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Les animaux dans la ville

Histoire grecque

Quel est la place des animaux dans les villes, quelle est la représentation des animaux dans les villes, quelle utilitée ?

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L'élevage sacré

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Les animaux de compagnie dans la ville antique.

Le bétail dans la grèce antique

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Les représentations animales à travers la ville grecque

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Le cheval dans la ville antique

Bibliographie.

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Les animaux de compagnie dans la ville antique.

Luce, J.-L. (2008) ‘Quelques jalons pour une histoire du chien en Grèce antique’, Revue d’études antiques, Pallas [Preprint], (76).

Les animaux de compagnie dans la ville antique.

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Luce, J.-L. (2008) ‘Quelques jalons pour une histoire du chien en Grèce antique’, Revue d’études antiques, Pallas [Preprint], (76).

Les animaux de compagnie dans la ville antique.

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Luce, J.-L. (2008) ‘Quelques jalons pour une histoire du chien en Grèce antique’, Revue d’études antiques, Pallas [Preprint], (76).

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Les représentations animales à travers la ville grecque

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Le lion et ses représentations: article en ligne ici

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Les représentations animales à travers la ville grecque

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Le bétail dans la grèce antique

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Chandezon, C. (2003) L’élevage en Grèce (fin Ve-fin Ie s. A.C). Ausonius Éditions. Pessac (Scripta Antiqua, 5).

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L'Antiquité gréco-romaine a peu apporté à l'histoire de la domestication51. C'est dans le domaine de la basse-cour, qui ne nous intéresse pas ici, que les renouvellements les plus évidents ont eu lieu : poules et coqs semblent avoir pris une place de plus en plus importante et deux espèces nouvelles apparurent, les faisans et les pintades. En ce qui concerne le bétail, l'une des rares innovations, quoique géographiquement limitée, a consisté dans l'introduction du bœuf à bosse, le zébu. A l'époque d’Aristote, c'est encore un animal exotique pour les Grecs : à cause de sa bosse, il est comparé au chameau et n'est encore connu que sur les marges du monde grec, en Syrie. La diffusion du bœuf à bosse en Grèce date surtout de l'époque hellénistique et, sous l'Empire, l'animal est désormais bien connu des naturalistes qui distinguent deux variétés, syrienne et carienne. Une partie seulement du monde grec a été concernée. Chypre et l'Asie Mineure essentiellement. La cause véritable de l'introduction du zébu n'est pas claire : elle est peut-être liée au caractère doux de cet animal, ce qui le rend facile à conduire.Mis à part ces quelques modifications, la composition des cheptels grecs n'a guère changé dans ses grandes lignes entre le iie et le ier millénaire a.C. : elle est essentiellement fondée sur l'opposition entre gros et petit bétail. Leur place, au sein de l'agriculture grecque, est très différente. Le petit bétail, chèvres et moutons, est certainement au cœur d'un élevage de rente, qui vise à produire un revenu (lait et dérivés, viande, laine). L'animal n'a de valeur qu'en tant qu'unité indistincte d'un cheptel. Éleveurs et paysans ne considéraient pas ces animaux comme investis d'une valeur propre.Il en allait différemment du gros bétail qui était beaucoup plus rarement perçu comme susceptible de fournir une rente à son propriétaire. Pour cela, il fallait qu'il forme des troupeaux, comme dans certains sanctuaires. Si certains paysans louaient leurs attelages aux grands chantiers de construction, comme on l'a dit plus haut, ce qui était aussi une façon d'en tirer une rente, le plus souvent les bovins étaient considérés comme des auxiliaires du labeur humain : on connaissait mieux le couple de bœufs de labour que le troupeau de vaches. Les bœufs en tiraient une place essentielle pour les paysans : “Ayez d'abord une maison, une femme et un bœuf de labour” explique Hésiode. Leur mort, qu’elle soit la conséquence de la guerre ou d’une maladie, était une catastrophe. C'est en partie ce qui explique les réticences à l'égard du sacrifice des bovins et l'analyse du rite athénien des Bouphonies menée par J.-L. Durand est l'illustration la plus nette de cette attitude. Les penseurs grecs n'ont pas cessé de témoigner de cette répugnance à sacrifier l'animal qui est le compagnon des travaux du paysan, qui lire l'araire et l'hamaxa. Dans le traité De l'abstinence, Porphyre s'est efforcé de combattre les tentatives faites par le passé pour justifier une mise à mort qu'il n'était pas loin de considérer à l'égal de l'homicide. L'originalité de Porphyre était d'étendre, à la façon des pythagoriciens et dans la tradition platonicienne, l’interdit à l'ensemble des animaux et de vouloir systématiquement les remplacer par des offrandes végétales. Dans son radicalisme, cette option fut minoritaire, mais l'interdit pesant sur les sacrifices de bovins ayant tiré l’araire n'en était pas moins une réalité. Une loi athénienne, citée par Élien, précisait : “Il ne fallait pas sacrifier un bœuf laboureur (βοῦν ἀρότην) qui avait travaillé sous le joug d'un araire ou même d'un char, car il était aussi un paysan (οὗτος εἴη γεωργός) et un compagnon de l'homme dans ses peines καὶ τῶν ἐν ἀνθρώποις καμάτων κοινωνός)”

