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Mme BRAUD
Created on October 1, 2024
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Transcript
OBJET D'étude : Rythmes et cadences de la vie moderne : quel temps pour soi ?
Plan de l'année
Réussir le bac de français
Introduction : Prenons le temps d'entrer dans l'objet d'étude
Séquence 1 : La cadence de la vie au rythme du temps que l’on cherche à gagner
Séquence 2 : Courir, Jean ECHENOZ
Etude d'une oeuvre intégrale
Groupement de textes
Introduction : Prenons le temps d'entrer dans l'objet d'étude
Objet d'étude de l'année : Rythmes et cadences de la vie moderne : quel temps pour soi ?
BRAINSTROMING 1 : nuage de mots des représentations
Si je vous dis "TEMPS", à quels mots pensez-vous ?
Allez sur le site : answergarden.ch/
Brainstroming 2 : LES EXPRESSIONS AUTOUR DU TEMPS
A deux, listez sur le mur collaboratif de l’ENT toutes les expressions que vous connaissez qui évoquent le temps.
DéFINIR LES TERMES DU THèmeRythmes et cadences de la vie moderne : du temps pour soi ?
TEMPS
RYTHMES
CADENCES
DEFINIR LES TERMES DU THèmeRythmes et cadences de la vie moderne : du temps pour soi ?
TEMPS
RYTHMES
CADENCES
organisation répétée du temps, schémas récurrents dans la vie quotidienne, dictés par la société, le travail, la famille ou nos habitudes. Nos vies sont rythmées par des suites régulières d'événements, imposées ou choisies, qui structurent le quotidien. Retour, à des intervalles réguliers dans le temps, d'un fait, d'un phénomène
Continuité indéfinie, milieu où se déroule la succession des évènements et des phénomènes, les changements, mouvements, et leur représentation dans la conscience.
vitesse et intensité des rythmes.Vitesse à laquelle les rythmes de la vie moderne se succèdent. La cadence peut être lente, rapide, régulière ou irrégulière. Elle traduit la sensation subjective du temps qui passe.
séquence 1 :
La cadence de la vie au rythme du temps que l’on cherche à gagner
Problématique :
Est-il absurde de vouloir du temps pour soi dans un monde qui veut nous imposer le rythme de la société moderne ?
séquence 1 : La cadence de la vie au rythme du temps que l’on cherche à gagner
Séance 1 : Du mythe à la réalité : “Sisyphe est le héros absurde”
Séance 2 : Le temps aspiré par la spirale du travail
Séance 3 : Le temps absorbé ou l’absorption par le temps
Séance 4 : Prendre le temps de perdre son temps
Séance 5 : Aller à contre-temps pour sortir de la cadence du monde moderne
Séance 6 : Evaluation
Séance 1
Du mythe à la réalité : “Sisyphe est le héros absurde” (Albert Camus)
Crédits : Maxinvestigator/Wikimedia Franz von Stuck, Sisyphe, 1920, peinture à l'huile, 103 x 89 cm, galerie Ritthaler, Hambourg, Allemagne.
Séance 1
Problématique : De quelle façon le mythe de Sisyphe permet-il à l’Homme moderne de réfléchir à sa condition ?
Crédits : Maxinvestigator/Wikimedia Franz von Stuck, Sisyphe, 1920, peinture à l'huile, 103 x 89 cm, galerie Ritthaler, Hambourg, Allemagne.
Séance 1
Activité 1
Du mythe à la réalité : “Sisyphe est le héros absurde” (Albert Camus)
Activité 2
Problématique : De quelle façon le mythe de Sisyphe permet-il à l’Homme moderne de réfléchir à sa condition ?
Séance 3
Problématique : Comment la société moderne oblige-t-elle à courir après le temps ?
Le temps absorbé ou l’absorption par le temps
Le défi des notifications
Séance 3
Analyse de texte en groupe
Le temps absorbé ou l’absorption par le temps
La bande annonce de Time Out
Réaction au texte d'Alain DAMASIO
Texte 4
Groupe 1
Texte 5
Groupe 2
Texte 6
Texte 3
GROUPE 1
Document 1 : Courir après son temps le mal du siècle
Source : "Courir après son temps, le mal du siècle" Emilie Veillon, Le Temps, 30 mars 2017
© Skodonnell
GROUPE 2
Document 2 : Les servitudes modernes
Source : "Les servitudes modernes"publiée le 21 novembre 2023, Frédéric Demarquet, www.si-institut.com
Groupe 4
Document 4 : Nouvelles technologies, entre rejet et addiction
Source : "Entre rejet et addiction, le rapport des Français aux nouvelles technologies"26 octobre 2016, comarketing-news.fr/
GROUPE 3
Document 3 : Je cours après le temps
Source : "Je cours toujours après le temps" Aurore Aimelet Publié le 07/01/2017, Psychologies
Groupe 5
Document 5 : Addiction aux smartphones
Source : "Addiction aux smartphones : on vous dit tout !" Romain Vitt 09/06/2017 www.phonandroid.com
Groupe 6
Document 6 : La nomophobie
Source : "La nomophobie : quand l’addiction à votre téléphone impacte votre santé" Lucie Marchant, 17/10/2023, universpharmacie.fr
Activité 1
Activité 2
Séance 2
Le temps aspiré par la spirale du travail ?
