Zootechnie snd CGEA
Mathilde
Created on October 19, 2024
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Transcript
Zootechnie
Chapitre 1 : Les fonctions des animaux élevésChapitre 2 : Eléments de base sur les animaux de renteChapitre 3 : L'animal transformateur de biomasseChapitre 4 : La reproductionChapitre 5 : La séléction génétiqueChapitre 6 : Limiter les risques à la production
Méthanisation
S1: Gestion des ressources et de l'alimentationObj. 2 : Se représenter l'agroécosystÈme
Pollinisateurs
Le monde selon Monsanto
Bio-indicateurs
http://www.hommes-et-territoires.asso.fr/nos-actions/recherche-et-developpement/bordures-de-champs/ecobordure https://chapelle-berard.com/plantes-bio-indicatrices/ https://centre-developpement-agroecologie.fr/les-plantes-bioindicatrices-comment-sen-servir-pour-caracteriser-un-milieu/ https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/bio-indicateurs_010216.pdf
Eutrophisation
PAC 2023-2027
Consanguinité et hétérosis
https://www.3trois3.com/articles/heterosis-vigueur-hybride-et-consanguinite_10981/ Hétérosis (vigueur hybride) et consanguinitéL'hétérosis (aussi connu comme la vigueur hybride) provient du croisement entre les races e alors que la consanguinité se produit dans les races...3trois3http://moulon.inrae.fr/news/2019/03/la-vigueur-hybride-et-la-d%C3%A9pression-de-consanguinit%C3%A9-ne-sont-pas-les-deux-faces-dune-m%C3%AAme-pi%C3%A8ce/
Agroécologie
Titre 2
S1: Gestion des ressources et de l'alimentationObj. 2 : Se représenter l'agroécosystÈme
Médoc Biogaz Système de production de biogaz (méthanisation)
Éléments de contexte
- Saint-Laurent du Médoc
- Société par Actions Simplifiées (SAS) 6 associés producteurs de grandes cultures notamment du maïs
- 3 ETP
- Unité de méthanisation localisée au centre du parcellaire
- Haut du bassin versant du lac de Carcans-Hourtin (SAGE des lacs Médocains)
- Climat océanique 850-900 mm/an
- Installation de deux unités de méthanisation entre 2019 et 2020
- 2500 ha de culture potentielle
- Tarif de rachat avec contrat de 15 ans
- Cours du maïs bas
- Subventions possible (20% et 12% respectivement sur le 1er et 2ème site)
- Volonté et proposition du directeur de Régaz-Bordeaux, recherche d'autonomie énergétique
- Liquéfaction du CO2 (Anesthésie dans les abattoirs, boissons gazeuses, industrie agroalimentaire, serristes)
- Installation de panneaux solaires pour augmenter l'autonomie énergétique du site
- Augmentation de la production pour passer de 200 nm3/h à 300 nm3/h devenant par conséquent une Installation Classée pour la Protection de l'Environnement (ICPE).
- Apporter de la biomasse issue de biodéchets traités (homogénéisée et hygiénisée par une entreprise de Bordeaux). Entreprise Moulinot.
- Phénomène de fermentation :
- Conditions optimales de la fermentation pour les bactéries méthanogènes :
- Condition anaérobie
- Température constante autour de 38°C-40°C
- Apport et brassage permanent de substrat (biomasse) de qualité
- pH constant autour de 6
- Méthanisation
- Digesteur (120 jours dans le digesteur)
- Conditions optimales de la fermentation pour les bactéries méthanogènes :
Biomasse utilisée : - CIVE – Culture Intermédiaire à Vocation Énergétique (maïs et seigle non amenés à maturité, essais de Silphie). Car les cultures alimentaires sont interdites. - Matière organique végétale - Ensilages (seigle et maïs) - Productions locales (proximité des parcelles) - Recycle de déchets de l’industrie du maïs doux (drêches de maïs) et des issus de silos - Stockage dans des silos en conditions anaérobiques
- Productions :
- Biogaz CH4 directement injecté dans les canalisations (choix technique) de Bordeaux Métropole (≠ cogénération). Production équivalent à la consommation de 4000 foyers.
- CO2 : projet de liquéfaction pour l’industrie agroalimentaire (boissons gazeuses, anesthésie des animaux à l’abattoir et alimentation de serres de production, H2S) : 300m²/h
- H2S et H2O filtré.
- Sous-produit :
- Digestat : cercle vertueux car fertilisation des CIVE (valorisation comme fertilisant)
Les Enjeux
- Ressource en eau (partage de la ressource activités touristiques et irrigation des cultures)
- Valorisation des déchets de production et réduction de l’utilisation d’intrants comme les engrais de synthèse
- Participation à l’autonomie énergétique (Bordeaux Métropole : volonté autonomie à 41% d'ici 2026) de la région mais concurrence avec les productions alimentaires (humaines et animales) mais ici CIVE. Participation à la réduction des impacts sur le réchauffement climatique.
- Risque de pollution de l’environnement limité par des lagunes et fosse de rétention contre le débordement de cuves
- Activité créatrice d'emplois directs non délocalisables (3ETP=) et indirects (10) en zone rurale permettant de maintenir une activité agricole.
- Diversification des revenus agricoles pour assurer la pérennité des exploitations.
- Acceptation sociale et perception des risques par les riverains.
Médoc Biogaz
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Zone de stockage de l'ensilage
- CIVE : culture intermédiaire à vocation énergétique, ici : maïs et seigle
Trémie n°1 Alimentation journalière d'une trémie (x2) :
- 12 000 kg de seigle
- 16 500 kg de maïs
- 1500 kg autres produits
Digesteur B1 2 500 m3
Post-digesteur B3 4 000 m3
Poste de membrane (tri des gaz)
Poste d'injection
Lagune de stockage du digestat
- 7 500 m3 de stockage (+ une autre de 12 000m3 ?)
- Les boues en surface sont agitées à l'aide d'un outil attelé au tracteur. (2 j avant l'épandage ?), la croûte formée permet d’empêcher la volatilisation de l'ammoniac.
- Vidange de lagune 2 à 3 fois / an.
- Tous les soirs, 2 transferts de 30 m3 issus du B3.
Trémie n°2
Digesteur B2 2 500 m3
Stockage de matériel
Bac de rétention des eaux de pluies
Bac de rétention des jus d'ensilage
Plateforme de compostage de SUEZ
Cuve de stockage du chlorure de fer
Poste de contrôle et salle de réunion
ATEE
- SAS, association de 6 agriculteurs dont les exploitations sont dans un rayon de 10km.
- Répartition du capital au prorata des surfaces.
- Début du projet 2016, début d'exploitation du site 2019.
- 3 salariés.
https://www.youtube.com/watch?v=kUgZTGlCo3w
S1: Gestion des ressources et de l'alimentationObj. 2 : Se représenter l'agroécosystÈme
Eutrophisation
Définition : L'eutrophisation est une forme singulière mais naturelle de pollution de certains écosystèmes aquatiques qui se produit lorsque le milieu reçoit trop de matières nutritives assimilables par les algues et que celles-ci prolifèrent. (cnrs.fr)
Les causes
Les effets sur la biodiversité
Les effets sur les milieux
Les solutions
La directive nitrates et les zones vulnérables
Origines de l’eutrophisation dite anthropiqueComme pour nombre d’autres phénomènes de déséquilibres environnementaux, c’est l’activité humaine qui provoque la plupart des situations d’eutrophisation préjudiciables aux écosystèmes, dont principalement :
- L’agriculture intensive et notamment l’élevage : les engrais chimiques et autre fumiers et lisiers, lorsqu’ils sont en excès, sont drainés par les intempéries contaminent les milieux naturels ;
- La gestion des déchets, et en particulier des eaux usées : les eaux usées domestiques et industrielles, qui contiennent des niveaux élevés de nutriments, peuvent entraîner une augmentation de la charge en nutriments dans les plans d’eau, tout comme les boues d’épuration imparfaitement traitées, urbaines et/ou industrielles ;
- Les changements dans l’utilisation des sols : la conversion des terres agricoles en zones urbaines, peut également avoir un impact sur l’eutrophisation, en favorisant le ruissellement d’eaux de pluies polluées. Les déforestations, incendies et coupes rases, qui favorisent le ruissellement et l’érosion, contribuent également à l’eutrophisation.
