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Joncheray
Module 6

rituel, résilience et relation en psychomotricité

Chez les animaux : les rituels sont façonnés pour exprimer les émotions, ils ont une valeur de communication. Ils permettent des relations de domination et la reproduction.Chez lʼhumain, ils peuvent aussi permettre de venir signifier quelque chose à quelquʼun. Ils peuvent en plus être en lien avec un souvenir.

Rituel propricatoire donne du sens à un événement et donne une connotation positive au contexte.Le rituel conjuratoire emploie des formules ritualisées pour conjurer l'angoisse, éviter lʼenvahissement de la pensée par des obsessions. C'est un mécanisme de défense qui peut dériver jusqu'à l'obsession. Si un rituel obsessionnel nʼa pas été fait il peut limité la disponibilité psychique, il est donc handicapant et surconsommateur dʼénergie.

Il remplit 3 fonctions essentielles, il repousse la menace, établit un espace dépourvu d'angoisse et permet de se familiariser avec l'angoisse, de la manipuler (magie), ou la sublimer ( religion).Il ne faut pas venir casser, critiquer ou juger la défense du patient. Cette défense est importante car elle se répète. Pour le patient la situation ne peut pas se régler par autre choses que ces rituels. Pas possible des tocs chez le bébé car lʼorganisation neuronale nʼest pas assez développée.

Les rituels, c'est l'ensemble des habitudes, des règles implicites ou explicites qui régissent certaines cérémonies ou certains comportements sociaux. Un rituel est une séquence dʼactions stéréotypée, chargée de significations et organisée dans le temps. Il n'est pas spontané au contraire il est réglé, fixé, codifié, et le respect de sa séquence garantit son efficacité. Le rituel a une vertu apaisante, importante dans la structuration de lʼenfant.Les rituels peuvent intervenir dans la plupart des circonstances de la vie. Des rituels sacrés, profanes, sociaux et privés.Importance pour lʼenfant : sécurité et rythme des rituels. Cʼest un besoin quʼon retrouve aussi chez lʼadulte

Les Rituels

Types de rituels

Les fonctions du rituel

Ethologie

Suivant

Le rituel est différent du geste, sa gestualité nʼa pas dʼefficacité réelle. Il sʼinscrit toujours dans une séquence motrice, rigide, prévisible et qui se répète. On observe la possibilité de développer son identité autour de cette rigidité. Il est utilisé dans des moments critiques. Il peut être une solution contre l'angoisse ou la culpabilité. Il a un caractère intemporel. Le non respect ou la transgression des rituels est générateur de conflits, de violence. Le rituel peut aussi avoir une fonction pour sʼintégrer dans un groupe. Le rituel a une fonction organisatrice pour le plan temporel et structurante pour le développement de la personnalité. Les rituels vont être utiles en instaurant des procédures stables et répétitives :-le rituel est ce qui structure le temps, mais aussi lʼespace et la vie.-il est utile si les procédures sont stables et répétitives, c'est la répétition des rituels qui structure le rythme, la temporalité et qui permet la structuration de la pensée. Il renvoie à la question des macrorythmes et microrythmes. Il est important de trouver un équilibre entre le besoin de mêmeté et lʼadaptation à lʼimprévisible. -Il peut être nécessaire d'instaurer des rituels de début et de fin de séance, et même de changement de séquence.- lʼenfant est capable de mémoriser lʼacte et lʼespace avant de comprendre sa signification. Il intègre en lui les choses du quotidien qui lui permettrons dʼexplorer autre chose de manière sereine.-La répétition qui crée la rythmicité et la temporalité, la structuration temporelle permet la structuration de la pensée, le repérage et la répétition vont créer lʼhabituation. Trop nombreux, ils vont entrainer une trop grande rigidité et empêcher lʼadaptation.-A partir de lʼhabituation, lʼenfant va accéder à de nouveaux apprentissages.Il est imporatnt de trouver un équilibre entre la nouveauté et l'habituation. Une absence de rituel plonge l'enfant dans un état d'alerte permanente et une imposibilité d'apprendre car il ne se repère pas dans une temporalité. Un trop grand nombre d'habitude implique de lʼimmobilité, de la fixité, voir de lʼobsessionalité qui entraine une peur de lʼinconnu et un manque de souplesse.

