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Le prix Femina du roman a été attribué mardi 5 novembre, à l'écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy, au Musée Carnavalet-Histoire de Paris. C'est pour Le Rêve du jaguar (Rivages), déjà récompensé par le Grand Prix du roman de l’Académie française, que l'auteur reçoit la distinction. Dans son ouvrage, l’écrivain retrace l'ascension sociale de quatre générations, de la rue jusqu'au succès, tout en décrivant le destin d'un pays. Révolutions. Dictature. Boom économique. Fondé en 1904 comme alternative au prix Goncourt, jugé misogyne, le prix Femina se distingue par son jury exclusivement féminin.

Mardi 30 octobre, le prix Décembre a été décerné à Abdellah Taïa pour son livre Le Bastion des larmes paru le 22 août aux éditions Julliard. De retour dans son pays suite à la mort de sa mère, Youssef, un écrivain né à Salé mais exilé en France, doit s’occuper de l’héritage familial, entouré de ses sœurs et immergé dans ses souvenirs.

Lundi 4 novembre 2024, Gaël Faye a remporté le Prix Renaudot 2024 avec son livre Jacaranda. Son œuvre, inspiré de sa propre vie, est une fiction sur la reconstruction du Rwanda après le génocide de 1994.

À Paris, le mercredi 6 novembre 2024, le prix Médicis a été décerné à Julia Deck pour son sixième roman, Ann d’Angleterre (Seuil). Il s'agît d'un ouvrage autobiographique dédié à sa mère. L'autrice Julia Deck retrace alors la vie de sa mère en y abordant les épisodes marquants : exil en France, AVC...

Miguel Bonnefoy avec Le rêve du jaguar (Rivages) remporte aussi le Grand prix du roman par l'Académie française.

Le prix Goncourt 2024 a été décerné, lundi 4 novembre 2024, à l’écrivain franco-algérien Kamel Daoud pour son roman Houris. Ce dernier explore les traumatismes de la « décennie noire » (1992-2002) et le silence autour d’elle. Interdit dans son pays d’origine, le livre n'a pas été présenté au Salon du livre d’Alger débuté le 6 novembre 2024.