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Dès que vous avez écrit le titre et la problématique dans le tableau, vous pouvez commencer.
Problématique : Comment s'organisait le commerce triangulaire ?
C'est parti
Leçon 2 : Le commerce triangulaire

Guillaume Thomas Reynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, t. III, Genève, 1780.

Doc. 5 : Le prix des esclaves pour les Européens « Ce n'est pas avec des métaux qu'on paie, mais avec nos productions et nos marchandises. Ce sont des sabres, des fusils, de la poudre à canon, du fer, de l'eau-de-vie, des étoffes de laine, surtout des toiles des Indes orientales, ou celles que l'Europe fabrique et peint sur leur modèle. Les peuples du nord de la ligne [l'équateur] ont adopté pour monnaie un petit coquillage blanc que nous leurs apportons des Maldives. Au sud de la ligne, le commerce des Européens n'a pas cet objet d'échange […]. »

Portrait d'Olaudah Equiano, auteur inconnu, 1788.

Doc. 1 : Biographie d'Olaudah Equiano Né vers 1745 au Biafra (Nigeria actuel), Olaudah Equiano est capturé en 1756, par des maîtres africains. Envoyé en Amérique, il devient un esclave. Quelques années plus tard, il est affranchi et retrouve sa liberté. Il a écrit un livre appelé Ma véridique histoire (1789), dans lequel il raconte sa vie d'esclave. Il meurt à Londres en 1797.

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Doc. 2 : Gravure, un convoi de captifs en Afrique centrale, XIXe

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Affiche annonçant une vente d'esclaves après leur débarquement à Charleston, en 1769
Doc. 7 : La vente d'un arrivage d'esclaves en Amérique du Nord

D'après Olaudah Equiano, Ma véridique histoire, 1789.

Doc. 6 : Arrivée sur la côte et traversée « La première chose que je vis en arrivant sur la côte […] fut la mer et un navire négrier qui attendait son chargement. Lorsque j'observai tout autour du bateau, je vis une multitude de Noirs de tous âges enchaînés les uns aux autres, chacun exprimant par sa mine le découragement et la souffrance. […] Dans la cale [= intérieur d'un bateau où sont entreposées les marchandises] régnait une insupportable et éprouvante puanteur. L'étroitesse de l'endroit, la chaleur et l'entassement nous étouffaient presque. Nous transpirions abondamment et l'air était irrespirable, ce qui provoqua des maladies dont beaucoup moururent. Cette situation était aggravée par le bruit irritant des chaînes, qui devenait insupportable. »
D'après B.-S. Frossard, La Cause des esclaves nègres, 1789.
Doc. 9 : Travailler dans une plantation sucrière aux Antilles

Le pasteur Froissard décrit le travail des esclaves dans les Antilles françaises : « Ceux qui vont au jardin, c'est-à-dire qui cultivent la plantation, sont réveillés avant l'aurore (le lever du soleil) par le claquement du fouet du Commandeur chargé d'inspecter leur conduite et de punir leur négligence. À midi, on leur accorde deux heures, non pour prendre un repos si nécessaire sous ces latitudes (chaleur) quand on a labouré sept heures, mais pour aller préparer leur repas. À deux heures précises, le Commandeur rappelle à la plantation ; et le travail dure jusqu'à la nuit pour ceux qui ne sont pas obligés de veiller au moulin […]. Le travail de ceux qui sont au moulin ou aux chaudières est extrêmement pénible et demande des ouvriers très exercés […]. Aussi, l'excès de fatigue tue-t-il ceux qui y sont soumis. »

Le jarret et la poitrine sont les noms qu'on donne à des parties du corps d'animaux, comme le bœuf.

B.-S. Frossard, La Cause des esclaves nègres, 1789.

« […] Attachés les uns aux autres avec des fourches ou des courroies de cuir, obligés à de longues marches dans des bois ou des déserts, manquant souvent d'eau ou de provisions, il en périt un grand nombre. Arrivés sur la côte, les capitaines ne les achètent qu'après leur avoir fait subir l'examen le plus honteux. Le chirurgien les visite comme un boucher visite le bétail qu'il marchande à la foire. Il recherche s'ils n'ont point d'infirmités [= faiblesses], s'ils ont les dents blanches, le jarret nerveux, la poitrine bonne, une consitution vigoureuse ; en un mot, s'ils pourront supporter le travail auquel ils vont être condamnés. »

Doc. 3 : Le trajet jusqu'à la côte et l'examen médical

Marchand d'esclaves de Gorée, gravure, Jacques Grasset de Saint-Sauveur, L'Encyclopédie des voyages, 1795-1796, Bibliothèque des Arts Décoratifs, Paris. Gorée est une île de l'Atlantique, en face du Sénégal. Les esclaves portent le collier de la servitude (esclavage).

Doc. 4 : Vente et achat d' esclaves en Afrique

Doc. 8 : Une plantation sucrière aux Antilles (Amérique)

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