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Transcript
Les personnages politiques dans le roman Le Comte de Monte Cristo d'Alexandre DUMAS
Napoléon Bonaparte (1769-1821)
Louis XVIII (1755-1824)
Vs
Né à Ajaccio en Corse, en 1769, Napoléon est le deuxième fils de l’avocat Charles Bonaparte et de son épouse Maria-Letizia Ramolino. De moyenne noblesse, il intègre successivement dès l’âge de 9 ans les écoles militaires d’Autun, de Brienne et de Paris dont il sort officier d’artillerie. Lorsque la Révolution Française éclate en 1789, le lieutenant Bonaparte a 19 ans. Il alterne alors les séjours entre l’île de Beauté où il s’implique politiquement et le continent où il n’est alors qu’un illustre inconnu. Son destin se scelle quelques années plus tard, en 1793, quand son génie militaire délivre Toulon des Anglais et lui vaut d’être promu général. Ascension fulgurante qu’il poursuit également dans le civil, à travers son mariage républicain avec Joséphine de Beauharnais en 1796 qui lui ouvre les portes de la haute société parisienne. Redouté par l’instable gouvernement du Directoire, Bonaparte est envoyé en campagne militaire en Italie entre 1796 et 1797 puis en Égypte entre 1798 et 1801. Mais il finit par renverser le régime avec le coup d’état du 18 brumaire 1799 et établir le gouvernement du Consulat dont il prend la tête. Grand chef de guerre, il se révèle être aussi un grand chef d’État. Entouré des meilleurs, Cambacérès en premier lieu, il réforme intégralement les institutions, les finances, la vie administrative, instaure le Code Civil, l’université ; le commerce, l’industrie et l’agriculture refleurissent ; les relations avec le reste de l’Europe et l’Église sont pacifiées. Le pays se relève. Le Sénat propose la transformation du consulat à vie en Empire ; Bonaparte est sacré premier empereur des français en 1804 à Notre-Dame en présence du Pape. Il s’inquiète de son manque d’héritier. Il se sépare de Joséphine pour des raisons d’État et s’unit à Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine, c’est la fille de l’empereur d’Autriche et la petite nièce de Marie-Antoinette. Elle lui donne en 1811 un fils : Napoléon François Charles Joseph. Bonaparte reconstitue une cour dès le Consulat à Versailles. Avec le temps, Napoléon Ier devient très autoritaire. N’ayant pas su former de successeur, il conduit l’Empire à sa chute, poussé par la reprise des hostilités avec les pays voisins. Malgré une première abdication le 6 avril 1814, entraînant l’arrivée sur le trône de Louis XVIII, il revient au pouvoir durant la période des « Cent jours » entre le 20 mars et le 22 juin 1815. La défaite de Waterloo a finalement raison de lui puisqu’il abdique définitivement. Envoyé en exil sur l’île de Sainte-Hélène, il décède six ans plus tard le Mémorial de Sainte-Hélène dans lequel il écrit : « Je me regardai pour la première fois non plus comme un simple général, mais comme un homme appelé à influer sur le sort des peuples. Je me vie dans l’histoire. »
BONAPARTE AU PONT D'ARCOLE (17 NOVEMBRE 1796) de GROS Antoine-Jean, 1801, H. : 73 cm L. : 59 cm, Huile sur toile
CONTEXTE HISTORIQUE La campagne d’Italie fut le tremplin de la carrière de Bonaparte. Nommé commandant en chef, le jeune général, victorieux du royaume de Piémont-Sardaigne, s’installa à Milan en mai 1796 et pilla la plaine du Pô. Pour marcher sur Vienne, il réduisit la citadelle de Mantoue, après les combats décisifs d’Arcole et de Rivoli. La bataille d’Arcole qui dura du 15 au 17 novembre 1796 est l’un des épisodes les plus célèbres de la légende napoléonienne : le seul moyen de combattre les Autrichiens était d’emprunter un pont de bois qui enjambe l’Alpone. Pour entraîner à sa suite les soldats hésitants, Bonaparte prit un étendard et s’élança…
Évocation idéalisée du jeune général victorieux, ce tableau est le premier chef-d’œuvre de Gros et l’un des premiers jalons de la peinture de propagande bonapartiste.
Telle une apparition, Bonaparte, alors âgé de 27 ans, entre dans la composition pour sembler ne devoir y demeurer que le temps d’un assaut. Le sabre dans la main droite, l’étendard dans la main gauche, le regard tourné en arrière mais le corps propulsé vers la gauche du tableau, le héros n’est que mouvement, à l’instar du combat que suggère la fumée des incendies qui à l’arrière-plan embrasent des fabriques. Traitée comme un relief, parfaitement sculpturale, et en cela conforme à la tradition classique, cette composition, par sa fougue héroïque et par la vivacité de son exécution picturale, n’en annonce pas moins le romantisme dont Gros est en France le principal précurseur.
