Mouvements littéraires et représentants
Antonio Serna
Created on October 22, 2024
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Transcript
Mouvements littéraires
1. Le classicisme XVIIe siècle
2. Les lumières XVIIIe siècle
3. Le romantisme début XIXe siècle
4. Le réalisme milieu XIXe siècle
5. Le naturalisme fin XIXe siècle
6. Le symbolisme fin XIXe siècle
7. Le surréalisme XXe siècle, années 20
8. L’existentialisme XXe siècle, 40-50
9. Le nouveau roman XXe siècle 50-60
Le Nouveau Roman, mouvement littéraire des années 1950-1960 en France, se distingue par plusieurs caractéristiques :Rejet des structures traditionnelles : Absence de trame narrative claire et de personnages développés.Focalisation sur la description : Importance donnée aux objets, aux sensations et aux espaces.Expérimentation formelle : Écriture fragmentée, temps non linéaire.Effacement de l'auteur : Narrateur impersonnel, peu ou pas d'analyse psychologique.Refus des conventions du roman classique : Anti-romantisme et exploration des perceptions subjectives.Les principaux auteurs incluent Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute, Claude Simon, et Marguerite Duras.
La question du lagange
La question du lagange
- Le langage est vu comme une limite qui empêche de rendre compte de la richesse de la pensée et des émotions humaines. Par conséquent, l'écriture devient un jeu d’inexactitudes, de silences et de ruptures pour exprimer un monde intérieur qui reste toujours partiellement inaccessible.
Le romantisme apparaît en réaction contre le classicisme et le rationalisme des Lumières. Il se développe surtout en France à partir des années 1820.Caractéristiques principales :Exaltation des sentiments et de l'individu : Les écrivains romantiques valorisent l'expression des sentiments personnels, la mélancolie, la passion, et la recherche de soi. Ils donnent une place centrale aux émotions et aux états d'âme.Rejet des règles classiques : Ils s'affranchissent des règles strictes du classicisme, prônant la liberté de l'inspiration et de l'expression.Goût pour la nature : La nature est souvent idéalisée et devient un reflet des sentiments du personnage (ex : paysages sublimes, tempêtes).Sens du tragique et de la nostalgie : Thèmes récurrents de la mort, de l'amour impossible, du destin tragique, du mal de vivre ("le mal du siècle").Intérêt pour l'histoire et l'exotisme : Les auteurs romantiques se tournent vers des époques historiques révolues (le Moyen Âge, la Renaissance) ou des contrées lointaines pour s'évader du quotidien.Auteurs représentatifs : Victor Hugo (Les Misérables, Hernani), Alfred de Musset (Lorenzaccio), Alphonse de Lamartine (Méditations poétiques).
Le réalisme naît en réaction au romantisme et cherche à représenter la réalité telle qu'elle est, sans embellissement ni idéalisation.Caractéristiques principales :Observation de la société : Les écrivains réalistes décrivent de manière détaillée et objective les différents milieux sociaux, les mœurs, et les conditions de vie.Personnages ordinaires : Les protagonistes ne sont pas des héros extraordinaires, mais des gens du quotidien, souvent issus de la bourgeoisie ou des classes populaires.Intrigues ancrées dans le réel : Les récits s'inspirent de faits sociaux, historiques ou contemporains, en s'efforçant de représenter des situations réalistes et plausibles.Détachement et objectivité : L'auteur adopte une posture d'observateur distant, cherchant à ne pas influer sur l'interprétation du lecteur.Critique sociale : Les œuvres réalistes sont souvent une critique des travers de la société (inégalités sociales, hypocrisie bourgeoise).Auteurs représentatifs : Gustave Flaubert (Madame Bovary), Honoré de Balzac (La Comédie humaine), Stendhal (Le Rouge et le Noir).
