création Chanson Joséphine Baker

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Chanson Joséphine

Slam Joséphine

Enfants aux couleurs du monde Exilés pour exister et briller On est la génération arc-en-ciel Sur la route de la fraternité universelle On avance loin de nos origines, nos racines Parce qu'on est tous les enfants de Joséphine II fait jour, sous mes paupières, je vois la rivière Gloire et Josef, le sourire de ma grand-mère Hassan et Hussein et mon village berbère II fait nuit, sous mes paupières, il y a La chaleur, le silence, la peur dans le désert Et les vagues, murs, mer Méditerranée Aujourd'hui, je porte des rêves, plaquiste ou parachutiste Plombier, pompier, policière, infirmière Footballeur, docteur du cœur ou grand voyageur Aujourd'hui j'ai moins peur alors j'ouvre mon cœur Je me sens respecté et considéré Parfois indésirable mais souvent inoubliable Refrain Enfants aux couleurs du monde Exilés pour exister et briller On est la génération arc-en-ciel Sur la route de la fraternité universelle On avance loin de nos origines, nos racines Parce qu'on est tous les enfants de Joséphine

On est tous les enfants de Joséphine (slam) Je viens de Côte d'Ivoire J'ai traversé bien des territoires Mais ça, c'est une longue histoire Je suis afghane, née en Iran J'ai quatorze ans je parle persan Avec mes parents on a fui les Talibans Moi, je voulais étudier Alors j'ai beaucoup marché Seule, les frontières je les ai affrontées Moi, pas de chance, je suis née en Syrie J'ai grandi sous le ciel des conflits Je suis partie, adieu les soucis, les ennuis Refrain Enfants aux couleurs du monde Exilés pour exister et briller On est la génération arc-en-ciel Sur la route de la fraternité universelle On avance loin de nos origines, nos racines Parce qu'on est tous les enfants de Joséphine Je viens d'Afrique, d'Amérique ou d'Asie J'ai quitté mon pays, laissé ma maison, mes amis J'ai fui le racisme, la famine ou la violence Pour un peu plus d'innocence ou d'espérance Dans ma valise, j'ai rangé mes souvenirs Les joueurs de Kora du grand marché de Bamako Les chants soufis des clubs d'Islamabad Et les doigts de ma mère sur sa guitare Dans ma valise, j'ai emporté mille bonheurs Le miel de mon enfance el toutes ses douceurs Le parfum envoûtant des bourgeons d'orangers Et toute la solidarité de mon quartier Refrain

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Les secrets bien cachés dans tes partitions, Tu jouais tes cartes au milieu du danger, À ce carnaval sombre, tu dansais sans trembler, Avec toi, les anges de la Résistance luttaient. Refrain Pas de crainte des trahisons ou des dénonciations, Tu marchais sans faillir dans la rébellion, Fière et intrépide Joséphine, Tu prouvais au monde qu’un ange peut être battant, Pour la France et la liberté, Tu donnais ton âme, guidée par ta flamme. Tu as vaincu avec les alliés, à juste titre Par des médailles tu as été récompensée. Refrain Au fin fond d’une campagne oubliée, Dans ce château tu réalisais ton rêve le plus beau. Tes enfants aux couleurs du monde, Grandiraient loin des blessures des ghettos. Aujourd’hui, ta tribu « arc-en-ciel », Donne les plus jolies couleurs, A tous les combats essentiels, De ceux qui aspirent simplement au bonheur. Refrain Abandonnée aux marches de ton château, Rêve fugace de la belle au bois dormant, Emmitouflée dans un manteau, Tu résistes encore aux meurtrissures du temps. Tes enfants qui ne sont plus des oisillons, Crient toujours pour te donner raison. Et si tu as délaissé les néons, C’est pour mettre un zeste d’insolence au Panthéon. Refrain

Notre petite chanson pour Joséphine (Jean François et Michel) Refrain Notre petite chanson pour Joséphine, pour simplement te dire que la vie, C’est du temps donné à des libertés, pour apprendre à aimer. Tout près des champs de coton, À Saint-Louis, Missouri, D’où fuyaient les jeunes affranchis Qui ne voulaient ni maton, ni bâton. Au pays de la ségrégation, Tes frères accrochés aux potences, Semblaient te prévenir que tu n’aurais pas d’autre avenir. Refrain Fuyant l’école pour les offices dorés, Tu travaillais dur pour aider les tiens. Accomplissant les tâches sans te plaindre, Tu rêvais d’un monde sans chaînes. Et le soir, tu t’exprimais loin des ballerines Et des robes à crinoline. Dans la danse tu trouvais ta voie avec fierté, Une nouvelle porte s’ouvrait. Refrain Reine des nuits parisiennes, ceinturée de bananes, Tu dansais enfin sans crainte de chaînes, Tu envahissais leurs cœurs, captivais leurs regards, Joséphine l’indomptable, tu étais l'espoir. Statue d’ébène, tu défiais les règles du jeu, Dans la lumière, tu suivais ton feu, Fuyant l'amour en cage, tu vivais sans détours, Femme libre la nuit comme le jour. Refrain Résistante, tu prenais ton envol, Défiant le ciel obscur, ton courage était pur, Sans peur, tu portais la liberté dans ton cœur Face à l’ennemi et sa terreur.

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