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Clara Martinon
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Transcript
MALI
La destruction, la protection et la restauration du patrimoine, enjeu géopolitique.
Info
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Palmyre
-21 mai 2015: cité antique de Palmyre occupée par le groupe terroriste de DAESH-au nom de leur idéologie djihadiste destruction de trésors de l'humanité-sanctuaires, temples, colonnes, arc de Triomphe, vestige culturels et historiques d'un carrefour commercial prospère détruits alors qu'ils étaient inscrits à l'UNESCO depuis 1980-identité syrienne, mémoire nationale et traces du génie humain effacées par DAESH-patrimoine humanitaire, une conception universelle à connotation ocidentale-nouvel usage des ruines de la cité par DAESH: explosion d'hommes enchainés donc disparition de la population et des derniers vestiges-destruction de la cité= destruction d'un symbole d'indépendance, de l'existence de la reine Zénobie et de celle d'une population entière -anéantissement complet du site pour éffacer toute traces de vie syrienne
Palmyre, une destruction idéologique du patrimoine
Le patrimoine malien est matériel et immatériel, il est issu de l’empire médiéval du Mali fondé au XIIème siècle. Dès 1988, les villes de Tombouctou et Djenné qui abrite la grande mosquée, sont des hauts lieux de la diffusion de la culture islamique, ainsi que les Falaises de Bandiagara sont inscrites au patrimoine de l’UNESCO. En 2004, la liste s’élargit avec l’inscription du Tombeau des Askia, édifié par l'Empereur du Songhaï Askia Mohamed en 1495. Il est aujourd’hui une mosquée et un centre culturel public. Le Mali est aussi riche de pratiques culturelles composant son patrimoine: rituels, savoir-faire, festivals (festival du désert des Touregs à Essakane célèbre la musique culturelle malienne), musiques et danses traditionnelles (danses sarakolé). C’est donc un patrimoine riche pour le pays mais aussi pour l’humanité car il témoigne de l’existence de l’ancienne civilisation présente durant l’Empire du Mali de 1240 à 1645. Il conserve l’identité du pays et la mémoire collective de ce vaste territoire multiculturel. Le Mali abrite de nombreux monuments religieux qui participent à la diffusion de l’Islam dans le pays mais aussi en dehors de ses frontières vers d’autres régions africaines. C’est un bien commun qui appartient à l’ensemble de la population appartenant à l’Islam.
Le patrimoine du Mali
Situation politique au Mali depuis 2012Depuis 2012, le Mali connait de nombreux coups d’États bouleversant ainsi la situation politique, culturelle du pays. Tout d’abord en mars 2012, le pays est touché par un coup d’Etat des militaires maliens contre le président Toumani Touré. Pour cause de mauvaise gestion du conflit dans le nord du pays où des groupes armés touaregs et également des groupes djihadistes qui ont pris le contrôle du nord du pays. Ce coup d’État a alors fragilisé la politique et le gouvernement du Mali, mettant en place une insécurité constante . De plus, durant cette année de changement pour le Mali, il y a également eu la destruction de 14 sur 16 mausolées de Tombouctou: lieux de recueillement situés en ville ou dans des cimetières en périphérie de la cité avec des tombes portant des stèles et autres insignes funéraires= attaqués par des groupes djihadistes afin de prendre le contrôle sur certaines villes en menaçant leur mémoire et leur idéologie. → Classés depuis 1988 au patrimoine de