Le naturalisme est une extension du réalisme. Il se développe sous l'influence des idées scientifiques et philosophiques de l'époque (le positivisme et les théories de l'hérédité et du déterminisme).Caractéristiques principales :Déterminisme : Les naturalistes croient que le comportement humain est déterminé par des facteurs biologiques, héréditaires, et environnementaux. Les personnages sont influencés par leur milieu social, leur passé, et leur constitution physique.Méthode scientifique : Les auteurs naturalistes adoptent une démarche quasi scientifique, cherchant à analyser les comportements humains et à décrire les mécanismes sociaux et psychologiques.Descriptions précises et détaillées : Comme dans le réalisme, les naturalistes privilégient les descriptions minutieuses des décors, des personnages, et des situations, mais avec un accent sur les aspects les plus sombres et les plus sordides de la réalité.Thèmes de la misère et de la déchéance : Les récits explorent souvent des sujets comme la pauvreté, l'alcoolisme, la prostitution, les maladies, et les pulsions humaines.Critique sociale et morale : Le naturalisme met en lumière les maux de la société et les effets néfastes des conditions de vie sur les individus.Auteurs représentatifs : Émile Zola (Les Rougon-Macquart), Guy de Maupassant (Une vie), Joris-Karl Huysmans (À rebours).
Le classicisme
Molière1622-1673
Racine1639-1699
Corneille1606-1684
CONTEXTE
CONTEXTE
1630-1715
1610-1643
Louis XIII
1661-1715
Louis XIV
1624-1642
Cardinal Richelieu
*
Les dates initiales marquent le début de la gluvernance, pas celui de la naissance
1643-1661
Ministre Mazarin
Guerres de réligion
1589-1610
Henri IV
La Fronde
1648-1643
1562-1598
Régence
Régence
Pierre de Corneille
1636
1640
1649
1606
Naissance à Rouen. Famille aisé. L’aîné de huit enfants
1684
Mort à Paris
1629
1635
1642
Mort de Richelieu
1643
Mort de Louis XIII
1674
Retraite défintive du théâtre
La querelle du Cid
Inspirée de la mythologie grecque, elle raconte l'histoire de la magicienne Médée, trahie par son époux Jason, qui se venge en tuant leurs enfants.
Molière
1622
Naissance à Paris, famille bourgeoise
1673
Mort à Paris
1664
1666
1672
1644
Il s’installe à Paris et prends son pseudonyme Molière
1643
Fondation de l’Illustre théâtre à Rouen. Mort de Louis XIII
1658
Accès au théâtre du Petit Bourbon à paris grâce au Roi Louis XIV
1660
Accès au théâtre du Petit Bourbon à paris grâce au Roi Louis XIV
1661
Molière crée la comédie-ballet
1642
Mort de Richelieu
Jean de Racine
1639
Naissance en picardie, famille bourgeoise
1699
Mort à Paris
1677
Il devient historiographe du roi et prend sa retraite
1667
1668
1663
Connaissance de Molière
1689
Retour à l’écriture à la demande de Madame de Maintenon. En 1691 écrira Athalie
Préface de Phèdre, par Jean de Racine, 1677
Voici encore une tragédie dont le sujet est pris d’Euripide. Quoique j’aie suivi une route un peu différente de celle de cet auteur pour la conduite de l’action, je n’ai pas laissé d’enrichir ma pièce de tout ce qui m’a paru le plus éclatant dans la sienne. Quand je ne lui devrais que la seule idée du caractère de Phèdre, je pourrais dire que je lui dois ce que j’ai peut-être mis de plus raisonnable sur le théâtre. Je ne suis point étonné que ce caractère ait eu un succès si heureux du temps d’Euripide, et qu’il ait encore si bien réussi dans notre siècle, puisqu’il a toutes les qualités qu’Aristote demande dans le héros de la tragédie, et qui sont propres à exciter la compassion et la terreur. En effet, Phèdre n’est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente : elle est engagée, par sa destinée et par la colère des dieux, dans une passion illégitime dont elle a horreur toute la première : elle fait tous ses efforts pour la surmonter : elle aime mieux se laisser mourir que de la déclarer à personne ; et lorsqu’elle est forcée de la découvrir, elle en parle avec une confusion qui fait bien voir que son crime est plutôt une punition des dieux qu’un mouvement de sa volonté. J’ai même pris soin de la rendre un peu moins odieuse qu’elle n’est dans les tragédies des Anciens, où elle se résout d’elle-même à accuser Hippolyte. J’ai cru que la calomnie avait quelque chose de trop bas et de trop noir pour la mettre dans la bouche