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La conscience

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Created on November 3, 2024

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Transcript

La conscience...

A la mort de quelqu'un, si je découpe son estomac, je peux voir ce qu'il a mangé à son denier repas... Mais si je découpe son cerveau je ne peux pas voir ses dernières pensées... Alors comment étudier la pensée ?
La conscience, étant immatérielle, relève de la métaphysique (ce qui est au-delà du monde physique)...
Peut-on ne penser à rien ?
Comment se forme une idée ?
La conscience est-elle à l'extérieur de nous, et le cerveau qu'un centre d'adaptation entre l'intelligible et le sensible ?
Elle reste encore un mystère pour les neurobiologistes et passionne les philosophes...
Où sont nos souvenirs ?

La conscience...

A la mort de quelqu'un, si je découpe son estomac, je peux voir ce qu'il a mangé à son denier repas... Mais si je découpe son cerveau je ne peux pas voir ses dernières pensées... Alors comment étudier la pensée ?
La conscience, étant immatérielle, relève de la métaphysique (ce qui est au-delà du monde physique)...
Peut-on ne penser à rien ?
Comment se forme une idée ?
La conscience est-elle à l'extérieur de nous, et le cerveau qu'un centre d'adaptation entre l'intelligible et le sensible ?
Elle reste encore un mystère pour les neurobiologistes et passionne les philosophes...
Où sont nos souvenirs ?

Qu'est-ce que la conscience ?

Explorez les différentes thèses, prenez des notes (vous ne pourrez pas toujours revenir en arrière) et répondez aux questions...

Hume

Husserl

Descartes

Bergson

Nietzsche

"Mais que suis-je donc ? Une chose qui pense. Qu'est-ce qu'une chose qui pense ? C'est bien une chose qui doute, qui connaît, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent. Assurément, ce n'est pas peu, si l'ensemble de ces modalités m'appartient ; mais pourquoi ne m'appartiendraient-elles pas ? Ne suis-je pas moi-même celui qui maintenant doute de presque tout, qui cependant connaît quelque chose, qui affirme que cela seul est vrai, nie tout le reste, désire en savoir davantage, ne veux pas être trompé, imagine même malgré moi beaucoup de choses, en aperçois aussi beaucoup comme si elles venaient des sens ? Y a-t-il rien de cela, quand bien même je dormirais toujours, quand bien même celui qui m'a créé se jouerait de moi autant qu'il est en son pouvoir, qui ne soit aussi vrai qu'il est vrai que je suis ? Y a-t-il rien qui se distingue de ma pensée ? Y a-t-il rien qui puisse être dit séparé de moi-même ? Car que ce soit moi qui doute, qui connais, qui veux, cela est si manifeste qu'il ne se présente rien par quoi l'expliquer avec plus d'évidence. Mais aussi, je suis encore moi, le même qui imagine ; car, quand bien même, peut-être, comme j'ai supposé, absolument aucune chose imaginée ne serait véritable, toutefois la puissance même d'imaginer existe effectivement et fait partie de ma pensée. Je suis enfin, moi, le même qui sens, c'est-à-dire qui aperçois des choses corporelles comme par l'entremise des sens : par exemple, maintenant je vois de la lumière, j'entends du bruit, je sens de la chaleur. Ces choses sont fausses puisque je dors ! Malgré tout, il me semble voir, il me semble entendre, il me semble avoir chaud, cela ne peut pas être faux ; cela est, au sens propre, ce qui en moi s'appelle sentir ; et cela, considéré dans ces limites précises, n'est rien d'autre que penser. Ainsi, je commence sans doute à connaître un peu mieux ce que je suis." Descartes, Méditations métaphysiques, "Méditation II", § 9, 1641.

René Descartes

Cliquez sur les différentes puces, lisez les textes attentivement, prenez des notes, avant de répondre aux questions...

Cherchez la définition de "substance" en philosophie

« Je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui, pour être, n'a besoin d'aucun lieu, ni ne dépend d'aucune chose matérielle. En sorte que ce moi, c'est-à-dire l'âme par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, et même qu'elle est plus aisée à connaître que lui, et qu'encore qu'il ne fût point, elle ne laisserait pas d'être tout ce qu'elle est ». Descartes, Discours de la méthode, IV, 1637

Questions

Pour Descartes...

La conscience est une...

Chose

Action

Identité

Pour Descartes...

Si la conscience est une chose, une substance, on peut déduire que...

