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Parcours réflexif
UCLOUVAIN Genius
Created on October 17, 2024
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Transcript
PArcours réflexif
https://www.resspir.org/projets/groupe-de-travail-international-sur-laccompagnement-spirituel-en-milieu-de-soin
https://youtu.be/mB4WR34O0qw
https://youtu.be/cSFUH34l490
2. Accompagnement spirituel et religieux :
1. Compétences spécialisées : extaits 1 à 4
1. Observer finement la manière dont Magda entre en relation avec Vivien lors de la prise de contact initiale, en étant attentif à sa communication verbale et non-verbale, pour comprendre comment établir un lien de confiance dès les premiers instants. 2. Repérer les indices d'une écoute active et bienveillante chez Magda tout au long de l'échange, à travers son attitude corporelle, ses relances et reformulations, afin de saisir les ingrédients d'une présence de qualité à l'autre. 3. Réfléchir au positionnement subtil de Magda en tant qu'accompagnante spirituelle au sein de l'institution, en analysant la façon dont elle négocie sa place et la confidentialité de la relation dans un contexte de travail pluridisciplinaire.
Analyser de manière détaillée les différentes facettes de la posture et des interventions de l'accompagnante spirituelle Magda lors de sa première rencontre avec Vivien, afin d'en tirer des enseignements sur les compétences clés à développer dans le cadre d'un accompagnement spirituel de qualité.
Objectifs secondaires
Objectif général
Première rencontre de Magda avec Vivien (3 :30 min.)
- Quels mots Magda utilise-t-elle pour se présenter à Vivien? Met-elle en avant son statut, sa fonction, ou plutôt sa disponibilité et son souhait d'être à l'écoute? Que pouvons-nous en retenir sur la manière de nous présenter?
- Comment Magda s'approche-t-elle physiquement de Vivien? Respecte-t-elle une certaine distance ou au contraire établit-elle d'emblée une proximité? Que cela révèle-t-il de sa manière d'entrer en relation?
- Le ton de la voix de Magda est-il plutôt assuré et affirmé ou au contraire doux et humble? Que transmet-il à Vivien? Comment ajuster notre propre ton de voix en fonction de la situation?
- Magda semble-t-elle à l'aise dans cette prise de contact ou perçoit-on chez elle une certaine tension, une hésitation? Comment cela se manifeste-t-il dans son attitude corporelle? Qu'est-ce qui pourrait l'expliquer?
- Quelle est la réaction non-verbale de Vivien aux premiers mots de Magda? Semble-t-il surpris, méfiant, soulagé? Son attitude se modifie-t-elle au fur et à mesure de la présentation de Magda?
- Magda évoque-t-elle la raison de sa venue ou laisse-t-elle d'abord un espace pour une parole libre de Vivien? Que révèle ce choix sur sa conception de l'accompagnement?
- Après s'être présentée, Magda formule-t-elle une question ouverte, une invitation à dire ce qui se passe pour Vivien? Ou attend-elle en silence qu'il prenne la parole? Que penser de ces deux options?
- Au cours de ces premiers instants, Magda est-elle dans une attitude d'observation, d'écoute ou déjà d'intervention? Prend-elle le temps de poser le cadre de la rencontre? Que pouvons-nous en apprendre ?
Il s'agit de décortiquer dans le détail ce moment crucial des premiers instants de la rencontre, où se joue déjà beaucoup de la qualité de la relation qui pourra s'établir par la suite. Chaque mot, chaque geste compte et mérite d'être observé avec attention, pour en tirer des enseignements sur la meilleure manière d'entrer en relation dans le cadre d'un accompagnement spirituel. Observer comment Magda entre en relation avec Vivien alors qu'elle ne le connaît pas. Analyser la posture corporelle, les gestes, les mimiques de Magda dans ces premiers instants.
1. Prise de contact et présentation de l'accompagnant
Première rencontre de Magda avec Vivien (3 :30 min.)
- Magda regarde-t-elle Vivien dans les yeux de manière continue ou son regard est-il parfois fuyant? Que révèle la qualité de son contact visuel sur son degré de présence à l'autre?
- Les hochements de tête de Magda semblent-ils mécaniques, convenus ou au contraire en phase avec les propos de Vivien? Manifestent-ils une compréhension intuitive de son vécu?
- Magda reformule-t-elle certains propos de Vivien pour montrer qu'elle l'a bien compris? Souligne-t-elle certains mots importants qu'il a employés? Que cela apporte-t-il à la qualité de l'écoute?
- Lorsque Vivien exprime des émotions, Magda les nomme-t-elle, les reflète-t-elle? Ou reste-t-elle sur un registre plus factuel? Quel est l'impact de ces deux attitudes sur Vivien?
- Magda laisse-t-elle des silences s'installer ou a-t-elle tendance à enchaîner rapidement par une autre question? Que révèlent ces silences sur sa capacité à accueillir ce qui se vit dans l'instant?
- Lorsque Magda essuie les larmes de Vivien, le fait-elle de manière délicate, ajustée ou au contraire intrusive, maladroite? Que révèle ce geste sur sa sensibilité à l'autre?
