Séquence 1 : S'aventurer dans un autre monde : entre peur et fascination
Comment le roman d’aventure parvient-il à attirer le lecteur et à lui faire vivre de magnifiques expériences ?
Commencer
SOMMAIRE
Introduction : méthodologie
Séance 1
Séance 2
Séance 3
Séance 5
Séance 4
Séance 6
Séance 7
Séance 9
Séance 10
Séance 8
Sujet : Ecrit d'invention
Complémentaire
DS de fin de séquence
Méthodologie : Distinction Séquence / Séance
Séance 1 : L'aventure : définition et étymologie
Qu'est-ce-que l'aventure ? D'où vient ce terme ?
ETYMOLOGIE
DEFINITION
Aventure
MOTS DERIVES
Séance 2 : aNALYSE DES TERMES DE LA sequence
Qu’allons-nous aborder durant cette séquence ?
Attirer le lecteur
Expériences
Fascination
Aller à l'aventure
Peur
Autre monde
Séance 3 : Les elements de la couverture d’un roman
De quels éléments est composée la couverture d’un roman ?
Découvre quels éléments composent la couverture d'un roman.
les elements de la couverture d'un roman
La quatrième de couverture
La première de couverture
Exercice
Séance 4 : UN incipit représentatif d'une triste enfance
Que nous apprend l'incipit de "Charlie et la chocolaterie" ?Nous incite-t-il à poursuivre la lecture ?
Etude de l'incipit
Un incipit : qu'est-ce-que c'est ?
Chapitre 1 : Texte
Questions
Correction
" Ne perdons pas de temps avec des patati, ou des patata !"
Willy Wonka
Séance 5 : A la découverte de l’incroyable Willy Wonka
Comment ce chapitre nous fait-il rêver ?
Etude du chapitre 2
Chapitre 2 : Texte
Chapitre 2 : Texte - Suite
Questions
Correction
Séance 6 : La découverte des différents tickets d'or par des enfants très particuliers...
Que nous apprend l'incipit de "Charlie et la chocolaterie" ?Nous incite-t-il à poursuivre la lecture ?
Etude du chapitreS 6 et 8
Chapitres 6 et 8 : Texte
Tableau
Correction
Séance 7 : Le destin tragique d’Augustus Gloop dans la rivière.
Pourquoi Augustus Gloop finit-il ainsi ? Que cherche à nous transmettre Roald Dahl ?
Etude du chapitres 16 et 17
Chapitres 16 et 17 : Texte
Questions
Correction
1) Correction à venir.
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CONSIGNES : • Lire le texte • Faire les questions sur le cahier. • Ne pas réécrire les questions mais uniquement le chiffre pour se repérer. • Faire des phrases à chaque question sauf la 4. • Justifie en citant le texte quand c’est demandé.
1. Présente le document. 2. Quelle particularité a le chewing-gum crée par Willy Wonka ? Justifie. 3. Comment réagit Violette face à cette création ? Justifie. 4. Qu’arrive-t-il à Violette à la fin du chapitre ? Justifie. D’après-toi pourquoi Violette finit-il ainsi ? 5. Pourquoi Roald Dahl, l’auteur du roman, a-t-il nommé le personnage « Violette Beauregard » ? 6. Que font les Oompa Loompa à la fin du chapitre ? Justifie.
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La quatrième de couverture
On y retrouve généralement un résumé du roman mais aussi d’autres informations (titre auteur, édition, l’illustrateur, le traducteur, âge requis, le code ISBN, le prix).
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Les enfants découvrent la grande salle à fabriquer du chewing-gum. Willy Wonka fabrique un chewing-gum et le montre aux enfants, cette création amuse Mike Teavee qui se moque d’autant de manœuvres pour une si petite créature. Violette, en tant que grande amatrice de chewing-gum se sent, un peu trop, concernée. « C’est tout ? dit Mike Teavee, l’air déçu- C’est tout, répondit, plein de fierté, Mr. Wonka. Tu ne sais donc pas ce que c’est ? » Il y eut un silence. Puis soudain, Violette Beauregard, mâcheuse de gomme chevronnée, poussa un long cri hystérique. « Mais c’est de la gomme ! hurla-t-elle. C’est une barre de chewing-gum !- Exact ! » s’écria Mr. Wonka. C’est une barre de gomme. Et cette gomme est la plus étonnante, la plus fabuleuse, la plus sensationnelle du monde ! C’est un vrai repas ! Un véritable dîner composé de trois plats ! Cette gomme changera la face du monde ! Ce sera la fin des plats cuisinés ! Plus de marché à faire ! Plus de boucheries, plus d’épiceries ! Plus de couteaux, plus de fourchettes ! Plus d’assiettes ! Plus de vaisselle à laver ! Plus de détritus ! Elle remplacera votre petit déjeuner, votre déjeuner, votre souper ! Ce morceau de gomme que vous voyez là représente justement une soupe à la tomate, un rosbif et une tarte aux myrtilles. - C’est tout à fait impossible, dit Veruca Salt.- Du moment que c’est de la gomme, hurla Violette Beauregard, de la gomme qui se mâche, ça m’intéresse ! » Elle recracha son bout de chewing-gum voué à tous les records du monde et se le colla derrière l’oreille gauche. « A nous deux, Mr. Wonka, dit-elle, passez-moi votre fameuse gomme magique et nous verrons bien ce que ça donne !- Voyons, Violette, dit Mrs. Beauregard, sa mère, tu vas encore faire des bêtises !- Il me faut cette gomme ! dit Violette avec obstination. Ce n’est pas une bêtise.- Il vaudra mieux que tu ne la prennes pas, dit avec douceur Mr. Wonka. Vois-tu, elle n’est pas encore tout à fait au point. Il y a encore quelques détails...- Cause toujours ! » dit Violette, et, avant même que Mr. Wonka pût intervenir, elle la prit et aussitôt, ses larges mâchoires bien entraînées se mirent à travailler comme une paire de tenailles. « Arrête ! dit Mr. Wonka.- Fabuleux ! hurla Violette. Du tonnerre, cette soupe à la tomate ! Chaude, épaisse, délicieuse ! Et ça descend !- Arrête ! dit Mr. Wonka. Cette gomme n’est pas prête ! Elle n’est pas au point !- Mais si, mais si ! dit Violette. Elle fonctionne à merveille ! Oh ! Mon Dieu ! Quelle bonne soupe !- Ciel ! Ma fille ! s’écria soudain Mrs. Beauregard, les yeux posés sur Violette, qu’est-ce qui arrive à ton nez !- Oh ! Tais-toi, mère, et laisse-moi finir ! dit Violette.- Il vire au bleu ! hurla Mrs Beauregard. Ton nez devient bleu comme une myrtille ! Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
Un incipit, qu'est-ce-que c'est ?
Incipit vient du latin “Incipere” qui veut dire “commencer »
- Les fonctions de l'incipit
L’incipit est le 1er chapitre d’un roman. Comme n’importe quelle oeuvre, le début est très utile pour le lecteur. Il sert à : - présenter le cadre spatio-temporel (où et quand se déroule l'histoire ?) - présenter les personnages principaux et leurs liens - présenter l'intrigue / l'histoire.
CONSIGNES : • Lire le texte • Faire les questions sur le cahier. • Ne pas réécrire les questions mais uniquement le chiffre pour se repérer. • Faire des phrases à chaque question sauf la 4. • Justifie en citant le texte quand c’est demandé.
1) Présente le document (nature, titre du roman, auteur, date). Ta réponse devra commencer par “Ce document est un roman” 2) Quels sont les personnages présents dans le texte ? Justifie en citant le texte. 3) Comment est décrite la maison de Charlie ? Appuie-toi sur les lignes 6 à 9. 4) Surligne tous les mots en lien avec la pauvreté. 5) Quel métier exerce Joe Bucket ? Ce métier lui suffit-il à subvenir aux besoins de sa famille ? Justifie. 6) Que mangent-ils lors de chaque repas ? Justifie. 7) Que reçoit Charlie durant chaque anniversaire ? Pourquoi ce cadeau lui fait-il plaisir ? 8) Ce premier chapitre te donne-t-il envie de lire la suite du roman ? Explique pourquoi.
La première de couverture
On y retrouve le titre, l’auteur, l’édition et éventuellement l’illustrateur. Une illustration est censée représenter l’oeuvre.