Les sens des rituels

Les Rituels

Suivant

Selon lui la résilience dépend de lʼacquisition de ressources internes (les ressources positives dont dispose lʼindividu), de l'attribution d'un sens à l'événement et de la disponibilité de ressources externes.

« Lʼinconscient sʼouvre et tout dépend des images qui habitent le sujet"Les images sont les représentations des donneurs de soin et comment cela influe notre vision des choses de manière inconsciente.La reconstruction psychique du sujet ne peut être menée à bien que si elle sʼappuie sur un support relationnel.Il ne faut pas parler dʼenfants ou dʼadultes résilient mais « dʼenfant ou dʼadulte ayant manifesté des capacités de résilience dans une situation précise ». En effet, une personne peut être résiliente face à une situation et ne pas lʼêtre ou moins face à une autre.La résilience cʼest se rétablir sans dommage par rapport à un vécu traumatique. Il est important pour cela d'avoir bénéficié enfant, dʼinteractions précoces satisfaisantes, de donner un sens au traumatisme et de trouver dans son entourage un " tuteur de résilience".Le psychomotricien peut être le tuteur de résilience, cʼest à dire le point dʼappui qui restaure le patient au travers de son attention, de sa disponibilité, de son regard bienveillant et des médiations quʼil peut proposer.

Il fait le lien entre la résilience et le concept de dialogue avec des compétences qui ne sont pas endrogènes, c'est à dire qui ne viennent pas de notre intériorité. Un enfant fera d'autant plus attention aux personnes et aux objets, quand lui même aura été l'objet d'une attention suffisante de la part des autres. Car plus on a reçu le regard ou lʼattention plus on développe les ressources pour se sentir valorisé.La résilience se construit en grande partie dans le cadre des interactions précoces post-natales. Les 3 premières années sont la période la plus importante.

Cette notion est issue de la physique. C'est l'aptitude d'un corps à conserver sa structure quelle que soit la pression du milieu. Cette notion est transposée à l'humain, notamment par Cyrulnik, comme étant la capacité de rebondir après un événement difficile. On a pas tous la même capacité de résilience face au même événement. Ellz dépend en grande partie de notre rigidité de fonctionnement.

La notion de résilience

Abraham

Cyrulnik

Golse

Suivant

Les modalités dʼattachement expliquent en partie les capacités de résilience de lʼindividu.La résilience est lʼexpression dʼun processus développemental par lequel les enfants acquièrent lʼhabileté à utiliser les ressources aussi bien internes quʼexternes pour réaliser une adaptation positive malgré lʼadversité

Selon Tisseron être résilient c'est s'en sortir indemn face à un traumatisme et ce n'est pas possible. Il est contre l'idée que la résilience implique une valeur morale. Pour lui la résilience n'est pas un fait acquis. On confond le clivage et la résilience. Le processus de clivage cʼest la sectorisation et le besoin de faire du tri pour pouvoir continuer sa vie. Le clivage cʼest simplement ignorer lʼévénement en le mettant de côté, ce qui nʼest pas intégrer lʼévénement. En cas de clivage le traumatisme peut ressortir à tout moment.Pour lui la notion de résilience est un fourre tout qui masque toutes les autres manière de faire face à un événement traumatisant.

La notion de résilience

Intérêt et limites

Conclusion

Suivant

Pour sʼancrer symboliquement dans le corps, la pensée nécessite la relation tierce à celle de mère/enfant. Elle permet de détacher le relation de dualité entre la mère et l'enfant. Le père peut avoir ce rôle de tiers et peut aussi être vu comme un décodificateur des messages paradoxaux de la mère.

La relation en psychomotricité sʼappuie sur lʼétablissement dʼun lien humain fondamental, par lʼengagement corporel du psychomotricien.Le psychomotricien sʼimplique corporellement dans la relation avec son patient. Cette relation a une fonction restauratrice.Lʼengagement tonico-émotionnel et verbal du thérapeute en psychomotricité se situe dans une dimension contenante vis-à-vis du sujet. Cʼest à dire que le psychomotricien reçoit le patient sans jugement et sʼadapte notamment à ses variations émotionnelles.Le psychomotricien a pour objectif de donner au patient une capacité corporelle et relationnelle satisfaisante, ou du moins suffisante et de recréer un équilibre pulsionnel et relationnel vivable. Et une harmonisation de ses fonctions motrices, toniques, tonico-émotionnelles et psychiques.

La relation en psychomotricité

La place du tiers