- En lisant le tatouage de Vivien, Magda semble-t-elle animée par une curiosité respectueuse ou par une forme de voyeurisme? Comment s'assurer que notre intérêt pour l'autre reste au service de son cheminement?
- Après ce moment de proximité physique, comment Magda remet-elle de la distance? Semble-t-elle à l'aise dans cette alternance de proximité et de recul? Que pouvons-nous en apprendre sur la régulation de la juste distance?
- Tout au long de l'échange, Magda semble-t-elle habitée, impliquée émotionnellement ou garde-t-elle une certaine réserve? Jusqu'où engager notre propre sensibilité dans la relation ?
Nous sommes invités à repérer à travers les détails de l'attitude de Magda ce qui favorise ou au contraire fait obstacle à une écoute de qualité, condition d'une présence pleinement offerte à l'autre. Un art subtil qui suppose de mobiliser tous nos sens, toute notre attention, dans un juste équilibre entre proximité et distance, bienveillance et retenue. Autant de compétences à affiner pour les futurs accompagnants en formation. Repérer les indices d'une écoute active et bienveillante chez Magda: contact visuel, hochements de tête, relances, etc.
2. Qualité de présence et d'écoute
Première rencontre de Magda avec Vivien (3 :30 min.)
- Le fait que Magda porte une blouse la rapproche-t-il davantage du corps médical ou au contraire cela crée-t-il une distance avec son rôle spirituel? Quelle image cela renvoie-t-il aux patients et à l'équipe?
- En quoi le port de la blouse peut-il faciliter ou compliquer la relation de confiance et de proximité que Magda cherche à établir avec Vivien? Faut-il privilégier les codes vestimentaires de l'institution ou ceux de l'accompagnement spirituel?
- Comment Magda pourrait-elle affirmer son identité et sa spécificité d'accompagnante spirituelle au sein de l'institution, par des signes distinctifs autres que vestimentaires (badge, présentoir, documentation, etc.)?
- L'interruption par les soignantes est-elle vécue par Magda comme une intrusion dans son espace relationnel avec Vivien ou comme une collaboration naturelle au sein de l'équipe? Comment concilier le besoin d'intimité de l'accompagnement et le travail pluridisciplinaire?
- Magda se sent-elle pleinement intégrée et reconnue dans sa spécificité par l'équipe soignante ou a-t-elle l'impression de devoir sans cesse négocier sa place et la confidentialité de ses échanges? Comment construire une complémentarité des rôles?
- Face à cette interruption, Magda se montre-t-elle proactive pour retrouver un moment privilégié avec Vivien ou s'efface-t-elle en attendant un meilleur moment? Quelle est la bonne attitude pour faire valoir l'importance de l'accompagnement spirituel tout en restant diplomate?
- Au-delà de cet incident, comment Magda participe-t-elle à la dynamique institutionnelle : réunions d'équipe, transmissions, formations, etc.? Quelle est sa stratégie pour faire connaître et valoriser son rôle auprès de tous?
- Magda a-t-elle le sentiment que l'institution soutient et promeut l'accompagnement spirituel ou qu'elle doit porter ce projet de manière isolée? Comment s'appuyer sur les ressources et relais institutionnels?
L’intérêt est ici de réfléchir de manière approfondie au positionnement subtil de l'accompagnant spirituel au sein de l'institution : comment trouver sa juste place, en étant pleinement intégré à la dynamique collective tout en préservant la spécificité de la relation spirituelle ? Un équilibre à inventer au quotidien, qui suppose de la part de l'accompagnant de solides compétences relationnelles et stratégiques.
3. Place de l'accompagnant dans l'institution
Première rencontre de Magda avec Vivien (3 :30 min.)
- Magda utilise-t-elle davantage des questions ouvertes, favorisant l'expression libre de Vivien, ou des questions fermées, orientant ses réponses? Quel est l'impact de ces deux types de questionnement?
- Lorsque Vivien exprime des émotions intenses (colère, tristesse, désespoir...), comment Magda y réagit-elle? Cherche-t-elle à les apaiser, à les explorer, à les valider? Que révèle son attitude sur sa conception de l'accompagnement en situation de crise?
- Magda s'autorise-t-elle à partager ses propres ressentis et réflexions face à ce que vit Vivien ou reste-t-elle dans une position plus neutre et distanciée? Quels sont les avantages et les risques de ce dévoilement de soi dans l'accompagnement?
- Face aux propos parfois provocateurs ou agressifs de Vivien, Magda argumente-t-elle, cherche-t-elle à le raisonner ou au contraire accueille-t-elle sans jugement son expression? Jusqu'où accepter d'être bousculé dans la relation d'aide?
- Magda propose-t-elle à Vivien des pistes concrètes, des conseils ou se contente-t-elle d'une écoute bienveillante et d'une présence silencieuse? Comment trouver le bon équilibre entre "faire" et "être là" dans l'accompagnement d'une personne en crise?
- Y a-t-il des moments où le silence de Magda semble gênant, pesant pour Vivien? Comment mieux gérer les silences dans l'entretien pour qu'ils soient habités et non subis?
- Magda semble-t-elle à l'aise avec les manifestations émotionnelles et corporelles de la détresse de Vivien (larmes, agitation...) ou paraît-elle déstabilisée, impuissante? Comment mieux accueillir la souffrance de l'autre sans être submergé?
