5ème - Séquence 2 - Le voyage (poésie)

Le voyage et l’aventure : Pourquoi aller vers l’inconnu ? Séquence 2 : le voyage Poétique : l’écriture au service de l’évasion

TRAVEL

Le genre poétique permet-il l’évasion, la découverte d’un ailleurs ? Les mots peuvent-ils nous transporter et nous faire rêver ?

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Mme Manssouri

Sommaire

Séance 1

Séance 6

Séance 4

Séance 2

Séance 5

Séance 7

Ecriture d'invention 1

Séance 3

Ecriture d'invention 2

Séance 1 : Le voyage sous le scalpel : analyse des termes de la problématique

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Qu’est-ce-que le voyage et plus précisément le voyage poétique ?

LES MOYENS DE TRANSPORT

LES RAISONS DE VOYAGER

MOTS DERIVES DE "VOYAGE"

LES CONTRAINTES

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Séance 2 : Le voyage : un ascenseur émotionnel entre bonheur et déception

Le voyage est-il toujours source de bonheur et d’enthousiasme ?

TEXTE

QUESTIONS

Gérard de NERVAL

CORRECTION

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Séance 3 : La poésie, genre littéraire et caractéristiques

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Séance 4 : De la France à l’Italie : le voyage merveilleux par les mots.

Comment Musset parvient-il à nous faire voyager dans toute l’Italie ?

TEXTE

QUESTIONS

CORRECTION

Alfred de MUSSET

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Ecriture d'invention 1 : Les destinations de rêve des 5è2

SUJET

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Séance 5 : Retour sur les terres de notre enfance

Le voyage est-il nécessairement synonyme de « découverte » ? Ne peut-il pas être une « redécouverte » d’un lieu connu ?

Alphonse de LAMARTINE

TEXTE

QUESTIONS

CORRECTION

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Séance 6 : Le voyage et la glorification des terres d’origine

Par quels procédés stylistiques Joachim Du Bellay fait-il l’éloge de son « petit » village ?

TEXTE

QUESTIONS

CORRECTION

Joachim DU BELLAY

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Séance 7 : Le voyage comme vengeance d’un passé colonial

TRAVEL

Le voyage est-il toujours positif ?

TEXTE

QUESTIONS

Paul DAKEYO

CORRECTION

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Ecriture d'invention 2 : Sublime ta ville natale !

SUJET

AIDE

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La séquence est terminée !

ECRITURE D’INVENTION n°1 : A la manière d’Alfred de Musset, fais l’éloge d’un pays en le décrivant de manière positive. Le pays choisi peut-être une destination où tu es déjà allé ou ta destination de rêve (Te rappelles-tu ? La destination de rêve abordée lors de la toute première séance ! )

• Réponds aux questions suivantes en faisant des phrases et en justifiant par des citations du texte.

1) Surligne les noms propres dans tout le poème.2) Résume la 2ème strophe (de quoi ça parle) 3) Cette 2è strophe te rappelle-t-elle un poème déjà étudié ? Si oui lequel et pourquoi ? Justifie. 4) Que fait le poète dans deux dernières strophes ? Justifie.

ECRITURE D’INVENTION n°1 : A la manière de Du Bellay, écris un poème dans lequel tu sublimeras ta ville natale ou ta ville actuelle de résidence. Tu peux utiliser les mêmes procédés stylistiques (la comparaison, les références littéraires) mais aussi en rajouter d’autres. L’objectif est de sublimer ta terre natale !

ECRITURE D’INVENTION n°1 : A la manière de Du Bellay, écris un poème dans lequel tu sublimeras ta ville natale ou ta ville actuelle de résidence. Tu peux utiliser les mêmes procédés stylistiques (la comparaison, les références littéraires) mais aussi en rajouter d’autres. L’objectif est de sublimer ta terre natale !

Réponds aux questions en justifiant tes réponses par le texte : 1) Ce document est-il un poème ? 2) Dans le texte, surligne le champ lexical de la souffrance. Est-ce normal, selon toi, d’avoir ce champ lexical dans un poète qui parle du voyage ? Quel champ lexical devrions-nous avoir ? 3) Un vers reviens à plusieurs reprises. Lequel ? Comment appelle-t-on la figue de style qui consiste à répéter quelque chose ? 4) Pourquoi le poète veut-il revenir sur ses terres natales (= où il est né) ? 5) au vers 21 le mot « Négritude » est utilisé. Sur quel mot est-il formé ? Ce mot te choque-t-il ? Si oui, pourquoi ? 6) D’après le poème et la présentation de Paul Dakeyo, le voyage est-il toujours positif ?

