Maladie d'Alzheimer
marie boulatoff
Created on November 18, 2024
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Transcript
La maladie d'Alzheimer
11. Histoire de la maladie, films et livres
10. Comment aborder et communiquer avec le malade
9. Attitudes Professionnelles adaptées
7. La prévention et les traitements médicamenteux
6. Les troubles affectifs et emotionnels
5. Les troubles du comportement
4. Les troubles cognitifs
3. Les différents stades
2. Il n'y a pas d'âge
8. Les traitements non médicamenteux
1. Définition
Index
Maladie neurodégénérative, évolutive et irréversible qui aboutit à la mort des neurones avec pour conséquence une diminution des capacités fonctionnelles et cognitives
Définition
La maladie d'Alzheimer apparaît le plus souvent après l'âge de 65 ans où elle concerne environ 3 % de cette tranche d'âge. Elle augmente rapidement pour atteindre plus de 20 % de la population âgée de plus de 80 ans.
Il n'y a pas d'âge...
STADE LEGER: 25% DE L'HIPPOCAMPE DIMINUE EN VOLUME ET LE LIEN ENTRE MÉMOIRE À COURT TERME ET À LONG TERME SE FAIT PLUS DIFFICILEMENT(OUBLI BÉNIN DE NOM OU D'ÉVENEMENT RECENT) STADE MODERE :D'AUTRES ZONES DU CERVEAU SONT TOUCHÉES, CE QUI ENGENDRENT DES TROUBLES DE GESTES, DU LANGUAGE ET DE LA RECONNAISSANCE(AIDE POUR SE DÉPLACER,GÉRER SON BUDGET,FAIRE À MANGER) STADE SEVERE :LES LÉSIONS PROGRESSENT ET LA RÉCUPÉRATION DES INFORMATIONS EST QUASI IMPOSSIBLE.LA PERSONNE A PERDU SON AUTONOMIE POUR PRESQUE TOUS LES ACTES DE LA VIE QUOTIDIENNE.
DIFFERENTS STADES:
- Troubles des fonctions executives: difficultés a exécuter des activités complexes ou demandant attention et concentration. Le malade les abandonne donc progressivement (ex: gestion du budget, conduite du véhicule, préparation des repas...)
LES TROUBLES COGNITIFS
- Troubles de la mémoire (amnésie): c’est souvent la première plainte. Au début, la personne a du mal à retenir de nouvelles informations. Elle fait souvent répéter, réitère plusieurs fois les mêmes actions. Puis, avec l’évolution de la maladie, les souvenirs plus anciens s’effacent progressivement. - Incapacité à reconnaître et à nommer des objets, des personnes familières ou même des sons (agnosie) : les malades éprouvent une gêne quotidienne pouvant être plus ou moins importante selon les cas. - Troubles dans l’exécution des gestes (apraxie) : le malade a des difficultés à effectuer les tâches de la vie quotidienne qui auparavant étaient automatiques, comme utiliser une fourchette ou une brosse à dents par exemple ; et ce malgré des fonctions motrices intactes. Ces troubles contribuent fortement à la perte d’autonomie. - Troubles du langage (aphasie) et des chiffres : la communication verbale peut rapidement devenir problématique. - Troubles de l’orientation dans le temps et dans l’espace : le malade perd la notion du temps et il peut se perdre dans un environnement familier. Très anxiogène, ce trouble provoque l’errance ou la déambulation.
LES TROUBLES DU COMPORTEMENT
- Troubles du sommeil : ils s’aggravent avec l’évolution de la maladie, mais peuvent aussi en être des signes précoces. Le sommeil devient plus léger, les insomnies nocturnes deviennent fréquentes, la durée du sommeil durant la journée augmente. Il peut exister une inversion du rythme jour/nuit. - Troubles de l'appétit: perte d'appétit et amaigrissement, changement des habitudes alimentaires - Comportement moteur aberrant: comportement sans utilité que le malade fait et refait sans cesse (déambule, tripote sans arrêt quelque chose, ouvre placards et tiroirs...) - Agitation, agressivité, etc. Ils sont fréquents et fluctuants chez les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer. Ils peuvent être dérangeants, voire dangereux pour la personne et son entourage, et influer négativement sur la qualité de vie des uns et des autres. (refus de coopérer ou d'être aider, se met en colère, crie, insulte, claque les portes, casse des objets...) -Déshinibition: La personne va agir sans se soucier du regard des autres et va faire des choses inhabituelles (ex: se balader nue dans les couloirs, utilise des mots grossiers ou déplacés, fait des commentaires désobligeants...) - idées délirantes: Fausses croyances (la personne croit qu'on veut lui faire du mal, qu'on la vole...) - Hallucinations: Fausses perceptions ou interprétations de l'environnement (entend des voix, parle a des personnes qui ne sont pas là, voit des choses que les autres ne voient pas...)
- L'euphorie: On parle d'euphorie quand il nous semble que la personne malade est trop joyeuse sans aucune raison, trouve drôle des choses que les autres ne trouvent pas drôles, a un sens de l'humour puéril, a tendance à rire sottement ou de façon déplacée
- L'irritabilité - L'instabilité de l'humeur: Il s'agit d'une disposition à se mettre en colère facilement. Par exemple, la personne malade va avoir de brusques accès de colère ou mal supporter un retard ou de l'attente.