Exemple de milieux touchés par l’eutrophisation et évolution mondialeL’eutrophisation est essentiellement liée aux cycles de l’eau (naturels et artificiels), par laquelle les surplus de nutriments envahissent les écosystèmes. Tous les milieux contenant de l’eau, même en faible quantité, sont donc concernés, a fortiori ceux dont l’élément liquide est un constituant majeur. En cela, les milieux aquatiques, y compris marins, ainsi que les zones humides, sont particulièrement sensibles au phénomène. Les eaux captives ou stagnantes (mares, étangs, lacs, marais…) viennent en première ligne. C’est également le cas des estuaires, des baies et des golfes qui sont le réceptacle de tous les nutriments drainés en amont par les cours d’eau et le ruissellement. Amplifiée par le réchauffement climatique, l’évolution du phénomène est mondiale, jusqu’à impacter des sites aussi emblématiques que les grands lacs américains, le lac Léman ou la mer Baltique. Parmi les exemples les plus significatifs de milieux touchés par l’eutrophisation on trouve notamment :
- Le lac Érié : le lac Érié, situé en Amérique du Nord, a été touché par de graves problèmes d’eutrophisation dans les années 1960 et 1970. Les niveaux élevés de phosphore provenant de sources agricoles et industrielles ont provoqué une prolifération d’algues et de plantes aquatiques, qui ont fini par créer des zones mortes où la vie aquatique ne pouvait plus survivre. Depuis lors, des efforts ont été déployés pour réduire les niveaux de phosphore dans le lac, et la qualité de l’eau s’est améliorée.
- Le golfe du Mexique : le golfe du Mexique a également été touché par l’eutrophisation, en grande partie en raison des niveaux élevés de nutriments provenant des rivières qui se jettent dans le golfe. Cette prolifération d’algues a créé une zone morte, où la vie aquatique ne peut plus survivre.
- La mer Baltique : la mer Baltique est l’une des régions les plus touchées par l’eutrophisation dans le monde. Les niveaux élevés de nutriments provenant de sources agricoles et urbaines ont entraîné une prolifération d’algues et la création de zones mortes où la vie aquatique ne peut plus survivre.
- Les lacs alpins : les lacs alpins, tels que le lac de Constance en Europe, ont également été touchés par l’eutrophisation en raison de la pollution par les nitrates et les phosphates provenant de l’agriculture et des zones urbaines.
- Ces exemples montrent l’ampleur du problème de l’eutrophisation à l’échelle mondiale, et la nécessité de prendre des mesures pour réduire les niveaux de nutriments dans les plans d’eau.
Les conséquences sur les milieux et leur biodiversité sont variables selon les écosystèmes touchés, en partie réversibles mais pour certaines définitives :
- Prolifération d’algues : l’eutrophisation peut entraîner une prolifération excessive d’algues et d’autres plantes aquatiques, qui peuvent réduire la quantité de lumière disponible pour les autres plantes et organismes, et finir par créer des zones mortes où la vie aquatique ne peut plus survivre.
- Déclin de la qualité de l’eau : les algues et autres plantes aquatiques qui prolifèrent en raison de l’eutrophisation peuvent produire des toxines et des substances nocives pour les animaux aquatiques, ainsi que pour les humains qui consomment des poissons ou des crustacés issus de ces eaux.
- Mort des poissons et d’autres animaux : les zones mortes créées par la prolifération d’algues peuvent entraîner la mort de poissons et d’autres animaux aquatiques, qui sont incapables de survivre dans des eaux pauvres en oxygène.
- Perte de biodiversité : l’eutrophisation peut réduire la biodiversité des écosystèmes aquatiques en favorisant la croissance de certaines espèces de plantes et d’algues au détriment d’autres.
- Coûts économiques : l’eutrophisation peut avoir des coûts économiques importants pour les industries qui dépendent des écosystèmes aquatiques, telles que la pêche et le tourisme.
- Il est donc important de prendre des mesures pour réduire les niveaux de nutriments dans les plans d’eau et prévenir l’eutrophisation afin de protéger la qualité de l’eau et la santé des écosystèmes aquatiques.
L’eutrophisation d’origine anthropique n’est pas une fatalité. De nombreuses mesures, mises en œuvre en complémentarité et en cohérence, sont susceptibles d’inverser la tendance et même de restaurer certains écosystèmes pourtant sévèrement impactés. Ces mesures sont d’autant plus pertinentes qu’elles participent d’une approche globale visant à une stratégie de développement durable dans tous les domaines de l’activité humaine et de ses impacts environnementaux. Ce sont, entre autres :
- une diminution radicale des engrais chimiques et solubles dans l’eau ;
- une reconstitution pertinente des systèmes bocagers de haies, talus et autres bosquets et zones tampons qui limitent le ruissellement et retiennent les nutriments ;
- une amélioration technologique des stations d’épuration et du traitement des lisiers d’élevage, visant notamment à une meilleure élimination et/ou au recyclage de l’azote et du phosphore…
Un cadre réglementaire européenLa directive dite "nitrates" (91/676/CEE) a été adoptée en 1991 avec deux objectifs :
- Réduire la pollution des eaux par les nitrates et l’eutrophisation issus des activités agricoles
- Prévenir l'extension de ces pollutions.
- Suivi de la qualité de l'eau
- Délimitation de zones vulnérables aux nitrates
- Établissement d’un code de bonnes pratiques agricoles et de mesures à mettre en œuvre sous forme de programmes d'action dans les zones vulnérables aux nitrates.
- 2012 : la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a estimé insuffisant la désignation des zones vulnérables aux nitrates.
- 2014 : la CJUE a estimé les plans d’action non conformes à la Directive sur plusieurs points.
- 2015 : les contentieux ne sont pas clos à ce jour même si de nombreux points ont déjà été pris en compte (extension des zones vulnérables et évolution des programmes d’action).
- L’équilibre de la fertilisation
- Les périodes d'application des engrais organiques et minéraux et leur utilisation près des cours d'eau et dans les terrains en pente
- L’interdiction d’épandage sur sol enneigé, gelé, inondé
- L’obligation de bandes enherbées de 5 mètres
- Le respect de durées minimales de stockage des effluents d'élevage.
Comment faire face au syndrôme d'effondrement des colonies d'abeilles domestiques - Colony Colapse Disorder (CCD) ?
Nichoirs pollinisateurs
Les colonies
- La sélection génétique doit permettre de sélectionner des écotypes locaux de la race Apis mellifera adaptés aux conditions pédoclimatiques (rusticité).
- Des croisement judicieux permettent de lutter contre le phénomène de consanguinité qui a pu s'observer dans les colonies américaines. Un affaiblissement du système immunitaire des colonies les rends plus sensibles aux différents stress et agents pathogènes (biologiques, physiques et chimiques).
L'alimentation des ruches
- L'uniformisation des paysages accompagnée des systèmes en monoculture réduisent fortement la diversité alimentaire nécessaire pour répondre aux besoins des ruches.
- Afin de palier ce manque de diversité, il est nécessaire dans un premier temps d'effectuer un déplacement ou une transhumance des ruches. Ce choix permet aussi de produire des miels monofloraux (lavande, châtaignier, romarin, callune) très appréciés par certains consommateurs mais les abeilles peinent à y trouver un équilibre dans ces régimes alimentaires.
- L'utilisation importante de produits phytosanitaires peut entrainer une rémanence de certains produits qui se retrouvent alors sous forme de cocktails dans le pollen des fleurs. Si les effets sur les insectes, de chacune des molécules sont étudiés, qu'en est-il des nombreuses interactions (synergies) ?
Les agents pathogènes Comme tous les organismes vivants l'abeille, est affectée par des agents pathogènes biologiques. De plus, le réchauffement climatique ainsi que les nombreux échanges commerciaux favorisent le développement d'espèces exotiques envahissantes avec lesquelles les colonies n'ont pas coévolué et y sont donc peu résistantes.
- Le Varroa destructor est un acarien hématophage originaire d'Asie. Il se nourrit du sang des larves et des abeilles.
- Paenibacillus larvae est une espèce de bactérie cosmopolite responsable d’une maladie contagieuse connue sous le nom de loque américaine qui touche spécifiquement le couvain. Les antibiotiques sont des produits largement utilisés dans le domaine de la santé animale et humaine. Un usage souvent excessif a provoqué l’apparition de bactéries résistantes (antibiorésistance). Les antibiotiques et les antifongiques sont interdits en France en élevage apicole.