Elle ne nous appartient pas

Elle existe indépendamment du corps

Elle n'existe pas

Pour Descartes...

Si la conscience est une chose, une substance, on peut déduire que...

C'est juste ! C'est pourquoi on dit de Descartes qu'il est "dualiste" Pour lui il existe 2 substances constitutives du monde. L’homme est : • une « substance pensante », caractérisant l'homme en tant qu'il pense et se pense • + un corps = « substance étendue » (= une machine), caractérisant la matière corporelle, pure étendue géométrique, strictement différente de la substance pensante.

Elle ne nous appartient pas

Elle existe indépendamment du corps

Elle n'existe pas

Pour Descartes...

Si l’âme (la conscience) est une chose « distincte du corps », indépendante de lui, que peut-on en déduire ?

Que l'âme est immortelle

Qu'elle est mortelle

Qu'elle est sensible

BRAVO

Vous avez gagné 1 neurone !

Et la lettre : T

David Hume

Cliquez sur les différentes puces, lisez le texte attentivement, prenez des notes, avant de répondre aux questions...

. Si quelqu’un, à partir d’une réflexion sérieuse et sans préjugé, pense qu’il a une notion différente de lui-même, je dois avouer que je ne puis raisonner plus longtemps avec lui. Tout ce que je peux lui accorder, c’est qu’il peut avoir raison aussi bien que moi, et que nous différons essentiellement sur ce point. Il peut peut-être percevoir quelque chose de simple et de continu, qu’il appelle lui-même, mais je suis certain qu’il n’existe pas un tel principe du moi. Mais en écartant certains métaphysiciens de ce genre, je peux m’aventurer à affirmer du reste des hommes qu’ils ne sont rien qu’un ensemble, une collection de différentes perceptions qui se succèdent les unes aux autres avec une inconcevable rapidité et qui sont dans un flux et un mouvement perpétuels. Nos yeux ne peuvent tourner dans leurs orbites sans faire varier nos perceptions. Notre pensée est encore plus variable que notre vue, et tous nos autres sens et toutes nos autres facultés contribuent à ce changement. Il n’est pas un seul pouvoir de l’âme qui demeure inaltérablement identique peut-être pour un seul moment. L’esprit est une sorte de théâtre où différentes perceptions font successivement leur apparition, passent, repassent, glissent et se mêlent en une infinie variété de positions et de situations. Il n’y a en lui proprement ni simplicité en un moment, ni identité en différents moments. La comparaison du théâtre ne doit pas nous induire en erreur. Ce sont seulement les perceptions successives qui constituent l’esprit. Nous n’avons pas la plus lointaine notion du lieu où ces scènes sont représentées ni des matériaux dont ils se composent. D. Hume, Traité de la nature humaine, 1739

Questions

Pour Hume...

De qui parle-t-il, à votre avis, lorsqu'il critique les "métaphysiciens" ?

Bergson

Pascal

Descartes

Husserl

Pour Hume...

De qui parle-t-il, à votre avis, lorsqu'il critique les "métaphysiciens" ?

Bergson

Et oui, Descartes a écrit les Méditations métaphysiques...

Pascal

Descartes

Husserl

Pour Hume...

A quoi compare-t-il la conscience ?

une chose, une substante

un cinéma

un collier de perle

un théâtre

Pour Hume...

Qu'est-ce que ce théâtre a de particulier ?

il n'a pas de scène

le public a un impact sur lui

il y a trop de personnages

il y a un rideau qui le masque

Pour Hume...

Qu'est-ce que ce théâtre a de particulier ?

il n'a pas de scène

Exactement ! Pas de support, pas de "substance"... Qu'une succession de perceptions...

Pour Hume...

Que doit-on en conclure...

que l'âme est immortelle

que l'âme est mortelle

Pour Hume...

Si la conscience n'est pas un support, une substance, c'est que le moi n'existe pas : il n'y a pas de "principe" ou de "chose" qui recoit les impressions pour Hume. Mais pourtant, il y a bien une identité, une unité : quand je dis "je m'appelle X, je suis sportif". J'unifie les perceptions passées et je cherche ce qui est identique magré les changements (je me trouve globalement sportif, malgré les années qui passent, malgré ma flemme parfois, etc) Ce n'était pas dans le texte : mais selon vous, pour Hume, si ce n'est pas une substance qui unifie nos perceptions, grace à quoi pouvons-nous créer notre identité ?

aux preuves extérieures

aux autres

la mémoire

Pour Hume...