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Le bétail dans la Grèce antique

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Chandezon, C. (2003) L’élevage en Grèce (fin Ve-fin Ie s. A.C). Ausonius Éditions. Pessac (Scripta Antiqua, 5).

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De la chèvre, il se disait autrefois qu'elle était la vache du pauvre. Dans la civilisation grecque, elle en avait même pris la place. C'est pourtant un animal qui n'a déjà plus l'importance qui était la sienne dans les civilisations nomades. En outre, dès le monde d'Homère, elle tenait un rang beaucoup plus modeste que celui des moutons. Ses défauts (elle est difficile à garder et on ne peut pas en constituer des troupeaux importants comme pour les brebis) pèsent peu au regard de ses avantages. Elle se satisfait de terrains de pâture qu'il ne serait pas possible de rentabiliser par l'élevage ovin, elle fournit de grandes quantités de lait, comparables à celles que l'on aurait pu obtenir en milieu méditerranéen avec l'élevage des vaches, et les naissances gémellaires sont bien plus courantes que pour les brebis. Nos textes ont montré la place qu'elle tenait effectivement dans les cheptels, juste derrière les moutons (no 1), et l'exploitation qu'elle permettait de terrains éloignés et peu fertiles. Les chèvres forment donc un bétail des zones marginales et leur présence est souvent source d'inquiétudes pour certains agriculteurs, notamment pour les vignerons et tous ceux qui prennent soin de leurs plantations. Une croyance populaire parfois reprise par les agronomes voulait même que les chèvres, de leur seule haleine, aient été en mesure de faire périr vignes et oliviers. C'est sans doute cette mauvaise réputation de la chèvre qui explique qu'Artémidore la considère comme de mauvais présage dans les songes, alors que les moutons, même noirs, sont de bon augure. Si elles ont pu faire l'objet d'un élevage spéculatif de la part de grands propriétaires, comme c'était déjà le cas à l'époque homérique puisqu'Ulysse, à Ithaque, possédait des chevriers dans sa domesticité, les chèvres restèrent avant tout un bétail typique des pratiques agraires des plus modestes.

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Le bétail dans la Grèce antique

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Le cheval dans la ville antique

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Chandezon, C. and Gardeisen, A. (2013) ‘Heureux comme un cheval en Grèce: Le cheval dans la Grèce antique’, L’Histoire, (3), pp. 66–71.