- Certaines paroles de Magda sonnent-elles comme des jugements moralisateurs, des interprétations hâtives ou des tentatives de rassurer à tout prix? Comment les reformuler de manière plus accueillante et respectueuse du vécu de Vivien?
Passons au crible les interventions de Magda, verbales et non verbales, pour repérer ce qui fait de l'accompagnement spirituel en situation de crise un art délicat, nécessitant de solides compétences relationnelles et une finesse d'ajustement à l'autre. Un art qui suppose de trouver le bon équilibre entre écoute et expression, accueil et guidance, présence et retenue, pour offrir à la personne en souffrance un espace sécurisant où déposer et explorer son expérience.
4. Types d'intervention
Première rencontre de Magda avec Vivien (3 :30 min.)
1. Apprendre à identifier et gérer ses propres émotions en tant qu'accompagnant, afin de maintenir une présence stable, empathique et ajustée à l'autre, même dans des situations relationnelles intenses ou délicates.2. Clarifier son positionnement éthique en tant qu'accompagnant spirituel au sein d'une équipe interdisciplinaire, en cultivant des relations de collaboration basées sur le respect mutuel des rôles et la confidentialité, tout en restant centré sur les besoins spirituels de la personne accompagnée. 3. Affiner sa conscience réflexive sur sa pratique d'accompagnement, en analysant de manière détaillée ses intentions et interventions concrètes, pour ajuster en continu sa posture au plus près de la singularité de chaque rencontre, dans un processus de croissance personnelle et professionnelle.
Développer les compétences relationnelles, émotionnelles et éthiques nécessaires pour offrir un accompagnement spirituel de qualité, centré sur les besoins de la personne accompagnée.
Objectifs secondaires
Objectif général
Deuxième extrait : Après la crise (3 :36 min.)
- Comment Magda accueille-t-elle et gère-t-elle ses propres émotions face aux réactions de Vivien?
- Comment cette conscience de soi permet une juste distance et une meilleure écoute de l'autre?
- Quelles émotions précises semblent traverser Vivien durant l'entretien (colère, tristesse, peur, etc.)? Comment les exprime-t-il verbalement et non-verbalement?
- Magda semble-t-elle percevoir et accueillir ces émotions chez Vivien? Quels indices le montrent dans son attitude, ses paroles, ses gestes?
- Face aux réactions émotionnelles intenses de Vivien, quelles émotions Magda peut-elle ressentir en retour (empathie, agacement, impuissance, etc.)? Arrive-t-elle à les contenir ou se laisse-t-elle submerger?
- Quelles stratégies concrètes Magda pourrait-elle utiliser pour mieux gérer ses propres émotions dans ce type de situation (respiration, ancrage, prise de recul, etc.)?
- En quoi une bonne gestion de ses émotions permet-elle à l'accompagnant de garder une présence stable et bienveillante, sans se laisser envahir ni se couper de la relation?
- Comment Magda pourrait-elle après coup analyser cet entretien sur le plan émotionnel pour en tirer des enseignements pour sa pratique?
- Quels espaces de parole et de soutien un accompagnant peut-il trouver pour être aidé dans la gestion de ses propres émotions (supervision, groupe de pairs, thérapie, etc.)?
Il s'agit ici d'explorer plus en détails la dynamique émotionnelle à l'œuvre dans la relation d'accompagnement, à la fois du côté de l'accompagné et de l'accompagnant, pour en comprendre les enjeux et trouver des pistes d'ajustement. Un travail essentiel pour assurer des accompagnements de qualité, dans le respect du vécu de chacun.Observer et identifier les émotions perçues chez Vivien et Magda durant l'entretien. Réfléchir sur l'importance pour l'accompagnant de reconnaître les émotions qui le traversent pendant un entretien.
1. Gestion des émotions dans l'accompagnement
Deuxième extrait : Après la crise (3 :36 min.)
- Quelles informations l'accompagnant spirituel peut-il partager avec l'équipe soignante sans briser la confidentialité de l'accompagnement? Quelles informations doivent rester confidentielles? Comment discerner la frontière?
- Comment l'accompagnant spirituel peut-il résister à la pression, parfois subtile, de l'équipe soignante pour obtenir des informations sur le patient, si cela va à l'encontre de l'alliance thérapeutique établie avec lui ? Quelles attitudes adopter face à l'équipe?
- En quoi le secret professionnel de l'accompagnant spirituel diffère-t-il de celui des autres soignants? Quelles en sont les spécificités liées à la nature même de l'accompagnement spirituel?
- Comment l'accompagnant spirituel peut-il faire valoir son expertise propre au sein de l'équipe interdisciplinaire, sans empiéter sur les champs de compétences des autres (médecins, psychologues, etc.)? Comment trouver sa juste place ?
- Quelles sont les limites du rôle de l'accompagnant spirituel face aux attentes parfois démesurées de l'équipe (tout régler, avoir réponse à tout, etc.)? Comment poser des limites de manière constructive?
- En cas de désaccord éthique avec une décision de l'équipe, comment l'accompagnant spirituel peut-il l'exprimer de manière respectueuse et se positionner? Jusqu'où peut aller sa liberté de parole?
