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Chimère d'arezzo

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SOMMAIRE

1. Introduction
2. Origines et Mythes
3. Description de l’œuvre
4. Contexte Historique
5. Impact et Héritage
6. Conclusion

Introduction

La Chimère d'Arezzo est une sculpture en bronze du IVe siècle avant J.-C., provenant de la civilisation étrusque. Elle représente une créature mythologique hybride composée d’un corps de lion, d’une tête de chèvre sur son dos et d’une queue en forme de serpent. Cette créature provient de la mythologie grecque, où elle est considérée comme un monstre terrifiant.

Découverte en 1553 près de la ville d'Arezzo, en Italie, cette statue est un chef-d’œuvre de l’art étrusque, témoignant du savoir-faire des artisans dans le travail du bronze. Elle est conservée au Musée archéologique de Florence, où elle symbolise la richesse et l’influence culturelle de cette civilisation antique.

Origines et Mythe

La Chimère d'Arezzo est inspirée d'une créature mythologique grecque, la Chimère, mentionnée notamment dans l'Iliade d'Homère. Dans la mythologie grecque, la Chimère est finalement vaincue par le héros Bellérophon, monté sur son cheval ailé Pégase. Ce combat symbolise la lutte du bien contre le chaos et la destruction.

Origines et Mythe

Les Étrusques (peuple qui habitait la Toscane), fascinés par les mythes grecs, ont adopté cette créature dans leur propre culture artistique. La Chimère d'Arezzo, réalisée en bronze au IVe siècle avant J.-C., reflète cette influence. Elle incarne à la fois la puissance destructrice du monstre et la maîtrise technique des Étrusques en matière de sculpture. En résumé, la Chimère d'Arezzo est un symbole mythologique puissant, fusionnant les traditions grecques et étrusques, représentant à la fois la peur et la victoire sur le chaos.

Description de l’œuvre

La chimère d'Arezzo mesure environ 80 cm de haut, et 1,30 mètres de long.La posture de la statue est dynamique et réaliste : le lion semble prêt à bondir, les muscles sont tendus, donnant une impression de mouvement et de tension. La gueule du lion est grande ouverte, laissant imaginer un rugissement, tandis que la tête de la chèvre apparaît affaiblie, comme si elle souffrait, symbolisant la lutte. Le serpent forme la queue, avec sa tête dirigée vers l'extérieur, accentuant l'aspect redoutable de l'ensemble.

La précision des détails, comme la texture de la crinière du lion ou les écailles du serpent, témoigne de la maîtrise des artisans étrusques dans le travail du bronze. Cette œuvre était probablement destinée à orner un temple ou un sanctuaire, illustrant à la fois la puissance de la mythologie et l’expertise artistique de cette civilisation.

Contexte Historique

Sur la jambe avant droite de la chimère, une inscription incisée dans la cire pendant le processus de moulage se lit "tinscvil" ou "cadeau à Tins", indiquant qu'il s'agissait d'une offrande au dieu Tins (alias Tinia), divinité suprême du panthéon étrusque. Cette inscription suggère que la statue avait pour but soit de persuader la divinité d'apporter son aide, soit de la remercier pour l'aide déjà accordée. Il est à noter que cette chimère devait originellement être accompagnée d'une autre statue représentant Bellérophon, mais celle-ci a été perdue.

De plus, la queue en forme de serpent de la chimère avait également disparu lors de la découverte du bronze, et celle que l'on voit aujourd'hui est un ajout de la fin du XVIIIe siècle. Le nom "chimère" est d'ailleurs dérivé de "Khimaira", qui signifie petite chèvre en grec, faisant d'elle l'ancêtre du dragon. Impressionné par cette chimère, Cosimo l'adopta comme symbole de son règne.

Impact et Héritage

On pense que la Chimère d’Arezzo a été créée à des fins rituelles ou symboliques, probablement en lien avec des cérémonies religieuses ou des rites funéraires. Cette œuvre remarquable est devenue l'une des pièces maîtresses du musée et a particulièrement fasciné Cosme Ier de Médicis, alors duc de Florence, qui a reconnu son importance historique et culturelle.

Cosme Ier de Médicis

Conclusion

En conclusion, la Chimère d'Arezzo est bien plus qu'une simple sculpture en bronze. Elle illustre l'interaction entre la mythologie grecque et l'art étrusque, témoignant de l'influence culturelle de l'époque.Sa représentation dynamique d'une créature mythologique démontre la maîtrise des artisans étrusques et leur capacité à intégrer des récits dans leurs œuvres. Découverte en 1553, elle a mis en lumière le patrimoine étrusque et continue d'attirer l'attention des historiens et des amateurs d'art. En somme, la Chimère d'Arezzo demeure un symbole de créativité humaine et de connexion entre les cultures

MERCI DE M'AVOIR ÉCOUTÉ.

Marie-Gladys ☆