera fait, mettant fin aux troubles en évitant tout combat
Lépide est préteur urbain pour l'an 49 tandis que Marc Antoine est tribun de la plèbe. Après d'âpres et vaines négociations avec le Sénat, César rompt les discussions et s'empare militairement de l'Italie et de Rome au début de l'année. La grande majorité de ses adversaires politiques, dont Pompée, les consuls et de nombreux sénateurs, plutôt que combattre, abandonnent l'Italie pour la Grèce. Lépide est donc le plus haut magistrat qui reste à Rome et il se rallie à Jules César. Au moment où ce dernier quitte la capitale pour reprendre les opérations militaires pour le contrôle de l'Hispanie et de Marseille, Lépide a donc en charge l'administration provisoire de la Ville tandis que César laisse Marc Antoine à la tête de toutes les troupes césariennes installées en Italie en tant que propréteur9. Par une loi spéciale, Lépide fait nommer César dictateur pour présider aux élections consulaires, ce qu'il ne peut faire lui-même en tant que préteur. Dans les derniers jours de l'an 49, César est donc élu consul dans des élections qu'il préside pour l'année suivante et fait passer entre autres une loi pour réhabiliter les fils des proscrits de Sylla, avant de déposer la dictature et repartir en campagne dans les premiers jours de l'année 48 après seulement un séjour à Rome de onze jours
Administrateur de rome et de l'italie Sous cesar
Trois jours avant, aux Ides de mars, Jules César est assassiné dans la Curie de Pompée par une vingtaine de sénateurs conjurés se réclamant « Républicains », dont notamment Caius Cassius Longinus, Marcus Junius Brutus, Decimus Junius Brutus, Caius Trebonius et Servius Sulpicius Galba. La veille au soir, alors qu'il dînait chez Lépide avec l'un des conjurés, Decimus Brutus, la question était posée de savoir qu'elle serait la meilleure des morts, et César répondait : « celle à laquelle on ne s'attend pas »
Jules César a confié à Marc Antoine le soin de maintenir l'ordre en Italie et à Rome. Cependant, Antoine se révèle être un mauvais administrateur et se rend rapidement impopulaire à Rome. De retour, César pare au plus urgent. Antoine se voit retirer sa confiance, plus à cause de ses nombreuses frasques que pour sa gestion de Rome et de l'Italie. C'est donc Lépide qui devient par la suite le maître de cavalerie ainsi que co-consul de César pour l'année 46, prenant dorénavant en charge l'Italie et Rome, en lieu et place d'Antoine. Lépide, par ses bonnes relations avec l'aristocratie romaine, représente une caution républicaine pour le dictateur, qui lui renouvelle sa confiance à la fin de l'année 45 lorsqu'il part en campagne en Hispanie. À son retour à Rome, Lépide est toujours son maître de cavalerie, et César lui confie les provinces d'Hispanie citérieure et de Gaule narbonnaise. César choisit Antoine pour être son co-consul de l’année 44 et le Sénat confère à César la dictature perpétuelle. Son pouvoir est désormais sans limite. César prépare une campagne en Orient contre les Parthes et doit quitter Rome le 18 mars
(Suite)
C'est Antoine, seul consul restant, qui détient donc la fonction la plus importante et incarne dorénavant la légalité de la République romaine. Les conjurés, n'ayant ni troupes, ni argent, ni soutien populaire, sont contraints de traiter, contre l'avis de Cicéron, qui ne faisait pourtant pas partie de la conjuration, et qui les implore de s'attaquer à Marc Antoine avant qu'il ne soit trop tard. Cependant, une majorité des conjurés et des Césariens sont favorables à un rapprochement. Ainsi, le 16, Marc Antoine convoque le Sénat pour le lendemain. Dans une atmosphère tendue, avec des soldats en ville, un compromis est rapidement trouvé : les assassins de César sont amnistiés sur proposition d'Antoine. En contrepartie, les réalisations et décisions de César sont validées. On voit même Cassius dîner chez Marc Antoine et Brutus chez Lépide. Cependant, la situation dégénère rapidement pour les conjurés qui sont obligés de fuir. Avec le soutien d'Antoine, Lépide devient pontifex maximus, succédant ainsi à César. C'est une fonction essentiellement honorifique. La fille d'Antoine est fiancée à Lépide le Jeuneo. Cependant, pour une raison inconnue, ces fiançailles seront rompues plus tard.