d’une princesse qui a d’ailleurs des sentiments si nobles et si vertueux. Cette bassesse m’a paru plus convenable à une nourrice, qui pouvait avoir des inclinations plus serviles, et qui néanmoins n’entreprend cette fausse accusation que pour sauver la vie et l’honneur de sa maîtresse. Phèdre n’y donne les mains que parce qu’elle est dans une agitation d’esprit qui la met hors d’elle-même ; et elle vient un moment après dans le dessein de justifier l’innocence, et de déclarer la vérité. Hippolyte est accusé, dans Euripide et dans Sénèque, d’avoir en effet violé sa belle-mère : vim corpus tulit. Mais il n’est ici accusé que d’en avoir eu le dessein. J’ai voulu épargner à Thésée une confusion qui l’aurait pu rendre moins agréable aux spectateurs. Pour ce qui est du personnage d’Hippolyte, j’avais remarqué dans les Anciens qu’on reprochait à Euripide de l’avoir représenté comme un philosophe exempt de toute imperfection : ce qui faisait que la mort de ce jeune prince causait beaucoup plus d’indignation que de pitié. J’ai cru lui devoir donner quelque faiblesse qui le rendrait un peu coupable envers son père, sans pourtant lui rien ôter de cette grandeur d’âme avec laquelle il épargne l’honneur de Phèdre, et se laisse opprimer sans l’accuser. J’appelle faiblesse la passion qu’il ressent malgré lui pour Aricie, qui est la fille et la sœur des ennemis mortels de son père. Cette Aricie n’est point un personnage de mon invention. Virgile dit qu’Hippolyte l’épousa, et en eut un fils, après qu’Esculape l’eut ressuscité. Et j’ai lu encore dans quelques auteurs qu’Hippolyte avait épousé et emmené en Italie une jeune Athénienne de grande naissance, qui s’appelait Aricie, et qui avait donné son nom à une petite ville d’Italie. Je rapporte ces autorités, parce que je me suis très scrupuleusement attaché à suivre la fable. J’ai même suivi l’histoire de Thésée, telle qu’elle est dans Plutarque. C’est dans cet historien que j’ai trouvé que ce qui avait donné occasion de croire que Thésée fût descendu dans les enfers pour enlever Proserpine, était un voyage que ce prince avait fait en Épire vers la source de l’Achéron, chez un roi dont Pirithoüs voulait enlever la femme, et qui arrêta Thésée prisonnier, après avoir fait mourir Pirithoüs. Ainsi j’ai tâché de conserver la vraisemblance de l’histoire, sans rien perdre des ornements de la fable, qui fournit extrêmement à la poésie ; et le bruit de la mort de Thésée, fondé sur ce voyage fabuleux, donne lieu à Phèdre de faire une déclaration d’amour qui devient une des principales causes de son malheur, et qu’elle n’aurait jamais osé faire tant qu’elle aurait cru que son mari était vivant. Au reste, je n’ose encore assurer que cette pièce soit en effet la meilleure de mes tragédies. Je laisse aux lecteurs et au temps à décider de son véritable prix. Ce que je puis assurer, c’est que n’en ai point fait où la vertu soit plus mise en jour que dans celle-ci ; les moindres fautes y sont sévèrement punies : la seule pensée du crime y est regardée avec autant d’horreur que le crime même ; les faiblesses de l’amour y passent pour de vraies faiblesses : les passions n’y sont présentées aux yeux que pour montrer tout le désordre dont elles sont cause ; et le vice y est peint partout avec des couleurs qui en font connaître et haïr la difformité. C’est là proprement le but que tout homme qui travaille pour le public doit se proposer ; et c’est ce que les premiers poètes tragiques avaient en vue sur toute chose. Leur théâtre était une école où la vertu n’était pas moins bien enseignée que dans les écoles des philosophes. Aussi Aristote a bien voulu donner des règles du poème dramatique ; et Socrate, le plus sage des philosophes, ne dédaignait pas de mettre la main aux tragédies d’Euripide. Il serait à souhaiter que nos ouvrages fussent aussi solides et aussi pleins d’utiles instructions que ceux de ces poètes. Ce serait peut-être un moyen de réconcilier la tragédie avec quantité de personnes célèbres par leur piété et par leur doctrine, qui l’ont condamnée dans ces derniers temps et qui en jugeraient sans doute plus favorablement, si les auteurs songeaient autant à instruire leurs spectateurs qu’à les divertir, et s’ils suivaient en cela la véritable intention de la tragédie.