- Comment cultiver une relation de confiance réciproque entre l'accompagnant spirituel et l'équipe, basée sur la connaissance et le respect mutuels des rôles et responsabilités de chacun? Quels en sont les ingrédients?
Il s'agit maintenant de réfléchir de manière approfondie au positionnement délicat et parfois inconfortable de l'accompagnant spirituel, pris entre les demandes du patient et celles de l'équipe.Trouver le juste équilibre, en restant centré sur les besoins spirituels du patient tout en collaborant de manière constructive avec les soignants, constitue un défi éthique majeur qui mérite d'être exploré dans toutes ses facettes lors de la formation.
2. Posture éthique et collaboration interdisciplinaire
Deuxième extrait : Après la crise (3 :36 min.)
- Quelles sont les paroles exactes utilisées par Magda durant l'entretien? Quel ton emploie-t-elle? Quels mots ou expressions semblent particulièrement significatifs?
- Quel est l'impact de ses paroles, de sa manière d'être en présence? En quoi sont-elles aidantes ou non pour Vivien?
- Au-delà des paroles, comment Magda manifeste-t-elle sa présence à Vivien de manière non-verbale (regard, posture, gestes, etc.)? Quelle qualité de présence peut-on percevoir?
- Quels sont les moments où les interventions de Magda semblent aidantes pour Vivien, lui permettant d'exprimer son vécu et de cheminer? A l'inverse, y a-t-il des moments où ses paroles ou attitudes semblent le bloquer ou le brusquer?
- Comment Magda réagit-elle à l'accusation de Vivien de vouloir "sauver la situation"? Semble-t-elle déstabilisée, sur la défensive ou au contraire capable d'accueillir cette interpellation? Comment rester centré sur la personne accompagnée, sans agenda caché?
- Peut-on déceler chez Magda un désir, conscient ou non, de "bien faire", de se montrer à la hauteur, qui l'éloignerait d'une écoute vraiment centrée sur Vivien? Si oui, comment cela se manifeste-t-il?
- Magda exprime-t-elle à un moment donné ses propres limites, sa non-toute-puissance face à la situation? Reconnaît-elle une part d'incertitude ou d'inconnu dans l'accompagnement?
- Perçoit-on chez Magda une capacité à se laisser toucher et transformer intérieurement par la rencontre avec Vivien, sans perdre son rôle d'accompagnante? Quels indices le montrent?
Il s'agit de passer au crible les moindres détails de l'intervention de Magda, en étant attentif à la cohérence entre ses intentions déclarées et sa manière concrète d'être en relation. C'est en affinant ainsi son regard et en cultivant une vigilance réflexive sur sa pratique que l'accompagnant peut peu à peu ajuster sa posture, au plus près des besoins de la personne accompagnée. Analyser les interventions de Magda. Approfondir la question des intentions de l'accompagnant.
3. Intentions et interventions de l'accompagnant
Deuxième extrait : Après la crise (3 :36 min.)
- Comment l'identité spirituelle de l'accompagnant se construit-elle et évolue-t-elle au fil de son parcours de vie et de sa pratique professionnelle? Quels événements, rencontres ou expériences sont déterminants dans ce cheminement?
- En quoi les valeurs et convictions spirituelles de l'accompagnant influencent-elles sa manière d'être en relation et d'intervenir auprès des personnes accompagnées? Comment veiller à respecter la liberté et le cheminement propre de chacun?
- Quelles tensions ou conflits peuvent surgir entre l'identité spirituelle de l'accompagnant et les exigences de son rôle professionnel (neutralité, ouverture à la diversité, etc.)? Comment les gérer de manière éthique et responsable?
- Comment cultiver une saine distinction entre ce qui relève de l'identité personnelle de l'accompagnant et ce qui appartient à son rôle professionnel, sans pour autant les opposer? Quelle juste distance trouver? Comment s'influencent-elles mutuellement? Quels en sont les enjeux?
- En quoi le fait d'exercer le métier d'accompagnant spirituel influence-t-il en retour l'identité personnelle et la vie spirituelle de celui-ci? Quels sont les bénéfices mais aussi les risques d'une telle imbrication?
- Face au sentiment de non-reconnaissance exprimé par Vivien, comment l'accompagnant peut-il approfondir le sens qu'il donne lui-même à sa mission et y puiser une motivation durable?
- Auprès de qui et dans quels espaces l'accompagnant peut-il trouver une reconnaissance de la valeur de son engagement, au-delà des feed-back des personnes accompagnées? Quel rôle peuvent jouer les pairs, les institutions, la société?
- D'où l'accompagnant tire-t-il sa légitimité, le sens de sa mission?
- Quelles ressources et pratiques peuvent aider l'accompagnant à prendre soin de lui-même, à cultiver son propre enracinement et à prévenir les risques d'épuisement liés aux défis de ce métier très investi?
