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La Revue des Entraîneurs V2
Michel RONSIN
Created on October 29, 2024
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Numéro 1 - Avril 2024
Sommaire
1. Entretien avec Michel Gadal, Les qualités du jeune pongiste
5. Prévention et tests sur les conflits de hanche par David Johnston, Jean-Roch Aubry, Didier Wolfstyn
2. Entretien avec Stéphane Lebrun, Le rôle des parents
3. Entretien avec Damien Loiseau, Le regard de la FFTT
4. Analyse de la finale simple messieurs des championnats du Monde 2023 par Patrick Chila, Entraineur National
6. Diagnostic sur les problématiques de la hanche dans la formation du jeune pongiste.
présente
7. La préparation physique en tennis de table : toute une histoire ! par Christian Gaubert
les auteurs de la revue
Sommaire
1. Entretien avec Michel Gadal, Les qualités du jeune pongiste
5. Prévention et tests sur les conflits de hanche par David Johnston, Jean-Roch Aubry, Didier Wolfstyn
2. Entretien avec Stéphane Lebrun, Le rôle des parents
3. Entretien avec Damien Loiseau, Le regard de la FFTT
4. Analyse de la finale simple messieurs des championnats du Monde 2023 par Patrick Chila, Entraineur National
6. Diagnostic sur les problématiques de la hanche dans la formation du jeune pongiste.
7. La préparation physique en tennis de table : toute une histoire ! par Christian Gaubert
les auteurs de la revue
ENTRETIEN AVEC MICHEL GADAL
Les qualités du jeune pongiste
Michel Gadal, ex-entraîneur national et ex-DTN nous exprime l’importance de collaborer et d’échanger pour essayer de comprendre ce qui est important pour progresser, notamment chez les jeunes pongistes en formation.
Michel Gadal, en quelques mots...
- 1988-1992 : entraîneur national de la FFTT en charge du programme haut niveau et de l'équipe de France masculine (formateur de JP Gatien)
- 1993-1998 : Canada : entraîneur national en charge du programme olympique
- 1998-2001 : Angleterre : Directeur de la performance
- 2002-2013 : DTN de la Fédération Française de Tennis de Table
Découvrez l'entretien
Michel Gadal, les qualités du jeune pongiste
Michel Gadal, ex-entraîneur national et ex-DTN nous exprime l’importance de collaborer et d’échanger pour essayer de comprendre ce qui est important pour progresser, notamment chez les jeunes pongistes en formation.
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Passion et champion
« La performance est un long chemin. Avant même la performance, c’est le jeu qui doit être pris en compte. L’élément clé est la passion. Les champions vivent le tennis de table 24h sur 24 pour pouvoir se l’approprier et construire leur propre parcours individuel ». La passion permet le travail, la patience dans ce parcours et la persévérance.
Suite de l'entretien
Être acteur de son jeu
Le joueur doit être acteur de son ping. « Il est illusoire de penser qu’on va dire à quelqu’un ce qu’il faut faire pour bien jouer. Les joueurs doivent s’approprier le jeu, créer leur propre jeu. Il faut donc qu’ils soient impliqués dans la connaissance d’eux-mêmes, dans la culture de leur sport ». Ils doivent être capable de construire « une image de ce qu’ils seront quand ils seront forts ».
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Liberté et créativité dans le jeu
Mettre en place des expériences diverses et variées aux joueurs pour les amener à chercher leurs propres solutions. Expérimenter ces solutions, donner de la liberté et leur permettre de casser les codes. La démarche de l’entraîneur doit permettre au joueur d’inventer de créer.
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ENTRETIEN AVEC Stéphane LEBRUN
Le rôle des parents
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I/ Comment s’organise la relation parents/joueur/entraîneur ?
Stéphane Lebrun nous présente en toute humilité son rôle de parent auprès d’Alexis et Félix. Si l’entraîneur a toute la responsabilité technique, les parents doivent prendre du recul et profiter. Ils vivent ces moments en prenant le temps d’échanger avec eux.
II/ Accompagner la confiance et la persévérance de ses enfants
Être positif, retenir le parcours, le chemin réalisé, autant de pistes pour dédramatiser les défaites. « On apprend de ses erreurs ! ».
