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 Bronchopneumopathie chronique obstructive

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Cas clinique BPCO

AntibioEst

Created on November 12, 2024

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Bronchopneumopathie chronique obstructive

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Cas clinique BPCO

Vous recevez en consultation, avec votre interne en stage de médecine générale actuellement, Mme B. pour la réévaluation de son traitement et le suivi des différentes pathologies chroniques. C’est une femme de 71 ans, veuve depuis 5 ans, vivant seule dans un appartement au 3ème étage sans ascenseur. Elle est suivie pour différentes pathologies chroniques : • Une HTA traitée par ramipril • Une BPCO de stade III traité par fénotérol+ipratropium avec une observance moyenne • Un diabète de type 2 sous metformine Lors de l’entretien, elle se plaint d’une toux avec des expectorations blanchâtres plus importantes que d’habitude. Elle présente une dyspnée mMRC 2 habituelle. Vous évaluez une nouvelle fois l’observance de son traitement et elle vous avoue qu’elle oublie souvent le fénoterol+ipratropium et que la ventoline fonctionne mieux pour soulager ses symptômes notamment la dyspnée. « Docteur, j’ai arrêté de fumer il y a 3 ans, c’est déjà pas mal non ? »

Votre interne examine Mme B. Elle ne présente pas de fièvre, la saturation en oxygène est de 95% et sa pression artérielle 132/78 avec une fréquence cardiaque à 89 bpm. Mais à la suite de son auscultation pulmonaire, votre interne vous demande rapidement votre avis car il retrouve des ronchi et des sibilants diffus sans foyer systématisé. Inquiet, votre interne pense qu’il faudrait des antibiotiques car Mme B présente une exacerbation de sa BPCO.

Question 1/4

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Question 2/4
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Recommandations HAS de prise en charge des BPCO

Réponses : B et E

Les critères d’introduction d’une antibiothérapie lors d’une exacerbation de BPCO sont la majoration du volume ET de la purulence des expectorations pendant plus de 48 heures. En cas d’abstention initiale, une réévaluation médicale des symptômes dans les 48 à 72h est préconisée. En revanche en cas de BPCO très sévère diagnostiquée (VEMS < 30%), une antibiothérapie doit être proposée d’emblée en cas d’EABPCO avec expectoration importante et purulente. Les causes d’exacerbation chez cette patiente pourraient être liées à son inobservance du traitement de fond. Vous pouvez retrouver les recommandations de prise en charge des BPCO sur le lien suivant :

Recommandations HAS sur le choix et la durée d'antibiothérapie dans les exacerbations aigües de BPCO

Mme B. revient vous voir une semaine plus tard car elle ne se sent pas bien : elle tousse encore plus et les crachats sont verdâtres et plus abondants. Sa dyspnée est stable et les constantes sont inchangées. L’auscultation ne trouve pas de foyer systématisé, avec persistance de ronchi et de sibilants diffus dans les deux champs pulmonaires.

Question 3/4
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Réponse 3/4

Réponse : D

Mme B présente des facteurs de risque de complication ou d’échec du traitement du fait de son âge > 65 ans et d’un VEMS<50% avec une BPCO de stade III. Le traitement est de l’amoxicilline-acide clavulanique 1g/125mg pendant 5 jours maximum. Une réévaluation est nécessaire dans 48-72h pour évaluer l’efficacité du traitement. En l’absence de facteur de risque, l’amoxicilline aurait pu être prescrite 5 jours.

Recommandations HAS sur le choix et la durée d'antibiothérapie dans les exacerbations aigües de BPCO

La patiente est soulagée mais vous demande pourquoi vous n’avez pas mis d’antibiotique lors de la précédente consultation. Votre interne attend votre réponse avec impatience. Vous expliquez les raisons de votre non-prescription d’antibiotique et vous en profitez pour aborder les mesures de prévention des exacerbations.

Question 4/4
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Réponses : A, B, C, D et E

La prévention des exacerbations de la BPCO passe par la réalisation des vaccins contre les infections respiratoires : Grippe, Covid-19, VRS et pneumocoque. Les nouveautés de 2024 sont la réalisation de la vaccination VRS une fois par an et l’utilisation d’un vaccin pneumococcique à 20 valences en primovaccination. La réalisation d’une éducation thérapeutique permet d’améliorer l’observance médicamenteuse et les compétences d’auto-soin et notamment le repérage des signes cliniques évocateurs d’exacerbation et la gestion des crises.

Réponse 4/4

Guide HAS du parcours de soins bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2024

Merci d'avoir répondu à ce cas clinique.

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