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Chapitre 1 "Voici Charlie" Ce vieux monsieur et cette vieille dame sont les parents de Mr. Bucket. Ils s’appellent grand-papa Joe et grand-maman Joséphine Et voici deux autres vieux. Le père et la mère de Mrs. Bucket. Ils s’appellent grand-papa Georges et grand-maman Georgina. Mr. et Mrs. Bucket ont un petit garçon qui s’appelle Charlie Bucket. Voici Charlie. Bonjour, Charlie ! Bonjour, bonjour et re-bonjour. Il est heureux de faire votre connaissance. Toute cette gentille famille vivait réunie dans une petite maison de bois, en bordure d’une grande ville. La maison était beaucoup trop petite pour abriter tant de monde et la vie y était tout sauf confortable. Deux pièces seulement et un seul lit. Ce lit était occupé par les quatre grandsparents, si vieux, si fatigués. Si fatigués qu’ils n’en sortaient jamais. D’un côté, grand-papa Joe et grand-maman Joséphine. De l’autre, grand-papa Georges et grand-maman Georgina. Quant à Charlie Bucket et à ses parents, Mr. et Mrs. Bucket, ils dormaient dans l’autre pièce, par terre sur des matelas. En été, ce n’était pas bien grave. Mais en hiver, des courants d’air glacés balayaient le sol toute la nuit. Et cela c’était effrayant. Pas question d’acheter une maison plus confortable, ni même un autre lit. Ils étaient bien trop pauvres pour cela. Mr. Bucket était le seul, dans cette famille, à avoir un emploi. Il travaillait dans une fabrique de pâte dentifrice. Assis sur un banc, il passait ses journées à visser les petits capuchons sur les tubes de dentifrice. Mais un visseur de capuchons sur tube de dentifrice est toujours très mal payé, et le pauvre Mr. Bucket avait beau travailler très dur et visser ses capuchons à toute vitesse, il ne parvenait jamais à gagner assez pour acheter seulement la moitié de ce qui aurait été indispensable à une si nombreuse famille. Pas même assez pour nourrir convenablement tout ce petit monde. Rien que du pain et de la margarine pour le petit déjeuner, des pommes de terre bouillies et des choux pour le déjeuner, et de la soupe aux choux pour le repas du soir. Le dimanche, ils mangeaient un peu mieux. C’est pourquoi ils attendaient toujours le dimanche avec impatience. Car ce jour, bien que le menu fût exactement le même, chacun avait droit à une seconde portion. En allant à l’école, le matin, Charlie pouvait voir les grandes tablettes de chocolat empilées dans les vitrines. Alors, il s’arrêtait, les yeux écarquillés, le nez collé à la vitre, la bouche pleine de salive. Plusieurs fois par jour, il pouvait voir les autres enfants tirer de leurs poches des bâtons de chocolat pour les croquer goulûment. Ce qui, naturellement, était pour lui une véritable torture. Une fois par an seulement, le jour de son anniversaire, Charlie Bucket avait droit à un peu de chocolat. Dans la ville même, bien visible depuis la maison où habitait Charlie, se trouvait une ENORME CHOCOLATERIE ! Imaginez un peu ! Et ce n’était même pas une chocolaterie ordinaire. C’était la plus importante et la plus célèbre du monde entier ! C’était la CHOCOLATERIE WONKA, propriété d’un monsieur nommé Willy Wonka. Oh ! comme Charlie aimait cette odeur ! Et comme il rêvait de faire un tour à l’intérieur de la chocolaterie, pour voir à quoi elle ressemblait ! Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
Chapitre 6 "Les deux premier gagnants" Chapitre 8 "Deux autres tickets d'or" Pas plus tard que le lendemain, le premier ticket d’or fut trouvé. Trouvé par un petit garçon nommé Augustus Gloop. Le journal du soir de Mr. Bucket publiait une importante photo de lui en première page. Cette photo représentait un garçon de neuf ans, si gros et si gras qu’il avait l’air gonflé par une pompe extra puissante. Tout flasque et tout en bourrelets de graisse. Avec une figure comme une monstrueuse boule de pâte, et des yeux perçants comme des raisins secs, scrutant le monde avec malveillance. " Je savais bien qu’Augustus trouverait un ticket d’or, avait confié sa mère aux journalistes. Il mange tant de bâtons de chocolat par jour qu’il aurait été presque impossible qu’il n’en trouvât pas. Manger, c’est son dada, que voulez-vous ? C’est tout ce qui l’intéresse." dit sa mère.(...) Les journaux annoncèrent que le deuxième ticket venait d’être trouvé. L’heureuse gagnante était une petite fille nommée Veruca Salt, qui vivait avec ses parents dans une grande ville lointaine. Une nouvelle fois, le journal de Mr. Bucket publiait une photo en première page. La gagnante y était assise entre ses parents radieux dans la salle de séjour de leur maison, brandissant le ticket au-dessus de sa tête. Le père de Veruca, Mr. Salt, expliqua aux journalistes " Voyez-vous, mes amis, dit-il, quand ma petite fille m’a dit qu’il lui fallait un ticket d’or à tout prix, j’ai couru en ville pour acheter tout le stock de bâtons de chocolat. Des milliers de bâtons, je crois. Puis je les ai fait charger sur des camions pour les envoyer directement à ma propre usine."(...) Le troisième ticket a été trouvé par une demoiselle Violette Beauregard. La glorieuse fillette se tenait debout sur une chaise de la salle de séjour, en brandissant éperdument le ticket d’or. Elle parlait très vite et très fort à tout le monde, mais on avait du mal à la comprendre, car, tout en parlant, elle mâchait du chewing-gum avec férocité. « D’habitude, je mâche du chewing-gum, hurla-t-elle, mais quand j’ai entendu parler de ces tickets Wonka, j’ai quitté la gomme pour les bâtons de chocolat. Je mâche du chewing gum à longueur de journée, sauf au moment des repas. Alors je le sors et je le colle derrière mon oreille pour ne pas le perdre…" (...) Le quatrième ticket d’or a été trouvé par un garçon nommé Mike Teavee. L’heureux gagnant, semblait extrêmement ennuyé par toute cette affaire. « Espèce d’idiots, ne voyez-vous pas que je suis en train de regarder la télévision ? dit-il d’une voix courroucée, je ne veux pas qu’on me dérange ! ». Le garçon qui est âgé de neuf ans était installé devant un énorme poste de télévision, les yeux collés à l’écran. Il regardait un film où une bande de gangsters tirait à coups de mitraillette sur une autre bande de gangsters. Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
1. Présente le document. 2. Pourquoi Augustus Gloop s’intéresse-t-il à la rivière ? Qu’a-t-elle d’exceptionnelle ? Justifie. 3. Comment réagit Willy Wonka lorsqu’il voit Augustus toucher son chocolat ? Justifie. 4. Surligne le champ lexical de la peur / l’inquiétude de la ligne 1 à 25. 5. Qu’arrive-t-il à Augustus à la fin du chapitre ? Justifie. D’après-toi pourquoi Augustus finit-il ainsi ? 6. Pourquoi Roald Dahl, l’auteur du roman, a-t-il nommé le personnage « Augustus Gloop » ? 7. Que font les Oompa Loompa à la fin du chapitre ? Justifie. 8. Charlie et la chocolaterie est un roman de littérature jeunesse, donc pour enfants et adolescents. Aujourd’hui, certaines personnes considèrent que ce passage du roman doit être modifié. D’après-toi pourquoi ? (Qu’est-ce-qui peut poser problème?)
Chapitre 2 "Voici Charlie" Le soir, après avoir mangé sa soupe aux choux noyée d’eau, Charlie allait toujours dans la chambre de ses quatre grands-parents pour écouter leurs histoires, et pour leur souhaiter bonne nuit. Chacun d’eux avait plus de quatre-vingt-dix ans. Ils étaient fripés comme des pruneaux secs, ossus comme des squelettes et, toute la journée, jusqu’à l’apparition de Charlie, ils se pelotonnaient dans leur lit, deux de chaque côté, coiffés de bonnets de nuit qui leur tenaient chaud, passant le temps à ne rien faire. Mais dès qu’ils entendaient la porte s’ouvrir, puis la voix du petit Charlie qui disait : « Bonsoir, grand-papa Joe et grand-maman Joséphine, bonsoir grand-papa Georges et grand-maman Georgina », tous les quatre se dressaient dans leur lit, leurs vieilles figures ridées lui souriaient, illuminées de plaisir – et ils commençaient à lui raconter des histoires. Car ils aimaient beaucoup le petit garçon. Il était leur seule joie et, toute la journée, ils attendaient impatiemment l’heure de sa visite. Souvent, ses parents l’accompagnaient et, debout dans l’encadrement de la porte, ils écoutaient les histoires des grands-parents ; ainsi, chaque soir, pendant une demi-heure environ, la chambre devenait un endroit joyeux et toute la famille oubliait la faim et la misère. Un soir, en venant voir ses grands-parents, Charlie leur dit : « Est-il bien vrai que la Chocolaterie Wonka est la plus grande du monde ? - Si c’est vrai ? s’écrièrent-ils en chœur. Bien sûr que c’est vrai ! Bonté divine, tu ne le savais donc pas ? Elle est à peu près cinquante fois plus grande que toutes les autres ! - Et Mr. Willy Wonka est –il vraiment le plus habile de tous les fabricants de chocolat ? - Mon garçon, dit grand-papa Joe en se soulevant sur son oreiller, Mr. Willy Wonka est le chocolatier le plus fascinant, le plus fantastique, le plus extraordinaire que le monde ait jamais vu ! Je croyais que tout le monde savait cela ! - Je savais qu’il était célèbre, grand-papa Joe, et je savais aussi qu’il était aussi très habile... - Habile ! s’écria le vieil homme. Il est beaucoup plus que ça ! C’est un magicien du chocolat ! Il sait tout faire – tout ce qu’il veut ! Pas vrai, mes amis ? » Les trois autres vieux se mirent à branler doucement la tête, et ils dirent : « C’est absolument vrai. Rien n’est plus vrai. » Et grand-papa Joe dit : « Tu veux dire que je ne t’ai jamais parlé de Mr. Willy Wonka et de sa chocolaterie ? - Jamais, répondit le petit Charlie. - Bonté divine ! Où avais-je la tête ? - Veux-tu m’en parler maintenant grand-papa Joe, s’il te plaît ? - Certainement. Viens t’asseoir près de moi sur le lit, mon petit, et écoute-moi bien. » ressemblait ! Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