III/ La gestion du parcours de formation
Ces jeunes vont souvent plus vite qu'on ne le pense. Il ne peut y avoir de champion sans projection : comment le jeune se voit jouer, quelle gestion de l’humain ou encore quel travail à réaliser ? C’est un tout.
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Pour aller plus loin
ENTRETIEN AVEC Damien LOISEAU
Le regard de la FFTT
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I/ Les qualités du jeune pongiste pour le haut niveau
Damien Loiseau insiste sur la passion du sportif et les qualités plus intrinsèques comme l’habileté ou encore la capacité à apprendre et se concentrer pour repérer les jeunes pongistes à potentiel.
II/ L’entourage du jeune au service du projet
Si le projet se construit sur le long terme, l’entourage est essentiel. Une famille bienveillante qui encourage et un entraîneur humble qui « ouvre les portes » sont essentiels à cet accompagnement.
III/ Le rôle de la FFTT dans l’accompagnement à la détection
Il est nécessaire de s’adapter à chacun des contextes pour individualiser les projets. Cela va de l’accompagnement sur le plan financier, à la formation de l’entraîneur ou encore à l’organisation de stages à l’étranger.
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Analyse de la finale simple messieurs des championnats du Monde de 2023 à Durban par Patrick Chila, Entraineur National
Patrick Chila, Entraîneur National, nous présente les deux protagonistes de cette finale : leur palmarès et leurs points forts respectifs.
I/ Présentation des joueurs :
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Patrick Chila présente l’évolution de ce match en se centrant notamment sur les variations utilisées par les deux joueurs au cours des sets ou encore les zones critiques pour chacun. Si l’intégralité du match est commentée, celui-ci a été compressé d’1 heure 10 à 35 minutes pour une lecture plus agréable.
II/ Commentaires du match :
Christian Gaubert reprend quelques remarques de Patrick pour les analyser et les illustrer à partir de données statistiques. Pour les recueils de données, il est aidé par l’Ecole Centrale de Lyon.
III/ 3 commentaires de Patrick à la loupe :
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PREVENTION ET TESTS SUR LES CONFLITS DE HANCHE
Le conflit de hanche : présentation, signes et examens complémentaires
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Jean-Roch Aubry, médecin du sport, nous rappelle rapidement ce qu’est un « conflit de hanche ». Didier Wolfstyn, kinésithérapeute des équipes de France à l’INSEP, présente les signes de ce conflit de hanche. Il préconise les examens complémentaires en cas de douleur détectée.
4 tests pour identifier un conflit de hanche
Didier Wolfstyn, kinésithérapeute des équipes de France à l’INSEP, nous présente 4 tests permettant d’identifier un conflit de hanche.
Prévention et situations de jeux douloureuses
David Johnston, référent FFTT sur la problématique du conflit de hanche, vous propose 4 courtes vidéos où Tristan Flore évoque à la fois la prévention mais aussi les situations de jeu au tennis de table pouvant provoquer des douleurs ou contraintes à la hanche.
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Diagnostic sur les problématiques de la hanche dans la formation du jeune pongiste
I/ Etude réalisée par l’Ecole Nationale des Arts et Métiers :
Si le type de sol n’a pas d’impact sur la hanche du pongiste, des anomalies morphologiques au niveau de la tête fémorale sont diagnostiquées tôt chez le pongiste. Probablement lié à de très fortes répétitions d’effort sur cette articulation en période de croissance : A chaque pivot la hanche subit 7 fois le poids du corps.
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II/ 2 études chiffrées réalisées par des kinés de l’Insep :
Didier Wolfstyn fait un diagnostic chiffré du conflit de hanche sur le pôle de l’Insep depuis 4 ans. Les garçons et ceux ayant des raideurs musculaires sont plus particulièrement touchés. Etienne Fillard affine ce diagnostic chiffré en ouvrant l’étude à partir de 2013 sur 49 joueurs (29 garçons et 20 filles). Il a pu identifier différentes zones de souffrance au niveau de la hanche et les liens avec les signes de conflit de hanche. Si plus de la moitié de l’effectif ont des douleurs au niveau de l’aine, des douleurs et lésions au niveau des adducteurs ressortent (59% à 64%). 37% ont de conflits de hanche avec 90% de garçons. Les conflits de hanche sont passés de 8% en 2013, à 38% en 2020.