Vous êtes invité à explorer plus avant la manière dont l'accompagnant spirituel se construit comme sujet, unifiant les différentes facettes de son identité, puisant aux sources vives qui l'animent, tout en répondant aux exigences d'un positionnement professionnel juste et pertinent. Un équilibre toujours à ajuster, au fil d'un cheminement qui implique toute la personne.Explorer la dynamique entre les identités personnelle, professionnelle et spirituelle de l'accompagnant. Réfléchir à la question de la reconnaissance soulevée par Vivien.
4. Dynamique identitaire et reconnaissance
Deuxième extrait : Après la crise (3 :36 min.)
1. Savoir-faire relationnel : Maîtriser les attitudes de base de l'écoute et de la communication non-verbale pour créer un climat de confiance propice au cheminement spirituel de la personne accompagnée.2. Savoir-être éthique : Clarifier son rôle et ses limites dans le respect de la confidentialité et en collaboration avec les autres intervenants, en restant centré sur les besoins spirituels de la personne. 3. Relecture spirituelle : Développer une pratique réflexive permettant de relire son expérience d'accompagnement pour y discerner la trace d'un travail spirituel et approfondir le sens de sa mission.
Développer les compétences relationnelles, éthiques et spirituelles nécessaires pour offrir un accompagnement de qualité à des personnes en quête de sens, en gérant de manière ajustée les situations difficiles.
Objectifs secondaires
Objectif général
Troisième extrait : De la lueur (3 :24min.)
- Qu'est-ce qui, dans l'attitude de Magda, semble permettre à Vivien de se confier davantage lors de cette 3ème rencontre?
- Quelles qualités relationnelles met-elle en œuvre (écoute, empathie, non-jugement, etc.)?
- Comment Magda dose-t-elle les moments d'écoute silencieuse et les relances par des questions?
- Que pouvons-nous en apprendre sur l'art de stimuler la parole de l'autre sans être intrusif?
- Que pensez-vous du fait que Magda s'assoie sur le lit de Vivien?
- En quoi ce geste peut-il favoriser la proximité et la confiance ou au contraire paraître déplacé ou inconvenable?
- Comment bien évaluer la "juste distance" physique et psychologique dans chaque situation?
2. Savoir-faire et savoir-être dans la relation d'accompagnement
- Face au rejet initial de Vivien, comment Magda gère-t-elle ses propres émotions (frustration, sentiment d'échec, etc.)?
- Quelles stratégies met-elle en place pour ne pas se décourager et revenir vers lui avec une attitude positive?
- Après une situation relationnelle tendue, quels espaces et rituels personnels peut-on développer pour "déposer" les émotions difficiles, prendre du recul et se ressourcer avant d'y retourner?
- Quelles pratiques de soin de soi vous semblent pertinentes dans ces moments-là?
1. Gestion des situations difficiles et soin de soi
Troisième extrait : De la lueur (3 :24min.)
- À la suite de son accompagnement de Vivien, quelles modalités de transmission Magda peut-elle proposer à l'équipe pour partager les éléments importants, dans une perspective de continuité des soins? Transmission orale, écrite, participation aux réunions?
- Au-delà du cas de Vivien, comment l'accompagnant spirituel peut-il contribuer à sensibiliser l'équipe soignante à la dimension spirituelle des patients et à l'importance d'en tenir compte dans une approche globale de la personne? Quelles initiatives concrètes imaginer en ce sens?
4. Collaboration interdisciplinaire et transmission
- Après cette rencontre où Vivien s'est livré de manière très personnelle, comment Magda peut-elle gérer au mieux les informations reçues, dans le respect de la confidentialité?
- Quelles informations transmettre ou non à l'équipe soignante?
- Lorsque Magda assiste à la séance d'hypnose, en quoi sa présence est-elle aidante pour Vivien et l'équipe ou au contraire problématique?
- Comment bien clarifier son rôle et ses limites dans les interventions de soin pluridisciplinaires?
3. Déontologie et éthique de l'accompagnement
Troisième extrait : De la lueur (3 :24min.)
L’objectif de cette relecture est de tirer les fondements spirituels qui se cachent dans la trame des rencontres d'accompagnement, pour y pressentir le travail souterrain de l'Esprit. Une manière de ne pas séparer vie professionnelle et vie spirituelle mais de les unifier dans une même quête de sens et de fécondité. Un exercice essentiel pour que l'engagement dans l'accompagnement s'enracine dans la durée et porte tout son fruit.
- En relisant le parcours de Vivien au fil des 3 rencontres, quels signes de cheminement spirituel pouvez-vous y déceler? Quelles étapes clés de son parcours intérieur identifiez-vous?
- Qu'est-ce qui semble avoir permis à Vivien de s'ouvrir peu à peu à une dimension spirituelle, au-delà de ses souffrances et révoltes initiales? Quel a été le rôle de Magda dans ce processus?
- Quels moments de « grâce », de lumière spirituelle, avez-vous perçus dans les échanges entre Magda et Vivien? Comment Magda a-t-elle su les accueillir et les valoriser?
- A l'inverse, quels moments de résistance, de fermeture ou d'obscurité spirituelle avez-vous repérés chez Vivien? Comment Magda les a-t-elle traversés avec lui sans perdre espoir?
- Qu'est-ce que l'expérience d'accompagnement de Vivien a pu faire vivre à Magda sur le plan de sa propre foi? Quels doutes, quels élans, quels approfondissements?