- Le champignon Nosema ceranae lui aussi originaire d'Asie est un parasite intestinal qui touche de nombreux insectes. Il a un caractère opportuniste car il se développe surtout dans des colonies déjà affaiblies.
- Le virus IAPV (virus israélien de la paralysie aiguë) est présent depuis 2002 aux USA. En Australie, le virus n'est pas corrélé avec un effondrement des colonies. Il apparaît donc comme une conséquence et non la cause principale du CCD (Colony Collapse Disorder).
- Le frelon asiatique probablement introduit au début des années 2000 par biais d'importations de poteries chinoises est un prédateur très dévastateur.
L'environnement et les activités anthropiquesLes activités humaines dites anthropiques ont des conséquences indiscutables sur l'environnement et les organismes vivants. Nous pouvons citer quelques exemples :
- L'utilisation de produits chimiques de synthèse, les produits phytosanitaires notamment, peuvent affaiblir les colonies, le choix des apiculteurs quant au positionnement des ruches est donc déterminant ;
- Le phénomène de changement climatique en plus de confronter les abeilles à des stress réguliers, favorisent la multiplication des espèces parasites et pathogènes ;
- L'utilisation d'organismes génétiquement modifiés (OGM) peut entrainer des transmissions non maitrisées des transgènes.
Les décisions politiques
- Dans un contexte de transition écologique les décisions politiques favoriseront des pratiques plus respectueuses de l'environnement (ex. verdissement de la PAC : diversité d'assolement, maintien des SIE - surfaces d'intérêt écologique et maintien des prairies permanentes, soutien à l'agriculture biologique, système de MAEC Mesure Agroécologique et Climatiques).
- https://agriculture.gouv.fr/maec-les-nouvelles-mesures-agro-environnementales-et-climatiques-de-la-pacMAEC : les nouvelles mesures agro-environnementales et climatiques de la PACAprès une année de transition en 2014 qui a consisté pour l'essentiel à prolonger les dispositifs existants, la nouvelle programmation de...Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
- Toutefois, certaines situations ponctuelles complexes peuvent remettre en question certaines décisions prises. La loi du 04.12.2020 ré-autorisait jusqu'en 2023 l'usage des insecticides néonicotinoïdes pour les seules cultures de la betterave sucrière menacées par le virus de la jaunisse. Les néonicotinoïdes sont responsables de troubles neurologiques chez les insectes.
http://formations.observatoire-agricole-biodiversite.fr/seance5/co/ProtocoleAbeilleoab.html
https://www.arte.tv/fr/videos/102295-003-A/les-pollinisateurs/ https://www.arte.tv/fr/videos/094724-000-A/en-slovenie-le-regne-des-abeilles/ https://www.arte.tv/fr/videos/072419-012-A/les-maitres-des-abeilles/
https://www.youtube.com/watch?v=4dVs95LwVVg
Chapitre 1 : Les fonctions des animaux élevés
- Espèce
Une espèce correspond à l'ensemble des individus capables de se reproduire et de produire une descendance fertile.
- Race
Une race correspond à une sous catégorie de l'espèce dont les individus sont morphologiquement proches.
- Animal domestique
Animal dont on maitrise la reproduction, l'alimentation et les soins. L'homme a sélectionné des caractères qui n'existent pas à l'état sauvage : les caractères domestiques.
- Animal de compagnie
L'animal de compagnie n'a pas pour vocation à produire. Il est élevé pour vivre avec et dans le foyer.
- Animal de production
Animal de production ou animal de rente. L'animal peut être utilisé à des fins de productions :
- alimentaire (lait, viande, oeufs, miel,...).
- non alimentaire (fourrure, laine, soie,...).
- Animal de service
Animal qui produit un travail pour l'homme.
- Le chien, premier animal à avoir été domestiqué, peut être guide d'aveugle (Golden retriever), chien de berger (Border collie) et de troupeau (Patou), accompagnateur dans la maladie et le handicap, sauvetage en mer ou bien chien-policier (Berger allemand).
- D'autres animaux produisent des services (cheval surtout avant l'industrialisation, rapace effaroucheur,...).
- Les animaux d'expérimentation (petits, prolifères, caractéristiques proches de l'homme) sont utilisés pour tester des nouvelles molécules.
- Animal de loisir
Le principal animal utilisé pour le loisir est le cheval à travers l'équitation. Le chien quant à lui est utilisé pour la chasse et l'agility. Les bovins sont utilisés dans les arènes.
Les animaux domestiques :
- Chien, cheval, lapin,..
- Chat, hamster, cochon d'Inde, rat, poisson rouge, perruche,...
- Poule, saumon, chèvre, vache, porc, abeille, escargot, âne, brebis,...
Chapitre 2 : Eléments de base sur les animaux de production
I. La production laitière
La production laitière de brebis et de chèvre est surtout utilisée pour fabriquer du fromage. Il existe des races ovines laitières (Lacaune en Aveyron, Manech au Pays Basque, Bascobéarnaise) et allaitantes (Charolais). L'Alpine et la Saanen sont les races caprines par excellence. La puberté intervient aux alentours de 6-7 mois. FemellemâleOvinsadultejeuneBrebisAgnelleBélierAgneauCaprinsadultejeuneChèvreChevretteBoucChevreau
Cycle laitier d'une vache L'âge de la puberté est variable selon les races et les individus, les laitières sont plus précoces que les allaitantes (9-12 mois contre 14-17 mois). La production de colostrum (lait riche en défenses immunitaires) doit être consommée par le veau dans les toutes premières heures. Le pic de lactation s'observe autour du premier mois. Le tarissement correspond à la période précédent la mise-bas. Cette période de repos permet à l'animal de se préparer à une nouvelle lactation. Produitsdulait.fr
Chez les bovins, il existe 3 types de races qui ont été sélectionnées pour différents caractères :
- Les races laitières (Prim'holstein, Montbéliarde).
- Les races mixtes (Normande).
- Les races allaitantes (Charolaise, Limousine, Aubrac) spécialisées dans la production de viande.
La chèvre et la brebis ont naturellement un cycle de reproduction saisonné. Les chaleurs (oestrus) s'observent à l'automne. Un contrôle hormonal permet de désaisonner les animaux. CIIRPO La durée de gestation de la brebis est de 5 mois, par conséquent, les agnelages ont lieu en février.
I. La production laitière
La production laitière de brebis et de chèvre est surtout utilisée pour fabriquer du fromage. Il existe des races ovines laitières (Lacaune en Aveyron, Manech au Pays Basque, Bascobéarnaise) et allaitantes (Charolais). L'Alpine et la Saanen sont les races caprines par excellence. La puberté intervient aux alentours de 6-7 mois. FemellemâleOvinsadultejeuneBrebisAgnelleBélierAgneauCaprinsadultejeuneChèvreChevretteBoucChevreau
Cycle laitier d'une vache L'âge de la puberté est variable selon les races et les individus, les laitières sont plus précoces que les allaitantes (9-12 mois contre 14-17 mois). La production de colostrum (lait riche en défenses immunitaires) doit être consommée par le veau dans les toutes premières heures. Le pic de lactation s'observe autour du premier mois. Le tarissement correspond à la période précédent la mise-bas. Cette période de repos permet à l'animal de se préparer à une nouvelle lactation. Produitsdulait.fr
Chez les bovins, il existe 3 types de races qui ont été sélectionnées pour différents caractères :
- Les races laitières (Prim'holstein, Montbéliarde).
- Les races mixtes (Normande).
- Les races allaitantes (Charolaise, Limousine, Aubrac) spécialisées dans la production de viande.
Chez les bovins, il existe 3 types de races qui ont été sélectionnées pour différents caractères :
- Les races laitières (prim'holstein, montbéliarde).
- Les races mixtes (normande).
- Les races allaitantes (charolaise, limousine, aubrac) spécialisées dans la production de viande.
La chèvre et la brebis ont naturellement un cycle de reproduction saisonné. Les chaleurs (oestrus) s'observent à l'automne. Un contrôle hormonal permet de désaisonner les animaux. CIIRPO La durée de gestation de la brebis est de 5 mois, par conséquent, les agnelages ont lieu en février.