Correction des questions : 1) Ce document est un poème qui s’intitule « Le relais » issu de l’œuvre « Odelettes » écrit en 1853 par Gérard de Nerval.2) Ce document est un poème car il y a des strophes, des rimes et des vers.3) Le thème de ce poème est le voyage « On se couche dans l’herbe et on s’écoute vivre » v.94) Le « on » désigne à la fois le poète et le lecteur puisqu’on est concerné par le voyage.5) Le temps utilisé est le présent de l’indicatif et il est utilisé pour rendre le poème vivant comme si on vivait l’instant présent.6) • strophe 1 : Le voyageur est fatigué, il prend une pause. Il faut ensuite reprendre la route malgré la fatigue. Titre : Le voyage épuisant • strophe 2 : Le voyageur se retrouve dans le coeur de la nature, il profite du lieu de ses vacances Titre : Après l’effort, le réconfort • Strophe 3 : Les voyageurs se détendent et se laissent aller jusqu’à ce qu’ils reprennent la route Titre : Le retour à la réalité

Nous reviendrons

Nous reviendrons Avec la parole Seule Dressée comme un éclair Ténu Avec le pain Seul Pétri de larmes Et de sang Versés Avec une symétrie De soleil Pur Nous reviendrons

Nous reviendrons Avec nos montagnes Aux espaces inaccessibles Et mon chant d’accusation La colère de mon peuple De nos souffrances Contre la Négritude lasse Nous sortirons des forêts Les plus larges Dans l’immensité sonore De ma terre polie de sang Avec notre cri de syllabes Denses

Questions faites en classe : 1) Ce document est un poème car il y a plusieurs vers « Seule » v.3, il y a 3 strophes (v1 au v.14, v.15 au v.21, du v.22 à 27) 2) Il n’est pas normal d’avoir ce champ lexical, le poète est influencé par son passé colonial. Nous aurions dû avoir, dans un poème sur le voyage, des champs lexicaux du bonheur, de la joie, de la découverte etc. 3) Le vers qui revient à plusieurs reprises est « Nous reviendrons » v.1, 14, 15. C’est une anaphore. 4) Le poète veut revenir sur ses terres natales pour se venger, on le voit grâce à l’anaphore « nous reviendrons » où le futur simple est utilisé. 5) Le mot « Négritude » est formé sur le mot « nègre », terme péjoratif / négatif pour désigner les personnes noires. Négritude désigne un mouvement littéraire qui a pour but de valoriser la culture africaine.

Réponds aux questions suivantes Présente le document. Quel est le genre littéraire de ce document ? Donne 3 éléments qui le prouvent. Quel est le thème de ce poème ? Entoure les pronoms personnels dans la première et la dernière strophe. Que désigne ce pronom ? Entoure les verbes conjugués dans la 1ère et la dernière strophe. Quel est le temps omniprésent ? Pourquoi est-il utilisé d’après toi ? Résume chaque strophe en quelques lignes. Trouve ensuite un titre pour chaque strophe. Ton titre doit être synthétique et efficace. Bilan : Le voyage est-il toujours positif ?

• Réponds aux questions suivantes :

1) Présente le document.2) Quel est le genre littéraire de ce document ? Donne 3 éléments qui le prouvent.3) Quel est le thème de ce poème ? 4) Entoure les pronoms personnels dans la première et la dernière strophe. Que désigne ce pronom ? 5) Entoure les verbes conjugués dans la 1ère et la dernière strophe. Quel est le temps omniprésent ? Pourquoi est-il utilisé d’après toi ?6) Résume chaque strophe en quelques lignes. Trouve ensuite un titre pour chaque strophe. Ton titre doit être synthétique et efficace. Bilan : Le voyage est-il toujours positif ?

1) Les noms propres dans le poème sont : - Ulysse : héros de la mythologie grecque - Romains: peuple, habitants de Rome - Tibre latin : fleuve - Loir gaulois : fleuve - mont Palatin: mont à Rome - le petit Liré : ville 2)Ulysse est un personnage de la guerre de Troie, il est heureux de retourner chez lui après un long voyage. Jason est celui qui a conquit la toison puis est rentré chez lui. Le poète pense à sa terre natale, il est nostalgique et veut rentrer chez lui. « ma pauvre maison » v.7. 3) Cette strophe nous rappelle le poème de Lamartine car les deux poèmes parlent du retour au pays natal, pays sublimé et aimé. 4) A la fin du poème, Du Bellay compare Rome et la France. On le voit car il dit constamment « Plus que.. ».