Problématique : Est-il absurde de consacrer son temps au travail ?
Activité 1Document 1 : Extraits Le Journal d'un manoeuvre
Thierry Metz (1956 - 1997)
AUtre EXEMPLE Extrait A la ligne. Feuillets d’usine
Joseph Pontus (1978-2021)
ALLER PLUS LOIN « Le temps des ouvriers », documentaire, 2020
Qu'est-ce que "dix minutes" ?
Joseph Pontus (1978-2021)
Séance 4 : Prendre le temps de perdre son temps
Problématique : Perdons-nous réellement notre temps lorsque nous ralentissons la cadence ?
ACTIVITE : corpus type bac
Document 1 : Carl Honoré "Eloge de la lenteur", Avant-propos "La fureur de vivre", 2013
Document 2 : Pline le Jeune, "Lettres", Livre I, Lettre IX, Ier siècle après J.-C.
Homme devant les horloges de fuseaux horaires © Skodonnell
Réussir le bac de français
Répondre à une question d'interprétation
Organiser l'argumentation
Les connecteurs
Gérer son temps durant l'épreuve
Citer, analyser et reformuler les idées d'un document
RéVISER le bac de français
Des CITATIONS, vidéos et podcasts Pour préparer l'objet d'étude
30 citations sur le temps
Numérique : vie en accélérée - LUMNI
Le Temps - L'Antisèche
Le Temps des ouvriers
Affaires sensibles sur Emil Zatopek
La lettre de Pierre Gwiazdzinski, ouvrier - France Culture
Document 1 : Pline le Jeune, Lettres, Livre I, Lettre 9, Ier siècle après J.-C. IX. — Pline à Minutius Fundanus. Chose étonnante ! Prenez à part, chacune des journées que l'on passe à Rome, vous vous rendrez compte, ou à peu près, de son emploi. Prenez-en plusieurs ou réunissez-les toutes, il en sera au-trement. En effet, demandez à quelqu'un : « Qu'avez-vous fait aujourd'hui ? J'ai assisté, vous dira-t-il, à une prise de toge virile. J'ai été invité à des fiançailles ou à des noces. On m'a requis pour cacheter un testament. Celui-ci m'a chargé de sa cause ; ce¬lui-là m'a fait appeler à une consultation. » Chacune de ces occupations, le jour où l'on s'y est livré, a paru nécessaire, mais quand on vient à réfléchir que c'est ainsi que se sont écoulées toutes les journées, on les trouve vides, surtout dans la retraite. On se dit alors : « A quelles bagatelles ai-je perdu mon temps ! » C'est ce que je répète souvent dans ma villa de Laurente, où je lis, où je compose, où j'exerce mon corps dont la bonne disposi¬tion seconde les opérations de mon esprit. Je n'entends, je ne dis rien, que je me repente d'avoir entendu et d'avoir dit. Personne, devant moi, ne déchire autrui par de malins discours. Ma censure ne s'adresse qu'à moi-même, quand je suis mécontent de ce que j'écris. Point de désir, point de crainte qui m'inquiète, point de bruit qui me tourmente. Je ne m'entretiens qu'avec moi et avec mes livres. O l'agréable, ô la paisible vie! ô le délicieux loisir ! Qu'il est honorable, et préférable peut-être à tout emploi ! O mer, ô rivage, mes vrais musées solitaires, qui fécondez mon imagina-tion, que de pensées ne m'inspirez-vous pas ! Fuyez donc, comme moi, le fracas et le vain mouvement de la ville ; renoncez à toutes ces occupations frivoles qui vous y attachent ; livrez-vous à l'é¬tude ou au repos, et songez au mot si profond et si plaisant de notre cher Attilius : Il vaut mieux ne rien faire, que de faire des riens. Adieu.
Document 1
Eté 1985. Par un après-midi écrasé de soleil, mon voyage de jeunesse en Europe fait halte en grinçant des freins devant un square de la Périphérie de Rome. Notre bus, qui est reparti en ville, a vingt minutes de retard et 'a pas l'air de vouloir réapparaître. Mais cela ne me perturbe pas le moins du monde. Au lieu de marcher de long en large sur le trottoir ou d'appeler la compagnie de bus pour récriminer, je pose un Walkman sur mes oreilles et je me couche sur un banc pour écouter Simon and Garfunkel chanter le bonher du temps qui passe et l'art de le faire durer. Chaque détail de cette scène reste gravé dans ma mémoire : deux petits garçons tapent dans un ballon de football autour d'une fontaine médiévale ; des branches viennent se frotter contre le haut d'un mur de pierre ; une veuve âgée transporte des légumes dans son filet à provisions... Quinze ans plus tard, les choses n'ont plus rien à voir avec la scène qui précède. Me voici désormais dans l'aéroport bondé de Rome Fiumicino, et je suis un correspondant étranger courant pour attraper un vol de retour pour Londres. Au lieu de battre le pavé et de jouir de l'instant, je me précicipite en salle d'embarquement, maudissant silencieusement toute personne moins pressée que moi qui oserait me ralentir le passage. Au lieu d'écouter dans le musique folk sur un vieux Walkman, je discute sur mon portable avec mon rédacteur en chef, qui se trouve à des milliers de kilomètres. Arrivé à la porte d'embarquement, je prends place