II. La production de viande
- 3/4 de la production correspond à de la viande d'agneau.
- Il est souvent associé au repas de Pâques.
GMQ : Gain Moyen Quotidien (en grammes/jour) Cet indicateur évalue la capacité de croissance et d'engraissement d'un animal. Il peut être de 1000 g/j chez certains individus (veaux).
Les principales races allaitantes en France :
- Limousine
- Charolaise
- Blonde d'Aquitaine
- En France, la consommation moyenne de porc est de près de 50g/j.
- La production est principalement localisée en Bretagne et une des causes de la forte présence de nitrates dans les eaux (phénomène d'eutrophisation).
- Les deux principales races utilisées en croisement sont le Large White et le Landrace français.
- Durée de gestation : 3 mois 3 semaines 3 jours.
II.2. Les différents types de viandes bovines
Broutard
- Le broutard, élevé par sa mère dont il consomme du lait, en plus de l’herbe.
- Les broutards sont des veaux mâles ou femelles de races allaitantes de 6 à 9 mois, élevés au pâturage avec leur mère et ayant déjà brouté.
- Ils sont généralement vendus lors du sevrage à des ateliers d’engraissement, parfois situés dans d’autres pays(Italie, Espagne, Angleterre). Après une phase d’engraissement relativement courte.
Génisse
- Femelle qui n’a pas vêlé, c’est-à-dire qui n’a pas donné naissance à un veau.
- On consomme parfois du foie de génisse.
Taurillon
- Jeune mâle abattu avant l’âge de 2 ans, alimenté pour permettre une croissance rapide.
- Il produit une viande dure, destinée à être bouillie.
Boeuf
- Mâle castré à 8 mois, ce qui réduit la production de testostérone (une hormone).
- La croissance du bœuf est donc plus lente que celle du taureau, il est plus petit et plus gras, mais sa répartition musculaire est meilleure et il produit 10 à 20% de viande en plus.
- Il est en outre plus calme que le taureau, car il ne se sent pas en compétition pour les femelles.
- Le bœuf donne une viande rouge et tendre, considérée comme savoureuse. Ils sont élevés jusqu’à 3 ans en général.
Taureau
- Mâle reproducteur du troupeau, donc non castré, qui peut engendrer 25 veaux par an environ.
- Dans cette perspective, on sélectionne des mâles avec les meilleures caractéristiques génétiques.
- La viande de taureau est dure et son goût est très marqué. Sa consommation n’est pas très courante. En Camargue, région dans laquelle on élève des taureaux, on cuisine la gardianne, une daube accompagnée de riz.
Vache
- Femelle qui a vêlé, c’est-à-dire qui a donné naissance à un veau (primipare et multipare).
- On distingue en général deux ensembles :
- des races à viande ont vêlé généralement à l’âge de 3 ans ;
- des races laitières ont vêlé généralement à l’âge de 2 ans.
- L’écrasante majorité des « viandes de bœuf » consommée en France est en réalité de la vache. Ce sont des bêtes de 7 à 10 ans, arrivées au terme de leur période de production de lait ou au bout de leurs facultés reproductrices.
Veau
- Mâle ou femelle de moins de 8 mois, jusqu’à sevrage.
- Il produit une viande blanche au taux de graisse faible.
- Le veau élevé au lait des vaches de toutes les exploitations, retiré à sa mère dès la naissance (label rouge veau sous la mère).
Le rendement de carcasse
Chapitre 3 : L'animal transformateur de biomasse
Mécanique
Biologique
Chimique
I. Tube digestifpolygastrique
III. BESOINS VS apports
II. TubeS digestifSMonogastriqueS
S1: Gestion des ressources et de l'alimentationObj. 2 : Se représenter l'agroécosystÈme
Biomasse : c'est la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique, utilisable comme source d'énergie.
Les animaux herbivores (consommateur primaire) utilisent la matière organique d'origine végétale issue de la production primaire (Photosynthèse grâce à la chlorophylle) pour faire fonctionner leur organisme et produire leur propre matière organique - MO.
- Les organismes autotrophes sont des organismes capables de se développer uniquement à partir de matière minérale. ex : végétaux grâce au phénomène de photosynthèse (MM ---> MO)
- Les organismes hétérotrophes quant à eux ne peuvent élaborer leur propre matière organique qu'à partir de matière organique déjà élaborée par d'autre organismes. ex: herbivores, carnivores, décomposeurs,...
La digestion chimique se déroule tout au long du tube digestif grâce à des enzymes et à des sucs digestifs comme la salive, l'acide chlorhydrique sécrété par l'estomac ou la bile sécrétée par le foie. La digestion chimique dissout les nutriments et les divise en éléments assimilables.
La digestion mécanique à lieu dans la bouche et l'estomac, elle correspond :
- à la mastication (et la rumination chez les ruminants) du bol alimentaire par les dents ;
- au brassage et contractions régulières qui continuent la fragmentation.
La digestion biologique est réalisée par le microbiote intestinal (bactéries) et ruminal (bactéries, champignons et protozoaires).
La digestion correspond à la dégradation mécanique, chimique et biologique des macromolécules en nutriments qui seront absorbés par la paroi de l'intestin puis distribués par le sang.
Chapitre 3 : L'animal transformateur de biomasseI. Le tube digestif d'un polygastrique
1
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A
D
C
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Mécanisme de rumination
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S1: Gestion des ressources et de l'alimentationObj. 2 : Se représenter l'agroécosystÈme
Cavité buccale
- L'animal est doté d'une longue langue musclée préhensile qui lui permet d'attraper des touffes d'herbe.
- L'absence d'incisive et de canine laisse apparaître un bourrelet cartilagineux qui facilite la coupe de l'herbe.
- Les molaires sont quant à elles très développées et sont adaptées au broyage et à la mastication.
- Les lèvres plutôt rigides constituent le mufle.
- Les glandes salivaires sécrètent la salive (eau, minéraux et enzymes).
L'œsophage :
- Ce tube permet au bol alimentaire de rejoindre le rumen.
- Chez les monogastriques, celui-ci rejoint l'estomac (le cardia).
- Chez les ruminants, le bol alimentaire voyage dans les deux sens.
Pré-estomac 1/3 - Le rumen ou la panse :
- Volume : 150 à 200 Litres. Très peu développé chez le veau qui n'a pas encore consommé de fourrage.
- Lieu de fermentation : Conditions optimales de fermentation :
- Anaérobiose : milieu anaérobie (sans dioxygène O2)
- pH neutre maintenu autour de 6.5
- Température 39°C
- Apport d'eau (salivation 100-200 L 3 à 5 fois l'ingestion)
- Brassage permanent du contenu
- Le rumen contient de nombreux micro-organismes (bactéries, champignons, protozoaires) qui participent à la dégradation de la biomasse végétale.
Pré-estomac 2/3 - Le réseau ou bonnet ou rétuculum :
- Il tient son nom des alvéoles de sa paroi.
- Il permet le tri des aliments, seuls les éléments suffisamment petits passent dans la poche suivante.
- Les éléments trop gros sont renvoyés dans le rumen.
Pré-estomac 3/3 - Le feuillet ou omasum :
- Il tient son nom des plis de sa paroi.
- Ces feuillets vont surtout retenir l'eau.
La caillette - le vrai estomac :
- La paroi est tapissée de glandes secrétant de l'acide chlorhydrique.
- Des enzymes initient la digestion des protéines.
- Chez le veau, le lait passe directement dans la caillette où il caille.
- Intestin grêle : digestion du bol alimentaire grâce aux enzymes, les macromolécules sont transformées en nutriments absorbables par la paroi de l'intestin.
- Duodénum : reçoit les sécrétions du foie (la bile permet l'émulsification des graisses) et du pancréas (sucs pancréatiques).
- Jéjunum
- Iléon
- Gros intestin : tout comme l'IG, il contient de nombreuses bactéries qui participent à la dégradation.
- Colon
- Caecum
- Rectum
- Ingestion d'herbe
- Mastication
- Insalivation du bol alimentaire
- Tri des particules
- Les grosses particules :
- retournent dans le rumen
- sont régurgitées et subissent une ou plusieurs mastications (ruminations)
- Les éléments suffisamment petits passent le réseau pour aller dans le feuillet.
Le bol alimentaire poursuit son chemin dans la caillette.