• Page 1 : 1) Le soir avant de se coucher, Charlie se rend dans la chambre de ses grands-parents pour écouter leurs histoires et leur dire bonne nuit « Charlie allait toujours dans la chambre de ses quatre grands-parents pour écouter leurs histoires, et pour leur souhaiter bonne nuit. » l.1 à 2 2) Toute la journée, les grands-parents de Charlie restent dans leur lit « toute la journée, jusqu’à l’apparition de Charlie, ils se pelotonnaient dans leur lit » l.4 3) Ils sont contents lorsque Charlie apparaît le soir « tous les quatre se dressaient dans leur lit, leurs vieilles figures ridées lui souriaient, illuminées de plaisir » l.8 à 9. 4) Ce soir là, ils parlent de Willy Wonka et de sa chocolaterie. C’est Charlie qui aborde le sujet « Charlie leur dit : « Est-il bien vrai que la Chocolaterie Wonka est la plus grande du monde ? » l.14 à 15. Charlie aborde ce sujet car c’est un enfant et un enfant pauvre, il est donc fasciné par le chocolat. 5) De la ligne 14 à 24, la famille parle de Willy Wonka. Ils sont fascinés par ce personnage « Mr. Willy Wonka est le chocolatier le plus fascinant, le plus fantastique, le plus extraordinaire que le monde ait jamais vu ! » l.19 à 20. On voit qu’ils sont fascinés par lui car ils font son éloge (ils parlent de lui uniquement en donnant ses qualités). 6) En présence de Charlie, Grand-papa Joe est comme rajeunit, il devient plus dynamique « Mais le soir, en présence de Charlie, son petit-fils bien-aimé, il semblait rajeunir comme par miracle. »Page 2 : 1)
Chapitres 16 et 17 - Augustus ! cria Mrs. Gloop. Augustus, mon chéri, il ne faut pas faire ça ! » Augustus Gloop, rien d’étonnant à cela, avait rampé à la sauvette jusqu’à la rivière, et à présent, agenouillé sur le rivage, il se remplissait la bouche, aussi vite qu’il pouvait, de chocolat fondu tout chaud. En voyant ce que faisait Augustus, Mr Wonka s’écria : « Oh ! Non ! Je t’en prie, Augustus ! Je te supplie d’arrêter. Aucune main humaine ne doit toucher mon chocolat !- Augustus, s’exclama Mrs. Gloop. N’as-tu pas entendu ? Laisse cette rivière et reviens immédiatement ! - Fo-o-ormidable, ce jus ! dit Augustus, sans prêter la moindre attention à sa mère ni à Mr. Wonka. Mais il me faudrait prendre un gobelet pour le boire comme il faut ! - Augustus » cria Mr. Wonka. Il bondit et agita sa canne. « Il faut revenir. Tu salis mon chocolat ! Mais Augustus faisait la sourde oreille à tout, excepté à l’appel de son énorme estomac. Il était allongé par terre, la tête en bas, lapant le chocolat comme un chien. « Augustus ! hurla Mrs. Gloop. Tu vas passer ton sale rhume à des millions de gens, aux quatre coins du pays ! - Attention, Augustus ! hurla Mr. Gloop. Tu te penches trop en avant ! » Mr. Gloop avait parfaitement raison. Car soudain on entendit un cri perçant, et puis, flac ! Voilà Augustus Gloop dans la rivière et, au bout d’une seconde, il eut disparu au fond des flots bruns. « Sauvez-le ! » hurla Mrs. Gloop en blêmissant. Elle agita follement son parapluie. « Il se noie ! Il ne sait pas nager ! Sauvez-le ! Sauvez-le ! (…) » L’infortuné garçon était aspiré impitoyablement par l’embouchure d’un des grands tuyaux qui trempaient dans la rivière, plus près, toujours plus près. Et, tout à coup, victime d’une puissante succion, il disparut dans le fond, puis reparut, saisi par la gueule ouverte du tuyau. Les autres attendaient sur le rivage, le souffle coupé, se demandant par où il sortirait. Dès que Mr. et Mrs. Gloop et leur petite escorte eurent quitté la salle, les cinq Oompa- Loompas qui se trouvaient sur l’autre rive se mirent à danser et à battre comme des fous de minuscules tambours. « Augustus Gloop ! chantaient-ils. Augustus Gloop ! Augustus Gloop ! Augustus Gloop ! Augustus Gloop ! ` Tu l’as bien méritée ta soupe ! On en a assez de te voir Qui te remplis le réservoir. Joufflu, bouffi, gourmand, glouton, Enorme comme un gros cochon. Toujours et désespérément, Il ennuiera petits et grands. Normalement, c’est en douceur Qu’on dompte le marmot frondeur, On le transforme sur-le-champ En quelque chose d’amusant ; En un ballon, un jeu de l’oie,Un baigneur, un dada en bois. Chapitres 16 et 17 du roman Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
• Page 1 : 1) Que fait Charlie le soir avant d’aller se coucher ? Justifie. 2) Que font les grands-parents de Charlie toute la journée ? Justifie. 3) Comment réagissent les grands-parents à l’apparition de Charlie le soir ? Réponds puis surligne le champ lexical de la joie dans le paragraphe où tu as trouvé la réponse. Fais une légende à côté du texte. 4) De quel sujet parlent-ils ce soir là ? Qui lance la discussion ? Justifie. Pourquoi d’après-toi ? 5) De la ligne 14 à 24, la famille parle d’un personnage. Qui est-il ? Jusitfie. Comment vois-tu qu’ils sont fascinés par lui ? 6) Comment se comporte Papa Joe en présence de Charlie ? Justifie. • Page 2 : 1) Combien de variétés de batons de chocolat a inventé Willy Wonka ? 2) Surligne dans le texte toutes les inventions de Willy Wonka évoquées par Grand-papa Joe. 3) Les inventions de Willy Wonka sont-elles réelles ? Réponds en expliquant et en prenant un exemple dans le texte que tu citeras. 4) Comment réagissent les membres de la famille à l’évocation de tant de belles créations ? Justifie. 5) Pourquoi réagissent-ils tous comme cela d’après-toi ?
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Chapitre 2 "Voici Charlie" Grand-papa Joe était le plus vieux des quatre grands-parents. Il avait quatre-vingt-seize ans et demi, et il est très difficile d’être plus vieux que lui. Comme toutes les personnes extrêmement âgées, il était fragile et de santé délicate. Dans la journée, il parlait à peine. Mais le soir, en présence de Charlie, son petit-fils bien-aimé, il semblait rajeunir comme par miracle. Toute fatigue le quittait et il devenait vif et remuant comme un jeune garçon. « Oh ! quel homme, ce Mr. Willy Wonka ! s’écria grand-papa Joe. Est-ce que tu savais par exemple, qu’il a inventé à lui seul plus de deux-cents nouvelles variétés de bâtons de chocolat, chacun fourré de façon différente, plus sucrés, plus onctueux, plus délicieux les uns que les autres ? Aucun autre chocolatier ne peut en faire autant ! - C’est la vérité ! cria grand-maman Joséphine. Et il les expédie aux quatre coins de la terre ! N’est-ce pas vrai, grand-papa Joe ? - C’est vrai, ma chère, c’est vrai. Il en envoie à tous les rois et à tous les présidents du monde entier. Mais il ne fait pas seulement des bâtons de chocolat. Oh ! mon Dieu, il fait mieux ! Il a plus d’un tour dans son sac, cet étonnant Mr. Willy Wonka ! Sais-tu qu’il a inventé un procédé permettant à la glace au chocolat de rester froide pendant des heures et des heures sans qu’on ait besoin de la mettre au frigo ? On peut même l’exposer au soleil, toute la matinée, un jour de grande chaleur et elle ne fondra pas ! - Mais c’est impossible ! dit le petit Charlie en ouvrant des yeux ronds sur son grand-père. - Bien sûr que c’est impossible ! s’écria grand-papa Joe. C’est même tout à fait absurde ! Mais Mr. Willy Wonka le peut ! - C’est juste ! approuvèrent les autres en inclinant la tête. Mr. Wonka le peut. - Et puis, reprit grand-papa Joe en parlant très lentement pour que Charlie ne perdît pas un mot de ce qu’il disait. Mr. Willy Wonka sait faire des pâtes de guimauve parfumées à la violette, et des caramels mous qui changent de couleur quand on les suce, et des bonbons feuilletés qui fondent délicieusement dès qu’on les prend entre ses lèvres. Il fabrique du chewing-gum qui ne perd jamais son goût, et des ballons en pâte de fruits qui deviennent énormes quand on souffle dedans, puis on les pique avec une épingle et on les avale. Et puis, il a une méthode secrète pour faire de beaux œufs d’oiseaux bleus, tachés de noir, et si on en prend un dans la bouche, il devient de plus en plus petit jusqu’à ce que, soudain, il ne vous reste qu’un minuscule bébé oiseau tout rose, en sucre, perché au bout de la langue. » Grand-papa Joe se tut un instant pour se passer lentement le bout de la langue sur les lèvres. « Rien qu’à y penser, j’ai l’eau à la bouche, dit-il. - Moi aussi ! dit le petit Charlie. Mais continue, s’il te plaît ! » Tandis qu’ils parlaient, Mr. et Mrs. Bucket, les parents de Charlie, étaient entrés sur la pointe des pieds. Tous deux se tenaient près de la porte et écoutaient. « Raconte à Charlie l’histoire de ce prince indien fou, dit grand-maman Joséphine. Il l’aimera bien. - Tu veux parler du prince Pondichéry ? dit grand-papa Joe, puis il éclata de rire. - Complètement toqué ! dit grand-papa Georges. Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
« Ca se gâte toujours au dessert, soupira Mr. Wonka. C’est la faute de cette tarte aux myrtilles. Mais un jour, j’y arriverai, vous verrez ! ». Une centaine de voix chantant en chœur ; c’étaient les Oompa-Loompas qui se remettaient à chanter.Chers amis, il faut bien savoir Que rien n’est moins joli à voir Qu’un petit monstre dégoûtant Mâchant de la gomme tout le temps. (C’est presque aussi mal, avouez, Que d’avoir les doigts dans le nez.).Chapitres 20 et 21 Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
1) Correction à venir.