En effet, si je peux dire "je suis X, je suis sportif" c'est que j'unifie mes perception autour d'une chose identique malgé les changements = "le moi" Mais ce moi n'est pas une substance, un support neutre...C'est seulement et encore une production de mon corps qui me permet d'unifier mes idées : la mémoire. L'identité n'existe que grâce à la mémoire, pour Hume. Si je perds la mémoire en effet, puis-je encore dire que je suis moi-même ?

aux preuves extérieures

aux autres

la mémoire

BRAVO

Vous avez gagné 1 neurone !

Et la lettre : i

Edmund Husserl

Attention à ne pas confondre Russell et Husserl

1. Ego cogito : "Je pense" en latin, ici : l'action de penser2. Cogitatum : "ce qui est pensé" en latin, autrement dit, l'objet qui est pensé, visé

Questions

Pour Husserl...

La conscience est...

une chose

un théâtre

une visée, une intentionalité

rien de spécial

Pour Husserl...

La conscience est...
Oui, la conscience est une sorte d'action, comme marcher, boire dormir... Il critique d'ailleurs Descartes: ce n'est pas parce que je pense, que je suis une "substance" pensante, tout comme ce n'est pas parce que je marche que l'on peut déduire que je suis une substance "marchante.." La pensée est une action.

une chose

un théâtre

une visée, une intentionalité

De plus, penser, c'est "viser" quelque chose...

rien de spécial

En effet, la conscience n'est jamais neutre ...
...elle vise toujours quelque chose, avec une intention
Voyez-vous un canard ou un lapin ?
La persistance de la mémoire, Salvador Dalí, 1931.
Une métaphore du temps qui passe, du rêve ou des vacances ?
Une jeune fille ou une grand-mère ?

Pour Husserl...

"Toute conscience est...

un receptacle vide"

une grande scène"

une substance"

conscience de qqchose"

Pour Husserl...

En effet, la conscience n'est pas une substance, comme une assiette vide qui recevrait les perceptions, elle est toujours "remplie" par un objet, que celui-ci soit un objet actuel (présent) ou passé (souvenir)
"Toute conscience est...

vide"

une grande scène"

une substance"

conscience de qqchose"

BRAVO

Vous avez gagné 1 neurone !

Et la lettre : C

"Que nous dit en effet l'expérience ? Elle nous montre que la vie de l'âme ou si vous aimez mieux la vie de la conscience, est liée à la vie du corps, qu'il y a solidarité entre elles, et rien de plus. Mais ce point n'a jamais été contesté par personne, et il y a loin de là à soutenir que le cérébral est l'équivalent du mental, qu'on pourrait lire dans un cerveau tout ce qui se passe dans la conscience correspondante. Un vêtement est solidaire du clou auquel il est accroché, il tombe si on l'arrache du clou, il oscille si le clou remue, il se troue, il se déchire si la tête du clou est trop pointue, il ne s'ensuit pas que chaque détail du clou corresponde à un détail du vêtement, ni que le clou soit l'équivalent du vêtement, encore moins s'ensuit-il que le clou et le vêtement soient la même chose. Ainsi la conscience est incontestablement accrochée à un cerveau, mais il ne résulte nullement de là que le cerveau dessine tout le détail de la conscience, ni que la conscience soit une fonction du cerveau. Tout ce que l'observation, l'expérience, et par conséquent la science nous permet d'affirmer c'est l'existence d'une certaine relation entre le cerveau et la conscience." Henri Bergson, “L'âme et le corps” in L'Energie spirituelle, 1912

Henri Bergson

Qu’arrive-t-il quand une de nos actions cesse d’être spontanée pour devenir automatique ? La conscience s’en retire. Dans l’apprentissage d’un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu’il vient de nous, parce qu’il résulte d’une décision et implique un choix, puis, à mesure que ces mouvements s’enchaînent davantage entre eux et se déterminent plus mécaniquement les uns des autres, nous dispensant ainsi de nous décider et de choisir, la conscience que nous en avons diminue et disparaît. Quels sont, d’autre part, les moments où notre conscience atteint le plus de vivacité ? Ne sont-ce pas les moments de crise intérieure, où nous hésitons entre deux ou plusieurs partis à prendre, où nous sentons que notre avenir sera ce que nous l’aurons fait ? Les variations d’intensité de notre conscience semblent donc bien correspondre à la somme plus ou moins considérable de choix ou, si vous voulez, de création, que nous distribuons sur notre conduite. Tout porte à croire qu’il en est ainsi de la conscience en général. Si conscience signifie mémoire et anticipation, c’est que conscience est synonyme de choix. Bergson, La Conscience et la vie, 1911

Questions

Pour Bergson...

