Infographie Inde :)

Vidéo

Un lent processus démocratique

2014

1947

Somos seres visuales

1950

1952

2007

Détérioration des droits fondamentaux

Narenda Modi

Autocratisation et déclin démocratique

Classement mondial de la liberté de presse : 140e/180e
Censure, journalistes assassinés, contrôle des médias.

Liberté de la presse en déclin

Pratibha Patil

Tensions religieuses entre Hindous et Mulsumans

Inclusion et représentation des femmes

Une démocraie fédéral et représentative

ATOUTS

Pays d'Asie du Sud au frontières communes avec le Pakistan, la Chine, le Népal, le Bhoutan, le Bangladesh et la Birmanie.

Langues officielles : Hindi, Anglais

Superficie : 3 287 263 km²

Localisation et généralités

L'Inde : la plus grande démocratie du monde

FRAGILITÉS

Discrimination et violences communautaires

Grand électorat

814 millions de votants

Liberté de la Presse

82 000 journeaux130 millions de lecteurs

Diversité Politique

1687 partis politiques

Avec une population de plus d'un milliard d'habitants, l'Inde est la plus grande démocratie au monde, un statut reconnu au niveau international. Le système politique indien repose sur le suffrage universel, permettant à une population diverse d'exprimer sa voix dans le cadre des processus démocratiques. Cette capacité à intégrer la diversité religieuse, ethnique et linguistique dans un système démocratique illustre la robustesse et la résilience de la démocratie indienne.

Le taux de participation des femmes aux élections est en hausse depuis 1999, passant de 55 % à environ 70 % en 2019. Cela montre une inclusion progressive des femmes dans le processus démocratique. Cette avancée permet d’assurer une meilleure représentation de l’ensemble de la population dans la vie politique, un atout pour une démocratie qui se veut représentative.

L'Inde possède un paysage politique exceptionnellement varié avec 1 687 partis, offrant aux citoyens un large choix de représentation. Cette pluralité permet un débat public dynamique, essentiel pour le fonctionnement de la démocratie. En 2014, le nombre d'électeurs s’élevait à 814 millions, témoignant de l'ampleur du système électoral indien. Cette diversité de partis garantit une représentativité plus inclusive, chaque groupe ou communauté ayant la possibilité de trouver un parti correspondant à ses intérêts et à ses valeurs.

Les tensions religieuses, notamment entre Hindous et Musulmans, sont fortes en Inde. Ces tensions ont conduit à des violences accrues contre les minorités religieuses, comme les Musulmans, menaçant ainsi la cohésion sociale et les principes de tolérance au sein de la démocratie. Le nationalisme hindou, soutenu par certains groupes influents, a exacerbé ces tensions, renforçant les préjugés envers les minorités et engendrant des actes de violence communautaire. Ces tensions menacent la paix sociale et la cohésion, éléments essentiels pour une démocratie stable.

Pratibha Devisingh Patil (née le 19 décembre 1934), également connue sous le nom de Pratibha Patil Shekhawat, est une femme politique et avocate indienne qui a été la 12e présidente de l'Inde de 2007 à 2012. Elle a été la première femme à devenir présidente de l'Inde.

Bien que la presse soit officiellement libre, la répression contre les journalistes s'est intensifiée. En 2019, l'Inde occupait la 140e place dans le classement mondial de la liberté de la presse. Plusieurs journalistes ont été victimes de violences en raison de leur travail, et ceux qui critiquent le gouvernement sont souvent étiquetés comme "antinationalistes". En efffet, depuis 2019, les opposants du gouvernement sont considérés comme des « ennemis » . La restriction de la liberté de la presse est un frein à la transparence et limite l’accès du public à une information impartiale.Cela illustre des pressions croissantes sur les journalistes et les médias, qui sont confrontés à des intimidations et des menaces lorsqu’ils couvrent des sujets sensibles.

Sous le gouvernement de Narendra Modi, des signes d'autoritarisme se sont intensifiés. Des décisions controversées, telles que l’abolition du statut spécial du Cachemire, ont été suivies de restrictions sévères sur les libertés de communication et de mouvement. Cette centralisation du pouvoir et les interventions directes du gouvernement dans des affaires régionales témoignent d'une éloignement des valeurs démocratiques de liberté et d'égalité. Également, le régime subit une autocratisassions (devient autoritaire) : avec la répression des régions majoritairement musulmanes (régions himalayennes).

Les restrictions imposées dans certaines régions, notamment au Cachemire, et les mesures répressives lors de manifestations, montrent une détérioration des droits civils. Ces mesures autoritaires, telles que la surveillance accrue et la censure, limitent la liberté d’expression et de manifestation, ce qui va à l'encontre des principes démocratiques.