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Hypocondrie

8,5 millions d'hypocondriaques

13% des Français Hypocondriaques

L'hypocondrie ou trouble hypocondriaque est un trouble de la santé mentale caractérisé par une peur et une anxiété excessives concernant la santé et le bon fonctionnement du corps. Une inquiétude obsessionnelle amène l'hypocondriaque à interpréter la moindre observation comme le signe d'une maladie grave.

D'où cela peut provenir ?

L'hypocondrie peut être un caractère prédisposant. Elle peut être accentuée par une mauvaise estime de soi, une vulnérabilité physique, une insécurité constante ainsi qu'une peur d'incontrôle de son corps. Cela peut également provenir de l'éducation, de l'environnement ou d'un traumatisme.

Comment cela peut se manifester ?

Une interprétation erronnée de signaux physiologiques normaux.

Un besoin de se rassurer par des visites répétées chez le médecin et des examens médicaux (imagerie médicale, prise de sang…).

Multiplication des rendez-vous médicaux car ils n'ont pas l'impression d'avoir été écouté ou d'avoir été correctement pris en charge.

De plus, la personne peut consulter de nombreux avis Internet qui renforcent sa conviction d'être malade.

Europe 1, Janvier 2016

Info

témoignages

Un trou de mémoire ?

Sans doute un Alzheimer précoce.

Dans la tête de Lucas, 26 ans

Je m’inventais tous les maux du monde. 

Nathalie, 44 ans

Vivre avec l'hypocondrie

L'hypocondrie est difficile à vivre aussi bien pour ceux qui en sont atteints que pour leur entourage. Les patients voient généralement une amélioration de leur situation lorsqu'ils prennent conscience de la dimension psychologique de leurs symptômes, acceptent de suivre un traitement et apprennent à mieux gérer leur stress.

Ça commence aujourd'hui, 2020

Concernant l'entourage, il peut être utile de se rappeler que l'on fait face à une personne souffrant d'un trouble psychique, et d'adopter une attitude bienveillante et patiente. Il peut également être conseillé de chercher un soutien psychologique pour soi-même.

Quelles solutions ?

Europe 1, Décembre 2021

Remettre en question ses pensées irrationnelles

Abord psychothérapique

Adopter des techniques de relaxation

Limiter ses recherches internet

Liste non exhaustive...

Un élève de CM2, hypocondriaque

Il fait régulièrement de l'anxiété autour de potentiels symptômes.

Situation concrète

Que peut on mettre en place dans la classe comme outils ?

"Kit du Super Héros"

  • Un carnet pour décrire ses angoisses, qu'il pourra utiliser dès qu'il en ressent le besoin
  • Balles anti-stress, handspiner...
  • Stickers "fierté" à coller sur son carnet quand la crise est "passée"

Une peluche que chaque enfant peut prendre lorsqu'il ressent du stress ou de la tristesse. Cela permet à l'élève hypocondriaque de comprendre qu'il n'est pas seul à éprouver de l'angoisse. Que ce soit pour des câlins, des bisous, ou simplement pour la garder un moment à ses côtés, sa peluche devient un compagnon rassurant accessible à tous.

" Mon petit Justicier"

"Le champion du bien être"

Ce rôle est attribué à un élève, qui devient responsable de veiller au bien-être de la classe. Il s'assure que ses camarades se lavent bien les mains avant le repas et co-anime, avec le professeur, un moment de respiration collective une fois par jour. Il contribue ainsi à créer un environnement sain et apaisé pour tous.

Pour aller plus loin

"Petit traité à l'usage des hypocondriaques qui veulent s'en sortir."

Caroline Michel

"Je veux juste vous rassurer..."

Michel Cymes

"Romain Faubert est un homme seul qui, à bientôt 40 ans, n’a ni femme ni enfant. Le métier qu’il exerce, photographe pour dictionnaire médical en ligne, n’arrange rien à une hypocondrie maladive qui guide son style de vie depuis bien trop longtemps et fait de lui un peureux névropathe. Il a comme seul et véritable ami son médecin traitant."

Dany Boon

"Pour les malades imaginaires, par une malade imaginaire. ☁️ Safe place pour les hypocondriaques."

jenai.rien

Son témoignage

"Mes problèmes ont démarré voilà treize ans à la suite d’une gastrite m’ayant fait perdre du poids. Comme elle ne passait pas, j’ai imaginé souffrir d’un cancer, alors que ce mal à l’estomac était surtout dû à un problème psychologique. Mais je l’ai appris bien plus tard…Cette peur d’attraper des maladies graves s’est amplifiée par la suite. Elle a gâché onze ans de ma vie. Dès que j’avais un souci de santé, je m’inventais tous les maux du monde, consultant tous les sites Internet, tous les spécialistes du département, multipliant les examens…Après trois années d’angoisse, un ami médecin a fini par m’orienter vers un psy. Ma psychothérapie a duré sept ans. J’y ai compris que, maman d’une fillette, j’avais peur de mourir, de la laisser seule. Moi-même, à 16 ans, j’ai perdu ma mère d’un cancer. Elle avait 48 ans."