La conscience...

dépasse le corps

est une substance

n'est pas reliée au corps

Pour Bergson...

La conscience...

dépasse le corps

est une substance

n'est pas reliée au corps

Elle est bien reliée au corps, mais elle le transcende...

Pour Bergson...

Le cerveau...

n'a aucun lien avec la conscience

n'est pas reliée au corps

est un simple intermédiaire avec la conscience

Pour Bergson...

Le cerveau...
Oui, c'est comme un "clou" qui rattacherait un vêtement à un mur...

est un simple intermédiaire avec la conscience

Pour Bergson...

La conscience est synonyme de...

de choix

de substance

de visée

Pour Bergson...

La conscience est synonyme de...

de choix

Oui ! Imaginez... c'est la première fois que vous apprenez à jouer du piano...
Au début, votre conscience est très active, très concentrée, puis, plus vous jouerez plus vous ferez les choses de façon automatique, votre conscience diminue...

Pour Bergson...

de choix

La conscience est synonyme de...
C'est comme lorsque vous prenez le chemin pour aller au lycée...
La première fois, vous allez être concentré... pour ne pas vous tromper... Votre conscience est vive.
Puis, avec l'habitude, vous n'allez plus activer votre conscience...
Sauf le jour où il y aura des travaux !
Votre conscience va se réveiller car il faudra faire un choix

Pour Bergson...

de choix

La conscience est synonyme de...
Comme lorsque vous êtes en cours et que votre conscience baisse... A l'inverse, lorsqu'il faudra faire un choix sur Parcoursup l'année prochaine, votre conscience sera à sa vivacité maximale.
Il y a donc, pour Bergson, des "degrés" de conscience, plus ou moins élevés...

BRAVO

Vous avez gagné 1 neurone !

Et la lettre : G

Friedrich Nietzsche

Qu'est-ce qui me donne le droit de parler d'un « je », et d'un « je » qui soit cause, et, pour comble, cause de la pensée ? (…) Je ne me lasserai pas de souligner sans relâche un tout petit fait que ces superstitieux rechignent à admettre, — à savoir qu'une pensée vient quand « elle » veut, et non pas quand « je » veux ; de sorte que c'est une falsification de l'état de fait que de dire : le sujet « je » est la condition du prédicat « pense ». Ça pense : mais que ce « ça » soit précisément le fameux vieux « je », c'est, pour parler avec modération, simplement une supposition, une affirmation, surtout pas une « certitude immédiate ». En fin de compte, il y a déjà trop dans ce « ça pense » : ce « ça » enferme déjà une interprétation du processus et ne fait pas partie du processus lui-même. On raisonne ici en fonction de l'habitude grammaticale : « penser est une action, toute action implique quelqu'un qui agit, par conséquent — ». (…) Peut-être un jour s'habituera-t-on encore, chez les logiciens aussi, à se passer de ce « quelque chose », résidu qu'à laissé en s'évaporant le brave vieux « moi »... Friedrich Nietzsche, Par-delà bien et mal, 1886

Questions

Pour Nietzsche...

Est-il correct de dire "Je pense" ?

OUI

NON

Pour Nietzsche...

Celui-ci souligne le fait que...

Je suis maître de ce qu'il se passe en moi

Les pensées arrivent sans que je n'y sois pour quelque chose

Ma conscience n'est qu'une affaire de choix

Pour Nietzsche...

En effet, pour lui, il vaudrait mieux dire :

"Je pense"

"Nous pensons"

La pensée n'existe pas

"Ca pense"

Pour Nietzsche...

En effet, pour lui, il vaudrait mieux dire :

"Je pense"

"Nous pensons"

La pensée n'existe pas

"Ca pense"

BRAVO

Vous avez gagné 1 neurone !

Et les lettres : O (x2)

Questions bonus

Qui pense que...

Descartes

Hume

La conscience est-elle une "visée" ?

Husserl

Bergson

Nietzsche

Pascal

Qui pense que...

Descartes

La conscience est-elle une "chose", une substance ?

Hume

Husserl

Bergson

Nietzsche

Pascal

Qui pense que...

Descartes

Le cerveau n'est que le centre d'adaptation avec une conscience qui transcende le corps

Hume

Husserl

Bergson

Nietzsche

Pascal

Qui pense que...

