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Transcript
Le mandat d'Erdogan marque-t-il un retour de la politique impérialiste de la Turquie, s'inspirant de l'héritage ottoman pour étendre son influence régionale et internationale ?
Côme Migot Godart et Terence Abboud
sommaire :
- Introduction ( contexte historique )
- I/Spécificité de la politique d'Erdogan par rapport à ses prédécesseur
- II/Comment et pourquoi Erdogan affirme t-il la puissance Turque ? ( hardpower et softpower )
- III/Critique et défis : quels problèmes liés à l'impérialisme rencontres Erdogan a l'échelle régional et mondial
- IV/Conclusion
Introduction :
I. Contexte historique et géopolitique La Turquie, héritière de l'Empire ottoman, a longtemps été une puissance régionale influente. L'Empire ottoman, qui s'étendait sur trois continents, a dominé une grande partie du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et des Balkans pendant des siècles, avant de décliner progressivement au cours du XIXe et du début du XXe siècle. Ce déclin a culminé avec sa dissolution à la fin de la Première Guerre mondiale.
Introduction :
II/Déclin de l'Empire ottoman et la fondation de la République de Turquie par Mustafa Kemal Atatürk.En 1923, Mustafa Kemal Atatürk a fondé la République de Turquie sur les ruines de l'Empire. Il a mis en place une politique de laïcité et de modernisation, visant à occidentaliser le pays et à rompre avec l'héritage impérial. La Turquie s’est alors tournée vers une politique étrangère de neutralité, cherchant à se rapprocher des puissances occidentales tout en évitant les conflits régionaux.
Introduction :
III/Erdogan, un dirigeant avec de nouvelles idéesLes prédécesseurs d’Erdogan, tels que Turgut Özal ou Süleyman Demirel, ont maintenu cette ligne en privilégiant des relations équilibrées avec l'Occident, notamment avec l'OTAN et l'Union européenne. Toutefois, l'arrivée d'Erdogan au pouvoir marque un tournant dans cette politique étrangère, marquant un retour à une influence régionale plus affirmée.
I. Spécificité de la politique d'Erdogan par rapport à ses prédécesseurs La politique de Recep Tayyip Erdogan se démarque de celle de ses prédécesseurs par son intégration d'éléments islamistes et un retour aux valeurs islamiques, en contraste avec la vision laïque d'Atatürk. Alors que les anciens dirigeants prônaient la neutralité et le partenariat avec l'Occident, Erdogan a adopté une stratégie proactive, renforçant l'influence turque au Moyen-Orient. Sa centralisation du pouvoir, culminant avec la mise en place d'un régime présidentiel renforcé en 2017, marque une rupture avec les pratiques démocratiques précédentes et accentue un style de gouvernance plus autoritaire.
II. Comment et pourquoi Erdogan affirme-t-il la puissance turque ? A. Hard Power : Une approche militaire et géopolitique affirmée. Erdogan renforce la puissance turque par des interventions militaires en Syrie, en Irak, et en Libye, justifiées par la lutte contre le terrorisme et la protection des frontières. Il a également soutenu l'Azerbaïdjan dans le conflit du Haut-Karabakh, consolidant l'influence turque dans le Caucase. En Méditerranée orientale, il cherche à exploiter les hydrocarbures, ce qui provoque des tensions avec la Grèce et Chypre. Cette approche proactive vise à rétablir l'influence régionale de la Turquie et à renouer avec son héritage impérial.
B. Soft Power : Influence culturelle et diplomatique. Erdogan utilise une stratégie de soft power pour renforcer la position de la Turquie sur la scène internationale. Il promeut la culture turque à travers les médias, notamment des séries télévisées qui rencontrent un grand succès, surtout dans le monde arabe. Le club de football Fenerbahçe illustre également ce soft power, unissant les supporters autour d'une identité nationale et renforçant le sentiment d'appartenance. De plus, Erdogan soutient les communautés turcophones et musulmanes à l'étranger, consolidant les liens avec la diaspora et les minorités. En combinant hard power et soft power, il vise à établir la Turquie comme une puissance régionale influente.
III. Critique et défis : quels problèmes liés à l'impérialisme rencontre Erdogan à l'échelle régionale et mondiale
A. Tensions régionales et résistance La politique impérialiste d'Erdogan génère des tensions avec des pays voisins, comme la Grèce et Chypre, en raison des revendications maritimes en Méditerranée orientale. Son soutien militaire aux factions en Syrie et en Libye suscite également des réactions hostiles d'autres acteurs régionaux, qui perçoivent cette stratégie comme une menace à leur stabilité.
C. Défis économiques internes Les ambitions impérialistes d'Erdogan rencontrent des défis internes, notamment économiques, avec des problèmes d'inflation et de chômage. Les ressources consacrées aux interventions militaires à l'étranger peuvent détourner l'attention et les fonds nécessaires pour résoudre les problèmes domestiques, générant des frustrations au sein de la population.
B. Critiques internationales et isolement diplomatique Au niveau mondial, les ambitions d'Erdogan font l'objet de critiques de la part des puissances occidentales, en raison des violations des droits de l'homme et de la dérive autoritaire. Cela entraîne un isolement diplomatique, limitant les capacités de la Turquie à influencer les négociations internationales. De plus, la rivalité croissante avec la Russie et les États-Unis complique sa position sur les enjeux globaux.
IV. Conclusion En conclusion, la politique d'Erdogan s'inscrit dans une volonté d'affirmer la puissance turque à la fois sur le plan militaire et culturel. Son utilisation du hard power, avec des interventions en Syrie, en Irak et en Libye, ainsi que sa posture proactive en Méditerranée orientale, témoigne d'une ambition impérialiste réanimée. Parallèlement, son approche de soft power, à travers la promotion de la culture turque et le soutien à des institutions comme le club de football Fenerbahçe, renforce l'influence de la Turquie sur la scène internationale. Cependant, cette stratégie n'est pas sans défis. Les tensions régionales, les critiques internationales concernant les violations des droits de l'homme et les problèmes économiques internes posent des obstacles significatifs à la durabilité de sa politique. L'avenir de la Turquie sous Erdogan dépendra donc de sa capacité à naviguer dans ces enjeux complexes tout en maintenant son ambition d'ériger la Turquie comme une puissance régionale incontournable.
Sources : Le Parisien, Alamy, Wikipédia, Le 20 Minutes, Les Échos, The Guardian, Al Jazeera, Foreign Policy