Genially Diego Ochs carnet de bord "L'ésclavage raconté a ma fille"
Diego Ochs
Created on November 11, 2024
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Transcript
L'ésclavage Raconté A Ma Fille
Christiane Taubira est née le 2 février 1952 en Guyane, c'est une femme politique française, avocate et militante pour les droits humains. Députée de Guyane pendant plusieurs années, elle se distingue notamment par la loi de 2001 qui reconnaît la traite négrière comme un crime contre l'humanité. Ministre de la Justice de 2012 à 2016 sous François Hollande, elle est surtout connue pour son rôle dans la légalisation du mariage pour tous. Défenseure des droits des minorités, elle incarne une vision progressiste de la société. Sa personnalité marquée fait d'elle une figure de la politique française.
Référence complète de l'ouvrage : ChristianeTaubira. L'Esclavage raconté à ma fille. Paris : 2002, editions Phillipe Rey
Christiane Taubira
CARNET DE BORD :
a)Dans L'Esclavage raconté à ma fille, Christiane Taubira engage un véritable combat pour l'égalité en plusieurs points clés : -Transmission de la mémoire : En racontant l’histoire de l’esclavage, elle lutte contre l’oubli et la négation de ce passé, essentiel pour comprendre les inégalités actuelles.-Dénonciation du racisme : Elle met en lumière les racines du racisme et des discriminations systémiques, incitant à une prise de conscience collective.-Éducation pour l’égalité : Par un langage accessible, elle éduque les jeunes générations à la dignité humaine et à la nécessité de lutter pour l’égalité.-Reconnaissance des souffrances : Elle revendique la reconnaissance des descendants d’esclaves, souvent invisibilisés, comme un élément central du combat pour l’égalité.Ainsi, son livre va au-delà de l’histoire, devenant un moyen de résister à l’injustice et de promouvoir une société plus juste et égalitaire.
Questions de lecture :
b)Un procédé qui me semble particulièrement efficace dans l'ouvrage est l'usage de la métaphore, par exemple lorsqu'elle compare l’esclavage à une « machine de guerre » ou à une « monstrueuse organisation ». Ce procédé permet de rendre la violence de l'esclavage plus saisissante, tout en soulignant l’ampleur systémique et non-humaine du phénomène.Par exemple, en qualifiant l’esclavage de « machine de guerre », l'ecrivaine évoque non seulement la violence physique infligée aux esclaves, mais aussi la dimension industrielle et déshumanisante de l’exploitation. Elle met en avant le fait que l'esclavage n'était pas seulement un système de domination, mais une structure systématique, rationalisée et organisée pour détruire l'humanité des individus.Ce procédé me semble efficace car il permet de faire ressentir au lecteur l'horreur et l'inhumanité de l'esclavage d'une manière plus percutante qu'une simple description réelle. La métaphore transforme l’abstraction de l’histoire en une image vivante, ce qui rend la réalité du passé plus réaliste pour le lecteur.
Questions de lecture :
Cartel de l'œuvre : Titre : La Liberté guidant le peuple / Artiste : Eugène Delacroix / Date : 1830 Média : Peinture à l'huile sur toile / Dimensions : 260 cm × 325 cm / Lieu : Musée du Louvre, Paris, France
Passage de L'Esclavage raconté à ma fille : "L’esclavage a duré quatre siècles. Quatre siècles durant lesquels l’humanité a accepté l’idée qu’une partie d’elle-même était exclue de l’humanité."Oeuvre d'art choisie :"La Liberté guidant le peuple" (1830)Peinture de Eugène DelacroixJustification du rapprochement : Ce passage souligne l'exclusion des esclaves de l'humanité, un concept qui résonne avec La Liberté guidant le peuple. Dans cette œuvre, la Liberté incarne la lutte contre l’oppression et l’injustice, un combat pour la reconnaissance de l’humanité de ceux qui sont marginalisés. Le tableau de Delacroix, tout comme le message de Taubira, célèbre la résistance et la quête d'égalité face à l'invisibilisation des opprimés. Les deux œuvres partagent un appel à la dignité humaine et à la reconnaissance des droits..