l’UNESCO, les mausolées de Tombouctou symbole de richesse culturelle faisaient partis du patrimoine culturel du Mali. → La Cour pénale internationale (CPI), a déclaré en 2012 que la destruction en cours de mausolées était "un crime de guerre" passible de poursuites de la CPI. "Mon message à ceux qui sont impliqués dans cet acte criminel est clair : arrêtez la destruction de biens religieux maintenant. C'est un crime de guerre pour lequel mes services sont pleinement autorisés à enquêter", a déclaré Fatou Bensouda à Dakar (ex-procureur de la CPI). Elle a également précisé que l'article 8 du statut de Rome portant création de la CPI stipulait que "les attaques délibérées contre des bâtiments civils non protégés qui ne sont pas des objectifs militaires constituent un crime de guerre. Cela inclut les attaques contre les monuments historiques, tout comme la destruction de bâtiments dédiés à la religion". → C’est à l'issue d'un procès historique de 2016 afin de condamné un djihadiste malien à neuf ans de prison par la Cour pénale internationale à La Haye, pour la destruction des mausolées de Tombouctou au Mali c’est alors le premier a être condamné pour la destruction du patrimoine culturel comme un "crime de guerre”. Montrant ainsi l’importance de la conservation du patrimoine culturelle et historique du Mali afin de conserver la mémoire de tous les citoyens. Cet acte est vu comme un bouleversement politique remettant en question le système politique et le gouvernement du Mali dans la gestion de monuments considérés comme un patrimoine important a conservé pour les populations futurs. Comme par exemple les mosquées détruitent par l’arrivée des djihadistes: « Les islamistes viennent de détruire l'entrée de la mosquée Sidi Yeyia de Tombouctou », située dans le sud de la ville, « ils ont arraché la porte sacrée qu'on n'ouvrait jamais », a affirmé un des témoins présent lors des attaques de 2012. → Nous pouvons aussi voir une destruction importante avec l’exemple des manuscrits brulées par les groupes djihadistes et les touaregs contre l’ideolaterie de livre saint= crime culturelle par conséquent les maliens aident à la préservation de leur patrimoine culturelle car ils prendront des manuscrits chez eux afin de les protéger du crime. → En avril 2013 l’ONU mettra en place le mouvement des casques bleus faisant partie de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali. Cette force de maintien de la paix a pour mission de soutenir la stabilité du pays durant les bouleversements politiques du Mali.→ 2018, le Mali est classé par l’ONU dans le 182ème rang sur 188 pays concernant l’indice du développement humain. Par conséquent, le Mali place ses patrimoines immatériels et matériels au cœur de sa priorité afin de favoriser la paix et la cohésion entre les différentes communautés d’habitants. Il y a aussi l’aide à la communauté internationale qui entre en jeu pour pouvoir apporter leur aide internationale et leur soutient dans la reconstruction du patrimoine malien.→ reprise des attentats et des attaques dans les villages se sont multipliés depuis 2018 fragilisant la population= cause de nombreuses tensions sur les patrimoines immatériels et matériels → menacés dans les zones de tensions où les rituels, savoir faire, danse musique traductionnelle sont remis en cause. Certains habitants renoncent à perpétuer leurs traditions (patrimoine immatérielle) à cause de la peur des représailles des groupes djihadistes qui imposent leur idéologie là où ils sont présents.