Auteurs : Robert FOHR et Pascal TORRÈS, https://histoire-image.org/etudes/idealisation-bonaparte
NAPOLÉON IER SUR LE TRÔNE IMPÉRIAL EN COSTUME DE SACRE, INGRES Jean-Auguste Dominique, 1806, H. : 259 cm L. : 162 cm, Huile sur toile
CONTEXTE HISTORIQUEDès le couronnement, comme il l’avait fait avec ses portraits le représentant en Premier consul lors de la commande de 1803 pour la Belgique (à laquelle Ingres avait déjà participé pour la Ville de Liège), Napoléon voulut diffuser son image d’empereur.
Le tableau d’IngresTenant les regalia, ou mains de justice (sans doute apparues sous Saint Louis), et sceptre de Charlemagne qui dessinent un triangle s’ouvrant vers le ciel, l’Empereur est assis sur un trône dont le dossier circulaire rejoint l’ample collier de la Légion d’honneur et forme comme une auréole autour de sa tête. Ce trône est posé sur un tapis orné de l’aigle impériale aux ailes ouvertes, comme s’il était emporté vers le monde sacré. Ingres n’a en effet retenu de Napoléon que le côté divinisé de l’homme providentiel. C’est cette immatérialité de la figure de l’Empereur, encore accentuée par les plis du lourd manteau de velours rouge brodé d’abeilles, symbole impérial, manteau qui semble nier toute la réalité du corps, qu’a peinte Ingres. Bien que statique, l’œuvre apparaît pourtant élevée au ciel par l’aigle.Proche des représentations médiévales des souverains germaniques de la dynastie ottonienne (mais le critique du Mercure de France parla de Dagobert !), le tableau d’Ingres rompt avec toutes les représentations traditionnelles des souverains, depuis Titien et Van Dyck. L’image qu’il donne de Napoléon est celle d’une sorte de dieu, véritable Christ Pantocrator byzantin, totalement désincarné.
Jérémie BENOÎT, https://histoire-image.org/etudes/portraits-empereur-napoleon
Fils cadet du dauphin Louis, fils de Louis XV, et de Marie-Josèphe de Saxe, Louis-Stanislas-Xavier fut titré comte de Provence et fut l’héritier du trône jusqu’à la naissance du premier fils de son frère aîné, Louis XVI, en 1781. Né et élevé à Versailles, il fut sa vie durant un prince imprégné de la culture raffinée de l’Ancien Régime finissant, ayant la plus haute idée de sa naissance et de son rang. Il fut aussi le plus politique des trois petits-fils de Louis XV.Jouant un jeu complexe, voire trouble, pendant la Révolution, il attendait son heure mais resta auprès du Roi, son frère, jusqu’à la fuite de Varennes, en juin 1791. Parti de son côté, par une autre route, il parvint à passer la frontière, commençant alors une longue errance à travers une Europe coalisée contre sa patrie.Autoproclamé roi de France, sous le nom de Louis XVIII, après la mort de son neveu Louis XVII en 1795, il parvint à maintenir un semblant de cour, qui lui assura la considération nécessaire pour tenir son rang, et ne cessa de faire des démarches pour faire valoir ses droits à la couronne de France et affirmer sa légitimité face à la France révolutionnaire et aux monarchies européennes. Il rentra en France avec l’aide des puissances alliées, en 1814, et gagna enfin son trône, devenant officiellement Louis XVIII, « par la grâce de Dieu roi de France et de Navarre ».Devenu roi, il envisagea tout naturellement de s’installer à Versailles, et fit entreprendre en 1814-1815 d’importants travaux de restauration des appartements historiques, accompagnés de commandes pour son ré-ameublement. Mais chassé par le retour de Napoléon, au moment des Cents-Jours, il rentra définitivement en France à l’été 1815, et renonça cette fois au château de ses aïeux, avec sagesse et pragmatisme politique.