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Mais le mouvement était lancé : au cours du Ve siècle av. J.-C., les Athéniens portent leur cavalerie à 1 000 hommes. Même Sparte, pourtant si conservatrice, se résout, en 425-424 av. J.C., à se doter d'une telle arme. Il faudra néanmoins encore du temps pour que les Grecs (et les Romains) finissent par exploiter toutes les possibilités militaires du cheval. Ce n'est par exemple qu'au IIIe siècle de notre ère que l'armée romaine commence à donner à la cavalerie un rôle central ! La lenteur avec laquelle toutes les conséquences pratiques de l'équitation ont été tirées a parfois été expliquée par des blocages techniques. Les selles antiques étaient inconfortables1 l'étrier était inconnu et les chevaux n'avaient qu'une petite taille. Tout cela aurait empêché l'émergence d'une vraie cavalerie lourde, qui n'advint qu'au Moyen Age. Sur tous ces points, le développement récent de l'archéologie expérimentale et de l'archéozoologie est venu apporter bien des nuances, comme sur la taille des chevaux. Certes les chevaux des Grecs étaient en général petits, du moins selon nos critères : une bonne partie de ceux que les archéozoologues ont étudiés mesuraient nettement moins de 1,4 mètre au garrot. Ces petits chevaux étaient répandus dans toute la Méditerranée. Mais la Grèce était en contact avec des régions où les chevaux étaient plus grands, et, dès l'époque classique, de grands chevaux y apparurent sporadiquement - ils furent plus nombreux à l'époque hellénistique. Cette croissance en taille s'explique sans doute non seulement par l'influence des cultures équestres au nord et à l'est du monde grec avec lesquelles les conquêtes d'Alexandre ont facilité les contacts, mais aussi par le perfectionnement des méthodes d'élevage.

Le cheval dans la ville antique

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Chandezon, C. and Gardeisen, A. (2013) ‘Heureux comme un cheval en Grèce: Le cheval dans la Grèce antique’, L’Histoire, (3), pp. 66–71.

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Les études récentes ont aussi montré que l'équitation a bénéficié de progrès certes lents, mais réels. Au IVe siècle av. J.C., là encore sous l'influence de l'Orient, les selles - et donc l'assise des cavaliers - sont nettement meilleurs. Cela a permis de donner plus de poids aux cavaliers dans le sort des batailles. Un mouvement était lancé, et pour longtemps. Les étriers en revanche n'apparaissent dans le monde grec qu'au début de l'époque byzantine. Les techniques d'équitation devaient en tenir compte, d'où la nécessité de multiplier les points de contact sur le cheval, notamment en serrant bien ses jambes sur ses flancs. Pour monter, le cavalier devait aussi fréquemment se faire aider d'un écuyer, mais l'opération était facilitée par la faible taille des chevaux. Tout cela s'accompagne de la naissance d'une hippologie grecque. Les premiers traités sur le cheval sont alors rédigés : celui de Cimon l'Athénien (Ve siècle av. J.-C.) est perdu, mais nous avons conservé deux textes de ce genre rédigés par l'Athénien Xénophon, dans le premier tiers du IVe siècle av. J.-C. : Le Commandant de la cavalerie et L'Art équestre, où il écrit notamment : « Ne jamais traiter le cheval avec colère, voilà la leçon, et l'habitude entre toutes essentielle à son égard. »Plus tard aussi, des médecins s'intéresseront aux chevaux pour devenir les premiers vétérinaires de l'histoire : des hippiatres, soit, étymologiquement, des médecins des chevaux.

Le cheval dans la ville antique

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L'élevage sacré

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Chandezon, C. (2003) L’élevage en Grèce (fin Ve-fin Ie s. A.C). Ausonius Éditions. Pessac (Scripta Antiqua, 5).