Chapitre 3 : L'animal transformateur de biomasseII. Les tubes digestifs de monogastriques
S1: Gestion des ressources et de l'alimentationObj. 2 : Se représenter l'agroécosystÈme
1. Le tube digestif du cochon Le cochon est un omnivore, son tube digestif est proche de celui de l'homme.
2. 1. Le tube digestif de la poule Le tube digestif des oiseaux contient quelques particularités :
- Le jabot : extension d'une partie de l'œsophage, il sert d'organe de stockage.
- Le proventricule : "estomac chimique", des glandes secrètent les sucs digestifs.
- Le gésier : "estomac mécanique" très musculeux, il sert à broyer les aliments grâce à l'aide de petits graviers volontairement ingérés par l'animal.
- La poule possède deux caecums.
- Il se termine au niveau du cloaque (jonction TD et appareil uro-génital).
3. Le tube digestif du cheval
- Le cheval est incapable de régurgiter ses aliments. Incapable de vomir il peut s'intoxiquer.
- Ses lèvres mobiles lui permettent de pâturer très bas.
- La cellulose des fourrages est digérée par fermentation bactérienne dans le caecum - 100 L (gros intestin).
4. Le tube digestif du lapin
- Tout comme chez le cheval, la digestion de l'herbe s'effectue dans le caecum.
- Le phénomène de caecotrophie (ingestion de crottes molles) permet au lapin de récupérer de l'eau, des minéraux mais surtout des protéines issues des fermentations bactériennes.
Chapitre 3 : L'animal transformateur de biomasseIII. Evaluer les besoins pour maitriser les apports
1. Les Besoins
1. Les Besoins On distingue deux types de besoins :
- Les besoins d'entretien : couvrent les dépenses d'entretien (renouvellement cellulaire, thermorégulation, excrétion,...)
- Les besoins de production : couvrent les dépenses liées aux différentes productions (lait, veau, viande).
2. Les Apports
Ration
Quantité de nourriture journalière dont les apports sont équilibrés avec les besoins de l'animal. Ex. de ration d'une vache laitière (Nord de la France) : 60 à 80 kg (12-18 kg MS)
- Herbes fraîche : 36%
- Foin : 26%
- Concentrés : 18 %
- Ensilage de maïs : 10%
- Pulpes de betteraves : 7%
b. Concentrés
Les concentrés sont comme leur nom l'indique des aliments très énergétiques. Par conséquent, des excès sont très défavorables à l'animal.
a. Fourrages
- Les fourrages sont constitués de plus de 15% de cellulose brute et constituent une très grande majorité de la ration.
- Ils sont nécessaires au bon fonctionnement du rumen et à la rumination.
- On distingue les fourrages verts et les fourrages conservés.
Besoins énergétiques :
- Besoins journaliers pour un homme : 2200 kcal
- Besoins journaliers pour un femme : 1800 kcal
Besoins protéiques (en Azote) :
- Les protéines sont nécessaires pour la construction (muscles) et le fonctionnement (enzymes) du corps.
- Les protéines sont des chaines d'acides (-COOH) aminés (-NH2) dont la composition conditionne la qualité.
- Il existe 20 acides aminés protéinogènes dont certains dits essentiels ou indispensables ne peuvent être fabriqués par l'organisme (ex : Lysine, Méthionine, Cystéine). Certains peuvent être synthétisés par les bactéries du rumen.
- Besoins en fibres :De manière générale, les fibres favorisent le transit intestinal.
- Chez les ruminants, ils participent au bon fonctionnement du microbiote ruminal. L'unité de mesure privilégiée est l'Unité d'Encombrement. Il faut couvrir les besoins sans dépasser l'encombrement ruminal.
Besoins en eau (Litres) :
- L'organisme est constitué à plus de 70% d'eau.
- Les pertes journalières s'effectuent par la transpiration, la respiration, les productions et les urines. Ces pertes doivent être compensées.
- Les besoins en eau varient selon l'âge, l'activité, la production et la santé de l'animal, la température ambiante et le type d'alimentation.
Besoins vitaminiques : Il existe deux grandes familles de vitamines :
- Les vitamines hydrosolubles (B et C)
- Les vitamines liposolubles (A,D,E et K)
Besoins minéraux : Les minéraux participent notamment à la construction squelettique (Ca et P) mais aussi au fonctionnement du métabolisme. On distingue deux grandes familles :
- Les macroéléments (Ca, P, K, Mg, Na) - besoin en grande quantité
- Les oligoéléments (Fe, Zn, Cu, Mn, Se, I) - besoin en petite quantité
Chez les ruminants et le cheval on utilise le système des unités fourragères (UF) : Ce système permet de comparer les aliments entre eux.
- 1 kg d'orge = 1,00 UF
- 1 kg d'avoine = 0,80 UF
- 1 kg de maïs = 1,20 UF
Les bactéries du rumen dégradent des protéines alimentaires (protéolyse) mais sont aussi capables d'en fabriquer (protéosynthèse). Par conséquent, dans l'intestin, on va retrouver deux types de protéines :
- Les Protéines Digestibles dans l'Intestin d'origine Alimentaire : PDIA
- Les Protéines Digestibles dans l'Intestin d'origine Microbienne : PDIM
- Les fourrages verts ne sont pas conservés.
- Ils sont soit directement pâturés ou distribué après avoir été récolté (affouragement en vert, par exemple en chèvres).
- Les concentrés énergétiques riches en amidon sont très souvent des céréales (Poacées ou Graminées).
- Exemples : Blé, orge, seigle, avoine, maïs, triticale.
Les fourrages conservés : Il permettent d'alimenter les troupeaux durant la mauvaise saison.
- Technique du séchage : le foin par exemple contient plus de 80% de MS.
- Technique par voie semi humide : l'enrubannage (à gauche).
- Technique par voie humide : l'ensilage consiste à récolter, broyer une céréales (maïs) plante entière puis à la stocker tassé et couvert pour retirer l'air au maximum et favoriser les bactéries anaérobies responsables de la conservation par fermentation.
- Les concentrés azotés sont recherchés pour apporter des protéines à la ration.
- On peut utiliser des graines de Fabacées ou Légumineuses (dont les fourrages sont riches en protéines) par exemples : pois, féverole.
- On utilise aussi des tourteaux (coproduits) de soja, colza, tournesol. Notamment issus du processus de trituration de graines pour la fabrication d'huile.