Le comte de Provence, futur Louis XVIII© Château de Versailles, Dist. RMN / © Jean-Marc Manaï
https://www.chateauversailles.fr/decouvrir/histoire/grands-personnages/louis-xviii
LOUIS XVIII DANS SON CABINET DE TRAVAIL AUX TUILERIES de GERARD, Baron François, vers 1823, H. : 40,5 cm L. : 44,5 cm Huile sur toile
CONTEXTE HISTORIQUE : le roi restauréLa défaite infligée à Napoléon par les armées des puissances coalisées finit par provoquer son abdication en avril 1814. La restauration de la monarchie n’était en réalité qu’une des solutions politiques possibles, mais elle s’imposa grâce aux manœuvres de Talleyrand et surtout avec l’appui du tsar Alexandre. Frère de Louis XVI, Louis XVIII, qui n’avait jamais abandonné ses prétentions au trône depuis la mort de son neveu Louis XVII en 1795, devient roi. Conscient de ses droits (1815 était pour lui la vingtième année de son règne), il l’était aussi de l’histoire : s’il défendit toujours les droits du monarque, il chercha aussi à pratiquer une politique de réconciliation et, après 1815, se détacha des « ultras », faction la plus intransigeante du parti royaliste.
Le monarque au travailLe portrait peint par Gérard est la réplique réduite d’une composition destinée à l’origine à la comtesse du Cayla, favorite du souverain, composition présentée au Salon de 1824 où elle obtint un grand succès. Louis XVIII est représenté dans son cabinet de travail et, selon le livret, « au moment de son arrivée en 1814, méditant sur la charte qu’il va donner aux Français ». Ce cabinet avait été celui de l’Empereur, et le décor n’a pas fondamentalement changé. Le roi est en uniforme, car il commande officiellement aux armées. Il porte les décorations de l’ancienne monarchie (en particulier le cordon bleu de l’ordre du Saint-Esprit), mais aussi de la France nouvelle (la Légion d’honneur).
Auteur : Pascal TORRÈS, https://histoire-image.org/etudes/louis-xviii-image-souverain-moderne
Robespierre (1758 - 28 juillet 1794): avocat et homme politique français, il participe à l'instauration d'un gouvernement révolutionnaire et de la Terreur dans un contexte de guerre extérieure et de guerre civile. Il est guillotiné place de la Révolution. Marat (1743 -1793): médecin, physicien, journaliste et homme politique français, devient député montagnard lors de la Convention. Son assassinat fait de lui un martyr de la Révolution. Les Girondins: Ils gouvernent dans un premier temps la France entre le 21 septembre 1792 et le 2 juin 1793. Leur politique est modérée, néolibérale. Ils conservent beaucoup de méfiance vis à vis du peuple et des sans-culottes. Ils sont surtout élus par les provinciaux. Parmi eux, il y a Condorcet, Brissot, Vergniaud.Les Montagnards: Ils gouvernent après les Girondins de manière énergique et révolutionnaire entre le 2 juin 1793 et le 21 juillet 1792. Ils sont prêts à mettre les libertés de côté pendant un moment le temps de régler les problèmes: la guerre civile par exemple. Ils instaurent un régime de guerre, un couvre feu. Ils sont élus par les parisiens en général. Parmi eux, il y a Marat, Robespierre, Carnot, Danton. Les jacobins: bourgeois aisés, cultivés. Ils se réunissent dans des clubs et se demandent s'il est bien nécessaire d'avoir un roi au pouvoir. Ils sont très à gauche. On les appelle les "buveurs de sang".
Autres personnages politiques rencontrés dans le roman :
1789 : Révolution Française. 21 septembre 1792: Abolition de la royauté en France par le gouvernement de la Convention on refuse désormais un roi à la tête du gouvernement c'est l'assemblée qui gouverne. 21 janvier 1793: On guillotine Louis XVI. En Europe tout le monde est horrifié, il ne manquerait plus que les idées libérales de la révolution arrivent ailleurs...Tous les pays se coalisent pour restaurer la monarchie en France. 21 mars 1804: assassinat du duc d'Enghien (cousin germain de Louis XVIII) commandité par Bonaparte. En France, il devient pour l'opinion un régicide, il est du parti de la Révolution. Les royalistes émigrés sont inquiets et déçus.
Quelques dates à retenir pour comprendre l'atmosphère du roman (surtout le chapitre VI)
Temps de l'Histoire
24 février 1815
22 juin 1815
20 mars 1815
Temps du roman Le Comte de Monte-Cristo
Les Cent jours
début de l'histoire de Dantès
6 avril 1814: abdication de Napoléon Ier
1840 "fin" de l'histoire de Dantès
1ère Restauration, règne du roi Louis XVIII
2ème Restauration, règne du roi Louis XVIII
8 juillet 1815
16 septembre 1824
Pour en savoir plus sur le contexte historique évoqué dans le roman : La Restauration et la Monarchie de Juillet (1814-1848)
Des personnages romanesques inspirés de personnes réelles
Edmond Dantès / Le Comte de Monte-Cristo est-il un personnage inspiré d'une personne réelle ?
"Le Voyageur au-dessus de la mer de nuages" de Caspar David Friedrich, 1818, Huile sur toile, 94,4 × 74,8 cm
Photogramme du film "Le Comte de Monte-Cristo" 2024 avec Pierre Niney incarnant le rôle d'Edmond Dantès.