Politiques et actions mises en œuvre pour défendre et restaurer le patrimoineMission Internationale: Des actions sont d’abord mises en place à l’échelle internationale. l’Unesco financé par les états membres, des fondations et associations finance et aide l’état malien.Il y a les casques bleus envoyés par l’ONU qui participent à une mission nommée Minusma dit Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali, elle est déployée à partir de 2013 et est la première mission de paix qui intègre la protection du patrimoine. Les casques bleus sont formé à la protection du patrimoine et doivent sécuriser et soutenir les programmes de reconstructions des monuments en plus d’aider pour le transport. Il existe aussi des interventions militaires internationales notamment celle de la France en 2013, baptisée Opération Serval. Cette intervention a permis de libérer la ville des djihadistes au Mali et l’armée de terre s’investit dans la préservation des biens culturels en protégeant et en aidant à la reconstruction. On retrouve aussi le Centre interarmées des actions sur l’environnement qui possède une missions d’amélioration, de reconstruction et de soutien aux populations locales. De plus la cours pénale internationale réagit puisque les destructions de biens culturels sont désormais considérées comme un crime de guerre, permettant de protéger et dissuader tout destructeurs. L’Unesco est donc un acteur majeur qui coordonne les actions internationales et nationales. En effet l’Unesco a fait réaliser un passeport du patrimoine du nord du Mali, répertoriant les sites culturels majeurs et reclasse en juin 2012, la ville comme « patrimoine mondial en péril ». De surcroit l’Unesco a récolté 4 millions d’euros pour reconstruire le patrimoine, et l’organisation envoie des personnes formées tel que des architectes qui aident à reconstruire et retrouver les techniques traditionnelles datant de plusieurs siècle pour la restauration, ce qui permet de former par la même occasion les artisans locaux afin qu’ils puissent entretenir leurs biens.Mission Nationale et Locale:L’Unesco va superviser des missions locales et culturelles permettant d’organiser des actions de sauvegarde tout en mobilisant les communautés locales (chefs de quartiers, imams, artisans) qui grâce à leurs connaissances traditionnelles remettent d’aplomb le patrimoine détruit. Grâce à cette action commune, il y a eu la réinstallation de la porte sacrée Sidi Yahia en 2016. Cette porte est une réplique parfaitement identique de celle détruite et est le symbole protecteur de la ville. La restauration du patrimoine est donc un symbole fort face à cette crise dans le pays et permet de marquer la lutte contre la destruction et le chaos en impliquant le citoyen. La population est instruite vis à vis de son patrimoine. On retrouve donc un fort attachement culturel surtout de la jeunesse qui est sensibilisée à la protection du patrimoine et qui s’organise pour la sécurité en faisant des rondes. Ce sont aussi les militaires et policiers maliens qui sont formés pour agir de la même manière que la Minusma. Les autorités locales quant à elles organisent des événements pour sauvegarder le patrimoine tout en informant la population, c’est par exemple le cas de festivals qui se tiennent chaque année. Celles-ci ont également permis la création de banques culturelles dont le but est que les habitants déposent des biens culturels dotés d’une valeur historique en l’échange d’un crédit. Ces banques depuis 1997 s’installent dans des endroits ou le patrimoine est menacé par le pillage et les destructions, ainsi les banques culturelles permettent d’informer la population locale qui veille à ce que les biens culturels permettent le développement économique (atout touristique et autre) et social (population impliquée dans la sauvegarde de son patrimoine et sentiment de cohésion, d’appartenance créer) plutôt que d’être vendu en l’échange de faibles sommes. Enfin le gouvernement agit vivement pour protéger ses biens culturels c’est pourquoi celui-ci dépose des demandes pour inscrire des œuvres à l’Unesco. C’est par exemple le cas du tombeau des Askia. “notre patrimoine est un allié pour la paix” Cette citation témoigne de l’importance de la préservation du patrimoine d’une nation. Aider à la protection du patrimoine et la restauration de celui-ci est d’abord un allié pour la paix au niveau international. En effet l’envoie de militaires français venant en aide au Mali avec diverses actions (sécurité et restauration) est un moyen d’être mieux acceptés par les populations alors que ces troupes sont rejetées, pour cause l’image de “Françafrique ” renvoyant une image péjorative néo-coloniale. Au niveau nationale la sauvegarde permet une stabilité en créant des emplois tout en procurant un sentiment de dignité, d’inclusion et de fierté. C’est ainsi une lutte contre la guerre et l’instabilité politique et sociale au sein d’un pays.