« Ca se gâte toujours au dessert, soupira Mr. Wonka. C’est la faute de cette tarte aux myrtilles. Mais un jour, j’y arriverai, vous verrez ! ». Une centaine de voix chantant en chœur ; c’étaient les Oompa-Loompas qui se remettaient à chanter.Chers amis, il faut bien savoir Que rien n’est moins joli à voir Qu’un petit monstre dégoûtant Mâchant de la gomme tout le temps. (C’est presque aussi mal, avouez, Que d’avoir les doigts dans le nez.).Chapitres 20 et 21 Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
CONSIGNES : • Lire le texte • Faire les questions sur le cahier. • Ne pas réécrire les questions mais uniquement le chiffre pour se repérer. • Faire des phrases à chaque question sauf la 4. • Justifie en citant le texte quand c’est demandé.
1. Présente le document. 2. Quelle particularité a le chewing-gum crée par Willy Wonka ? Justifie. 3. Comment réagit Violette face à cette création ? Justifie. 4. Qu’arrive-t-il à Violette à la fin du chapitre ? Justifie. D’après-toi pourquoi Violette finit-il ainsi ? 5. Pourquoi Roald Dahl, l’auteur du roman, a-t-il nommé le personnage « Violette Beauregard » ? 6. Que font les Oompa Loompa à la fin du chapitre ? Justifie.
Les enfants découvrent la grande salle à fabriquer du chewing-gum. Willy Wonka fabrique un chewing-gum et le montre aux enfants, cette création amuse Mike Teavee qui se moque d’autant de manœuvres pour une si petite créature. Violette, en tant que grande amatrice de chewing-gum se sent, un peu trop, concernée. « C’est tout ? dit Mike Teavee, l’air déçu- C’est tout, répondit, plein de fierté, Mr. Wonka. Tu ne sais donc pas ce que c’est ? » Il y eut un silence. Puis soudain, Violette Beauregard, mâcheuse de gomme chevronnée, poussa un long cri hystérique. « Mais c’est de la gomme ! hurla-t-elle. C’est une barre de chewing-gum !- Exact ! » s’écria Mr. Wonka. C’est une barre de gomme. Et cette gomme est la plus étonnante, la plus fabuleuse, la plus sensationnelle du monde ! C’est un vrai repas ! Un véritable dîner composé de trois plats ! Cette gomme changera la face du monde ! Ce sera la fin des plats cuisinés ! Plus de marché à faire ! Plus de boucheries, plus d’épiceries ! Plus de couteaux, plus de fourchettes ! Plus d’assiettes ! Plus de vaisselle à laver ! Plus de détritus ! Elle remplacera votre petit déjeuner, votre déjeuner, votre souper ! Ce morceau de gomme que vous voyez là représente justement une soupe à la tomate, un rosbif et une tarte aux myrtilles. - C’est tout à fait impossible, dit Veruca Salt.- Du moment que c’est de la gomme, hurla Violette Beauregard, de la gomme qui se mâche, ça m’intéresse ! » Elle recracha son bout de chewing-gum voué à tous les records du monde et se le colla derrière l’oreille gauche. « A nous deux, Mr. Wonka, dit-elle, passez-moi votre fameuse gomme magique et nous verrons bien ce que ça donne !- Voyons, Violette, dit Mrs. Beauregard, sa mère, tu vas encore faire des bêtises !- Il me faut cette gomme ! dit Violette avec obstination. Ce n’est pas une bêtise.- Il vaudra mieux que tu ne la prennes pas, dit avec douceur Mr. Wonka. Vois-tu, elle n’est pas encore tout à fait au point. Il y a encore quelques détails...- Cause toujours ! » dit Violette, et, avant même que Mr. Wonka pût intervenir, elle la prit et aussitôt, ses larges mâchoires bien entraînées se mirent à travailler comme une paire de tenailles. « Arrête ! dit Mr. Wonka.- Fabuleux ! hurla Violette. Du tonnerre, cette soupe à la tomate ! Chaude, épaisse, délicieuse ! Et ça descend !- Arrête ! dit Mr. Wonka. Cette gomme n’est pas prête ! Elle n’est pas au point !- Mais si, mais si ! dit Violette. Elle fonctionne à merveille ! Oh ! Mon Dieu ! Quelle bonne soupe !- Ciel ! Ma fille ! s’écria soudain Mrs. Beauregard, les yeux posés sur Violette, qu’est-ce qui arrive à ton nez !- Oh ! Tais-toi, mère, et laisse-moi finir ! dit Violette.- Il vire au bleu ! hurla Mrs Beauregard. Ton nez devient bleu comme une myrtille ! Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
« Ca se gâte toujours au dessert, soupira Mr. Wonka. C’est la faute de cette tarte aux myrtilles. Mais un jour, j’y arriverai, vous verrez ! ». Une centaine de voix chantant en chœur ; c’étaient les Oompa-Loompas qui se remettaient à chanter.Chers amis, il faut bien savoir Que rien n’est moins joli à voir Qu’un petit monstre dégoûtant Mâchant de la gomme tout le temps. (C’est presque aussi mal, avouez, Que d’avoir les doigts dans le nez.).Chapitres 20 et 21 Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
CONSIGNES : • Lire le texte • Faire les questions sur le cahier. • Ne pas réécrire les questions mais uniquement le chiffre pour se repérer. • Faire des phrases à chaque question sauf la 4. • Justifie en citant le texte quand c’est demandé.
1. Présente le document. 2. Quelle particularité a le chewing-gum crée par Willy Wonka ? Justifie. 3. Comment réagit Violette face à cette création ? Justifie. 4. Qu’arrive-t-il à Violette à la fin du chapitre ? Justifie. D’après-toi pourquoi Violette finit-il ainsi ? 5. Pourquoi Roald Dahl, l’auteur du roman, a-t-il nommé le personnage « Violette Beauregard » ? 6. Que font les Oompa Loompa à la fin du chapitre ? Justifie.
Les enfants découvrent la grande salle à fabriquer du chewing-gum. Willy Wonka fabrique un chewing-gum et le montre aux enfants, cette création amuse Mike Teavee qui se moque d’autant de manœuvres pour une si petite créature. Violette, en tant que grande amatrice de chewing-gum se sent, un peu trop, concernée. « C’est tout ? dit Mike Teavee, l’air déçu- C’est tout, répondit, plein de fierté, Mr. Wonka. Tu ne sais donc pas ce que c’est ? » Il y eut un silence. Puis soudain, Violette Beauregard, mâcheuse de gomme chevronnée, poussa un long cri hystérique. « Mais c’est de la gomme ! hurla-t-elle. C’est une barre de chewing-gum !- Exact ! » s’écria Mr. Wonka. C’est une barre de gomme. Et cette gomme est la plus étonnante, la plus fabuleuse, la plus sensationnelle du monde ! C’est un vrai repas ! Un véritable dîner composé de trois plats ! Cette gomme changera la face du monde ! Ce sera la fin des plats cuisinés ! Plus de marché à faire ! Plus de boucheries, plus d’épiceries ! Plus de couteaux, plus de fourchettes ! Plus d’assiettes ! Plus de vaisselle à laver ! Plus de détritus ! Elle remplacera votre petit déjeuner, votre déjeuner, votre souper ! Ce morceau de gomme que vous voyez là représente justement une soupe à la tomate, un rosbif et une tarte aux myrtilles. - C’est tout à fait impossible, dit Veruca Salt.- Du moment que c’est de la gomme, hurla Violette Beauregard, de la gomme qui se mâche, ça m’intéresse ! » Elle recracha son bout de chewing-gum voué à tous les records du monde et se le colla derrière l’oreille gauche. « A nous deux, Mr. Wonka, dit-elle, passez-moi votre fameuse gomme magique et nous verrons bien ce que ça donne !- Voyons, Violette, dit Mrs. Beauregard, sa mère, tu vas encore faire des bêtises !- Il me faut cette gomme ! dit Violette avec obstination. Ce n’est pas une bêtise.- Il vaudra mieux que tu ne la prennes pas, dit avec douceur Mr. Wonka. Vois-tu, elle n’est pas encore tout à fait au point. Il y a encore quelques détails...- Cause toujours ! » dit Violette, et, avant même que Mr. Wonka pût intervenir, elle la prit et aussitôt, ses larges mâchoires bien entraînées se mirent à travailler comme une paire de tenailles. « Arrête ! dit Mr. Wonka.- Fabuleux ! hurla Violette. Du tonnerre, cette soupe à la tomate ! Chaude, épaisse, délicieuse ! Et ça descend !- Arrête ! dit Mr. Wonka. Cette gomme n’est pas prête ! Elle n’est pas au point !- Mais si, mais si ! dit Violette. Elle fonctionne à merveille ! Oh ! Mon Dieu ! Quelle bonne soupe !- Ciel ! Ma fille ! s’écria soudain Mrs. Beauregard, les yeux posés sur Violette, qu’est-ce qui arrive à ton nez !- Oh ! Tais-toi, mère, et laisse-moi finir ! dit Violette.- Il vire au bleu ! hurla Mrs Beauregard. Ton nez devient bleu comme une myrtille ! Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
1) Correction à venir.