Descartes

"Ca" pense en moi

Hume

Husserl

Bergson

Nietzsche

Pascal

Qui pense que...

Descartes

L'Homme est un roseau pensant

Hume

Husserl

Bergson

Nietzsche

Pascal

Qui pense que...

Descartes

La conscience est un théâtre sans scène

Hume

Husserl

Bergson

Nietzsche

Pascal

Qui pense que...

Descartes

La conscience est à la fois source de grandeur et de faiblesse pour l'Homme

Hume

Husserl

Bergson

Nietzsche

Pascal

Qui pense que...

Descartes

"Si conscience signifie mémoire et anticipation, c’est que conscience est synonyme de choix."

Hume

Husserl

Bergson

Nietzsche

Pascal

Qui pense que...

Descartes

"qu'une pensée vient quand « elle » veut, et non pas quand « je » veux"

Hume

Husserl

Bergson

Nietzsche

Pascal

Qui pense que...

Descartes

La conscience est "toujours conscience de quelque chose"

Hume

Husserl

Bergson

Nietzsche

Pascal

Trouvez le mot en mettant les lettres dans le bon ordre

mot de passe (en majuscules)

Mettez-vous par 2 ou 3
Lisez le texte de Pascal, trouvez la thèse et les arguments

Ce n'est point de l'espace que je dois chercher ma dignité, mais c'est du règlement de ma pensée. Je n'aurai point d'avantage en possédant des terres. Par l'espace, l'univers me comprend et m'engloutit comme un point: par la pensée, je le comprends. La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable; un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de (se) connaître misérable, mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable. L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser; une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu'il sait qu'il meurt et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il nous faut relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser: voilà le principe de la morale. Blaise Pascal, Pensées, posth. 1669

Mauvaise réponse...

Try again ?

« Il faudra élargir le contenu de l'ego cogito1 (…), lui ajouter un élément nouveau et dire que tout cogito ou encore tout état de conscience "vise" quelque chose, et qu'il porte en lui-même, en tant que "visé" (en tant qu'objet d'une intention) son cogitatum2 respectif. Chaque cogito, du reste le fait à sa manière. La perception de la "maison" "vise" (se rapporte à) une maison - ou plus exactement, telle maison individuelle - de la manière perceptive ; le souvenir de la maison "vise" la maison comme souvenir ; l'imagination, comme image ; (...) Ces états de conscience sont aussi appelés intentionnels. Le mot intentionnalité ne signifie rien d'autre que cette particularité foncière et générale qu'a la conscience d'être conscience de quelque chose, de porter, en sa qualité de cogito, son cogitatum en elle-même. » E. Husserl, Méditations cartésiennes, 1929

Ce n'est point de l'espace que je dois chercher ma dignité, mais c'est du règlement de ma pensée. Je n'aurai point d'avantage en possédant des terres. Par l'espace, l'univers me comprend et m'engloutit comme un point: par la pensée, je le comprends. La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable; un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de (se) connaître misérable, mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable. L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser; une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu'il sait qu'il meurt et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il nous faut relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser: voilà le principe de la morale. Blaise Pascal, Pensées, posth. 1669

Aide pour l'analyse du texte :

  • Quels sont les synonymes de dignité ?
  • Que veut-il dire lorsqu'il dit : "ce n'est pas de l'espace que je dois chercher ma dignité" ? Quel est le synonyme, la signification de dignité ici, dans cette phrase ? (cf. ligne 2)
  • Pour Pascal, la conscience est-elle bénéfique ou non?

Ce n'est point de l'espace que je dois chercher ma dignité, mais c'est du règlement de ma pensée. Je n'aurai point d'avantage en possédant des terres. Par l'espace, l'univers me comprend et m'engloutit comme un point: par la pensée, je le comprends. La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable; un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de (se) connaître misérable, mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable. L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser; une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu'il sait qu'il meurt et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il nous faut relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser: voilà le principe de la morale. Blaise Pascal, Pensées, posth. 1669

Aide pour l'analyse du texte :

  • Quels sont les synonymes de dignité ?
  • Que veut-il dire lorsqu'il dit : "ce n'est pas de l'espace que je dois chercher ma dignité" ? Quel est le synonyme, la signification de dignité ici, dans cette phrase ? (cf. ligne 2)
  • Pour Pascal, la conscience est-elle bénéfique ou non?