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Transcript

Baudelaire et son oeuvre majeure Les Fleurs du mal

Les Fleurs du Mal

Choix de cette œuvre

Charles Baudelaire

Contextualisation de l'œuvre

Un thème majeur

Comment est organisé le recueil ?

« La sottise, l’erreur, le péché, la lésine,/Occupent nos esprits et travaillent nos corps. » (V.1-2) "Au lecteur"

Pourquoi avoir choisi cette œuvre ?

(Question 1)

Nous avons choisi le recueil Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire paru en 1857. Ce recueil nous paraît intéressant puisqu'il a subi un scandale lors de sa parution. En effet, l’œuvre de Charles Baudelaire a suscité beaucoup de réactions notamment de la presse offusquée. Charles Baudelaire est un poète maudit, il est marginal et provoquant, ce qui ne plaît pas à tout le monde. Son recueil est jugé par son manque de pudeur et ses multiples descriptions lascives. Un procès est alors organisé avec le poète et les éditeurs et ils sont contraints de payer une amende de 100 francs chacun et de retirer six poèmes du recueil. Nous trouvons donc intéressant de voir comment l’auteur expose sa marginalité à travers son recueil malgré la censure de certains de ses poèmes du recueil. De plus, en ayant pu étudier en classe le recueil Cahiers de Douai d’Arthur Rimbaud (1870), nous sommes intéressés par les similitudes de ces deux œuvres. En effet, Arthur Rimbaud ne cache pas son admiration pour Charles Baudelaire et plus particulièrement pour son recueil Les Fleurs du mal. Malgré le scandale qui a émergé lors de sa parution, celui-ci a influencé Arthur Rimbaud durant l’écriture de son recueil Cahiers de Douai. Il reprend la vision moderne de la poésie et de l’esthétique que Charles Baudelaire a redéfinie dans Les Fleurs du mal, et la laideur considérée, selon son icône, comme sublime, ce qui donne lieu à une nouvelle forme de beauté. Dans « Venus anadyomène » par exemple, Arthur Rimbaud s’inspire de ses paroles et établit un contre-blason de la déesse de la beauté, Vénus, en la décrivant comme une prostituée. Cela est donc intéressant de pouvoir observer les points communs et les différentes visions des choses des deux poètes à travers ces deux œuvres. Enfin, notre choix se justifie par la date de parution de l’œuvre. En effet, Les Fleurs du mal reste le seul recueil publié au XIXème siècle contrairement aux autres apparus au XXème siècle. Le XIX siècle est marqué de multiples changements dans le genre poétique. La poésie se caractérise par plusieurs mouvements tels que le romantisme, le parnasse mais surtout le symbolisme, dont Charles Baudelaire est un pré-curseur. Elle est également définie par la notion d’affranchissement poétique, où les poètes détournent les normes traditionnelles du genre poétique dans le but de l’innover. La poésie au XIXème siècle reste, selon nous, plus intéressante que celle du XXème siècle où certains poètes exploitent des sujets assez futiles. Par exemple, dans le recueil de Francis Ponge Le Parti pris des choses, le poète entreprend dans le poème « L’huître » la description banale d’une huître, ce qui semble très peu passionnant. Ce recueil est celui qui s’est le plus démarqué des autres, c’est donc pour cela que nous l’avons choisi.
JUSTICATION DU TITRE

Quel est le contexte historique et culturel en 1857 en France ?

(Question 2)