- Hausse d’impôts pour payer les guerres (Guerre de Trente Ans) et assurer le luxe de la cour
- Mécontantement généralisé : les émeutes éclatent
- Révolte de la noblesse
La régence est assuré par Anne d’Autriche, femme de Louis XIII et par le ministre mazarin. Elle obtient du succès à L’étranger et met fin à la guerre de Sept Ans.Cependant, à l’intérieur la situationd’éclate :
Les conséquences des annés de répressions
Mazarin et la Fronde
La Fronde (1648-1653)
Révolte de la noblesse et du Parlement de Paris contre la centralisation du pouvoir menée par le cardinal Mazarin. Conséquences : Affaiblissement temporaire de la monarchie, mais à long terme, elle renforce l'absolutisme royal de Louis XIV, qui décide de gouverner sans premier ministre après cette crise.Cela incite Louis XIV à centraliser le pouvoir et à construire Versailles pour contrôler la noblesse.
- Rationaliser la puissance royale
- Brise la puissance militaire des nobles pour assurer la sécurité du pouvoir royal
- Reprendre les luttes contres les Habsbourg d’Espagne et de l’Empire.
- Il fonde l’Académie Française en 1643
- Il améliore la situation des comédiens : pour lui, le théâtre a une double fonction, politique (participer à la créationde sentiment d’identité français) et morale
Le roi et le cardinal partageaient une même vision de la politique de l’état :
Premier ministre du roi dès 1624
Le cardinal Richelieu
Le cardinal commence une lutte répressive asses saignante qui marquera le mandat du monarque français. La noblesse et les protestants sont considérés comme des ennemis du roi et les politiques de repression marquent cette période. il voulait les imposer le principe d’obeissance et de soumission à la volonté royale PRÉLUDE DE LA FRONDE
Elle s'inspire de l'Espagne médiévale, un cadre alors très populaire dans la littérature française, et explore des thèmes comme l'amour, la noblesse et le destin héroïque. Contrairement à ses tragédies plus sombres, cette pièce inclut des éléments plus légers et un dénouement heureux, conformément aux conventions de la tragi-comédie, où le pathétique et l'héroïque se mélangent sans déboucher sur une catastrophe finale.
Évenements les plus marquants pendant son règne
- Il a neuf ans quand il hérite le trône- Régence assuré par sa mère, Marie de Médicis et la cardinal Richelieu- Règne marqué par la pensée de Richelieu- Prélude de la Fronde dû aux tension provoqués aux nobles- Confrontations avec Philippe II d’Espagne et Ferdinand III d’Hongrie- Victoire en Espagne et Allemagne, le territoire français s’étend dans le nord d’Italie et en Allemagne- Initiateur de la première politique coloniale d’importance
Dans cette pièce,Corneille explore des thèmes tels que le patriotisme, l'honneur, et les conflits de loyauté. Inspirée par l'histoire romaine, l'intrigue est centrée sur le combat entre les Horaces, famille romaine, et les Curiaces, famille d'Albe, deux villes en guerre. Ce duel singulier oppose trois frères Horace, soutenant Rome, et trois frères Curiace, alliés d'Albe, pour décider de l’issue du conflit entre les deux cités sans engager d'armée.
Dès 1629 il commence à créer de comédies alors que le genre en cinq actes est rare. Mélite en est un bon exemple, il met des personnages qui pourraient être réels et proches de la vie courante et écrit des dialogues écrits dans un style naïf tirés des conversations quotidiennes.
Cette pièce de tragi-comédie représente bien le style et les thèmes du théâtre classique français : elle mêle l'honneur, l'amour et les dilemmes moraux dans une histoire marquée par la noblesse de ses personnages et par une intrigue captivante.Le Cid est souvent au cœur de discussions sur les règles classiques, comme les trois unités (temps, lieu, action) et la bienséance, et le succès immense qu’elle a eu au XVIIe siècle en fait un texte incontournable. L’œuvre aborde des thèmes universels qui résonnent encore aujourd'hui, comme la lutte entre amour et devoir, ainsi que les choix impossibles auxquels chacun peut être confronté.
En 1636, la tragi-comédie, Le Cid connaîtra un énorme succès. Inspiré de l’œuvre espagnole (tradition romanesque), elle respecte les règles des trois unités en prenant certaines libertés étant normales dans les tragi-comédies de l’époque. Toutefois, certains « doctes » accusent Corneille de ne pas respecter les unités et d’avoir plagié la pièce espagnole ce qui fait plonger Corneille dans un retraite de 3 ans. Il revient en 1640 avec Horace.
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Le roi soleil et le monarche absolu
Louis XIV