6ème - Séquence Aller à l'aventure
Manssouri Sarah
Created on November 3, 2024
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Séquence 1 : S'aventurer dans un autre monde : entre peur et fascination
Comment le roman d’aventure parvient-il à attirer le lecteur et à lui faire vivre de magnifiques expériences ?
Commencer
SOMMAIRE
Introduction : méthodologie
Séance 1
Séance 2
Séance 3
Séance 5
Séance 4
Séance 6
Séance 7
Séance 9
Séance 10
Séance 8
Sujet : Ecrit d'invention
Complémentaire
DS de fin de séquence
Méthodologie : Distinction Séquence / Séance
Séance 1 : L'aventure : définition et étymologie
Qu'est-ce-que l'aventure ? D'où vient ce terme ?
ETYMOLOGIE
DEFINITION
Aventure
MOTS DERIVES
Séance 2 : aNALYSE DES TERMES DE LA sequence
Qu’allons-nous aborder durant cette séquence ?
Attirer le lecteur
Expériences
Fascination
Aller à l'aventure
Peur
Autre monde
Séance 3 : Les elements de la couverture d’un roman
De quels éléments est composée la couverture d’un roman ?
Découvre quels éléments composent la couverture d'un roman.
les elements de la couverture d'un roman
La quatrième de couverture
La première de couverture
Exercice
Séance 4 : UN incipit représentatif d'une triste enfance
Que nous apprend l'incipit de "Charlie et la chocolaterie" ?Nous incite-t-il à poursuivre la lecture ?
Etude de l'incipit
Un incipit : qu'est-ce-que c'est ?
Chapitre 1 : Texte
Questions
Correction
" Ne perdons pas de temps avec des patati, ou des patata !"
Willy Wonka
Séance 5 : A la découverte de l’incroyable Willy Wonka
Comment ce chapitre nous fait-il rêver ?
Etude du chapitre 2
Chapitre 2 : Texte
Chapitre 2 : Texte - Suite
Questions
Correction
Séance 6 : La découverte des différents tickets d'or par des enfants très particuliers...
Que nous apprend l'incipit de "Charlie et la chocolaterie" ?Nous incite-t-il à poursuivre la lecture ?
Etude du chapitreS 6 et 8
Chapitres 6 et 8 : Texte
Tableau
Correction
Séance 7 : Le destin tragique d’Augustus Gloop dans la rivière.
Pourquoi Augustus Gloop finit-il ainsi ? Que cherche à nous transmettre Roald Dahl ?
Etude du chapitres 16 et 17
Chapitres 16 et 17 : Texte
Questions
Correction
1) Correction à venir.
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CONSIGNES : • Lire le texte • Faire les questions sur le cahier. • Ne pas réécrire les questions mais uniquement le chiffre pour se repérer. • Faire des phrases à chaque question sauf la 4. • Justifie en citant le texte quand c’est demandé.
1. Présente le document. 2. Quelle particularité a le chewing-gum crée par Willy Wonka ? Justifie. 3. Comment réagit Violette face à cette création ? Justifie. 4. Qu’arrive-t-il à Violette à la fin du chapitre ? Justifie. D’après-toi pourquoi Violette finit-il ainsi ? 5. Pourquoi Roald Dahl, l’auteur du roman, a-t-il nommé le personnage « Violette Beauregard » ? 6. Que font les Oompa Loompa à la fin du chapitre ? Justifie.
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La quatrième de couverture
On y retrouve généralement un résumé du roman mais aussi d’autres informations (titre auteur, édition, l’illustrateur, le traducteur, âge requis, le code ISBN, le prix).
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Les enfants découvrent la grande salle à fabriquer du chewing-gum. Willy Wonka fabrique un chewing-gum et le montre aux enfants, cette création amuse Mike Teavee qui se moque d’autant de manœuvres pour une si petite créature. Violette, en tant que grande amatrice de chewing-gum se sent, un peu trop, concernée. « C’est tout ? dit Mike Teavee, l’air déçu- C’est tout, répondit, plein de fierté, Mr. Wonka. Tu ne sais donc pas ce que c’est ? » Il y eut un silence. Puis soudain, Violette Beauregard, mâcheuse de gomme chevronnée, poussa un long cri hystérique. « Mais c’est de la gomme ! hurla-t-elle. C’est une barre de chewing-gum !- Exact ! » s’écria Mr. Wonka. C’est une barre de gomme. Et cette gomme est la plus étonnante, la plus fabuleuse, la plus sensationnelle du monde ! C’est un vrai repas ! Un véritable dîner composé de trois plats ! Cette gomme changera la face du monde ! Ce sera la fin des plats cuisinés ! Plus de marché à faire ! Plus de boucheries, plus d’épiceries ! Plus de couteaux, plus de fourchettes ! Plus d’assiettes ! Plus de vaisselle à laver ! Plus de détritus ! Elle remplacera votre petit déjeuner, votre déjeuner, votre souper ! Ce morceau de gomme que vous voyez là représente justement une soupe à la tomate, un rosbif et une tarte aux myrtilles. - C’est tout à fait impossible, dit Veruca Salt.- Du moment que c’est de la gomme, hurla Violette Beauregard, de la gomme qui se mâche, ça m’intéresse ! » Elle recracha son bout de chewing-gum voué à tous les records du monde et se le colla derrière l’oreille gauche. « A nous deux, Mr. Wonka, dit-elle, passez-moi votre fameuse gomme magique et nous verrons bien ce que ça donne !- Voyons, Violette, dit Mrs. Beauregard, sa mère, tu vas encore faire des bêtises !- Il me faut cette gomme ! dit Violette avec obstination. Ce n’est pas une bêtise.- Il vaudra mieux que tu ne la prennes pas, dit avec douceur Mr. Wonka. Vois-tu, elle n’est pas encore tout à fait au point. Il y a encore quelques détails...- Cause toujours ! » dit Violette, et, avant même que Mr. Wonka pût intervenir, elle la prit et aussitôt, ses larges mâchoires bien entraînées se mirent à travailler comme une paire de tenailles. « Arrête ! dit Mr. Wonka.- Fabuleux ! hurla Violette. Du tonnerre, cette soupe à la tomate ! Chaude, épaisse, délicieuse ! Et ça descend !- Arrête ! dit Mr. Wonka. Cette gomme n’est pas prête ! Elle n’est pas au point !- Mais si, mais si ! dit Violette. Elle fonctionne à merveille ! Oh ! Mon Dieu ! Quelle bonne soupe !- Ciel ! Ma fille ! s’écria soudain Mrs. Beauregard, les yeux posés sur Violette, qu’est-ce qui arrive à ton nez !- Oh ! Tais-toi, mère, et laisse-moi finir ! dit Violette.- Il vire au bleu ! hurla Mrs Beauregard. Ton nez devient bleu comme une myrtille ! Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
Un incipit, qu'est-ce-que c'est ?
Incipit vient du latin “Incipere” qui veut dire “commencer »
L’incipit est le 1er chapitre d’un roman. Comme n’importe quelle oeuvre, le début est très utile pour le lecteur. Il sert à : - présenter le cadre spatio-temporel (où et quand se déroule l'histoire ?) - présenter les personnages principaux et leurs liens - présenter l'intrigue / l'histoire.
CONSIGNES : • Lire le texte • Faire les questions sur le cahier. • Ne pas réécrire les questions mais uniquement le chiffre pour se repérer. • Faire des phrases à chaque question sauf la 4. • Justifie en citant le texte quand c’est demandé.
1) Présente le document (nature, titre du roman, auteur, date). Ta réponse devra commencer par “Ce document est un roman” 2) Quels sont les personnages présents dans le texte ? Justifie en citant le texte. 3) Comment est décrite la maison de Charlie ? Appuie-toi sur les lignes 6 à 9. 4) Surligne tous les mots en lien avec la pauvreté. 5) Quel métier exerce Joe Bucket ? Ce métier lui suffit-il à subvenir aux besoins de sa famille ? Justifie. 6) Que mangent-ils lors de chaque repas ? Justifie. 7) Que reçoit Charlie durant chaque anniversaire ? Pourquoi ce cadeau lui fait-il plaisir ? 8) Ce premier chapitre te donne-t-il envie de lire la suite du roman ? Explique pourquoi.
La première de couverture
On y retrouve le titre, l’auteur, l’édition et éventuellement l’illustrateur. Une illustration est censée représenter l’oeuvre.