La biomasse végétale est la masse totale de matière végétale présente dans un milieu donné à un moment donné. Elle s’exprime en masse de matière sèche par unité de surface de sol (kg.m-2). Pour définir les notions suivantes, rappelons que la photosynthèse est une conversion de l’énergie du rayonnement solaire en énergie chimique sous forme de liaison covalente entre atomes de carbone d’une molécule organique, le plus souvent un glucide simple à 5 atomes de carbone. Elle s’effectue donc à partir de matière minérale (CO2, H2O) et d’énergie lumineuse. Elle peut se mesurer comme une quantité d’énergie assimilée ou comme une masse ou un nombre de moles de C-CO2 fixée par unité de temps. Il existe un rapport stœchiométrique constant bien établi entre la quantité d’énergie assimilée et la quantité de dioxyde de carbone absorbée par photosynthèse. La production primaire brute (PPB) correspond à la quantité d’énergie assimilée (ou masse ou moles de C-CO2) par les producteurs primaires, par photosynthèse, sur une unité de surface et par unité de temps. Cette production d’énergie brute va ensuite être utilisée par la plante pour ses besoins énergétiques (métabolisme, croissance etc.). C’est la source primaire d’énergie pour l’ensemble des chaînes alimentaires sur Terre. La production primaire nette (PPN) est la quantité d’énergie fixée dans la biomasse produite par la plante. On l’exprime comme une quantité d’énergie (Joule), de carbone (Kg de C ou nombre de moles) ou de biomasse (kg de matière végétale) par unité de temps (s, h, jour, année). Pour fabriquer sa biomasse, la plante va utiliser une partie de l’énergie produite par la photosynthèse au cours de la respiration. La production primaire nette correspond à la différence entre la production primaire brute et la respiration végétale. PPN = PPB – respiration Il est estimé, en moyenne, que les pertes par respiration représentent 80 % de la productivité brute initiale.La photosynthèse et la production de biomasse peuvent s’exprimer soit par unité de surface de sol, on parlera alors de production, ou bien exprimer une efficacité ou un rendement et être exprimées par unité de biomasse (ou autre), on parlera alors de productivité. Les deux termes sont utilisés indifféremment selon les disciplines scientifiques. La productivité primaire correspond à la masse de biomasse végétale produite par unité de temps et par unité de biomasse déjà présente dans un écosystème1. Elle traduit donc une vitesse de production de la matière végétale sèche par les végétaux chlorophylliens (vitesse de renouvellement de la biomasse par unité de temps et de surface) . P (production) / B (biomasse) La productivité primaire se mesure en unité de masse produite (par exemple en tonnes de matière sèche) par unité de biomasse résident (kg de matière sèche) et par unité de temps (par an par exemple). 1. Une autre évaluation de la productivité primaire consiste à calculer la quantité d’énergie contenue dans la matière sèche. La combustion d’un gramme de matière sèche végétale libère une énergie de 18 kJ. Cette énergie investie dans la matière organique est une énergie chimique. Cette énergie est utilisable par les consommateurs primaires. https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Pluridisciplinaire/12/8/RA19_Lycee_G_1er_ES_Quantif_importance_planetaire_photosynthese_1220128.pdf
Insémination animale
Chapitre 4 : La reproduction
S1: Gestion des ressources et de l'alimentationObj. 2 : Se représenter l'agroécosystÈme
STAV Production
https://www.cliniqueveterinairesaintromain.fr/Publication/Show.aspx?item=1104&code=pub_rurep
La reproduction consistant à produire de nouveaux individus débute par la fusion des gamètes (fécondation) avec ou sans copulation. Chez les poissons, les gamètes sont expulsés dans le milieu extérieur notamment dans un site appelé frayère. GonadeGamèteFemelleOvaireOvuleMâleTesticuleSpermatozoïde
1.Anatomie et physiologie de l'appareil mâle
Appareil uro-génital du taureau
Détail sur le testicule
Les secrétions des vésicules séminales constituent la majeur partie du liquide spermatique (60%), il s’agit d’un liquide visqueux et jaunâtre renfermant diverses substances :
- Mucus ; lubrification de l’urètre.
- Fructose utilise comme source d’énergie par les spz.
- Diverses protéines servant à la coagulation du sperme à la sortie de l’urètre (séminogéline), puis a sa liquéfaction dans les voies génitales femelles pour libérer les spermatozoïdes (fibrinolysine).
- Hormones, dont la relaxine qui augmente la mobilité des spz.
- Acide ascorbique jouant le rôle d’antioxydant.
- Substances antibiotique (séminoplasmine).
- Il existe des petites variations interspécifiques.
- La position des testicules est inguinale chez le taureau, le bélier et le bouc, périnéale chez le verrat et interne chez le coq.
- Le cheval contrairement aux ruminants ne possèdent pas un S pénien mais un corps caverneux et spongieux (tissus érectiles).
- La forme du gland est aussi très variable, il possède un appendice vermiforme chez le bélier, le gland est spiralé chez le porc et le coq n’en possède pas.
Elle stocke les urines.
Le pénis (verge) est formé de l’urètre (vessie --> gland) entouré de tissus érectiles. Chez les ruminants, le pénis est en forme de S qui s'étire pour entrainer l'érection.
Il permet le transport des spermatozoïdes des testicules jusqu'à l'urètre.
Canal qui transporte l'urine et le sperme jusqu'au pénis.
Organe sexuel (gonade mâle) qui fabrique les spermatozoïdes et des hormones sexuelles (testostérone). Ce sont des organes :
- exocrines : qui secrètent à l'extérieur du corps (spermatozoïdes).
- endocrine : qui secrète à l'intérieur du corps (hormones sexuelles).
- Enveloppe cutanée des testicules.
- La localisation externe permet de mieux réguler la température. Les températures élevées sont néfastes pour la spermatogénèse.
Canal de stockage des spermatozoïdes accolé au testicule.
Muscle permettant l'érection.
Ces glandes secrètent avant l’éjaculation un liquide claire et visqueux qui joue un rôle lubrifiant et neutralise l’acidité de l’urine dans l’urètre.
Les secrétions prostatiques ont un aspect laiteux et contiennent ;
- Enzymes (phosphatase acide, amylase) semblant favoriser la mobilité des spz.
- Prostaglandines qui favorisent la remontée des spz dans les voies génitales femelles.
- Acide citrique qui, par son pouvoir tampon, limite les variations de pH du sperme.
Fin de l'appareil digestif.
- La spermatogénèse correspond à la fabrication des spermatozoïdes à partir des cellules germinales.
- A partir d’une spermatogonie, on obtient 16 spermatozoïdes.
- La durée de la spermatogénèse est relativement longue : taureau - 61 j. ; bélier/étalon - 49 j ; verrat - 40 j. Il sera donc important de tenir compte de cette durée lors des traitements et de préparation des mâles reproducteurs.
- Les enzymes contenues dans l'acrosome au sommet permettent de perforer l'ovule pour le féconder.
Les tubes séminifères sont le lieu de production des spermatozoïdes.
Les tubes séminifères sont le lieu de production des spermatozoïdes.
Le flagelle permet à la cellule de se déplacer.
Ce tissu est constitué de tissu conjonctif dans lequel se trouvent les cellules de Leydig dont le rôle (endocrine) est de secréter principalement de la testostérone.
Les cellules de Sertoli ont un rôle hormonal et elles participent à la nutrition des spermatozoïdes.
La division des cellules germinales donne naissance aux spermatozoïdes (haploïdes - à n chromosome).
Les vaisseaux sanguins apportent les nutriments nécessaires au fonctionnement du testicule et permet aux hormones de diffuser dans le corps.
2. Anatomie et physiologie de l'appareil femelle
1. Appareil génital de vache
- Fécondité
Fécondité : aptitude à avoir un veau dans les délais requis (notion quantitative). Les indicateurs sont :
- L'Intervalle Vêlage - Vêlage (IVV) : durée entre deux vêlages. Obj. 1 veau / vache / an.
- L'Intervalle Vêlage - Insémination Animale 1 (IV-IA1) : délai entre le dernier vêlage et la première insémination suivante. Indicateur du retour en cyclicité post-partum. Un délai trop important peut être le signe d'un problème de détection ou d'expression des chaleurs. Des difficultés aux vêlages peuvent aussi retarder les prochaines chaleurs, d'où l'importance de bien préparer le vêlage lors de la phase de tarissement.
- L'Intervalle Vêlage - Insémination Animale fécondante (IV-IAf) : délai entre le dernier vêlage et l'IA fécondante suivante. Délai optimum : 50 à 80 jours en lait et de 90 jours en viande.
- Fertilité
Fertilité : capacité à se reproduire (production d'ovocytes chez la vache et naissance du veau). Indicateurs pour apprécier la fertilité d'une vache :
- Taux de gestation (en %) : nombre de femelles gestantes / nombre de femelles mises à la reproduction.
- Taux de réussite à l'IA : nombre d'IA1 fécondantes / nombre de femelles ayant vêlé à l'issue de la campagne.Critère le plus regardé en élevage laitier, il doit être > 45 % en lait et 70-80 % en viande.
2. Coupe longitudinale de l'ovaire(représentation d'un cycle ovarien)
3. Indicateurs de performances
4. Les cycles ovarien et utérin
4. Cycle ovarien et utérin
- a./ Phase pré-ovulatoire ou folliculaire :
- b./ Phase lutéale :
- Lutéogénèse
- Lutéotrophie
- Lutéolyse
Les animaux herbivores utilisent la matière organique d'origine végétale issue de la production primaire (Photosynthèse grâce à la chlorophylle) pour produire faire fonctionner leur organisme et produire leur propre MO.
Oviducte :
- Isthme
- Ampoule
- Pavillon
Oviducte :
- Isthme
- Ampoule : Lieu de fécondation.
- Pavillon
Oviducte :
- Isthme
- Ampoule
- Pavillon : réception de l'ovule après l'ovulation.
Col de l'utérus
Corne utérine
Utérus : organe de reproduction.
Vulve
Vagin : organe de copulation.
Clitoris
Glande de Bartholin : participe à la lubrification du vagin.