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Nombre de sanctuaires grecs abritaient des animaux consacrés à la divinité comme les colombes du sanctuaire d'Aphrodite à Aphrodisias. Ces animaux sacrés (ιερὰ ζῷα), qui appartenaient parfois à des espèces dénuées d'intérêt économique, n'étaient pas là pour produire un revenu, mais étaient élevés pour l'agrément et la compagnie de la divinité maîtresse des lieux et placés sous sa protection. A ce titre, ils formaient une partie constitutive du sanctuaire, de même que la végétation ou les bâtiments ; comme eux, ils étaient parfois liés au culte. C’est sur l'ensemble de ces points que les animaux sacrés doivent être distingués du bétail sacré qui, lui, faisait l'objet d'une véritable exploitation. Ce dernier, attesté dans certains sanctuaires soit par les inscriptions, soit par les sources littéraires, n'était sacré que dans la mesure où il était propriété du dieu. Il constituait plutôt une partie du capital du sanctuaire dont les modalités d'exploitation vont retenir ici l'attention.

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Chandezon, C. (2003) L’élevage en Grèce (fin Ve-fin Ie s. A.C). Ausonius Éditions. Pessac (Scripta Antiqua, 5).

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Dans certains cas, nous savons que le sanctuaire possédait les pâturages nécessaires pour faire fonctionner un élevage sacré. L'exemple le plus célèbre est celui de Delphes, puisque toute la plaine de Kirrha appartenait au dieu et qu'une partie au moins fut utilisée comme pâturage pour le gros bétail du sanctuaire (no 12). De même, le sanctuaire des Mères à Engyon en Sicile possédait lui aussi de vastes domaines en partie utilisés pour les vaches sacrées des déesses. Comme bien des propriétaires de bétail, certains sanctuaires se sont heurtés au manque de pâturages. A Tégée, c'est l'intervention de la cité qui vient résoudre le problème en offrant au sanctuaire des droits d'usage sur une terre située à proximité. La lettre attalide à Ilion, envoyée pour annoncer que le roi a acheté à ses frais une terre (χώρα. no 48, 1. 34), vient compléter un don précédent, celui de vaches et de leurs bouviers, comme s'il s'agissait d'offrir aussi les pâturages nécessaires à l'élevage du troupeau sacré. La tentative semble du reste avoir fait long feu, puisqu'au début du ier s. a.C., les terres sacrées d'Athéna ont été usurpées par des particuliers et qu'il fallut l'intervention d'un haut protecteur romain pour les recouvrer. A Délos, au ive s. a.C., le sanctuaire d'Apollon était propriétaire de hiera probata et de terres (les domaines de Rhénée et de Délos). mais celles-ci étaient déjà mises en location auprès de particuliers. Les documents sont trop maigres alors pour permettre de comprendre comment les brebis sacrées étaient gérées. Les comptes des hiéropes de l'époque de l'Indépendance (314-166 a.C.) montrent que le problème ne se posait plus alors, puisqu'il n’y avait plus de bétail sacré. On peut s'étonner de l'absence dans nos sources d'une autre solution à la gestion d'un cheptel sacré, qui aurait consisté à l'affermer par un bail à cheptel.

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Bibliographie

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Chandezon, C. (2003) L’élevage en Grèce (fin Ve-fin Ie s. A.C). Ausonius Éditions. Pessac (Scripta Antiqua, 5). Available at: https://books-openedition-org.ressources-electroniques.univ-lille.fr/ausonius/7766. Chandezon, C. and Gardeisen, A. (2013) ‘Heureux comme un cheval en Grèce: Le cheval dans la Grèce antique’, L’Histoire, (3), pp. 66–71. Chandezon, C. (2021) ‘Le coq et la poule en Grèce ancienne : mutations d’un rapport de domestication’, Revue archéologique, 71(1), p. 36.Hodkinson, S. (2007) ‘Chapitre VI L’élevage dans la polis grecque’, in Brulé, P., Oulhen, J., and Prost, F., Economie et société en Grèce antique. Presses universitaires de Rennes. Rennes (Histoire), pp. 155–202. Luce, J.-L. (2008) ‘Quelques jalons pour une histoire du chien en Grèce antique’, Revue d’études antiques, Pallas [Preprint], (76). Yon M. Chapitre II. — Les lions archaïques. In: IV. Anthologie salaminienne. Paris : de Boccard, 1973. pp. 19-47. (Salamine de Chypre, 4)

Bibliographie

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