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Chapitre 1 "Voici Charlie" Ce vieux monsieur et cette vieille dame sont les parents de Mr. Bucket. Ils s’appellent grand-papa Joe et grand-maman Joséphine Et voici deux autres vieux. Le père et la mère de Mrs. Bucket. Ils s’appellent grand-papa Georges et grand-maman Georgina. Mr. et Mrs. Bucket ont un petit garçon qui s’appelle Charlie Bucket. Voici Charlie. Bonjour, Charlie ! Bonjour, bonjour et re-bonjour. Il est heureux de faire votre connaissance. Toute cette gentille famille vivait réunie dans une petite maison de bois, en bordure d’une grande ville. La maison était beaucoup trop petite pour abriter tant de monde et la vie y était tout sauf confortable. Deux pièces seulement et un seul lit. Ce lit était occupé par les quatre grandsparents, si vieux, si fatigués. Si fatigués qu’ils n’en sortaient jamais. D’un côté, grand-papa Joe et grand-maman Joséphine. De l’autre, grand-papa Georges et grand-maman Georgina. Quant à Charlie Bucket et à ses parents, Mr. et Mrs. Bucket, ils dormaient dans l’autre pièce, par terre sur des matelas. En été, ce n’était pas bien grave. Mais en hiver, des courants d’air glacés balayaient le sol toute la nuit. Et cela c’était effrayant. Pas question d’acheter une maison plus confortable, ni même un autre lit. Ils étaient bien trop pauvres pour cela. Mr. Bucket était le seul, dans cette famille, à avoir un emploi. Il travaillait dans une fabrique de pâte dentifrice. Assis sur un banc, il passait ses journées à visser les petits capuchons sur les tubes de dentifrice. Mais un visseur de capuchons sur tube de dentifrice est toujours très mal payé, et le pauvre Mr. Bucket avait beau travailler très dur et visser ses capuchons à toute vitesse, il ne parvenait jamais à gagner assez pour acheter seulement la moitié de ce qui aurait été indispensable à une si nombreuse famille. Pas même assez pour nourrir convenablement tout ce petit monde. Rien que du pain et de la margarine pour le petit déjeuner, des pommes de terre bouillies et des choux pour le déjeuner, et de la soupe aux choux pour le repas du soir. Le dimanche, ils mangeaient un peu mieux. C’est pourquoi ils attendaient toujours le dimanche avec impatience. Car ce jour, bien que le menu fût exactement le même, chacun avait droit à une seconde portion. En allant à l’école, le matin, Charlie pouvait voir les grandes tablettes de chocolat empilées dans les vitrines. Alors, il s’arrêtait, les yeux écarquillés, le nez collé à la vitre, la bouche pleine de salive. Plusieurs fois par jour, il pouvait voir les autres enfants tirer de leurs poches des bâtons de chocolat pour les croquer goulûment. Ce qui, naturellement, était pour lui une véritable torture. Une fois par an seulement, le jour de son anniversaire, Charlie Bucket avait droit à un peu de chocolat. Dans la ville même, bien visible depuis la maison où habitait Charlie, se trouvait une ENORME CHOCOLATERIE ! Imaginez un peu ! Et ce n’était même pas une chocolaterie ordinaire. C’était la plus importante et la plus célèbre du monde entier ! C’était la CHOCOLATERIE WONKA, propriété d’un monsieur nommé Willy Wonka. Oh ! comme Charlie aimait cette odeur ! Et comme il rêvait de faire un tour à l’intérieur de la chocolaterie, pour voir à quoi elle ressemblait ! Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
Chapitre 6 "Les deux premier gagnants" Chapitre 8 "Deux autres tickets d'or" Pas plus tard que le lendemain, le premier ticket d’or fut trouvé. Trouvé par un petit garçon nommé Augustus Gloop. Le journal du soir de Mr. Bucket publiait une importante photo de lui en première page. Cette photo représentait un garçon de neuf ans, si gros et si gras qu’il avait l’air gonflé par une pompe extra puissante. Tout flasque et tout en bourrelets de graisse. Avec une figure comme une monstrueuse boule de pâte, et des yeux perçants comme des raisins secs, scrutant le monde avec malveillance. " Je savais bien qu’Augustus trouverait un ticket d’or, avait confié sa mère aux journalistes. Il mange tant de bâtons de chocolat par jour qu’il aurait été presque impossible qu’il n’en trouvât pas. Manger, c’est son dada, que voulez-vous ? C’est tout ce qui l’intéresse." dit sa mère.(...) Les journaux annoncèrent que le deuxième ticket venait d’être trouvé. L’heureuse gagnante était une petite fille nommée Veruca Salt, qui vivait avec ses parents dans une grande ville lointaine. Une nouvelle fois, le journal de Mr. Bucket publiait une photo en première page. La gagnante y était assise entre ses parents radieux dans la salle de séjour de leur maison, brandissant le ticket au-dessus de sa tête. Le père de Veruca, Mr. Salt, expliqua aux journalistes " Voyez-vous, mes amis, dit-il, quand ma petite fille m’a dit qu’il lui fallait un ticket d’or à tout prix, j’ai couru en ville pour acheter tout le stock de bâtons de chocolat. Des milliers de bâtons, je crois. Puis je les ai fait charger sur des camions pour les envoyer directement à ma propre usine."(...) Le troisième ticket a été trouvé par une demoiselle Violette Beauregard. La glorieuse fillette se tenait debout sur une chaise de la salle de séjour, en brandissant éperdument le ticket d’or. Elle parlait très vite et très fort à tout le monde, mais on avait du mal à la comprendre, car, tout en parlant, elle mâchait du chewing-gum avec férocité. « D’habitude, je mâche du chewing-gum, hurla-t-elle, mais quand j’ai entendu parler de ces tickets Wonka, j’ai quitté la gomme pour les bâtons de chocolat. Je mâche du chewing gum à longueur de journée, sauf au moment des repas. Alors je le sors et je le colle derrière mon oreille pour ne pas le perdre…" (...) Le quatrième ticket d’or a été trouvé par un garçon nommé Mike Teavee. L’heureux gagnant, semblait extrêmement ennuyé par toute cette affaire. « Espèce d’idiots, ne voyez-vous pas que je suis en train de regarder la télévision ? dit-il d’une voix courroucée, je ne veux pas qu’on me dérange ! ». Le garçon qui est âgé de neuf ans était installé devant un énorme poste de télévision, les yeux collés à l’écran. Il regardait un film où une bande de gangsters tirait à coups de mitraillette sur une autre bande de gangsters. Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
1. Présente le document. 2. Pourquoi Augustus Gloop s’intéresse-t-il à la rivière ? Qu’a-t-elle d’exceptionnelle ? Justifie. 3. Comment réagit Willy Wonka lorsqu’il voit Augustus toucher son chocolat ? Justifie. 4. Surligne le champ lexical de la peur / l’inquiétude de la ligne 1 à 25. 5. Qu’arrive-t-il à Augustus à la fin du chapitre ? Justifie. D’après-toi pourquoi Augustus finit-il ainsi ? 6. Pourquoi Roald Dahl, l’auteur du roman, a-t-il nommé le personnage « Augustus Gloop » ? 7. Que font les Oompa Loompa à la fin du chapitre ? Justifie. 8. Charlie et la chocolaterie est un roman de littérature jeunesse, donc pour enfants et adolescents. Aujourd’hui, certaines personnes considèrent que ce passage du roman doit être modifié. D’après-toi pourquoi ? (Qu’est-ce-qui peut poser problème?)
Chapitre 2 "Voici Charlie" Le soir, après avoir mangé sa soupe aux choux noyée d’eau, Charlie allait toujours dans la chambre de ses quatre grands-parents pour écouter leurs histoires, et pour leur souhaiter bonne nuit. Chacun d’eux avait plus de quatre-vingt-dix ans. Ils étaient fripés comme des pruneaux secs, ossus comme des squelettes et, toute la journée, jusqu’à l’apparition de Charlie, ils se pelotonnaient dans leur lit, deux de chaque côté, coiffés de bonnets de nuit qui leur tenaient chaud, passant le temps à ne rien faire. Mais dès qu’ils entendaient la porte s’ouvrir, puis la voix du petit Charlie qui disait : « Bonsoir, grand-papa Joe et grand-maman Joséphine, bonsoir grand-papa Georges et grand-maman Georgina », tous les quatre se dressaient dans leur lit, leurs vieilles figures ridées lui souriaient, illuminées de plaisir – et ils commençaient à lui raconter des histoires. Car ils aimaient beaucoup le petit garçon. Il était leur seule joie et, toute la journée, ils attendaient impatiemment l’heure de sa visite. Souvent, ses parents l’accompagnaient et, debout dans l’encadrement de la porte, ils écoutaient les histoires des grands-parents ; ainsi, chaque soir, pendant une demi-heure environ, la chambre devenait un endroit joyeux et toute la famille oubliait la faim et la misère. Un soir, en venant voir ses grands-parents, Charlie leur dit : « Est-il bien vrai que la Chocolaterie Wonka est la plus grande du monde ? - Si c’est vrai ? s’écrièrent-ils en chœur. Bien sûr que c’est vrai ! Bonté divine, tu ne le savais donc pas ? Elle est à peu près cinquante fois plus grande que toutes les autres ! - Et Mr. Willy Wonka est –il vraiment le plus habile de tous les fabricants de chocolat ? - Mon garçon, dit grand-papa Joe en se soulevant sur son oreiller, Mr. Willy Wonka est le chocolatier le plus fascinant, le plus fantastique, le plus extraordinaire que le monde ait jamais vu ! Je croyais que tout le monde savait cela ! - Je savais qu’il était célèbre, grand-papa Joe, et je savais aussi qu’il était aussi très habile... - Habile ! s’écria le vieil homme. Il est beaucoup plus que ça ! C’est un magicien du chocolat ! Il sait tout faire – tout ce qu’il veut ! Pas vrai, mes amis ? » Les trois autres vieux se mirent à branler doucement la tête, et ils dirent : « C’est absolument vrai. Rien n’est plus vrai. » Et grand-papa Joe dit : « Tu veux dire que je ne t’ai jamais parlé de Mr. Willy Wonka et de sa chocolaterie ? - Jamais, répondit le petit Charlie. - Bonté divine ! Où avais-je la tête ? - Veux-tu m’en parler maintenant grand-papa Joe, s’il te plaît ? - Certainement. Viens t’asseoir près de moi sur le lit, mon petit, et écoute-moi bien. » ressemblait ! Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
