Violences sexuelles, sexistes et conjugales : mieux les connaitre pour

Violences sexuelles, sexistes et conjugales : mieux les connaitre pour mieux les combattre

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Sommaire

Les témoignages

Les chiffres essentiels

Le rôle des experts

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La réalité des chiffres

Les violences au sein du couple

Audio

Selon des chiffres du gouvernement, 321 000 femmes subiraient par an des violences physiques, sexuelles ou psychiques effectuées par un conjoint (ou ex-conjoint). Un chiffre en hausse ces dernières années qui touche encore plus particulièrement les femmes âgées de de 18 à 29 ans (30% des victimes selon l'association Nous Toutes). Seulement une victime de violences conjugales sur quatre signale à la police ou à la gendarmerie les faits qu’elle a subi, selon l’enquête de victimation "Genese 2021" Des violences qui commencent parfois très jeune et qui peuvent prendre différentes formes. Souvent acceptées au début, il est essentiel d'en parler dès le premier signal, mais dans les faits prendre la parole est beaucoup plus complexe. Dans l'audio ci-contre Rachel nous explique comment cela a commencé pour elle :

53%

des femmes ont déjà été victimes de violence sexuelle

63%

des femmes de moins de 35 ans ont déjà été victimes de violence sexuelle

217 000 femmes sont victimes de violences sexuelles chaque année. Dans près de la moitié des cas (49%) les victimes connaissent leur agresseur. Il s'agit d'un sujet de société qui fait de plus en plus parler, comme le montre une enquête réalisée pour France Info et Le Figaro, qui a révélé l'ampleur du problème, avec plus d'une femme sur deux ayant déjà été touchée :

Les violences sexuelles infligées aux femmes

Chiffres du Ministère de l'Intérieur par le service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMI) et d'une étude de l’Institut des politiques publiques

86 % des victimes sont des femmes (dont 55 % mineurs) pour 14 % d'hommes

86 % des plaintes pour violences sexuelles est classé sans suite, c'est même 94 % des plaintes pour viol

96 % des mis en cause sont des hommes dont 28 % sont mineurs

victimes hors du cadre familial ou conjugal

victimes enregistrées par les services de sécurité

114 000

dont

84 000

En France, 114 000 personnes ont été déclarées, par les services de sécurité, victimes de violences sexuelles en 2023. Un chiffre bien loin de la réalité. Seulement 6 % des femmes porteraient plainte après avoir subi une agression sexuelle. De son côté, l'assocation Nous Toutes rapporte de son côté d'un viol ou d'une tentative de viol toutes les 2 minutes 30, ce qui représenterait 210 000 viols ou tentatives de viol par an.

Les violences sexuelles infligées aux femmes

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Je connais une victime que faire

Qui sont les victimes?

Explication

Préambule

Info

Romain a 27 ans, pendant de longues années il a été victimes de violences conjugales psychologiques avec son ex-compagne. Sous totale emprise il été forcé d’obéir aux doigts et à l’œil de cette dernière. Forcé de quitter son travail, Rémy n’avait plus aucune vie autour. Victime de manipulation, de tromperie et de menaces, il explique avoir longtemps été dans le déni. Lors d’une dispute sur une non-fidélité, il reçoit un coup : un premier déclic pour lui, mais la manipulation continue avec des excuses et promesses non-tenues. Il raconte la difficulté de quitter ce cercle vicieux. Des années plus tard, il sent encore cette pression psychique. Avertissement : manipulation, suicide

Alice a 40 ans. Après quelques années sans problème avec son ex-compagnon, le calvaire a commencé après les naissances successives de ses deux enfants. Pression psychologique, violences physiques puis sexuelles et emprise sur ses enfants, Alice a connu une horreur sans nom qu’elle a accepté de raconter. Aujourd’hui, après plusieurs plaintes, elle est pourtant encore forcée de garder le contact avec son bourreau. Grâce aux associations et à un déménagement elle a progressivement appris à libérer sa parole et se reconstruire lentement. Elle qui a un sentiment de honte injustifiée sait qu'un retour à la normale s'annonce très long. Avertissement : violences, insultes, viol

Romain

Alice

Les témoignages

Audio

Audio

Entretien avec Dominique Pacaud, psychologue dans l'Allier. Elle explique certaines raisons, notamment chez l'enfant, qui bloquent la prise de parole, tout en rapellant le rôle du psychologue et l'importance de croire les victimes.

