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Le numérique à l'école

Les élèves seraient donc en capacité de déceler des "fake news"et développeraient leur esprit critique.

5) Un outil utile pour l’enseignant mais aussi pour les élèves

Le numérique pourrait également avoir un intérêt pour l’enseignant dans la préparation de ses contenus d’enseignement. En effet, il serait un moyen plus pratique et plus rapide pour produire des contenus différents pour l’apprentissage des élèves en proposant plusieurs représentations d’une même information, ou fournir différents formats d'une même leçon pour faire des liens entre eux. De plus, nous pourrions demander aux élèves de produire du contenu à partir de différentes ressources numériques, une méthode efficace pour les conduire à faire des inférences. Il est également possible de leur proposer la collaboration en utilisant le numérique, notamment par le biais de la programmation. D'autre part, le numérique peut être un outil ludique pour apprendre (apprentissage par le jeu), avec l'utilisation de logiciels et de jeux interactifs conçus pour l'enseignement. Ou encore pour contrer les difficultés avec des représentations plus visuelles en modélisant des problèmes de mathématiques ou de sciences. Enfin, le numérique favoriserait la motivation chez les élèves, ainsi que l’autonomie et la créativité.

Le numérique un intéret pour les apprentissages...

3) Former des citoyens conscients

L’un des objectifs de l’intégration du numérique à l’école est de faire des élèves des citoyens qui utilisent le numérique de manière efficace (protection des données personnelles et de sa vie privée) et qui sont conscients des dangers du numérique sur la santé et sur l’environnement . Par ailleurs, l'utilisation du numérique à l'école permettrait de former les élèves au rôle de citoyen pour s’informer et s’éduquer, en leur apprennant à faire des recherches efficaces et vérifier leurs sources.

4) Le tableau TNI, véritable bras droit de l’enseignant ?

Le tableau TNI, tableau numérique interactif est un écran blanc tactile associé à un ordinateur et un vidéo-projecteur. L’utilisateur (l’élève ou l’enseignant) intervient sur l’écran avec un stylet ou par toucher. Mais les fonctionnalités de cet outil sont bien plus vastes lorsque l’on utilise cet outil à bon escient.Ce TNI permettrait aux élèves de devenir acteurs de leurs apprentissages car ils « agissent sur l’information ». De plus, il aurait une influence sur les aspects cognitifs et affectifs des élèves, qui permet une meilleure appropriation du contenu par les élèves en rendant plus concrètes des notions abstraites. Enfin, ce tableau serait un soutien à l’enseignement traditionnel.

2) Contourner les difficultés :

Le numérique serait également utile pour permettre aux élèves d’écrire des textes sans avoir besoin de se focaliser sur certains éléments, qui produiraient une surcharge cognitives. En voici quelques exemples :-l’orthographe, avec le correcteur orthographique-la lecture enregistrée, qui permettrait à l’élève de pouvoir répondre à des questions de compréhension de textes sans nécessairement avoir besoin d’une lecture fluide-le changement de police d’écriture, permettant une relecture plus facile. De plus, un élève qui aurait des difficultés d’ordre graphique n’aurait donc plus à se soucier de la formation des lettres lorsqu’il écrit.

1) Pour les élèves ayant des besoins particuliers

Le numérique peut avoir un intérêt pour les apprentissages des élèves pour diverses raisons. Tout d’abord, il est expliqué que la technologique est très bénéfique aux enfants ayant des besoins particuliers : dyslexie, handicaps, etc. Le numérique correspondrait alors à une compensation du handicap en utilisant certains outils : outils numérique pour écrire en brail, pour écrire des textes pour les personnes dyslexiques, etc.Mais il existe encore trop peu de technologies malgré le fait que leur efficacité ait été prouvée et les enseignants et élèves ne savent pas forcément les utiliser.

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Le modèle CBAM s’intéresse aux changements qui se produisent dans une organisation lors de l’implantation d’une innovation, comme avec le tableau TNI par exemple. Il montre aux enseignants comment aller vers une pédagogie moins transmissive avec le numérique, dans laquelle l’élève peut expérimenter en étant actif et non juste receveur de savoir. Son but est de proposer une autre approche du numérique en étant utilisé comme soutien à l’enseignement traditionnel et pour répondre aux besoins particuliers d’apprentissage des élèves.

Le modèle CBAM (Concerns-Based Adoption Model) :

Ce modèle est intéressant pour montrer les limites du numérique en classe. En effet, il permet de montrer que les technologies peuvent amener à une détérioration de l’enseignement et de l’apprentissage : difficultés des enseignants face aux technologies, devoir mettre en place un accompagnement pédagogique aux élèves pour optimiser l’usage des technologies mises à leur disposition, sans quoi l’expérience peut être vide d’apprentissage, apprentissage stimulant ou ennuyant pour l’élève avec les présentations multimédias selon leurs pratiques. Malgré cela, ce modèle permet de mettre en relief le fait que les technologies peuvent favoriser un apprentissage efficace dans la compréhension à travers des vidéos et des quizz. Tout dépend de l’usage que l’enseignant fait du numérique !

Le modèle ASPID (Adoption, substitution, progrès, innovation, détérioration) :

Fondé sur la théorie des connaissances disciplinaires et pédagogiques de Shulman (2007), ce modèle permet aux enseignants de trouver un équilibre entre la technologie, la pédagogie et le savoir enseigné. En se basant sur la corrélation de trois fromes de savoirs (connaissances disciplinaires, pédagogiques, technologiques), le professeur dispose d’une variété de pistes pour pouvoir faire un usage réfléchi des technologies dans ses pratiques en classe. Sa fonction est donc de préciser les connaissances requises par les enseignants en s’interrogeant sur leurs pratiques pour modifier leur pédagogie et en adopter une efficace pour l’apprentissage des élèves.