Le contexte historique et culturel dans Les Fleurs du Mal est essentiel pour comprendre la portée de l’œuvre. Le recueil est publié en 1857 lorsque la France fait face à de nombreuses transformations socio-économiques. À l’époque, Paris est remanié par le baron Haussmann sous le règne de Napoléon III, qui fait de la ville un centre de modernité, d’industrialisation et de progrès, mais aussi de misère et de solitude. La capitale française devient une ville de contrastes, où la richesse côtoie la pauvreté, où l’isolement des individus dans la foule urbaine s’amplifie et où la prostitution prend de l’ampleur dans cette nouvelle société. Baudelaire, flâneur solitaire, explore cette ville en mutation et s’en inspire pour créer un recueil où la section des « Tableaux parisiens » révèle les contradictions d’une modernité troublée. Dans "Le Crépuscule du soir", Baudelaire décrit cette capitale tentaculaire, presque effrayante, où lorsque la nuit tombe, elle est considérée comme « ami du criminel »(v.1). Il dépeint les ruelles sombres où figurent des prostituées « La Prostitution s’allume dans les rues »(v.15). Le poète en profite pour émettre une critique sur la misère et la pauvreté : « Encore la plupart n’ont-ils jamais connu La douceur du foyer et n’ont jamais vécu ! » (v.37 et 38). Ici, Paris devient le symbole d’une société où la beauté et la laideur, la civilisation et la bestialité, se mêlent de façon inextricable. Cette représentation critique de Paris reflète les transformations de la société du XIXe siècle, marquée par une déshumanisation progressive des individus.

Qui est Baudelaire ?

Quel était le parcours de la légende du symbolisme ? (Question 3)

Charles Baudelaire est une icône de la littérature française, ce dernier a marqué profondément la poésie, s’affranchissant profondément des codes traditionnels de la poésie classique.Ses thèmes profondément novateurs font de lui un symbole de l’émancipation créatrice en poésie, il est assurément le précurseur de la modernité poétique. Son oeuvre la plus connue est sans aucun doute « Les Fleurs du Mal » dans lequel le poète apparaît comme tiraillé entre idéal et spleen qui désigne une profonde mélancolie née du mal de vivre , cette ambivalence morale peut s’expliquer par sa marginalisation profonde dans le tissu de la société française du XIXe siècle. Charles Baudelaire a été une figure controversée de son temps. Marginalisé à la fois par ses choix de vie et par son œuvre, il a souvent été en décalage avec la société bourgeoise et conformiste du XIXe siècle. En publiant Les Fleurs du Mal en 1857, il subit une censure sévère pour « offense à la morale publique et religieuse » : six poèmes sont interdits de publication. Cet événement illustre son statut de poète incompris et rejeté par une société incapable d’accepter une œuvre qui explore sans détour la souffrance, le désir, et les zones d’ombre de l’âme humaine. En outre, son mode de vie marqué par des excès, une pauvreté chronique, et un dédain pour les normes sociales renforce cette marginalisation. Baudelaire, conscient de sa position d’artiste rejeté, sublime cette condition dans sa poésie en adoptant l’image du poète maudit, caractérisé par son génie, mais condamné à souffrir et à vivre en marge du monde. « L’Albatros » est selon nous représentatif de cet isolement du poète dans la société conformiste du XIXe siècle. L’albatros nous est présenté dans le ciel , comme beau s’épanouissant dans un vol majestueux , représentant le domaine de la création artistique du poète , mais qui en société représentée par le bateau ne peut marcher à cause de ses ailes « Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches » (V.7) ne peut s’épanouir.Le poète ne peut laisser sa créativité artistique prendre place, car condamné à rester dans une société moqueuse à son égard « Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage/Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers » (V.1-2) et peu compréhensive à son art. Baudelaire ne peut alors déployer toute sa créativité, ce dernier étant « Exilé sur le sol au milieu des huées » (V. 15) tiraillé entre un idéal impossible à concrétiser et le spleen qui est réalité.

Un thème récurrent du recueil Les Fleurs du mal

(Question 4)