Depuis 2012, le Mali connait de nombreux coups d’États bouleversant ainsi la situation politique, culturelle du pays. Tout d’abord en mars 2012, le pays est touché par un coup d’Etat des militaires maliens contre le président Toumani Touré. Pour cause de mauvaise gestion du conflit dans le nord du pays où des groupes armés touaregs et également des groupes djihadistes qui ont pris le contrôle du nord du pays. Ce coup d’État a alors fragilisé la politique et le gouvernement du Mali, mettant en place une insécurité constante . De plus, durant cette année de changement pour le Mali, il y a également eu la destruction de 14 sur 16 mausolées de Tombouctou: lieux de recueillement situés en ville ou dans des cimetières en périphérie de la cité avec des tombes portant des stèles et autres insignes funéraires= attaqués par des groupes djihadistes afin de prendre le contrôle sur certaines villes en menaçant leur mémoire et leur idéologie. → Classés depuis 1988 au patrimoine de l’UNESCO, les mausolées de Tombouctou symbole de richesse culturelle faisaient partis du patrimoine culturel du Mali. → La Cour pénale internationale (CPI), a déclaré en 2012 que la destruction en cours de mausolées était "un crime de guerre" passible de poursuites de la CPI. "Mon message à ceux qui sont impliqués dans cet acte criminel est clair : arrêtez la destruction de biens religieux maintenant. C'est un crime de guerre pour lequel mes services sont pleinement autorisés à enquêter", a déclaré Fatou Bensouda à Dakar (ex-procureur de la CPI). Elle a également précisé que l'article 8 du statut de Rome portant création de la CPI stipulait que "les attaques délibérées contre des bâtiments civils non protégés qui ne sont pas des objectifs militaires constituent un crime de guerre. Cela inclut les attaques contre les monuments historiques, tout comme la destruction de bâtiments dédiés à la religion". → C’est à l'issue d'un procès historique de 2016 afin de condamné un djihadiste malien à neuf ans de prison par la Cour pénale internationale à La Haye, pour la destruction des mausolées de Tombouctou au Mali c’est alors le premier a être condamné pour la destruction du patrimoine culturel comme un "crime de guerre”. Montrant ainsi l’importance de la conservation du patrimoine culturelle et historique du Mali afin de conserver la mémoire de tous les citoyens. Cet acte est vu comme un bouleversement politique remettant en question le système politique et le gouvernement du Mali dans la gestion de monuments considérés comme un patrimoine important a conservé pour les populations futurs. Comme par exemple les mosquées détruitent par l’arrivée des djihadistes: « Les islamistes viennent de détruire l'entrée de la mosquée Sidi Yeyia de Tombouctou », située dans le sud de la ville, « ils ont arraché la porte sacrée qu'on n'ouvrait jamais », a affirmé un des témoins présent lors des attaques de 2012. → Nous pouvons aussi voir une destruction importante avec l’exemple des manuscrits brulées par les groupes djihadistes et les touaregs contre l’idolâtrie de livre saint= crime culturelle par conséquent les maliens aident à la préservation de leur patrimoine culturelle car ils prendront des manuscrits chez eux afin de les protéger du crime. → En avril 2013 l’ONU mettra en place le mouvement des casques bleus faisant partie de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali. Cette force de maintien de la paix a pour mission de soutenir la stabilité du pays durant les bouleversements politiques du Mali. → 2018, le Mali est classé par l’ONU dans le 182ème rang sur 188 pays concernant l’indice du développement humain. Par conséquent, le Mali place ses patrimoines immatériels et matériels au cœur de sa priorité afin de favoriser la paix et la cohésion entre les différentes communautés d’habitants. Il y a aussi l’aide à la communauté internationale qui entre en jeu pour pouvoir apporter leur aide internationale et leur soutient dans la reconstruction du patrimoine malien.→ reprise des attentats et des attaques dans les villages se sont multipliés depuis 2018 fragilisant la population= cause de nombreuses tensions sur les patrimoines immatériels et matériels → menacés dans les zones de tensions où les rituels, savoir faire, danse musique traductionnelle sont remis en cause. Certains habitants renoncent à perpétuer leurs traditions (patrimoine immatérielle) à cause de la peur des représailles des groupes djihadistes qui imposent leur idéologie là où ils sont présents.