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LA PRÉPARATION PHYSIQUE EN TENNIS DE TABLE : TOUTE UNE HISTOIRE ! par Christian Gaubert
Dix-neuf ans après l’écriture de « La Route du Haut Niveau », il était nécessaire de remettre à jour ce document porteur d’une vision collective du tennis de table de compétition et de l’entraînement pour notre future élite. La rédaction récente du « Parcours vers la Haute Performance » nous redonne un cadre national sur l’analyse des spécificités de notre sport, des caractéristiques du niveau international et des problématiques de la formation de nos jeunes espoirs. Si un modèle de la performance y est proposé tout comme des premières notions sur la préparation physique, ce document se veut synthétique. Il nécessite donc la production de documents complémentaires d’accompagnement afin de mieux préciser et illustrer les différentes notions. Dans cette perspective, la nouvelle revue numérique de la FFTT va pouvoir enrichir cette première pierre d’apports variés : d’écrits, de vidéos voire d’interviews.
Afin de mieux comprendre et s’approprier les méthodes actuelles de préparation physique nous vous présentons dans cet article les différentes période par lesquelles les entraîneurs sont passées depuis 1932, pour accompagner la performance en tennis de table.
I/ Avoir une bonne condition physique pour mieux performer
II/ Développer le potentiel physique du jeune pour ensuite préparer la performance en junior/senior
III/ Développer le potentiel physique du jeune pour ensuite mieux digérer les entraînements et préparer la performance en junior/senior
IV/ Développer le potentiel physique du jeune en prenant en compte les problèmes de croissance dans une lecture globale du joueur et de l’entraînement
Période 1 = Avoir une bonne condition physique pour mieux performer
Dès 1932, Raymond Verger (« Ping-pong : Théorie et tactique ») évoque le fait que le tennis de table est «un sport athlétique». Il illustre ses propos notamment par une anecdote sur la finale des championnats du Monde de 1929 à Budapest entre le Hongrois Barna et l’Anglais Fred Perry. « On peut dire que Barna dut sa défaite à sa mauvaise condition physique, et cela ne diminue en rien le mérite ni la valeur de Perry ». La condition physique est donc très rapidement importante dès les premières compétitions internationales. Les records réalisés lors des championnats du Monde de 1936 à Prague sont d’autres exemples confirmant ce constat : Le polonais Ehrlich opposé au roumain Paneth réalisent un point de 2 heures et 12 minutes tandis que le français Haguenauer et un autre roumain Marin voient leur partie arrêtée après 7 heures 30 minutes de jeu. Marin sera désigné vainqueur au tirage au sort ! Si l’on sait que pendant ces trois jours de compétition mondiale « le jeu dure depuis tôt dans la matinée jusqu’à minuit et quelquefois jusqu’à très tard dans la nuit », le joueur n’a pas de « longues pauses pour se reposer ». « L’endurance est donc d’une importance suprême » (Barna « Le chemin du succès en TT » 1957/58). L’auteur évoque alors l’intérêt, « quinze jours avant un tournoi important », de « commencer un entraînement méthodique » sur cet aspect et d’avoir « appris à s’assoir tranquillement et à se reposer » entre les parties.
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Période 1 = 1932/1964 : Avoir une bonne condition physique pour mieux performer
En 1964, Alex Agopoff met à disposition dans son ouvrage « Tennis de table, Jeu et Entraînement » des leçons d’éducation physique. Cette brochure « L’entraînement physique préparatoire au TT » a été « élaborée spécialement pour les joueurs de tennis de table » par les services compétents de l’Institut National des Sports. Ces exercices d’assouplissement, de musculation et d’entraînement athlétique ont pour objet de «se présenter en bonne forme pour résister aux assauts répétés d’adversaires de classe » lors « d’épreuves importantes ».