- En quoi la relation avec Vivien a-t-elle été pour Magda une occasion de croissance spirituelle ? Qu'est-ce que cela nous dit du potentiel spirituel de la relation d'accompagnement?
- Comment la spiritualité propre de Magda transparaît-elle dans sa manière d'être en relation avec Vivien? En quoi sa vie de foi semble-t-elle donner sens à son engagement?
- Quels textes bibliques, quelles figures spirituelles pourraient éclairer et inspirer "de l'intérieur" la mission d'accompagnement vécue par Magda auprès de Vivien?
- En quoi le fait de relire régulièrement sa pratique sous l'angle spirituel peut-il aider l'accompagnant à tenir dans la durée, à traverser les épreuves, à approfondir le sens de sa vocation?
5. Relecture spirituelle de la pratique
Troisième extrait : De la lueur (3 :24min.)
1. Approfondir sa compréhension du positionnement spécifique de l'accompagnant spirituel au sein des équipes interdisciplinaires et clarifier son rôle, ses missions et ses modalités de collaboration avec les autres intervenants.2. Acquérir des outils concrets pour bien gérer la fin d'une relation d'accompagnement, en réalisant un bilan constructif avec la personne accompagnée, en célébrant les réussites et en clarifiant les suites, tout en maintenant un lien bienveillant. 3. Développer une communication ajustée intégrant la dimension du non-verbal (qualité de présence, silence habité, toucher délicat...) pour rejoindre la personne accompagnée avec respect et compassion, en étant attentif à ses besoins et à son vécu émotionnel.
Développer les compétences relationnelles, éthiques et spirituelles nécessaires pour offrir un accompagnement de qualité aux personnes malades, en collaboration avec les équipes soignantes.
Objectifs secondaires
Objectif général
Quatrième extrait : Et un merci ! (1 :34 min.)
- Ne pas avoir été informée du départ de Vivien a pu être déstabilisant pour Magda. Comment l'équipe prend-elle soin de chacun de ses membres, en étant attentive aux impacts émotionnels des accompagnements ?
- Quels espaces de parole existent pour permettre à Magda d'exprimer son vécu et d'être soutenue par ses collègues dans les moments difficiles ? Le rôle de l'encadrement est ici crucial.
2. Soutien mutuel au sein de l'équipe
- Le fait que Magda ne soit pas au courant du départ de Vivien soulève la question de la communication au sein de l'équipe. Y a-t-il des réunions régulières pour faire le point sur l'évolution des patients ? Comment l'information circule-t-elle entre les différents intervenants ?
- En tant qu'accompagnante spirituelle, Magda a un rôle spécifique auprès des patients. Il serait intéressant de réfléchir à la façon dont ce rôle est perçu et valorisé par les autres membres de l'équipe (médecins, infirmières, etc.). Y a-t-il une bonne compréhension mutuelle des missions de chacun ? Sa mission est-elle clairement identifiée ?
- Comment son expertise dans le domaine de la spiritualité est-elle sollicitée et intégrée dans la prise en charge globale des patients ? Y a-t-il des temps d'échange prévus pour croiser les regards ?
1. Place de Magda dans l'équipe soignante
Quatrième extrait : Et un merci ! (1 :34 min.)
- Au-delà des signes de reconnaissance, il peut être important de faire un bilan avec le patient sur le chemin parcouru ensemble. Qu'est-ce qui a été significatif pour lui dans cet accompagnement ? Quels sont les fruits qu'il en retire ?
- Pour l'accompagnant aussi, un temps de relecture est précieux pour intégrer cette expérience et en tirer des enseignements pour la suite de sa pratique. Quels ont été les moments forts ? Les difficultés rencontrées ? Comment cette rencontre m'a-t-elle fait grandir humainement et spirituellement ?
4. Fin d'une relation d'accompagnement
En somme, la situation vécue par Magda est une opportunité pour revisiter le fonctionnement d'équipe et voir comment renforcer la collaboration interdisciplinaire, la communication et le soutien mutuel, pour un accompagnement toujours plus ajusté des personnes soignées dans toutes leurs dimensions, y compris spirituelle. Cela passe par une reconnaissance de l'expertise spécifique de chaque professionnel et par la co-construction d'une culture commune du soin.
- Au-delà de la situation individuelle de Magda, il serait pertinent de s'interroger sur la façon dont l'accompagnement spirituel est pensé et positionné dans le projet global du service ou de l'établissement.
- Quelles sont les orientations stratégiques en la matière ? Comment la dimension spirituelle est-elle intégrée dans les procédures et les projets de soin ? Un travail de fond sur ces questions, impliquant tous les acteurs, permettrait de clarifier la place de chacun.
3. Place de l'accompagnant spirituel dans le projet de service
Quatrième extrait : Et un merci ! (1 :34 min.)
Voici une série de questions de réflexion basées sur les stratégies pour finir un accompagnement de manière positive :
Bilan approfondi de l'accompagnement :
- Quels outils ou méthodes peut-on utiliser pour réaliser un bilan complet et constructif en fin d'accompagnement ?
- Comment impliquer activement la personne accompagnée dans ce temps de relecture, pour qu'elle en soit actrice ?