Trois expertes nous racontent en 10 minutes chacune leurs différents rôles. Choisissez d'écouter le ou les profils qui vous intéressent avant de passer au rôle des associations.

Entretien avec Sophie Delaire, assistance sociale en milieu scolaire sur l'importance des associations. Influencée par la psychiatre Muriel Salmona, elle revient également sur une évolution des mentalités trop lente.

Passer aux associations

Entretien avec Angélique Troscinski, infirmière scolaire à l'UCA, sur son rôle et sur les possibilités offerts aux étudiant(e)s victimes.

Parfois au plus proche des victimes, le corps médical et social se voit confronter à la difficulté de recueillir un témoignage. Ces trois expertes du secteur nous expliquent comment faire pour libérer la victime ainsi que les solutions possibles qui s'offrent à elle. Formé(e)s pour faire face à ses situations, il ne faut pas hésiter à aller prendre rendez-vous auprès d'un professionnel si vous avez un élément de votre vécu à partager en tout confidentialité.

Les expert(e)s

Passer à la conclusion

De très nombreuses associations existent et sont à l'écoute des victimes. Leur rôle est primordial notamment dans l'aide et l'accompagnement. L'association Consentis a accepté de partager trois de ces modules que vous pouvez prendre le temps de consulter. Une liste plus complète s'offre à vous à la conclusion. Il est possible de trouver des associations au niveau national mais aussi au niveau local en se renseignant.

Les associations

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Parce que les associations sont en première ligne : CDIFF : https://fncidff.info/ Nous Toutes : https://www.noustoutes.org/ AFTV : https://www.avft.org/ France Victimes : https://www.france-victimes.fr/ SOS Hommes Battus: https://soshommesbattus.org/

Les liens à retenir

Remerciements

Le violentomètre

Numéro de téléphone

Merci d'avoir pris le temps de suivre ces dernières pages. En espérant avoir aguisé votre connaissance du sujet et en souhaitant beaucoup de courage aux victimes et proches de victimes. N'oubliez pas que vous n'êtes jamais seul(e).

Voici quelques numéros bons à connaitre : 17 : numéro nationale de la police et le 114 si vous ne pouvez vous exprimer qu'en SMS 3919 : numéro d'urgence et d'écoute en cas de violences conjugales 0 800 05 95 95 : numéro pour les femmes victimes de viol 119 : numéro d'"Enfance en Danger" pour les mineur(e)s victimes

En cas de doute sur la normalité de certains faits et gestes, le violentomètre est là pour vous guider

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Conclusion

- Mettez en avant le courage dont elle a fait preuve pour en parler et le fait qu’elle a eu raison de le faire. - Déculpabilisez la victime en lui disant qu’aucune attitude de sa part ne justifie les violences subies et que l’agresseur est le seul responsable. - Il est possible que la victime minimise les faits. Mettez des mots sur ce qu’elle a vécu et dites-lui que ce qu’elle a vécu n’est pas normal, qu’il s’agit de violence et que c’est interdit par la loi. - Soyez attentifs à ses besoins.

Voici une liste d'actions recommandés selon le site arrêtonslesviolences.gouv :

Cliquez ici pour une liste plus exhaustive des bons conseils et des attitudes à éviter

Les bons comportements

• 66 % de violences physiques
• 30 % de violences verbales ou psychologiques
• 4 % de violences sexuelles

Répartition des violences enregistrées en 2022

Des violences diverses

Perpétré en grande majorité par des hommes, les violences conjugales sont aujourd'hui devenu un sujet de société important. Pourtant, leur décomptage reste complexe compte tenu du nombre difficilement estimable de victimes silencieuses

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