• Page 1 : 1) Le soir avant de se coucher, Charlie se rend dans la chambre de ses grands-parents pour écouter leurs histoires et leur dire bonne nuit « Charlie allait toujours dans la chambre de ses quatre grands-parents pour écouter leurs histoires, et pour leur souhaiter bonne nuit. » l.1 à 2 2) Toute la journée, les grands-parents de Charlie restent dans leur lit « toute la journée, jusqu’à l’apparition de Charlie, ils se pelotonnaient dans leur lit » l.4 3) Ils sont contents lorsque Charlie apparaît le soir « tous les quatre se dressaient dans leur lit, leurs vieilles figures ridées lui souriaient, illuminées de plaisir » l.8 à 9. 4) Ce soir là, ils parlent de Willy Wonka et de sa chocolaterie. C’est Charlie qui aborde le sujet « Charlie leur dit : « Est-il bien vrai que la Chocolaterie Wonka est la plus grande du monde ? » l.14 à 15. Charlie aborde ce sujet car c’est un enfant et un enfant pauvre, il est donc fasciné par le chocolat. 5) De la ligne 14 à 24, la famille parle de Willy Wonka. Ils sont fascinés par ce personnage « Mr. Willy Wonka est le chocolatier le plus fascinant, le plus fantastique, le plus extraordinaire que le monde ait jamais vu ! » l.19 à 20. On voit qu’ils sont fascinés par lui car ils font son éloge (ils parlent de lui uniquement en donnant ses qualités). 6) En présence de Charlie, Grand-papa Joe est comme rajeunit, il devient plus dynamique « Mais le soir, en présence de Charlie, son petit-fils bien-aimé, il semblait rajeunir comme par miracle. »Page 2 : 1)
Chapitres 16 et 17 - Augustus ! cria Mrs. Gloop. Augustus, mon chéri, il ne faut pas faire ça ! » Augustus Gloop, rien d’étonnant à cela, avait rampé à la sauvette jusqu’à la rivière, et à présent, agenouillé sur le rivage, il se remplissait la bouche, aussi vite qu’il pouvait, de chocolat fondu tout chaud. En voyant ce que faisait Augustus, Mr Wonka s’écria : « Oh ! Non ! Je t’en prie, Augustus ! Je te supplie d’arrêter. Aucune main humaine ne doit toucher mon chocolat !- Augustus, s’exclama Mrs. Gloop. N’as-tu pas entendu ? Laisse cette rivière et reviens immédiatement ! - Fo-o-ormidable, ce jus ! dit Augustus, sans prêter la moindre attention à sa mère ni à Mr. Wonka. Mais il me faudrait prendre un gobelet pour le boire comme il faut ! - Augustus » cria Mr. Wonka. Il bondit et agita sa canne. « Il faut revenir. Tu salis mon chocolat ! Mais Augustus faisait la sourde oreille à tout, excepté à l’appel de son énorme estomac. Il était allongé par terre, la tête en bas, lapant le chocolat comme un chien. « Augustus ! hurla Mrs. Gloop. Tu vas passer ton sale rhume à des millions de gens, aux quatre coins du pays ! - Attention, Augustus ! hurla Mr. Gloop. Tu te penches trop en avant ! » Mr. Gloop avait parfaitement raison. Car soudain on entendit un cri perçant, et puis, flac ! Voilà Augustus Gloop dans la rivière et, au bout d’une seconde, il eut disparu au fond des flots bruns. « Sauvez-le ! » hurla Mrs. Gloop en blêmissant. Elle agita follement son parapluie. « Il se noie ! Il ne sait pas nager ! Sauvez-le ! Sauvez-le ! (…) » L’infortuné garçon était aspiré impitoyablement par l’embouchure d’un des grands tuyaux qui trempaient dans la rivière, plus près, toujours plus près. Et, tout à coup, victime d’une puissante succion, il disparut dans le fond, puis reparut, saisi par la gueule ouverte du tuyau. Les autres attendaient sur le rivage, le souffle coupé, se demandant par où il sortirait. Dès que Mr. et Mrs. Gloop et leur petite escorte eurent quitté la salle, les cinq Oompa- Loompas qui se trouvaient sur l’autre rive se mirent à danser et à battre comme des fous de minuscules tambours. « Augustus Gloop ! chantaient-ils. Augustus Gloop ! Augustus Gloop ! Augustus Gloop ! Augustus Gloop ! ` Tu l’as bien méritée ta soupe ! On en a assez de te voir Qui te remplis le réservoir. Joufflu, bouffi, gourmand, glouton, Enorme comme un gros cochon. Toujours et désespérément, Il ennuiera petits et grands. Normalement, c’est en douceur Qu’on dompte le marmot frondeur, On le transforme sur-le-champ En quelque chose d’amusant ; En un ballon, un jeu de l’oie,Un baigneur, un dada en bois. Chapitres 16 et 17 du roman Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
• Page 1 : 1) Que fait Charlie le soir avant d’aller se coucher ? Justifie. 2) Que font les grands-parents de Charlie toute la journée ? Justifie. 3) Comment réagissent les grands-parents à l’apparition de Charlie le soir ? Réponds puis surligne le champ lexical de la joie dans le paragraphe où tu as trouvé la réponse. Fais une légende à côté du texte. 4) De quel sujet parlent-ils ce soir là ? Qui lance la discussion ? Justifie. Pourquoi d’après-toi ? 5) De la ligne 14 à 24, la famille parle d’un personnage. Qui est-il ? Jusitfie. Comment vois-tu qu’ils sont fascinés par lui ? 6) Comment se comporte Papa Joe en présence de Charlie ? Justifie. • Page 2 : 1) Combien de variétés de batons de chocolat a inventé Willy Wonka ? 2) Surligne dans le texte toutes les inventions de Willy Wonka évoquées par Grand-papa Joe. 3) Les inventions de Willy Wonka sont-elles réelles ? Réponds en expliquant et en prenant un exemple dans le texte que tu citeras. 4) Comment réagissent les membres de la famille à l’évocation de tant de belles créations ? Justifie. 5) Pourquoi réagissent-ils tous comme cela d’après-toi ?
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Genially
Chapitre 2 "Voici Charlie" Grand-papa Joe était le plus vieux des quatre grands-parents. Il avait quatre-vingt-seize ans et demi, et il est très difficile d’être plus vieux que lui. Comme toutes les personnes extrêmement âgées, il était fragile et de santé délicate. Dans la journée, il parlait à peine. Mais le soir, en présence de Charlie, son petit-fils bien-aimé, il semblait rajeunir comme par miracle. Toute fatigue le quittait et il devenait vif et remuant comme un jeune garçon. « Oh ! quel homme, ce Mr. Willy Wonka ! s’écria grand-papa Joe. Est-ce que tu savais par exemple, qu’il a inventé à lui seul plus de deux-cents nouvelles variétés de bâtons de chocolat, chacun fourré de façon différente, plus sucrés, plus onctueux, plus délicieux les uns que les autres ? Aucun autre chocolatier ne peut en faire autant ! - C’est la vérité ! cria grand-maman Joséphine. Et il les expédie aux quatre coins de la terre ! N’est-ce pas vrai, grand-papa Joe ? - C’est vrai, ma chère, c’est vrai. Il en envoie à tous les rois et à tous les présidents du monde entier. Mais il ne fait pas seulement des bâtons de chocolat. Oh ! mon Dieu, il fait mieux ! Il a plus d’un tour dans son sac, cet étonnant Mr. Willy Wonka ! Sais-tu qu’il a inventé un procédé permettant à la glace au chocolat de rester froide pendant des heures et des heures sans qu’on ait besoin de la mettre au frigo ? On peut même l’exposer au soleil, toute la matinée, un jour de grande chaleur et elle ne fondra pas ! - Mais c’est impossible ! dit le petit Charlie en ouvrant des yeux ronds sur son grand-père. - Bien sûr que c’est impossible ! s’écria grand-papa Joe. C’est même tout à fait absurde ! Mais Mr. Willy Wonka le peut ! - C’est juste ! approuvèrent les autres en inclinant la tête. Mr. Wonka le peut. - Et puis, reprit grand-papa Joe en parlant très lentement pour que Charlie ne perdît pas un mot de ce qu’il disait. Mr. Willy Wonka sait faire des pâtes de guimauve parfumées à la violette, et des caramels mous qui changent de couleur quand on les suce, et des bonbons feuilletés qui fondent délicieusement dès qu’on les prend entre ses lèvres. Il fabrique du chewing-gum qui ne perd jamais son goût, et des ballons en pâte de fruits qui deviennent énormes quand on souffle dedans, puis on les pique avec une épingle et on les avale. Et puis, il a une méthode secrète pour faire de beaux œufs d’oiseaux bleus, tachés de noir, et si on en prend un dans la bouche, il devient de plus en plus petit jusqu’à ce que, soudain, il ne vous reste qu’un minuscule bébé oiseau tout rose, en sucre, perché au bout de la langue. » Grand-papa Joe se tut un instant pour se passer lentement le bout de la langue sur les lèvres. « Rien qu’à y penser, j’ai l’eau à la bouche, dit-il. - Moi aussi ! dit le petit Charlie. Mais continue, s’il te plaît ! » Tandis qu’ils parlaient, Mr. et Mrs. Bucket, les parents de Charlie, étaient entrés sur la pointe des pieds. Tous deux se tenaient près de la porte et écoutaient. « Raconte à Charlie l’histoire de ce prince indien fou, dit grand-maman Joséphine. Il l’aimera bien. - Tu veux parler du prince Pondichéry ? dit grand-papa Joe, puis il éclata de rire. - Complètement toqué ! dit grand-papa Georges. Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
« Ca se gâte toujours au dessert, soupira Mr. Wonka. C’est la faute de cette tarte aux myrtilles. Mais un jour, j’y arriverai, vous verrez ! ». Une centaine de voix chantant en chœur ; c’étaient les Oompa-Loompas qui se remettaient à chanter.Chers amis, il faut bien savoir Que rien n’est moins joli à voir Qu’un petit monstre dégoûtant Mâchant de la gomme tout le temps. (C’est presque aussi mal, avouez, Que d’avoir les doigts dans le nez.).Chapitres 20 et 21 Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
1) Correction à venir.
