4211 km
Watremez
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Transcript
Titre du spectacle ? Que va-t-il raconter ?
4211 KM
Quels vont en être les personnages ? Quelles phrases clés avez-vous retenues ? Que peut-on dire de la mise en scène ? des accessoires ?
Yalda est la fille de Mina et de Fereydoun, réfugié·es politiques iranien·nes. Elle raconte leur exil, leur combat pour la liberté, l’espoir d’un retour et sa vie à elle, entre Paris et Téhéran, où elle n’est encore jamais allée. À travers sa propre histoire, Aïla Navidi raconte le déracinement, l’héritage et la quête d’identité, comme une émouvante consolation. Devenue mère, Yalda veut transmettre l’histoire de ses parents. Fuyant une révolution qu’on leur a volée en 1979, Mina et Fereydoun sont des « utopistes déraciné·es qui attendent leur retour au pays ». Un retour qui ne vient pas car l’Iran est toujours une république islamique. Dans leur appartement, on parle farsi et azeri, on vit à l’iranienne. Comment leur fille chemine-t-elle entre deux cultures, parfois contradictoires ? Aïla Navidi écrit, met en scène et interprète avec six autres acteur·ices cette histoire nourrie d’archives et d’interviews : l’histoire universelle des enfants de l’exil.
Dans les années 1950 : politique de modernisation autoritaire et d'occidentalisation forcée entraîne des bouleversements sociaux et économiques. Le régime se durcit alors : la Savak, police politique créée en 1958, et l'armée deviennent des instruments de gouvernement à part entière. Des révoltes éclatent dans le Fars et l'ayatollah Khomeiny, porte-parole d'un clergé qui se considère de plus en plus comme un contre-pouvoir, est emprisonné puis exilé.
En 1963, la « révolution blanche » – réforme agraire, nationalisation des forêts et des pâturages, vente des usines de l'État, distribution de 20 % des bénéfices aux ouvriers, droit de vote pour les femmes, lutte contre l'analphabétisme, pour l'hygiène et la reconstruction – suscite la colère du Bazar (la bourgeoisie commerçante), du clergé chiite et des grands propriétaires terriens.
Le chah instaure, en mars 1975, un régime de parti unique, dit de la Résurrection nationale, et resserre l'étau politique. Deux ans après, en 1977-1978, l'Iran entre en ébullition. Le 7 janvier 1978, une marche de protestation, sévèrement réprimée, se solde par une centaine de morts. Après cela des manifestations ont lieu tous les mois. En novembre 1978 , l'émeute est générale, le départ du chah inévitable.
En janvier 1979, le chah quitte définitivement le pays. Et le 1er avril une République islamique dirigée par l'ayatollah Ruhollah Khomeyni est mise en place. De nombreux responsables politiques et militaires sont arrêtés par les Gardiens de la révolution, le bras armé du régime, et condamnés par les tribunaux islamiques avant d'être exécutés. La Constitution instaure également une différence de statut entre musulmans et non-musulmans. La société iranienne s'enfonce alors dans l'islamisation forcée : le tchador, qui couvre les femmes, devient le nouveau symbole du pays. Les libéraux qui avaient mené la révolution avec les religieux sont écartés et même pourchassés par le nouveau régime. Nombreux sont ceux qui quittent le pays en attendant la chute de cette République Islamique.