La fuite du temps est un thème récurrent dans le recueil de Charles Baudelaire. En effet, le topos de la fuite du temps est exploité à travers quelques poèmes de son recueil. Apparue au cœur du Moyen Age, la fuite du temps se caractérise par le constat de l’écoulement du temps en général. Elle est reliée principalement au genre poétique. Les poètes réutilisent ce topos de siècle en siècle en modifiant certains aspects. Dans Les Fleurs du mal, les poèmes « L’Horloge », « L’ennemi » et « Le goût du néant » en sont des exemples précis et adaptés. Dans « L’Horloge », le poète dépeint clairement sa peur de la rapidité du temps et donc de la mort . Il personnifie « la Seconde » (v.9-10), il qualifie l’horloge de « Dieu » (v.1) et il répète « Souviens-toi !» qui se réfère à l’expression latine « Memento mori » qui signifie « Souviens toi que tu vas mourir !» . De plus, il évoque le sujet de la mort dans le tout dernier vers. En outre, le sonnet « L’ennemi » met en avant le topos de la fuite du temps à travers le champ lexical de la météorologie avec « orages », « soleils » et « inondées », où il évoque la mélancolie (« spleen ») de sa jeunesse. Dans le deuxième tercet, le temps est personnifié et considéré comme un ennemi (d’où le choix du titre). Enfin, « Le goût du néant » témoigne d’une critique des expériences amoureuses du poète. Il se qualifie comme vieux, plutôt laid et comme une personne qui n’a plus envie de tomber amoureuse : « L’amour n’a plus de goût » (v.7) montre son dégoût. Le dernier vers « Avalanche, veux-tu m’emporter dans ta chute ? » confère à sa volonté de mort et donc au topos de la fuite du temps. Contrairement aux autres écrivains qui ont la volonté de sublimer la fuite du temps à l’aide du lyrisme, Charles Baudelaire se l’approprie de manière réaliste. Par définition, le réalisme se caractérise par une quête du réel et une représentation brute de la vie quotidienne, tout ce que Baudelaire prend en compte dans les poèmes cités précédemment. Nous apprécions le fait que Charles Baudelaire s’affranchisse des normes traditionnelles, il nous apporte une vision novatrice et marque un renouveau dans les thèmes classiques du genre poétique.

Comment est organisé l'œuvre ?

(Question 5)

Dans Les Fleurs du mal, Baudelaire a soigneusement organisé son recueil, créant un cheminement poétique réfléchi. Chaque section répond à une logique spécifique, explorant différentes facettes de la condition humaine, du mal et de l’âme du poète. Le recueil est divisé en six sections : “Spleen et Idéal”, “Tableaux parisiens”, “Le Vin”, “Fleurs du mal, “Révolte” et “La Mort”. Chaque partie suit une progression cohérente, qui permet au lecteur de suivre le parcours intérieur du poète. La première section, “Spleen et Idéal”, est la plus longue et la plus centrale. Elle incarne cette tension entre deux forces opposées : l’aspiration à l’idéal et la lourdeur du spleen, cet ennui profond qui accable le poète. Cette section explore la souffrance intérieure du poète, partagée entre une quête spirituelle et le poids de l’existence. Dans le poème “Bénédiction”, par exemple, Baudelaire dépeint le poète comme un être élu, mais condamné à souffrir pour sa capacité à créer : “Le Poète apparaît en ce monde ennuyé” (V.2). Ce rejet par sa propre mère, qui le maudit, illustre parfaitement ce déchirement intérieur : “Ah ! que n’ai-je mis bas tout un nœud de vipères,/Plutôt que de nourrir cette dérision !” (V.5-6). Ce poème montre bien cette lutte constante entre l'idéal et la souffrance qui traverse toute la section.L’écrivain Barbey d’Aurevilly a même salué le travail de structuration de Baudelaire, qualifiant son plan de “calculé, méditatif et volontaire”. Ce commentaire met en lumière l’intention derrière l’agencement des poèmes, qui ne sont pas là simplement pour être juxtaposés, mais pour former un tout cohérent. La section “Tableaux parisiens” nous plonge dans le Paris du XIXe siècle, avec ses transformations et ses contrastes. À travers des poèmes comme “À une passante”, Baudelaire capture l'anonymat et l’agitation de la ville, où chaque instant est dans l’excitation urbaine: “La rue assourdissante autour de moi hurlait” (V.1). Paris devient un véritable personnage, un lieu où le poète expérimente ses émotions et ses réflexions. La section “Le Vin” poursuit cette quête d’évasion. Le vin, symbole de l'ivresse et du plaisir immédiat, est présenté comme une tentative de fuir la souffrance. Mais comme Baudelaire le montre dans “L’Âme du vin”, cette échappatoire est illusoire : l’alcool masque à peine la douleur, sans jamais pouvoir la dissiper. Les sections “Fleurs du mal”, “Révolte” et “La Mort” approfondissent différentes manières de vivre et de ressentir le mal. Dans Fleurs du mal, Baudelaire interroge la sensualité, la dégradation et la transgression. Dans “Une Charogne”, il évoque la beauté déchue du corps, mettant en lumière la dégradation inévitable de tout ce qui est beau. La section “Révolte” exprime la défiance du poète envers Dieu, comme dans “Les Litanies de Satan”, où il rejette l’idée de soumission divine pour affirmer une liberté personnelle. Enfin, dans “La Mort”, Baudelaire propose une vision de la mort non pas comme une fin tragique, mais comme une forme de libération du spleen, une échappatoire à la souffrance de la vie. Dans “Le Voyage”, la mort devient ainsi une promesse de rédemption, un moyen de se libérer des tourments de l'existence.