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Période 2
Période 2 = 1965/1982 : Développer le potentiel physique du jeune pour ensuite préparer la performance en junior/senior
En 1970, Charles Roesch ambitionne de rationaliser l’entraînement à partir de son plan de 10 ans. Il cherche tout d’abord à former plus tôt les jeunes joueurs. Il passe ainsi d’un recrutement vers 11/12 ans à une détection dès 8/9 ans (par semaine : environ 4 h d’entraînement pour les 8/9 ans, 5/6 h pour les 11 ans, 8/10 h pour les 13 ans). Se pose alors la question de la préparation physique pour ces classes d’âge. Il statue donc sur une préparation physique générale allant du développement de la motricité à l’amélioration des capacités physiques (vitesse, endurance…) pour les jeunes catégories. L’entraînement visant l’obtention de la forme pour les grandes compétitions s’organise alors à partir de 16/17 ans. C’est dans cette logique que se met en place une périodisation structurée de la saison.
Période 3
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Période 3 = 1982/2019 : Développer le potentiel physique du jeune pour ensuite mieux digérer les entraînements et préparer la performance en junior/senior
En 1982, dans le cadre de son BEES3 (« Le TT : Physiologie et entraînement », Insep), François Orfeuil essaie de définir « les efforts en tennis de table » et donc la dépense énergétique de l’organisme en compétition. Dans la suite des travaux du Suédois Lundun (1973), il conclut sur la nécessité de travailler sur le système anaérobie alactique (explosivité des actions) et les puissances et capacité aérobie. Le potentiel du système aérobie va donc permettre d’être prêt pour « les journées de compétition parfois très longues, maintenir une très grande intensité dans tous les matchs et les nécessités de l’entraînement ». La préparation physique permet donc aussi au joueur de mieux subir l’augmentation de la charge d’entraînement, notamment en senior. Dans cette logique, l’auteur ne positionne plus la préparation physique uniquement à côté de l’entraînement à la table. Celui-ci doit prendre en compte les notions d’intensité et de durée de l’effort comme la nature et la durée des pauses pour chaque situation technique.
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Période 3 = 1982/2019 : Développer le potentiel physique du jeune pour ensuite mieux digérer les entraînements et préparer la performance en junior/senior (suite)
Dans le début des années 2000, dans la lutte internationale pour les résultats, une nouvelle augmentation de la quantité d’entraînement ciblée sur les jeunes a été insufflée. Cela s’est traduit dans deux directions (2003, « La route du haut niveau ») : - Commencer la pratique plus tôt par l’initiation dès l’âge de 6/7 ans ;- Augmentation des volumes d’entraînement pour chacune des périodes de la formation du joueur (le modèle de la performance = 2/3 h par semaine pour les 6/7 ans, 5/9 h pour les 7/9 ans, 10/12 h pour les 9/12 ans et 14/20 h pour les 13/17 ans). Dans le cadre de ce document, Christian Martin clarifie les objectifs technico-tactique, physique et mental pour chacune des périodes . Les précisions apportées éclairent les entraîneurs, notamment sur les attendus concernant le développement du potentiel physique. Cette évolution stratégique a permis de nombreux succès aux championnats d’Europe jeunes de manière régulière.
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Période 4
Période 4 = 2019/à nos jours : Développer le potentiel physique du jeune en prenant en compte les problèmes de croissance dans une lecture globale du joueur et de l’entraînement
Une quatrième période commence à voir le jour : une préparation physique prophylactique dans une vision globale de l’entraînement. Le colloque des cadres de Nantes en 2019 a favorisé des réflexions sur les charges d’entraînement chez les jeunes notamment à la suite de problématiques au niveau des hanches chez nos jeunes seniors. En effet, notre modèle de la performance actuel (cahier technique n°41, 2020 ; « Parcours vers la haute performance », 2000) nous incite à partir d’une vision globale de l’entraînement.