Les conjurés paniquent et prennent la fuite. Ils avaient l'intention de jeter le corps de César dans le Tibre, mais par peur de la réaction de Marc Antoine, ils s'en abstiennent. Ils n'ont pas de plan pour la suite, pensant qu'assassiner le « tyran » aurait suffi à rétablir la République. Les meurtriers se rendent d'abord au Forum Romanum mais ils ne reçoivent pas de soutien pour leur acte, et se réfugient alors sur le Capitole. Du côté des Césariens, Antoine s'est barricadé dans sa demeure tandis que Cornelius Dolabella, qui devait être désigné consul suffect, apparaît au Forum revêtu des insignes consulaires et fait mine d'approuver le meurtre. Lépide, maître de cavalerie du défunt, et encore présent dans les faubourgs de Rome avec une armée qu'il lève pour ses provinces, réagit promptement en faisant occuper le Champ de Mars puis le Forum par ses troupes. Il souhaite venger rapidement le meurtre. Marc Antoine, se ressaisissant, met la main sur les papiers de César ainsi que sur son argent
Après la mort de César
Lépide finit par se rallier au camp de Marc Antoine en mai, cédant à l'avis de ses officiers et de ses troupes. Plutarque, qui écrit sous Trajan, dans sa vie d'Antoine, donne pour cela l'initiative à l'armée de Lépide, contre l'avis de leur commandant qui ignore Antoinea. Dion Cassius, historien sous les Sévères, rapporte une anecdote au sujet d'un détachement envoyé par Lépide quelques mois plus tôt à Modène : « Antoine [...] ayant reçu un renfort [...] reprit confiance. Lépide n'avait pas déclaré à qui il l'envoyait ; il aimait Antoine, qui était son parent, et d'un autre côté, il avait été appelé contre lui par le Sénat ; c'est pour ce motif et aussi pour se ménager une retraite auprès de l'un et de l'autre qu'il n'avait donné aucun ordre précis à [celui] qui commandait ce détachement. Mais [celui-ci], connaissant parfaitement la pensée de Lepidus, se rendit de sa seule autorité auprès d'Antoinea». Puis l'historien laisse entendre que Lépide cherche à éviter Antoine tout en dénonçant l’attitude de son subordonné à Modène.
Antoine marche sur la Gaule cisalpine dont il s'est fait nommer gouverneur et où se trouve le conjuré Decimus Brutus. C'est la guerre civile de Modène contre Octavien et les nouveaux consuls, laquelle voit Antoine défait au début de l'année 4332. Lépide ne prend pas parti. Fin avril, Antoine et ses partisans sont déclarés « ennemis publics ». En Ligurie, Marc Antoine rétablit en partie la situation avec des renforts apportés par Ventidius Bassus qui se joint à lui. Antoine passe les Alpes et rejoint la Narbonnaise
Lépide est envoyé en Hispanie citérieure, dont il devient gouverneur avec la Gaule narbonnaise, pour négocier avec Sextus Pompée, qui y combattait les partisans de César, à la tête de sept légions. Lépide conclut la paix avec ce dernier, Antoine faisant voter au Sénat une supplication en sa faveur le 28 novembre 4430. Peu de temps après, Antoine perd le contrôle de la situation et doit faire face à une coalition au Sénat, menée par Cicéron, s'appuyant sur le jeune Octavien, fils adoptif de César. Lépide est alors à la tête de la principale armée en Occident. Bien que césarien convaincu et ayant souhaité la mort des conjurés, il a aussi des relations amicales avec le Sénat et a cohabité avec Sextus Pompée en Hispanie sans chercher le combat, prudent. Le Sénat tente de le rallier à sa cause, lui votant une statue équestre et un triomphe le 3 janvier 43, pour le remercier de la paix obtenue avec Sextus Pompée. En mars, Lépide tente une dernière médiation sans succès
A la tête de l'armée la plus importante d'occident
Antoine est reconnu comme maître de l'Orient et Octavien de l'Occident, la ville de Scodra en Illyrie marquant la frontière entre les deux. Antoine perd donc les Gaules tandis que Lépide est maintenu en Afrique, l'Italie restant indivise. Un autre accord, celui de Misène en 39, octroie à Sextus Pompée les îles italiennes ainsi que le Péloponnèse
En l'an 41, lors de la guerre civile de Pérouse, Lépide est encore à Rome, mais Octavien ne cherche pas à s'appuyer sur lui contre Fulvie, l'épouse d'Antoine, et Lucius Antonius, le frère d'Antoine. Il lui confie malgré tout la garde de Rome pendant les combats, mais Lépide s'enfuit lorsque le frère d'Antoine s'empare de la ville. Après la victoire finale d'Octavien, les triumvirs s'entendent à nouveau sur leurs compétences respectives à la suite du pacte de Brindes et Antoine épouse Octavie, la sœur d'Octavien
L'Italie reste indivise, mais c'est à Octavien que revient la lourde et impopulaire tâche de démobiliser et installer les vétérans sur les terres italiennes
À la suite de la victoire de Philippes, la position dominante d'Antoine se reflète dans la division des terres romaines qui s'ensuit : il prend en charge la réorganisation de l'Orient mais conserve aussi ses provinces de Gaule chevelue et Cisalpine, tout en y ajoutant la Narbonnaise aux dépens de Lépide. Ce dernier perd aussi l'Hispanie au profit d'Octavien, et se voit seulement confier l'Afrique, se voyant réduit à un rôle secondaire
Maitre de l'afrique romaine
Aaron Pascual
Merci d'avoir regardé