Présentation minimaliste

Lucy,Célia,Melina,Noah

La mise en oeuvre de la rhétorique

GROUPE 2

SOMMAIRE

I - Qu’est-ce que la rhétorique ?

II- Les cinq étapes de mise en oeuvre de la rhétorique

III- Le recours aux preuves techniques

IV- Le recours aux lieux communs et spécifiques

V- Conclusion

La rhétorique, un terme qui n'est pas nouveau... Oraison funèbre de Périclès, Philippe Flotz, 1877

I - Qu’est-ce que la rhétorique ?

Découvrez la réponse

II- Les cinq étapes de mise en oeuvre de la rhétorique

L’actio

La memoria

L’elocutio

La dispositio

L’inventio

Définition

Définition

Définition

Définition

Définition

III- Le recours aux preuves techniques

A- Les preuves logiques

La maxime

L'induction

L'exemple

La déduction

Le syllogisme

L'enthymème

B- Les preuves subjectives

L’argument de coutume

La preuve pathétique (pathos)

La preuve éthique (éthos)

L’argument d'autorité

Attaque ad hominem

soutenir qu’une affirmation est juste en se fondant sur le fait qu’une autorité a affirmé qu’elle était vraie.

consiste pour l’orateur à donner une image positive (ethos) de lui-même.

appel aux émotions de l'auditoire pour influencer.

légitimer un discours en soulignant son ancienneté ou sa reconnaissance sociale.

discréditer l'adversaire en attaquant sa personne, non ses idées.

C- L’amplification

Technique qui amplifie le discours pour convaincre d'avantage, en utilisant l'insistance, l’exemple, la diction, et l’intonation pour capter et persuader l’auditoire.

IV - Le recours aux lieux communs et spécifiques

A - Les lieux communs

B- Les lieux spécifiques

Les lieux spécifiques sont des types de raisonnements qui dépendent du contexte du discours. Les genres judiciaire et délibératif s’appuient sur trois lieux spécifiques :

On se demande si le fait en question s’est bien produit.

La conjecture

On détermine la nature du fait (est-ce un crime, un délit ?).

La définition

On évalue si le fait est condamnable ou justifiable.

La qualité

C- La topique publicitaire

À VOUS DE JOUER !

SCANNEZ-MOI

MERCI

POUR VOTRE ATTENTION

L’elocutio

C'est le moment de choisir les mots justes. On fait attention à la façon dont on s'exprime, en utilisant des mots simples ou plus compliqués selon le contexte.Selon Cicéron, le style doit avoir quatre qualités : la correction, la clarté, l’élégance et la convenance. La rhétorique distingue trois styles : Le style simple : correct, clair et convenant mais qui peut se passer d’élégance. Il vise à faire passer le message de manière compréhensible pour tous, avec une langue accessible. Le style moyen : le plus recherché ; il utilise des mots un peu plus élaborés, des figures de style modérées, et vise à susciter un intérêt émotionnel. Il reste accessible mais se distingue par un choix de mots plus raffiné. Le style élevé : celui de l'éloquence solennelle et formelle. Il utilise des mots choisis, des phrases complexes et des figures de style puissantes, comme des métaphores et des analogies. Ce style est idéal pour des discours importants, des cérémonies ou des plaidoyers.

L'inventio ou l'invention est l'étape préparatoire

Il s’agit de définir la situation de communication, la problématique et de rechercher les idées, les arguments, les exemples qui vont constituer l’argumentaire. La rhétorique appelle « preuve technique » les catégories d’arguments utilisés. On en distingue trois sortes : L’invention s’appuie également sur un ensemble de lieux communs et de lieux spécifiques, c'est-à-dire de procédés argumentatifs et styliques propres à l’ensemble des genres ou à certains d’entre eux seulement.

• Les preuves logiques
• Les preuves subjectives
• Les preuves d’amplification

La déduction

On part d'une loi générale et de faits particuliers pour en tirer une conclusion. C'est le raisonnement le plus utilisé en logique.

L'exemple

Il sert à illustrer une idée abstraite en la rendant concrète et tangible. Il peut être réel ou fictif. L'exemple permet de rendre l'argument plus vivant et plus facile à comprendre.

La memoria

La memoria, ou mémoire, consiste « à bien retenir les idées, mes mots et leur disposition » (Rhétoriques à Herennius). L’orateur doit parler sans notes. La memoria est composée d’un ensemble de techniques permettant de se remémorer tous les éléments du discours.

Le syllogisme

Le syllogisme est un raisonnement logique qui permet de tirer une conclusion en reliant deux idées générales. Il est souvent structuré en trois parties : deux propositions appelées "prémisses" et une conclusion.

La dispositio

Le dispositio est la deuxième étape de l’élaboration d’un discours argumentatif. Il s’agit de l’art d’ordonner les arguments selon un plan. Une fois qu'on a toutes nos idées, il faut les organiser. C'est comme construire un puzzle, on met les pièces ensemble pour créer une structure cohérente. On décide de l'ordre dans lequel on va présenter nos arguments.

La rhétorique est l'art de bien parler, de persuader ou de convaincre un auditoire par l'usage du langage. Elle remonte à l'Antiquité, où des penseurs comme Aristote, Platon et Cicéron en ont fait un des piliers de l'éducation et de la vie publique. Aristote définit la rhétorique comme "l’art de persuader par le discours". Cet art s'applique aussi bien à l'oral qu'à l'écrit et peut être utilisé dans des domaines variés : discours politiques, plaidoiries, publicités, etc.

L’actio, ou action oratoire

Elle est essentielle pour rendre le discours vivant, suscité et maintenir l’attention de l’auditoire. C'est la dernière étape, et c'est là qu'on présente notre discours. On fait attention à notre voix, à nos gestes, à notre expression du visage. C'est comme jouer une pièce de théâtre : il faut être expressif pour capter l'attention de notre public. Dans tous les cas, le discours doit être dit avec passion et conviction

L'induction

À partir d'observations particulières, on en déduit une loi générale.

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La maxime

C'est une affirmation générale. Elle a d’autant plus de force que l’autorité de celui qui la prononce est grande (âge, expérience…). Elle confère une tonalité morale au discours.

L'enthymène

L'enthymème est un syllogisme raccourci. Dans un enthymème, une des deux prémisses n’est pas dite explicitement. On la sous-entend, car elle est généralement évidente ou supposée connue par les personnes qui écoutent.

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