Les quatre piliers (technique, tactique, mental et physique) sont interdépendants et amènent l’entraîneur à les prendre en compte ensemble dans une approche globale du joueur (ses caractéristiques, son contexte…). Systématiquement en interaction tant à l’entraînement qu’en match, nous parlons par exemple de tactico-technique, de fatigue mentale ou encore de préparation physique intégrée. Matthias Cerlati, préparateur des équipes de France l’illustre dans « Parcours vers la Haute Performance » : « Il est essentiel de considérer la préparation physique comme faisant partie d’un tout, dans lequel aucun élément n’est à négliger. Si la finalité de l’entrainement est l’amélioration de la performance sportive, alors les préparations physique, tactico-technique et mentale concourent ensemble au développement des facteurs de cette performance. Impossible de réellement isoler ces domaines puisqu’à chaque moment nous exploitons toutes nos ressources pour agir, nous adapter aux contraintes de l’environnement, ou atteindre les objectifs que l’on s’est fixés. Comme les maillons d’une chaîne, ces domaines se croisent formant un tout ».
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Période 4 = 2019/à nos jours : Développer le potentiel physique du jeune en prenant en compte les problèmes de croissance dans une lecture globale du joueur et de l’entraînement
L’augmentation des charges d’entraînement chez les jeunes, tout comme l’augmentation des compétitions, auxquelles se rajoutent leurs déplacements, nous incitent à intégrer l’ensemble de ces fatigues pour planifier la récupération qui est tant physique que mentale. La préparation physique n’est plus à côté de la préparation technique, mais l’intègre et l’influence afin d’éviter la blessure. Pour les jeunes, la blessure ne doit donc pas faire partie du parcours vers la Haute Performance ! La baisse du nombre de matchs par jour lors des compétitions internationales à aussi amener à repenser la logique d’entraînement dans son ensemble. Des temps d’entraînement peuvent alors être utilisés dans ces moments de compétition. « Le développement des ressources physiques s’opère donc grâce à une connaissance précise des contraintes issues des exigences de la compétition (le point, le match, la compétition au sein de la saison) comme de celles de l’entraînement ». Il englobe, en les associant, les éléments biomécaniques et énergétiques afin de : - amener nos jeunes à ne pas se blesser et à être prêts physiquement pour relever les défis de la catégorie Senior ; Dans ce cadre, il est tout d’abord essentiel de prendre en compte le pic de croissance individuel de chacun. Les six mois en amont comme les six mois en aval doivent être l’objet d’une réduction des charges au profit d’autres éléments comme l’analyse vidéo ou encore la préparation mentale. Le développement de la souplesse active doit être affirmé afin de réduire l’impact du renforcement musculaire sur l’amplitude articulo-musculaire et solliciter régulièrement les muscles de manière explosive sans risque de blessure ; - rendre efficient le joueur sur sa saison, notamment sur les compétitions prioritaires ; - être performant en catégorie Senior .
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EN CONCLUSION
Ainsi, la préparation physique s’est longtemps centrée sur la préparation au jour « J ». Le nombre de compétitions importantes, notamment internationales pour les juniors et séniors sur la saison sportive, y était plus modéré. L’augmentation des charges d’entraînement, notamment chez les plus jeunes a mis au centre de cette préparation un développement harmonieux du corps afin de digérer l’intensité et la quantité d’entraînement, avec une vigilance accrue en période de croissance. Elle prépare les corps à la performance en sénior. L’augmentation actuelle des compétitons internationales à fort enjeu et leur répartition tout au long de l’année donne l’impression qu’il n’y a plus de saison. Cette évolution a amené les préparateurs physiques des équipes de France de tennis de table à dépasser le modèle classique de programmation. Le choix du modèle ondulatoire pour les juniors et séniors permet alors d’organiser une préparation plus adaptable à ce nouveau contexte. .
BIBLIOGRAPHIE
1932, Verger, R. Ping-Pong : Théorie et tactique. Editions Grasset. Paris. 1958, Barna, V. Le chemin du succès en tennis de table. FFTT 1964, Agopoff, A. Tennis de table : Jeu-Entraînement. Editions Amphora. Paris. 1970, Roesch, C. et Térécik T. Pour le renouveau de notre tennis de table. FFTT 1982, F. Orfeuil. Le TT : Physiologie et entraînement. Insep (Mémoire de BEES 3) 2003, La route du haut niveau. Edition FFTT 2020, C. Gaubert. Cahier technique N°44
CHRISTIAN GAUBERT - CTN FFTT
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