Le modèle TPACK (Technological Pedagogical and Content Knowledge) :

C'est un modèle de référence en matière d’intégration du numérique dans l’éducation, perçu comme un modèle de formation pour les enseignants. De par sa facilité d’utilisation, il permet aux enseignants d’intégrer les technologies dans leurs pratiques pour rendre plus riche et authentique l’usage des technologies dans les apprentissages en se fixant de nouveaux objectifs. Son rôle est donc d’analyser les pratiques pour identifier les manques et les compenser en donnant des repères aux enseignants pour optimiser leurs usages.

Le modèle SAMR (Substitution, Augmentation, Modification, Redéfinition):

Les modèles d'utilisation pour les apprentissages...

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L'outil en lui-même n'est pas suffisant

Le numérique est utile mais ce n'est pas la solution miracle

Le numérique offre des opportunitées pour rendre l'apprentissage plus intéractif. Utiliser des exercices adaptatifs en ligne pour les mathématiques et le français avec de la rétroaction, des feedbacks peut permettre aux élèves de comprendre leurs erreurs tout seul et donc de développer leur autonomie. De plus, le numérique les amenera à développer leur esprit critique en analysant la fiabilité des sources et des informations qu'ils peuvent trouver sur internet.

4) Développer l'autonomie et l'esprit critique des élèves

Les enseignants peuvent faire face à divers obstacles comme un manque de formation, une impression de ne pas être légitimes ou encore un manque de matériels. Une formation leur permettrait de dépasser leurs difficultés, de choisir les bons logiciels en fonction des objectifs pédagogiques, d'avoir une bonne utilisation du TNI (Tableau Numérique Interactif) afin d'éviter de se limiter à un enseignement magistral.

3) Former en continue les enseignants pour une pédagogie numérique éfficace

Le traitement de texte ne sert pas seulement à écrire, il est un atout pour améliorer l'orthographe mais aussi la grammaire tout en apprenant différents styles d'écriture. Cet outil permet de renforcer les apprentissages tout en familiarisant les élèves avec un usage professionnel des outils numériques.

2) Développer des compétences grâce au traitement de texte

Aujourd'hui, les élèves sont des "digital natives". Ils sont habitués depuis leur plus jeune âge à la technologie avec par exemple internet, les smartphones et les tablettes. Plutôt que de les interdire en classe, pourquoi ne pas détourner leur utilisation. Nous pouvons prendre comme exemple, l'utilisation par un professeur d'allemand du site internet IKEA pour travailler le vocabulaire de la position ou bien l'utilisation d'internet pour faire des recherches rapides et guidées sur la définition d'un mot. Le but étant d'élargir les pratiques de ces outils et de faire comprendre aux élèves qu'il n'y a pas seulement celles de la maison.

1) Partir des usages familiers des élèves...

Les idées pour un usage du numérique pertinant à l'école...

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Lien avec le modèle SAMR : Lalilo permet aux enseignants de lier l'apprentissage à la technologie. À partir de cette application, ils peuvent observer les points forts et les points faibles des élèves. Lien avec le modèle CBAM : Cette application permet de soutenir l'enseignement traditionnel, tout en offrant des réponses aux besoins particuliers d'apprentissage des élèves. L'élève ne reçoit plus seulement du savoir, il peut également l'expérimenter.

Lalilo et les différents modèles...

Lalilo et la Maison d'étidion Nathan ont collaboré afin de créer deux jeux pédagogiques permettant aux élèves de s'entrâiner sur la phonologie et la combinatoire. Ils peuvent ^être utiliser en autonomie par les élèves ou avec l'enseignant.

Un outil seulement numérique... ?

Lalilo est une application que nous pouvons retrouver sur le Web. Nous pouvons utiliser Lalilo à partir d’une tablette ou d’un ordinateur avec une connexion internet. Cette application permet d’avoir des exercices individualisés au profil de l’élève. En effet, grâce à l’intelligence artificielle, elle s’adapte au parcours de chaque élève en étude du code, de la compréhension, de la fluence et de l’étude de la langue. Lalilo offre également un univers ludique à l’élève, en lui permettant d’évoluer en autonomie dans des mondes merveilleux au cours desquels il collecte différents badges afin de débloquer de merveilleuses histoires. D’autre part, l’enseignant à la possibilité de suivre la progression de sa classe et repérer les difficultés de chaque élève par leçon et compétence.

Quoi ?

Lalilo est une application destinée aux élèves de cycle 2 et 3. Il s'agit également d'une aide pour les enseignants. Que ce soit pour occuper les enfants en autonomie en classe grâce à des tablettes ou encore pour poursuivre les apprentissages à la maison.

Pour qui ?

Par qui ?

Lalilo

Lalilo est développée avec une équipe d'entrepreneurs spécialisés dans les applications à visée éducative, une équipe de comédien pour les voix qui conte les histoires et des professeurs pour mettre au point les différentes activités et créer de nouvelles histoires.

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Tableau de bord

L'enseignant a accès à un tableau de bord récapitulant les activités réussies ou non par les élèves afin de voir leur évolution et retravailler les notions qui n'ont pas été comprises.

Aide pour les enseignants

Les équipes de Lalilo ont également publié un guide pour les enseignants afin d'utiliser au mieux cet outil. Il comprend une aide pour utiliser l'application ainsi que des fiches ressources pour des jeux à faire en classe et des fiches à imprimer.