Page intéractive

Douleur indicible, nécessitant un alitement. Possibilité de malaise.

Douleur atroce, à ne plus pouvoir tenir en place. Pleurs ou gémissements incontrôlables.

Douleur intense qui limite grandement vos activités. Tenir une conversation vous demande un effort.

Douleur sévère qui vous domine et limite significativement vos activités quotidiennes. Affecte également le sommeil.

Douleur pénible qui interfère avec vos activités du quotidien. Difficultés de concentration.

Douleur modérément forte. Peut-être ignorée pendant quelque temps, vous arrivez à participer à vos activités.

Si vous êtes au cœur d'une activité, vous pouvez l'ignorer, mais elle reste inconfortable.

Douleur perceptible et désagréable, mais vous vous adaptez et pouvez fonctionner comme d'habitude.

Douleur mineure mais un peu ennuyante avec occasionnellement des pointes plus douloureuses.

Douleur douce, à peine perceptible. La plupart du temps, vous n'y pensez même pas.

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Aucune douleur

Échelle de la douleur

Niveaux & stades

Les dysménorrhées désignent les douleurs ressenties pendant les règles. Il existe deux types : la dysménorrhée primaire, qui est la douleur liée aux contractions de l'utérus pendant les règles, sans qu'il n'y ait de problème médical sous-jacent ; et la dysménorrhée secondaire, qui est causée par une maladie, comme l'endométriose ou un fibrome. Les douleurs peuvent être des crampes dans le bas du ventre, parfois accompagnées de maux de dos, de nausées ou de maux de tête, et peuvent varier d'intensité d'une personne à l'autre.

L'endométriose est une maladie où le tissu qui ressemble à la muqueuse de l'utérus (appelé l'endomètre) se développe en dehors de l'utérus, souvent sur les ovaires, les trompes de Fallope ou d'autres parties de l'abdomen. Ce tissu réagit aux hormones du cycle menstruel, provoquant des douleurs, des inflammations, et parfois des cicatrices. Elle n'est pas facile à diagnostiquer et peut sérieusement affecter la qualité de vie des femmes.

Endométriose

Explications & définitions

Dysménorrhées

• nutrition adaptée
• exercice modéré
• l'application d'une source de chaleur (bouillotte)
• la tisane, infusion au lieu de la caféine

Autres conseils :

Alternatives complémentaires:

Traitements médicaux :

• l'acupuncture
• l'ostéopathie
• relaxation et gestion du stress
• yoga

Enseignement & conseils

Les symptômes peuvent être multiples et liés à la localisation de la maladie, chroniques ou périodiques, ou totalement absents dans les formes asymptomatiques, et leur intensité n’est pas révélatrice de la gravité des lésions. Le symptôme le plus courant de l’endométriose (retrouvé chez 91% des femmes selon les études) est la douleur gynécologique, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales, douleurs pelviennes pouvant irradier jusque dans la jambe (cruralgie). La douleur liée à l’endométriose peut être continue ou ponctuelle, en fonction de la localisation des lésions et des adhérences. Liée au cycle, elle se manifeste souvent de manière plus aiguë au moment de l’ovulation ou des règles. L'endométriose peut passer inaperçue et être sans conséquence sur la fertilité. Dans d'autres cas, l'endométriose est indolore mais a un retentis- sement sur la fécondité. Son diagnostic est alors posé lors d'un bil- an d’infertilité.

Symptômes

Traitement à l'heure actuelle

d'hypofertilité et de complications lors de la grossesse

30%

Temps moyen pour obtenir un diagnostic

7ans

d'entre elles souffrent de maladies invalidantes au quotidien

70%

L'endométriose touche 1 femme menstruée sur 10

1/10

Informations utiles

Trois désinformations relevées sur les réseaux sociaux

Les désinformations circulant sur les réseaux sociaux sont nombreuses et souvent mensongères, reposant sur des sources non fiables. Parmi elles, on retrouve des remèdes non prouvés contre l'endométriose, tels que des gélules, des tisanes ou des retraites spirituelles vendus à des prix élevés. Des influenceurs partagent également des conseils non vérifiés, qui encouragent parfois des discours anti-médicaments. Cela peut avoir des conséquences graves pour les patientes, les incitant à interrompre leur traitement sans avis médical et mettant ainsi leur santé en danger.

Désinformations

L’endométriose gêne parfois la vie professionnelle ou scolaire, menant à de l’absentéisme, des arrêts de travail répétés… Certaines femmes aux symptômes sévères ont obtenu le statut de travailleur ou adulte handicapé, bien que l’endométriose ne soit pas encore reconnue officiellement comme une maladie invalidante.

Des difficultés au travail ou à l'école

L'endométriose est considérée comme une maladie "du couple" car elle a également un impact sur le/la partenaire. Il est possible que cette personne se sente démunie face à la maladie, incapable de s'adapter et isolée. De plus, dans 70 % des situations, les rapports sexuels sont douloureux : on parle de dyspareunie profonde, ce qui peut avoir des conséquences sur la relation amoureuse au sens large.

Des tensions au sein du couple

Les réveils nocturnes à cause des douleurs peuvent provoquer une fatigue chronique. L’état mental y contribue également : sentiment de vivre un parcours du combattant, perte de confiance, isolement social, difficulté à s’épanouir dans une vie de couple, professionnelle et sociale…

De la fatigue chronique

Du stress

Des troubles de la fertilité

Les problèmes de stérilité Il est estimé que 30 à 50 % des femmes souffrant d'endométriose souffrent de troubles de la fertilité, également connus sous le nom de dysfertilité. Des solutions existent, et dans 50 à 70 % des cas, il est envisageable d'avoir une grossesse après une PMA (Procréation Médicalement Assistée) et/ou une intervention chirurgicale.

Résultats & Conséquences

Les souffrances causées par l'endométriose peuvent entraîner un niveau élevé de stress, voire même une anxiété et une dépression : Les douleurs invalidantes sont présentes chez 70 % des femmes malades. La souffrance mentale entraîne une détérioration de la qualité de vie, surtout lorsque le diagnostic n'est pas encore établi et que la femme ne parvient pas à trouver de réponse à ses interrogations et reste sans traitement.

Julie, 27 ans cuisinière, "Vivre avec l'endométriose, c'est comme être suivie par une douleur invisible et imprévisible. Parfois, c'est une douleur diffuse, mais d'autres fois, elle est si intense qu'elle me cloue sur place, et dans mon métier, ça devient vite compliqué. J'adore ce que je fais, mais il y a des jours où tenir debout pendant des heures ou porter des charges lourdes devient un vrai défi. Ce n'est pas seulement physique : il y a aussi la fatigue, les rendez-vous médicaux, les traitements, et leurs effets secondaires… Sans oublier l'incertitude et l'incompréhension autour de cette maladie, qui reste encore mal connue. C'est un combat quotidien pour essayer de garder une vie normale, de faire mon travail du mieux possible, et de faire face aux préjugés. Tout ce que j'espère, c'est qu'un jour, un traitement vraiment efficace soit enfin trouvé."

Neyla 18 ans étudiante. Il y a un an et demi, elle a été diagnostiquée, ce qui a pris un certain temps. Elle a été contrainte de consulter une sage-femme et une gynécologue. Ce n'est qu'après qu'elle a pu organiser une radio qui a pris 6 mois. Dans son cercle familial, c'est sa mère qui souffre de la maladie. La prise de la pilule et la chaleur ont été avantageuses pour soulager la douleur. Les effets qui l'ont impacté se manifestent par une fatigue générale, une fatigue chronique et une nervosité.