- En quoi ce bilan final est-il une occasion privilégiée de renforcer l'estime de soi et le sentiment de compétence de la personne ?
- Quelles formes peut prendre cette célébration des réussites, en fonction de la sensibilité et des préférences de la personne ?
- Comment encourager la personne à identifier et valoriser les apprentissages réalisés, même imprévus, tout au long du parcours ?
- En quoi cette attitude de célébration est-elle importante pour ancrer une dynamique positive et porteuse d'espérance ?
- Comment aider la personne à se projeter de façon réaliste et motivante dans l'après-accompagnement ?
- Quels sont les écueils à éviter lors de la formalisation du plan d'action, pour qu'il soit adapté et réalisable par la personne ?
- Comment favoriser l'autonomisation de la personne, tout en lui proposant des ressources et des soutiens si besoin ?
4. Fin d'une relation d'accompagnement (suite)
Quatrième extrait : Et un merci ! (1 :34 min.)
En réfléchissant à ces questions, vous pourrez approfondir vos compréhensions des enjeux et des processus à l'œuvre dans cette délicate phase de conclusion d'un accompagnement. Vous serez amenés à interroger vos propres pratiques et à envisager des pistes d'amélioration, dans une dynamique de professionnalisation et de bienveillance envers les personnes accompagnées.
Maintien d'un lien après l'accompagnement : • Quelles modalités de suivi proposer à la personne, en respectant son cheminement et son besoin d'autonomie ? • Comment trouver le juste équilibre entre disponibilité bienveillante et respect du cadre et des limites de l'accompagnement ? • En quoi le maintien d'un lien, même ténu, est-il important pour la personne accompagnée et pour la relation établie ? Intégration de ces stratégies dans sa pratique : • Parmi ces différentes stratégies, lesquelles vous semblent les plus pertinentes et réalisables dans votre contexte d'accompagnement ? • Quels seraient les freins éventuels à leur mise en œuvre et comment les dépasser ? • Que vous inspirent ces pistes pour votre propre style d'accompagnement et votre conception de la relation d'aide ?
4. Fin d'une relation d'accompagnement (suite)
Quatrième extrait : Et un merci ! (1 :34 min.)
- Comment le langage corporel de l'accompagnant spirituel (posture, gestes, expressions du visage, regard...) peut-il manifester une présence bienveillante et une écoute profonde du patient ? Quels sont les signes non-verbaux à privilégier ou à éviter ?
- En quoi le toucher, lorsqu'il est ajusté avec tact et délicatesse, peut-il être un vecteur puissant de réconfort et de soutien pour des personnes fragilisées par la maladie ? Comment trouver la bonne distance relationnelle ?
- De quelle manière le silence, comme temps de pause habité, peut-il permettre d'accueillir ce qui se vit dans l'instant présent, au-delà des mots ? Comment apprendre à être à l'aise dans ces moments de silence partagé ?
- En quoi une juste perception des indices non-verbaux émis par le patient (expressions, attitudes, réactions émotionnelles...) peut-elle aider l'accompagnant à mieux comprendre son vécu intérieur et à ajuster son intervention ? Comment développer cette qualité de présence attentive ?
Voici d’autres questions de réflexion sur la place du non-verbal dans l'accompagnement spirituel en milieu de santé, en lien avec la séquence vidéo :
- Le geste d'étreinte de Magda envers la compagne de Vivien est un témoignage de son humanité et de sa compassion. Dans les situations de fin de vie, les mots sont souvent insuffisants et la présence silencieuse, le regard, le toucher peuvent exprimer beaucoup.
- Cela invite à réfléchir à la juste distance dans la relation d'accompagnement. Jusqu'où peut-on aller dans la proximité physique et émotionnelle sans que cela devienne envahissant ou inapproprié ? Comment respecter l'intimité de la personne tout en lui manifestant une réelle sollicitude ?
5. Place du non-verbal dans l'accompagnement
Quatrième extrait : Et un merci ! (1 :34 min.)
En somme, ces extraits nous montrent la richesse et la complexité de l'accompagnement spirituel en milieu hospitalier. Ils nous invitent à approfondir le sens de cette mission et les compétences humaines et spirituelles qu'elle requiert, au service du bien-être global de la personne malade.
- Comment le travail en équipe pluridisciplinaire peut-il favoriser un partage des observations sur la communication non-verbale des patients, pour mieux cerner leurs besoins et leur apporter un accompagnement global et cohérent ? Quelles modalités de collaboration mettre en place ?
- En quoi une meilleure connaissance des enjeux de la communication non-verbale peut-elle aider les accompagnants spirituels à prendre conscience de leurs propres attitudes corporelles et à les réguler pour une relation plus ajustée ? Quelles formations seraient utiles en ce sens ?
- Comment intégrer harmonieusement parole et non-verbal dans l'accompagnement, pour rejoindre la personne dans toutes ses dimensions ? Quel équilibre trouver entre temps de dialogue, de silence habité, de gestes de tendresse ?
5. Place du non-verbal dans l'accompagnement (suite)
Quatrième extrait : Et un merci ! (1 :34 min.)