- L'apathie: Elle est définie comme une perte ou une baisse de la motivation comparativement à l'état antérieur de la personne malade. L'apathie se manifeste par une perte d'autonomie, une perte d'intérêt ou un émoussement des émotions
Les troubles affectifs et émotionnels - L'anxiété: Il s'agit d'un état d'alerte, de tension psychologique et somatique, souvent en rapport avec un sentiment désagréable de peur ou d'inquiétude. Par exemple, la personne malade exprime des préoccupations jusqu'alors non manifestes en ce qui concerne : ses finances, son avenir, sa santé ou évoque des craintes au sujet d'évènements et d'activités jusqu'alors non stressants.
- La dépression: Elle est définie par la tristesse, le pessimisme et la dévalorisation. Par exemple, la personne malade pleure, exprime des idées de découragement, dit qu'il n'y a pas d'avenir ou qu'elle est un fardeau pour sa famille évoque le désir de mourir.
LA PREVENTION
En dehors des traitements médicamenteux, il existe de nombreuses prises en charge qui tendent à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ces interventions visent à préserver le plus longtemps possible l’autonomie des malades, à atténuer les troubles du comportement et à soutenir les aidants
Les traitements prescrits à ce jour dans le cadre de la maladie d’Alzheimer sont des traitements symptomatiques, ils agissent sur les conséquences de la maladie et non sur la cause elle-même. Les traitements médicamenteux disponibles aujourd’hui visent à essayer de stabiliser ou d’améliorer transitoirement les fonctions cognitives et de contrôler les troubles du comportement.
A l’heure actuelle, on ne dispose encore d’aucun traitement curatif permettant de guérir la maladie d’Alzheimer
LES TRAITEMENTS
Pour prévenir ou retarder les effets de la maladie d'Alzheimer il faut : - prendre soin de son cœur - bouger - stimuler le cerveau - manger sainement - bien dormir - avoir une vie sociale active.
Les thérapies basées sur la cognition: La stimulation cognitive : il s’agit d’une approche neuropédagogique impliquant les facteurs cognitifs (attention, mémoire…) et les facteurs psycho-sociaux (confiance en soi, socialisation…). Elle vise à optimiser les fonctions préservées. Cette prise en charge peut s’adapter aux différents stades de la maladie. Elle peut être pratiquée en individuel ou en groupe homogène dans le cadre d’atelier mémoire.
Les thérapies basées sur le corps – L’activité physique : il est important de garder une activité physique le plus longtemps possible car celle-ci aurait des bienfaits sur les fonctions cognitives et sur les capacités physiques, notamment en prévenant les chutes et en préservant la mobilité. – Bien être corporel : des techniques comme les massages et la relaxation peuvent détendre la personne et ainsi diminuer les troubles du sommeil, l’anxiété, les troubles du comportement. Des espaces snoezelen existe dans certaines structures qui accueilent des personnes âgées Les thérapies basées sur le comportement Beaucoup de thérapies montrent un effet positif sur l’humeur des personnes en favorisant le bien être. Parmi ces thérapies, nous répertorions celles basées sur : – Les sens : la stimulation mutisensorielle, l’aromathérapie, la chromothérapie, la luminothérapie, la relaxation, les massages, la thérapie assistée d’animaux. – La créativité : l’art-thérapie et la musicothérapie. L’expression artistique permettrait d’améliorer sensiblement l’expression orale dans les stades avancés de la maladie et de diminuer les symptômes comportementaux.
Les traitements non médicamenteux
Un des buts de ces thérapies est également de garder le lien social, de rompre l’isolement dans lequel peuvent s’enfermer certains malades. En proposant des activités plaisantes et stimulantes, la personne peut prendre conscience de ses capacités préservées et ainsi être valorisée
Désorientation dans le temps - Utiliser des calendriers - Garder des horaires réguliers pour la toilette, l'habillage, les repas...
Désorientation dans l'espace:- veiller à ce que l'espace reste fixe, laisser les objets à leur place habituelle - Eviter les déménagements - Aider la personne à s'orienter vers sa chambre (image, nom sur sa porte) - indiquer la fonction de chaque pièce à l'aide de panneaux avec des symboles - placer la personne à la même place à table
Déambulation: - Veiller au risque de fugues, - sécuriser l'environnement immédiat - Organiser des promenades régulières avec une aide - ne pas obliger à rester assis et éviter la contention
Troubles de la mémoire: - proposer des exercices de mémorisation, d'évocation de souvenirs, de langage... - Rédiger des modes d'emploi simplifiés, - Multiplier les pense bêtes, les post it, les ardoises effaçables
Attitudes professionnelles face à un malade atteint de la maladie d'Alzheimer
Agitation, Agressivité, idées délirantes:
Troubles du sommeil: - Maintenir des activités durant la journée - Encourager le malade à ne pas rejoindre son lit trop tôt - Limiter le nombre de siestes au cours de la journée -Eviter les repas lourds et les substances telles que la caféine, la nicotine, l'alcool
Pour communiquer avec le patient:
Pour aborder le patient:
Les 10 commandements necessaires pour aborder le malade d'Alzheimer et communiquer avec lui
POUR REVISER et vérifier mes connaissances A faire après avoir appris son cours et sans son cahier
pour le reste relis bien les ateliers 3 et 4
On continue...
livres:
films:
La maladie évoquée dans les livres, les films
HISTOIRE DE LA MALADIE
.La maladie d’Alzheimer tient son nom du psychiatre et neurologue allemand Aloïs Alzheimer (1864-1915) qui, en 1906, associa les symptômes (déclin progressif des fonctions cognitives) à des lésions cérébrales spécifiques, les plaques amyloïdes et les dégénérescences neurofibrillaires, grâce à l’étude d’une patiente du nom de Augusta Deter. Par la suite, d’autres chercheurs viendront confirmer ses découvertes, et un deuxième cas identique en 1911 viendra valider sa théorie.