redefinition penale du viol
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Transcript
JURIDIQUES
SOCIAUX
POLITIQUE
LE CONTEXTE
LE DEBAT
LES CHIFFRES
LES ACTEURS
REDEFINITION PENALE DU VIOL
ANNE BOUILLON
LES ACTEURS JURIDIQUE POURS
Anne Bouillon est une avocate engagée dans La Défense de victimes de viol et violence sexuel, elle se dit favorable à l’ajout de la notion de consentement dans la définition du viol en France. Cependant, elle insiste sur la capacité de mensonge des accusés. "Je suis favorable à ce que le mot apparaisse mais je ne suis pas favorable à ce que la notion de consentement soit constitutive du crime qu’est le viol".
ERIC DUPONT MORETTI
Il ajoute vouloir "mettre en garde quant au risque de braquer la focale sur la victime alors que le seul responsable est le violeur. Le risque majeur est de faire peser la preuve du consentement sur la victim".
L'ancien ministre de la justice, Eric Dupont-Moretti a applé a la prudence vis a vis de la revision de la loi sur le viol, argumentant que on glisserait vers une contractualisation des rapports sexuels (c'est a dire lié de personne a un contrat de consentement avant tout rapport sexuel), il ajoute egalement que "la legislation française en matiere de viol est sans doute la plus représsive d'Europe : 15ans de reclusion criminelle jusqu'a (...) lorsque l'Espagne fixe une peine de 6 a 12 ans depuis 2022".
LES ACTEURS POLITIQUE CONTRE
BRUNO PY
LES ACTEURS SOCIAUX CONTRE
Bruno Py, un professeur de droit pénal et philosophe universitaire s’oppose à Mme Magueresse, en s’appuyant sur le fait que en Belgique ou ailleurs, l’ajout du consentement dans la définition du viol n’a en rien changer les acts: "L’inscrire ne changerait rien dans les faits : la loi belge a ajouté la notion de consentement en 1982, sans que cela ne fasse aucune différence".
Ainsi le groupe LFI a proposé ces definitions de lois
Mais alors qu'elles sont les arguments pours et les contres dans ce debat ?
LE DEBAT
n'eut pas été consentente lors du rapport.
Depuis le debut du procès Mazan, la question de la redefinition penale du viol est ré-entrer dans le debat politique. En effet la loi dispose que "tout actes de penetration sexuelle(...) ou tout actes buco genital commis (...) par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol" (article 222-223). Mais la notion du consentement, pourtant au coeur de la question, est absente de sa definition penale. Ainsi quand un procès s'ouvre pour viol, la victime doit prouver que le rapport sexuel a été commis dans la violence, contrainte, menace ou surprise. Si la victime ne peut le prouver, l'accusé ne serra probablement pas condamné, malgrès le fait que la victime
LE CONTEXTE
Pour les avocates Marie Dosé et Laure Heinich, cette évolution desservirait en outre les victimes en entraînant "de facto un renversement de la charge de la preuve, sur la victime". "Le silence de la personne sidérée, tétanisée, écrasée par ce qu'elle a subi, ne doit en aucun cas conduire à l'acquittement ou à la relaxe de son bourreau", déclaraient-elles en 2023 dans une interview au Point.
MARIE DOSE ET LAURE HEINICH
LES ACTEURS JURIDIQUES CONTRES
Pour la professeure de droit pénal Audrey Darsonville, "intégrer la notion de consentement donné librement" dans la loi "est tout sauf anecdotique." Avec ce changement, "il appartiendrait à l'homme mis en cause de démontrer que la victime avait exprimé librement son consentement à l'acte sexuel concerné, et cela empêcherait l'auteur de se dédouaner en disant qu'elle ne s'était pas opposée", a-t-elle mis en avant dans une tribune publiée dans Le Monde en 2023.
CATHERINE LE MAGUERESSE et AUDREY DARSONVILLE
LES ACTEURS SOCIAUX POURS
Catherine Le Magueresse, ancienne présidente de l’Association européenne contre les Violences faites aux Femmes, est favorable à cette redéfinition pénal du viol, en précisant qu’il ne s’agit pas d’un simple mot, elle s’attaque directement au code pénal en disant : "Le code pénal dit aujourd’hui : “vous pouvez initier des actes sexuels, mais attention, il ne faut pas user de violence, contrainte, menace ou surprise".
0,6 % des viols ou tentatives de viol auraient donné lieu à une condamnation en 2020.
74 % des plaintes sont classées sans suite.
En 2022, on compte seulement 7 000 condamnations pour violences sexuelles selon les chiffres du ministère de la justice.
Suite aux viols ou tentatives de viol qu’elles ont subi, seules 12 % des victimes ont porté plainte (qu’elles aient ensuite maintenu ou retiré cette plainte).
Aujourd'hui en France les services de sécurité ont enregistrés près de 85 000 personnes comme victimes de violences sexuelles (2022), dont 45% pour des tentatives de viol ou viol, 55% pour des agressions sexuels.