« Ca se gâte toujours au dessert, soupira Mr. Wonka. C’est la faute de cette tarte aux myrtilles. Mais un jour, j’y arriverai, vous verrez ! ». Une centaine de voix chantant en chœur ; c’étaient les Oompa-Loompas qui se remettaient à chanter.Chers amis, il faut bien savoir Que rien n’est moins joli à voir Qu’un petit monstre dégoûtant Mâchant de la gomme tout le temps. (C’est presque aussi mal, avouez, Que d’avoir les doigts dans le nez.).Chapitres 20 et 21 Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
CONSIGNES : • Lire le texte • Faire les questions sur le cahier. • Ne pas réécrire les questions mais uniquement le chiffre pour se repérer. • Faire des phrases à chaque question sauf la 4. • Justifie en citant le texte quand c’est demandé.
1. Présente le document. 2. Quelle particularité a le chewing-gum crée par Willy Wonka ? Justifie. 3. Comment réagit Violette face à cette création ? Justifie. 4. Qu’arrive-t-il à Violette à la fin du chapitre ? Justifie. D’après-toi pourquoi Violette finit-il ainsi ? 5. Pourquoi Roald Dahl, l’auteur du roman, a-t-il nommé le personnage « Violette Beauregard » ? 6. Que font les Oompa Loompa à la fin du chapitre ? Justifie.
Les enfants découvrent la grande salle à fabriquer du chewing-gum. Willy Wonka fabrique un chewing-gum et le montre aux enfants, cette création amuse Mike Teavee qui se moque d’autant de manœuvres pour une si petite créature. Violette, en tant que grande amatrice de chewing-gum se sent, un peu trop, concernée. « C’est tout ? dit Mike Teavee, l’air déçu- C’est tout, répondit, plein de fierté, Mr. Wonka. Tu ne sais donc pas ce que c’est ? » Il y eut un silence. Puis soudain, Violette Beauregard, mâcheuse de gomme chevronnée, poussa un long cri hystérique. « Mais c’est de la gomme ! hurla-t-elle. C’est une barre de chewing-gum !- Exact ! » s’écria Mr. Wonka. C’est une barre de gomme. Et cette gomme est la plus étonnante, la plus fabuleuse, la plus sensationnelle du monde ! C’est un vrai repas ! Un véritable dîner composé de trois plats ! Cette gomme changera la face du monde ! Ce sera la fin des plats cuisinés ! Plus de marché à faire ! Plus de boucheries, plus d’épiceries ! Plus de couteaux, plus de fourchettes ! Plus d’assiettes ! Plus de vaisselle à laver ! Plus de détritus ! Elle remplacera votre petit déjeuner, votre déjeuner, votre souper ! Ce morceau de gomme que vous voyez là représente justement une soupe à la tomate, un rosbif et une tarte aux myrtilles. - C’est tout à fait impossible, dit Veruca Salt.- Du moment que c’est de la gomme, hurla Violette Beauregard, de la gomme qui se mâche, ça m’intéresse ! » Elle recracha son bout de chewing-gum voué à tous les records du monde et se le colla derrière l’oreille gauche. « A nous deux, Mr. Wonka, dit-elle, passez-moi votre fameuse gomme magique et nous verrons bien ce que ça donne !- Voyons, Violette, dit Mrs. Beauregard, sa mère, tu vas encore faire des bêtises !- Il me faut cette gomme ! dit Violette avec obstination. Ce n’est pas une bêtise.- Il vaudra mieux que tu ne la prennes pas, dit avec douceur Mr. Wonka. Vois-tu, elle n’est pas encore tout à fait au point. Il y a encore quelques détails...- Cause toujours ! » dit Violette, et, avant même que Mr. Wonka pût intervenir, elle la prit et aussitôt, ses larges mâchoires bien entraînées se mirent à travailler comme une paire de tenailles. « Arrête ! dit Mr. Wonka.- Fabuleux ! hurla Violette. Du tonnerre, cette soupe à la tomate ! Chaude, épaisse, délicieuse ! Et ça descend !- Arrête ! dit Mr. Wonka. Cette gomme n’est pas prête ! Elle n’est pas au point !- Mais si, mais si ! dit Violette. Elle fonctionne à merveille ! Oh ! Mon Dieu ! Quelle bonne soupe !- Ciel ! Ma fille ! s’écria soudain Mrs. Beauregard, les yeux posés sur Violette, qu’est-ce qui arrive à ton nez !- Oh ! Tais-toi, mère, et laisse-moi finir ! dit Violette.- Il vire au bleu ! hurla Mrs Beauregard. Ton nez devient bleu comme une myrtille ! Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
« Ca se gâte toujours au dessert, soupira Mr. Wonka. C’est la faute de cette tarte aux myrtilles. Mais un jour, j’y arriverai, vous verrez ! ». Une centaine de voix chantant en chœur ; c’étaient les Oompa-Loompas qui se remettaient à chanter.Chers amis, il faut bien savoir Que rien n’est moins joli à voir Qu’un petit monstre dégoûtant Mâchant de la gomme tout le temps. (C’est presque aussi mal, avouez, Que d’avoir les doigts dans le nez.).Chapitres 20 et 21 Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
CONSIGNES : • Lire le texte • Faire les questions sur le cahier. • Ne pas réécrire les questions mais uniquement le chiffre pour se repérer. • Faire des phrases à chaque question sauf la 4. • Justifie en citant le texte quand c’est demandé.
1. Présente le document. 2. Quelle particularité a le chewing-gum crée par Willy Wonka ? Justifie. 3. Comment réagit Violette face à cette création ? Justifie. 4. Qu’arrive-t-il à Violette à la fin du chapitre ? Justifie. D’après-toi pourquoi Violette finit-il ainsi ? 5. Pourquoi Roald Dahl, l’auteur du roman, a-t-il nommé le personnage « Violette Beauregard » ? 6. Que font les Oompa Loompa à la fin du chapitre ? Justifie.
Les enfants découvrent la grande salle à fabriquer du chewing-gum. Willy Wonka fabrique un chewing-gum et le montre aux enfants, cette création amuse Mike Teavee qui se moque d’autant de manœuvres pour une si petite créature. Violette, en tant que grande amatrice de chewing-gum se sent, un peu trop, concernée. « C’est tout ? dit Mike Teavee, l’air déçu- C’est tout, répondit, plein de fierté, Mr. Wonka. Tu ne sais donc pas ce que c’est ? » Il y eut un silence. Puis soudain, Violette Beauregard, mâcheuse de gomme chevronnée, poussa un long cri hystérique. « Mais c’est de la gomme ! hurla-t-elle. C’est une barre de chewing-gum !- Exact ! » s’écria Mr. Wonka. C’est une barre de gomme. Et cette gomme est la plus étonnante, la plus fabuleuse, la plus sensationnelle du monde ! C’est un vrai repas ! Un véritable dîner composé de trois plats ! Cette gomme changera la face du monde ! Ce sera la fin des plats cuisinés ! Plus de marché à faire ! Plus de boucheries, plus d’épiceries ! Plus de couteaux, plus de fourchettes ! Plus d’assiettes ! Plus de vaisselle à laver ! Plus de détritus ! Elle remplacera votre petit déjeuner, votre déjeuner, votre souper ! Ce morceau de gomme que vous voyez là représente justement une soupe à la tomate, un rosbif et une tarte aux myrtilles. - C’est tout à fait impossible, dit Veruca Salt.- Du moment que c’est de la gomme, hurla Violette Beauregard, de la gomme qui se mâche, ça m’intéresse ! » Elle recracha son bout de chewing-gum voué à tous les records du monde et se le colla derrière l’oreille gauche. « A nous deux, Mr. Wonka, dit-elle, passez-moi votre fameuse gomme magique et nous verrons bien ce que ça donne !- Voyons, Violette, dit Mrs. Beauregard, sa mère, tu vas encore faire des bêtises !- Il me faut cette gomme ! dit Violette avec obstination. Ce n’est pas une bêtise.- Il vaudra mieux que tu ne la prennes pas, dit avec douceur Mr. Wonka. Vois-tu, elle n’est pas encore tout à fait au point. Il y a encore quelques détails...- Cause toujours ! » dit Violette, et, avant même que Mr. Wonka pût intervenir, elle la prit et aussitôt, ses larges mâchoires bien entraînées se mirent à travailler comme une paire de tenailles. « Arrête ! dit Mr. Wonka.- Fabuleux ! hurla Violette. Du tonnerre, cette soupe à la tomate ! Chaude, épaisse, délicieuse ! Et ça descend !- Arrête ! dit Mr. Wonka. Cette gomme n’est pas prête ! Elle n’est pas au point !- Mais si, mais si ! dit Violette. Elle fonctionne à merveille ! Oh ! Mon Dieu ! Quelle bonne soupe !- Ciel ! Ma fille ! s’écria soudain Mrs. Beauregard, les yeux posés sur Violette, qu’est-ce qui arrive à ton nez !- Oh ! Tais-toi, mère, et laisse-moi finir ! dit Violette.- Il vire au bleu ! hurla Mrs Beauregard. Ton nez devient bleu comme une myrtille ! Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, 1964
1) Correction à venir.