Le relais En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ; Puis entre deux maisons on passe à l’aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’œil fatigué de voir et le corps engourdi. Et voici tout à coup, silencieuse et verte, Une vallée humide et de lilas couverte, Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, – Et la route et le bruit sont bien vite oubliés ! On se couche dans l’herbe et l’on s’écoute vivre, De l’odeur du foin vert à loisir on s’enivre, Et sans penser à rien on regarde les cieux… Hélas ! une voix crie : « En voiture, messieurs ! » Gérard de Nerval, Odelettes, 1853

À MON FRÈRE, REVENANT D’ITALIE Ainsi, mon cher, tu t’en reviens Du pays dont je me souviens Comme d’un rêve, De ces beaux lieux où l’oranger Naquit pour nous dédommager Du péché d’Ève. Tu les as vus, les vieux manoirs De cette ville aux palais noirs Qui fut Florence, Plus ennuyeuse que Milan Où, du moins, quatre ou cinq fois l’an, Cerrito danse. Tu l’as vue, assise dans l’eau, Portant gaiement son mezzaro, La belle Gênes, Le visage peint, l’œil brillant, Qui babille et joue en riant Avec ses chaînes.

Tu t’es bercé sur ce flot purOù Naples enchâsse dans l’azur Sa mosaïque, Oreiller des lazzaroni Où sont nés le macaroni Et la musique. Qu’il soit rusé, simple ou moqueur, N’est-ce pas qu’il nous laisse au cœur Un charme étrange, Ce peuple ami de la gaieté Qui donnerait gloire et beauté Pour une orange ? Catane et Palerme t’ont plu. Alfred de Musset, Poésies nouvelles, 1850

Réponds aux questions suivantes en justifiant par des citations du texte.

1. Présente le document (genre, titre, œuvre, auteur, date)
2. Quel est le thème de ce poème ? Appuie-toi sur le poème mais aussi sur le document 2 pour répondre.
3. A qui le poète adresse-t-il son poème ? Justifie.
4. Analyse la composition du poème : nombre de strophes, types de vers.
5. Surligne tous les noms propres. A quoi font-ils référence ? Pourquoi le poète les aborde-t-il ? Justifie.
6. Quelle est la figure de style présente dans ce passage « Du pays dont je me souviens // Comme d’un rêve » v.2 à 3 ?
7. Sur le document 2, entoure les villes citées dans le poème.
8. Fais un tableau dans lequel tu inscriras les 6 noms propres ainsi que leurs caractéristiques. -> NOMS PROPRES CARACTÉRISTIQUES

Réponds aux questions suivantes en justifiant par des citations du texte :

1. Présente le document.
2. Quel est le genre littéraire de ce document ? Donne 3 éléments qui le prouvent.
3. Quel est le thème de ce poème ?
4. Entoure les pronoms personnels dans la première et la dernière strophe. Que désigne ce pronom ?
5. Entoure les verbes conjugués dans la 1ère et la dernière strophe. Quel est le temps omniprésent ? Pourquoi est-il utilisé d’après toi ?
6. Résume chaque strophe en quelques lignes. Trouve ensuite un titre pour chaque strophe. Ton titre doit être synthétique et efficace.

Bilan : Le voyage est-il toujours positif ?

Correction des questions : 1) Ce document est un poème car il est composé de vers « Oui je reviens à toi berceau de mon enfance » v.1, il dispose d’un titre « Retour au pays natal », l’auteur est le poète Lamartine. Nous observons 4 strophes, tous des quatrains. 2) D. Possessifs D. Articles définis. - mon v.1 - tes v.2 - leur v.3 - les v.3, v.4 3) Le champ lexical est « enfance » v.1 « berceau » v.1, « foyers » v.2 « né » v.4, « enfant » v.5, « mères» v.11, « natal » titre. Le champ lexical est utilisé car il retourne dans son pays, il présente également son enfance et ses meilleurs moments passés à la campagne « Enfant, j’aimais, comme eux » v.5 4) Dans ce poème, le voyage est synonyme de redécouverte car il se remémore des choses qu’il faisait quand il était enfant « j’aimais les voix du soir dans les airs répandues » v.13. Dans le titre, il y a l’idée de retour et donc par conséquent d’un voyage qui a déjà été accompli. 5) Dans ce poème, il y a un début de vers répété à deux reprises « j’aimais » v.9 et 13. C’est une anaphore.

Le relais En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ; Puis entre deux maisons on passe à l’aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’œil fatigué de voir et le corps engourdi. Et voici tout à coup, silencieuse et verte, Une vallée humide et de lilas couverte, Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, – Et la route et le bruit sont bien vite oubliés ! On se couche dans l’herbe et l’on s’écoute vivre, De l’odeur du foin vert à loisir on s’enivre, Et sans penser à rien on regarde les cieux… Hélas ! une voix crie : « En voiture, messieurs ! » Gérard de Nerval, Odelettes, 1853