Lèvre vulvaire
Ovaire : gonade femelle qui produit des ovules (rôle exocrine) et des hormones (rôle endocrine). Hormones : principalement des œstrogènes et de la progestérones.
- Au cours de sa croissance, le follicule de De Graaf produit de plus en plus d'œstrogènes.
- Ces œstrogènes (qui génèrent l'œstrus : les chaleurs) vont indirectement entrainer l'ovulation.
- En début de cycle, certains follicules partent en croissance.
- Certains d'entre eux n'iront pas jusqu'au bout car inhibés (empêchés) par le follicule dominant.
- Le stock de follicules et donc d'ovules est constitué pendant la période fœtale de la femelle.
- Par conséquent, plus une femelle vieillit, plus son stock et sa fertilité diminuent.
L'ovocyte qui deviendra l'ovule sera fécondé dans l'ampoule de l'oviducte.
- Les restes du follicule vont évoluer pour former le corps jaune dont les cellules fabriquent la progestérone (hormone pour la gestation) : c'est la lutéogénèse puis la lutéotrophie.
- Si aucun embryon n'est détecté dans l'utérus, celui-ci enverra un message hormonal qui entrainera la destruction du corps jaune : c'est la lutéolyse.
- Un nouveau cycle pourra donc reprendre.
- Les vaisseaux sanguins permettent d'alimenter l'ovaire en nutriments.
- Ils permettent aussi la circulation des hormones qui arrivent et partent de l'ovaire (glande endocrine).
III. Insémination animale (IA)
4. Les avantages de l'IA
L'insémination a plusieurs avantages :
- Tout d'abord, cela n'impose pas d'entretenir un mâle reproducteur sur l'exploitation.
- La création d'un progrès génétique : des protocoles spécifiques aux races permettent de sélectionner des mâles reproducteurs aux caractéristiques génétiques favorables.
- Cette technique permet de réduire le risque de transmission de maladies sexuellement transmissible ou contagieuses (tuberculose, brucellose, IBR, Fièvre Q). La garantie est double : qualité sanitaire et traçabilité.
- L'insémination permet de personnaliser l'accouplement et ainsi d'améliorer les performances techniques (productivité pondérale, TB, TP,...). In fine, on observe une rentabilité économique.
- Dans certains cas, elle permet de sauvegarder des races à petits effectifs, dont le potentiel génétique est intéressant pour augmenter la variabilité génétique de l'espèce bovine.
5. Les limites de l'IA
L'insémination animale peut dans certains cas avoir des limites :
- Elle exige des connaissances et des compétences spécialisées dont les prestations ont un coût pour l'éleveur.
- En privilégiant la multiplication de certaines familles au détriment d'autres, on peut observer un appauvrissement de la variabilité génétique. De plus, le phénomène de consanguinité favorise l'expression de tares génétiques.
- L'insémination nécessite de la part de l'éleveur une bonne détection des chaleurs et la contention de la femelle à inséminer.
3. Le moment de l'insémination
Relation entre le moment de l'insémination et la fertilité chez la vache Reproduction des animaux d'élevage. Ed. Educagri
2. Les caractéristiques de l'IA
- Un éjaculat de taureau peut fournir 300 à 400 doses de semence.
- Les opérations d'insémination sont conduites par des centres de sélection (Evolution, Masterrind, Vikinggenetics). Leurs activités sont soumises à une réglementation.
- Ces centres de sélections peuvent aussi exercer les activités suivantes :
- Centre de production de reproducteurs agréés et testés sur la descendance.
- Mise en place de la semence
- Autres services (plan d'accouplement, synchronisation des œstrus, bilan de reproduction, échographie, transfert embryonnaire).
1. L'insémination Animale bovine
- L'insémination Animale (ou Artificielle) correspond à une technique de mise en place de la semence sans accouplement. Elle est réalisée par un inséminateur.
- L'insémination en quelques chiffres :
Chapitre 5 : La sélection génétique
Quel est l'intérêt pour l'éleveur ?Quel est l'impact pour les consommateurs et la société ?
I. Les méthodes de sélectionII. Le schéma de sélection génétiqueIII. Indexation en élevage laitiera. Index de productionb. Index fonctionnelsc. Index de morphologied. Les index synthétiques
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ex : index UPRA Aubrac
Consanguinité et hétérosis
https://www.3trois3.com/articles/heterosis-vigueur-hybride-et-consanguinite_10981/ Hétérosis (vigueur hybride) et consanguinitéL'hétérosis (aussi connu comme la vigueur hybride) provient du croisement entre les races e alors que la consanguinité se produit dans les races...3trois3http://moulon.inrae.fr/news/2019/03/la-vigueur-hybride-et-la-d%C3%A9pression-de-consanguinit%C3%A9-ne-sont-pas-les-deux-faces-dune-m%C3%AAme-pi%C3%A8ce/
Héritabilité
Depuis que l’homme élève des animaux (et cultive des plantes), il a repéré que certains individus de son troupeau donnaient de meilleurs résultats dans la production ou des produits de meilleure qualité que d’autres. Il a alors conservé les meilleures descendances pour développer et renouveler son cheptel. Pour vivre des produits de son élevage, l’éleveur doit exploiter des animaux efficaces, qui permettent de transformer les facteurs de production dont il dispose (fourrages, installations, capital, travail) en produits de vente et ce au prix de revient le plus bas possible. Il n’y a pas de production sans reproduction : dans la plupart des espèces domestiques d’animaux de rente, la production animale passe préalablement par un acte de reproduction pour obtenir les petits, ou le lait. Pour l’éleveur de bovins laitiers, son cheptel est en évolution constante dans la mesure où il réforme chaque année une partie des femelles pour les remplacer par autant de génisses de renouvellement. Réforme et renouvellement vont de pair et sont le résultat des choix de l’éleveur. Le taux de renouvellement est de l’ordre de 25 à 30 % dans les troupeaux laitiers et de 15 à 25 % dans les troupeaux allaitants. Pour améliorer génétiquement le troupeau, l’objectif de l’éleveur est de faire naître des génisses de renouvellement et, à travers elles, de modifier la composition génétique du troupeau de façon à ce que les génisses soient meilleures que leurs mères. Pour les éleveurs, la sélection génétique repose sur des pratiques concrètes (choix des réformes, choix des taureaux, choix des accouplements), sur des bases biologiques (on sélectionne des parents pour qu’ils transmettent leurs caractères à leur descendants), mais aussi sur un puissant dispositif organisationnel, incluant des outils qui ont fait preuve de leur efficacité pour améliorer la rentabilité des élevages et adapter la production aux besoins du marché. La sélection génétique est donc inhérente au principe même de l’élevage. L’intérêt du progrès génétique, pour l’éleveur, n’est pas une fin en soi, mais un moyen. Allice.fr
Même si la génétique répond souvent à des enjeux économiques, pour les filières et pour l’éleveur, elle présente également des bénéfices pour les animaux, la qualité des produits ou la préservation du patrimoine génétique du cheptel français. Depuis les années 2000, les acteurs de la sélection ont intégré des caractères fonctionnels dans les schémas de sélection permettant ainsi d’améliorer la résistance aux maladies, la santé de la mamelle, la rusticité, les aplombs, les facilités de vêlage... L’éleveur n’est pas le seul à profiter de la sélection. C’est la société toute entière qui en bénéficie : consommateurs, producteurs et citoyens. Allice.fr
a./ En élevage, les agriculteurs ont élaboré plusieurs grandes méthodes de sélection génétique des animaux d'élevage :
- Familiale : On utilise comme reproducteurs tous les animaux qui ont les meilleures performances moyennes dans un groupe de « frères et sœurs ».
- Massale (individuelle) : Le géniteur est choisi en fonction de ses propres performances.
- Sur ascendance (généalogique) : Le reproducteur est choisi d'après les qualités de ses parents ou grands-parents.
- Sur descendance (testage) : Le géniteur est choisi selon les performances d'un échantillon de ses « enfants ».
- Sur collatéraux : On choisit les reproducteurs selon les performances des frères et sœurs.
- Génomique : Le potentiel héréditaire d’un animal est estimé grâce à la prise en compte de milliers de marqueurs répartis sur l’ensemble de son patrimoine héréditaire (ADN).
- La précision de l'évaluation de la valeur génétique.
- La sévérité du choix ou intensité de la sélection.
- L'intervalle de génération.