NOTRE PLAN

« La sottise, l’erreur, le péché, la lésine,/Occupent nos esprits et travaillent nos corps. » (V.1-2) "Au lecteur" .Une citation des plus marquantes ! (Question 6)

Cette citation se trouve dans « Au lecteur », le poème d’ouverture des Fleurs du Mal. Ce texte sert de préface et expose le thème central du recueil : la lutte universelle contre le mal et les vices humains. Baudelaire y décrit les travers qui habitent chaque être humain, dépeignant un portrait sombre et lucide de notre condition. Les mots choisis par le poète ont une portée forte : la sottise symbolise notre faiblesse intellectuelle et morale. L’erreur représente nos illusions et jugements défaillants.Le péché incarne nos actes contraires à l’éthique et à la spiritualité.La lésine dénonce l’avarice et la petitesse matérielle.Baudelaire montre que ces défauts ne sont pas des exceptions mais des réalités omniprésentes qui touchent l’esprit (nos pensées) autant que le corps (nos actions).Dans ce passage, Baudelaire insiste sur la nature universelle et inévitable de l’homme. Ces travers façonnent nos vies, altérant nos pensées et affectant directement nos comportements. Il établit une connexion directe entre l’esprit, siège des idées et des passions, et le corps, instrument de nos actions.Le poète met en avant une vision fataliste de l’existence : le mal n’est pas une exception ou une force extérieure, mais une partie intrinsèque de notre humanité. Cette idée s’inscrit dans l’esthétique baudelairienne du « spleen » : une lucidité impitoyable face aux contradictions humaines et à la corruption de l’âme.Nous avons aussi choisi cette citation car cette dernière nous a marqué au plus profond de nous .En effet Baudelaire nous a confronté à notre véritable nature d’Homme et nous a poussé à réfléchir sur nous .D’autant plus que nous trouvons que ces deux vers résonnent particulièrement dans un monde où nos vices comme le matérialisme ,l’égoïsme et l’ignorance sont destructeurs et omniprésents .Enfin, la structure du vers, concise et rythmée, amplifie son impact : ces mots frappent comme un constat universel . Pour nous cette oeuvre n’est pas qu’un simple recueil mais une volonté de dépeindre l’Homme tel qu’il est .

Explication de notre couverture :

(Question 7)