En travaillant ces compétences clés, les accompagnants spirituels seront mieux outillés pour offrir un accompagnement spirituel de qualité à travers des rituels porteurs de sens, rassembleurs et respectueux du cheminement de chacun. Cela leur permettra de développer une présidence à la fois ferme et bienveillante, au service du groupe et de chaque personne. En somme, ces questions visent à stimuler une réflexion approfondie sur des aspects très concrets de la pratique rituelle. Elles invitent les accompagnants spirituels à puiser dans leur expérience, à imaginer des pistes créatives et à anticiper des situations délicates. L'enjeu est de les aider à développer un savoir-faire et un savoir-être ajustés, au service d'un accompagnement spirituel de qualité.
1. Approfondir sa compréhension du positionnement spécifique de l'accompagnant spirituel au sein des équipes interdisciplinaires et clarifier son rôle, ses missions et ses modalités de collaboration avec les autres intervenants.2. Acquérir des outils concrets pour bien gérer la fin d'une relation d'accompagnement, en réalisant un bilan constructif avec la personne accompagnée, en célébrant les réussites et en clarifiant les suites, tout en maintenant un lien bienveillant. 3. Développer une communication ajustée intégrant la dimension du non-verbal (qualité de présence, silence habité, toucher délicat...) pour rejoindre la personne accompagnée avec respect et compassion, en étant attentif à ses besoins et à son vécu émotionnel.
Développer les compétences nécessaires pour concevoir et présider des rituels signifiants, rassembleurs et ajustés aux besoins des participants.
Objectifs secondaires
Objectif général
Cinquième extrait : Le rituel d’adieu (4 :43 min.)
Cinquième extrait : Le rituel d’adieu (4 :43 min.)
Dans la séquence, on voit que l'accompagnant spirituel ne nomme pas clairement le sens des gestes posés, comme le pain, l’huile. Chaque participant peut alors se sentir isolé, ne comprenant pas pleinement la portée du rituel.Il serait intéressant de discuter de l'importance d'expliquer le sens des paroles et des gestes dans un rituel, afin que chacun puisse se les approprier. L'accompagnant spirituel a un rôle de "présidence" pour rassembler le groupe et construire du sens partagé.
- Comment choisir les mots justes pour expliquer le sens d'un geste rituel, sans alourdir le déroulement de la cérémonie ?
- Quels sont les risques si certains gestes ne sont pas explicités ? Comment y remédier avec tact?
- Pensez-vous que tous les gestes doivent être commentés ou certains peuvent-ils rester implicites ? Selon quels critères décider ?
- Comment adapter son langage verbal et non-verbal aux différentes sensibilités spirituelles des participants ?
- En quoi une "présidence" maladroite dans les mots et les gestes peut-elle nuire au rituel ? Donnez des exemples.
1. L'importance des mots et des gestes dans un rituel
Cinquième extrait : Le rituel d’adieu (4 :43 min.)
L'accompagnant spirituel utilise beaucoup le "nous" qui invite de manière collective, mais peut-être pas assez le "je" qui permettrait à chacun de se sentir respecté dans ses sensibilités individuelles. A partir de cet extrait vidéo, on pourrait réfléchir à la façon de s'adresser au groupe lors d'un rituel, en trouvant un équilibre entre les dimensions collectives et individuelles. Comment faire en sorte que chacun se sente à la fois partie prenante du groupe, et respecté dans son unicité ?
- À quel moment est-il judicieux de s'adresser au groupe dans son ensemble (en disant "nous") ou de manière plus individuelle ("je", "tu", "vous") ?
- Comment formuler des phrases qui s'adressent à la fois au collectif et à chaque personne dans sa singularité ?
- Quels sont les écueils d'un rituel qui serait trop dans le "nous" ? Et à l'inverse, trop centré sur les individus ?
- Imaginez des gestes symboliques incluant une dimension à la fois collective et personnelle.
- En pratique, comment favoriser la participation de chacun tout en cultivant un esprit de groupe ?
2. Trouver un équilibre entre le "nous" et le "je"
Cinquième extrait : Le rituel d’adieu (4 :43 min.)
On note que l'accompagnant spirituel débute le rituel sans vraiment l'annoncer, sans se présenter, ni inviter au rapprochement. De même, la fin n'est pas clairement marquée. Ce serait l'occasion de se sensibiliser à l'importance des seuils ou des différents temps dans un rituel. Marquer distinctement le début permet à chacun d'entrer dans un espace-temps particulier. Indiquer la fin permet de revenir à un autre registre de parole et de présence. Les transitions sont importantes à soigner dans l'accompagnement spirituel.
- Quels mots et gestes sont appropriés pour signifier l'entrée dans un espace-temps rituel ? Donnez des exemples.
- Une fois le rituel commencé, peut-on encore accueillir des retardataires ? Comment gérer cette situation délicate ?
- Quelles seraient des manières créatives de marquer la fin d'une cérémonie, au-delà des formules classiques ?
- Comment ménager un temps de transition en douceur, pour ne pas brusquer le retour au quotidien après un moment intense ?
- En quoi des seuils bien posés participent-ils à la qualité d'un rituel ? Pouvez-vous partager une expérience vécue ?
3. Marquer clairement le début et la fin du rituel