Les missions d’un programme de sélection :
- Procréer des mâles ;
- Procéder à leur évaluation génétique ;
- Diffuser les meilleurs par insémination dans les élevages, afin de créer la génération suivante d’un troupeau.
III. Indexation en élevage laitierLes évaluations génétiques françaises des reproducteurs de race bovine laitière offrent 30 principaux index sur des critères précis et variés :
- Index de production (quantité de lait, de matières protéiques et grasses,…) ;
- Index fonctionnels (longévité, fertilité,…) ;
- Index de morphologie (mamelle, aplombs,…) ;
- Index de synthèse.
https://www.youtube.com/watch?v=0p6ivBPbqSA https://www.youtube.com/watch?v=qjCIrCVM2us
a. Les index de production Les index élémentaires officiels de production sont :
- MP : quantité de matières protéiques (en kg) ;
- MG : quantité de matières grasses (en kg) ;
- LAIT : quantité de lait (en kg) ;
- TP : taux protéique vrai (en g/kg) ;
- TB : taux butyreux ou taux de matières grasses (en g/kg).
c. Les index de morphologie L’évaluation des caractères morphologiques repose sur l’examen de chaque animal avec une table de pointage spécifique à chaque race, et concerne jusqu’à 30 indicateurs élémentaires, mesurés à la toise ou notés sur une échelle linéaire de 1 à 9. Des index globaux sont calculés pour les caractéristiques générales de morphologie. Ils synthétisent des index élémentaires en fonction des objectifs de sélection de chaque race. Les principaux index globaux sont :
- MO (Morphologie) et MA (Mamelle)
- CO (Corps) ME ou AP (Membres ou Aplombs)
b. Les index fonctionnels (les caractères d’élevage) Les index fonctionnels, dont l’amélioration permet de diminuer les coûts de production et d’augmenter la productivité du travail, concernent quatre familles d’aptitudes. La santé de la mamelle et son index de synthèse STMA, qui réunit :
- MACL (Mammites cliniques) traduisant la résistance aux mammites et calculé sur la base de l’enregistrement des mammites cliniques.
- CEL (Comptage cellulaire) traduisant indirectement la résistance aux mammites et calculé sur la base des résultats d’analyse de quantité de cellules somatiques dans le lait produit (résultats disponibles en France depuis 1990 et exhaustifs depuis 1994).
- FER (Fertilité des vaches) traduisant la fertilité post-partum des filles du taureau (l’index ne décrit pas la fécondance de la semence), et FERG (Fertilité des génisses) ;
- IVIA1 (Intervalle vêlage/première insémination) : l’indexation sur les caractères de fertilité est complétée par l’intervalle entre le vêlage et la première insémination artificielle, qui traduit l’aptitude au retour en cyclicité post-partum.
- LGF traduisant l’aptitude des filles d’un taureau à avoir une longue carrière laitière indépendamment de leur niveau de production, dans l’objectif de diminuer les réformes involontaires (réforme d’un animal pour une autre raison que son niveau de production).
- NAI (Facilités de naissance) et VEL (Facilités de vêlage) traduisant les conditions de naissance des veaux (effet direct) et les conditions de vêlage des filles des taureaux (effet direct et maternel), afin d’éviter des accouplements à risques sur des génisses ;
- VIN (Vitalité à la naissance) et VIV (Vitalité au vêlage) évaluant la mortalité des veaux issus d’un taureau (effet direct) et la mortalité des veaux au vêlage des filles du taureau (effets direct et maternel) dans les 48h suivant la naissance.
d. Les index synthétiques
- L'INdex Economique Laitier (INEL) : combinaison des index élémentaires ayant un impact économique direct pour l’éleveur (quantité de MP et de MG ; TP et TB). Sa définition est commune à toutes les races avec la formule : INEL = 0.98 (MP + 0.2 MG + TP + 0.5 TB).
- L’Index Synthèse Unique (ISU) : au-delà des caractères de production (lait, MG, MP, TB, TP) permettant d’optimiser les recettes, la rentabilité économique de la production laitière dépend aussi de la limitation des charges (frais vétérinaires, frais d’élevage et de reproduction, réformes pour causes autres que la production,…). Dans le cadre d’un raisonnement économique global, l’ISU est un index adapté et complet, combinant les caractères de production (INEL), les caractères fonctionnels (comptage cellulaire, fertilité et longévité) et la synthèse des caractères morphologiques. La pondération entre ces différents critères est spécifique à chaque race selon les objectifs de sélection qu’elle s’est définis.A titre d’exemple, l’ISU de la race Prim’Holstein est composé à 35% des caractères de production (INEL) ; 22% de reproduction, 18% santé de la mamelle ; 15% de morphologie ; 5% de longévité fonctionnelle et 5% de vitesse de traite.
Chapitre 6 : Limiter les risques à la production
I. Le processus de production du laitII. Gérer les risques sanitaires sur les animaux d’élevage 1. Les agents pathogènes 2. Les voies de contamination 3. Les bonnes pratiques en élevage
S1: Gestion des ressources et de l'alimentationObj. 2 : Se représenter l'agroécosystÈme
I. Le processus de production du lait a. Production du lait sur l'exploitation Contamination chimique et biologique du lait b. Production du lait par l'industrie https://www.lafamilledulait.com/fr/produits-laitiers/le-parcours-du-lait Étapes de production du lait au Québec | La Famille du laitSuivez le parcours du lait de la ferme à votre table. Astuce Si on produit du lait au chocolat À cette étape, on ajoute du cacao, du sucre et des...Lafamilledulaithttps://www.quechoisir.org/decryptage-laits-enrichis-ils-n-ont-guere-d-interet-n5847/ Laits enrichis - Ils n'ont guère d'intérêtDes vitamines dont on ne manque pas, des antioxydants sans rapport avec le lait, des minéraux censés être présents en quantité alors qu'ils ne le...Quechoisir
Les missions d’un programme de sélection :
- Procréer des mâles ;
- Procéder à leur évaluation génétique ;
- Diffuser les meilleurs par insémination dans les élevages, afin de créer la génération suivante d’un troupeau.
Lutte rendus obligatoire pour certaines maladies
Cycle de vie d'un aliment
Cycle de vie d'un aliment
Chapitre 6 : Limiter les risques à la production
I. Le processus de production du lait
S1: Gestion des ressources et de l'alimentationObj. 2 : Se représenter l'agroécosystÈme
I. Le processus de production du lait a. Production du lait sur l'exploitation Contamination chimique et biologique du lait b. Production du lait par l'industrie
Cette égalité permet d’expliquer les différences que l’on peut observer entre les individus, tant au niveau physique qu’au niveau performances. Des études génétiques sont mises en place afin d’estimer la proportion de la génétique responsable de cette différence. Cette proportion est appelée « héritabilité ».
La performance est donc fonction de sa valeur génétique et d’un effet extérieur du milieu. Cette relation se traduit mathématiquement par P = G + E, où G peut se décomposer selon G = A + I. Avec :• P = valeur phénotypique• G = valeur génétique• E = valeur environnementale• A = valeur additive• I = valeur d’interaction
L’héritabilité est un paramètre de la génétique mesurant la part attribuée à la génétique dans la variabilité des performances d’une population donnée. Elle est donc fondamentale pour décrire la transmission héréditaire des caractères d’intérêt.
Héritabilité
Pour réaliser des études génétiques, plusieurs critères doivent cependant être respectés :• Le caractère devra être mesurable.• L’échantillon d’étude devra être représentatif de la population (> 1 000).
L’eutrophisation désigne un processus d’accumulation des nutriments dans un écosystème donné (un milieu dit « eutrophe » est littéralement un milieu « bien nourri »).Ce phénomène, qui concerne principalement l’azote et le phosphore, se traduit par une modification progressive des équilibres biologiques de l’écosystème concerné.Il existe naturellement des milieux eutrophes. Cependant, une eutrophisation de milieux naturellement oligotrophes (pauvres en éléments nutritifs) entraîne un déficit de biodiversité. Le processus, accentué par le réchauffement climatique, favorise en effet les espèces (végétales et animales) à croissance rapide au détriment des espèces à croissance plus lente. À terme, en milieu aquatique, ce déséquilibre peut provoquer une anoxie (privation d’oxygène) chronique qui s’avère fatale pour la plupart des espèces.