Nous avons voulu intégrer divers éléments métaphoriques en lien avec Les Fleurs du mal pour rendre hommage à l'œuvre complexe et poétique de Charles Baudelaire. Chaque élément visuel sur cette couverture symbolise une partie essentielle du recueil et de l’univers baudelairien. En premier plan, nous avons une rose fanée, symbole de la vanité et de la beauté éphémère. La rose, souvent associée à la beauté, incarne ici le concept de la beauté tragique dans Les Fleurs du mal, une beauté qui, bien qu’éclatante, se fanera et mourra inévitablement. Ce symbole est essentiel pour comprendre l’ambition de Baudelaire : extraire la beauté du mal, la beauté dans la souffrance, dans la décadence et dans la mort. La rose fanée renvoie à l'idée que la beauté, tout comme la vie, est fragile et vouée à la disparition. À côté de cette fleur fanée, nous avons un crâne humain, un symbole fort de la mort, un thème majeur dans l'œuvre de Baudelaire. La mort apparaît dans Les Fleurs du mal comme une force implacable et omniprésente. Elle est perçue non seulement comme une fin, mais aussi comme une forme de libération. Dans la section « La Mort », Baudelaire aborde la mort comme un moyen d'échapper au conflit intérieur du poète, tiraillé entre le spleen et l’idéal. Le crâne rappelle l’imminence de la mort et souligne la finitude de l’existence humaine, mais aussi la quête d’évasion de la souffrance qui y est liée. La citation du poème « La Mort des pauvres » illustre parfaitement ce rapport : « C’est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ; » (V.1) cela résume cette dualité de la mort comme source de souffrance et d’ultime soulagement face au tiraillement entre spleen et idéal . Enfin, le symbole de l’albatros, souvent associé à la figure du poète maudit, est placé en arrière-plan, symbolisant l’artiste incompris et isolé. Cet oiseau, majestueux en vol mais maladroit sur terre, représente parfaitement Baudelaire en tant que poète dans Les Fleurs du mal, un être égaré dans la société, incapable de se conformer aux attentes des autres. L’albatros semble intrigué par la rose et le crâne, symbolisant le tiraillement du poète entre deux valeurs morales opposées mais intrinsèquement liées : le spleen (la souffrance) et l’idéal (la beauté). Ce regard curieux de l’albatros sur ces éléments évoque la quête du poète pour saisir la beauté dans le mal, dans la mort et dans la souffrance, tout en restant fidèle à son art. L’oiseau est dans son élément naturel, en train de voler, ce qui renvoie à la liberté créative du poète lors de la réalisation du recueil que sont Les Fleurs du mal .Nous avons voulu représenter de manière symbolique la réalisation de Les Fleurs du mal par Charles Baudelaire avec les divers éléments présents .

Le titre « Les Fleurs du Mal » souligne un esthétisme paradoxal : il associe les « fleurs », symbole de beauté et de pureté, avec le « mal », qui représente la corruption et le péché. En choisissant ce titre, Charles Baudelaire indique que son œuvre explore la beauté dans des lieux inattendus, dans les aspects les plus corrompus et désespérés de la vie humaine. Le poème "La Beauté" en est un exemple frappant, où le poète présente la beauté comme une statue inanimée, indifférente à ceux qu’elle attire et inspire : « Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre » (v1). Cette image montre comment Baudelaire perçoit la beauté : froide, distante, et insensible, une beauté qui n’appartient qu’au monde poétique et échappe aux conventions morales.

1.La quête de l’idéal et la confrontation au spleen : Cette partie regrouperait la section "Spleen et Idéal", où le poète cherche à échapper au mal par l’aspiration à l’idéal tout en étant pris dans la lourdeur du spleen. 2.L’expérience du monde et des désirs humains : Ici, on pourrait inclure “Tableaux parisiens”, “Le Vin” et “Fleurs du mal”, qui explorent les tentatives d’évasion et de plaisir, tout en confrontant le poète à la dégradation et au mal. 3.La révolte et la mort comme libération : Ces sections, “Révolte” et “La Mort”, abordent la rébellion contre le divin et la mort comme un moyen de se libérer de la souffrance. Nous avons choisi ce découpage, car il nous semble qu’il suit un parcours logique et fluide dans l’évolution du poète. Ce cheminement, de l’aspiration à l’idéal jusqu’à la révolte et la mort, reflète parfaitement les grandes étapes de l'âme humaine et de la réflexion de Baudelaire sur la condition humaine, le mal et la souffrance. Ce découpage met en lumière la progression de la pensée du poète, tout en gardant une certaine unité dans l’œuvre.