Inspiré de l’histoire d’un cordonnier qui s’est vengé de ses dénonciateurs après des années passées en prison cet ouvrage qui commence à être publié en 1844 est l’un des plus connus d’Alexandre Dumas et a été de multiples fois adapté au cinéma. Pour écrire ses histoires, Alexandre Dumas a l’habitude de s’inspirer de faits divers : pour les Trois Mousquetaires par exemple, il pioche dans le livre Les Mémoires de Monsieur d’Artagnan en 1700, pour le Comte de Monte-Cristo il s’appuie sur les archives policières de Jacques Peuchet (1758-1830). On y retrouve l’histoire de François Picaud, cordonnier à Nîmes. Son destin rappelle de manière troublante celui d’Edmond Dantès. En 1807, François Picaud souhaite épouser une jeune femme riche comme Edmond Dantès doit épouser Mercédès. Un commerçant affirme à la police qu’il soupçonne Picaud d’être un agent de l’Angleterre, principal adversaire de l’époque. Ce n’est pas le cas mais François Picaud va quand même être enfermé sept ans dans une forteresse. À sa libération en 1814, il change de nom et se déguise en religieux et comme dans le Comte de Monte Cristo il va se venger de ceux qui ont ruiné sa vie. Une intrigue amoureuse, une histoire de trahison et une soif de revanche, on retrouve les éléments du Comte de Monte-Cristo. Mais en réalité, l’histoire de François Picaud est également de la fiction. Elle est elle-même inspirée d’une histoire vraie : celle d’un forçat marseillais Gaspard-Antoine Pastorel, condamné aux galères. Il a utilisé plusieurs identités comme dans l’histoire de François Picaud et comme dans l’histoire de Monte-Cristo. On retrouve sa trace dans les archives de la préfecture de police de Lyon.
L'abbé Faria
L’abbé José Custodi da Faria (Goa 1755-Paris 1819) était le fils d’un animiste. Il fut amené à Lisbonne pour être instruit dans la religion chrétienne et fut ordonné prêtre à Rome, mais lorsque la Révolution éclata il se rendit à Paris, prenant une part active aux événements. Après avoir professé la philosophie en province, il revint dans cette capitale où il jouit d’une grande réputation de magnétiseur. Son physique d’illuminé inspira un vaudeville La Magnétismomanie, mais aussi Chateaubriand et Alexandre Dumas (pour l’abbé Faria du comte de Montecristo).
Madame de Villefort / Marie Fortunée Capelle, dite Marie Lafarge (1816-1852).Elle est née le 15 janvier 1816 à Paris, d’un père ancien colonel d’artillerie de la garde impériale qui meurt en 1828, alors qu’elle n’a que douze ans. Sa mère Edmée se remarie mais confie sa garde à sa richissime famille (Edmée n’est autre que la fille naturelle de Mme de Genlis, célèbre mondaine et femme de lettres, et de Philippe-Egalité, duc d’Orléans, père du futur roi Louis-Philippe).Lors du décès du mari de sa grand-mère, celui-ci lègue toute sa fortune à son fils aîné et seulement une petite dote de 25000 francs or à Marie. Insuffisant pour financer un grand mariage. Marie a 22 ans et aucun prétendant.Au début de l’été 1839, Marie rencontre Charles Pouch-Lafarge maître de forge corrézien ; si Charles a eu le coup de foudre, ce n’est pas le cas de Marie. Le mariage est célébré le 9 août 1839 et ils partent s’installer en Corrèze, à Beyssac. Arrivé sur place, Marie déchante : le château promis n’est qu’un ancien couvent sommairement transformé en habitation et la forge frise la faillite.Après avoir supplié son mari de la laisser partir, Marie change d’attitude : elle rédige même un testament en sa faveur ; Charles, touché, fait de même. Lors d’un voyage de Charles à Paris, Marie contacte un pharmacien pour lui demander de la mort aux rats, pour dit-elle dératiser le château et la forge. Fin décembre, elle envoie des gâteaux à son mari, qui après les avoir manger, est pris de vomissements. Ce dernier rentre en Corrèze et son état se dégrade, laissant penser au médecin qu’il a été empoisonné. Il décède le 14 janvier 1840 et, le jour même, son beau-frère adresse un courrier au procureur du roi pour accuser Marie d’avoir assassiné son mari à l’arsenic. Une instruction est ouverte, l’affaire commence. En janvier 1840, elle est accusée d’avoir empoisonné à l’arsenic son mari, Charles Lafarge.
https://www.museedubarreaudeparis.com/zoom-sur-laffaire-marie-lafarge/