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Il était une fois...

BEHAVIORISME

NEO-BEHAVIORISME

PAVLOV / WATSON / THORNDIKE

HULL / SKINNER

20ème siècle (milieu)

CONSTRUCTIVISME

Approche Développementale PIAGETApproche Interactionniste BUNER

APPROCHE SOCIALE COGNITIVE

ROTTER / BANDURA

20ème siècle (fin)

COGNITIVISME

Traitement de l’Information GAGNÉ / AUSUBEL Apprentissage Stratégique TARDIF / LAFORTUNE ET AL

21ème siècle

SOCIO-CONSTRUCTIVISME

Perspective Européenne Doise et MUGNY / PERRET CLERMONT Approche Historico - Culturelle VYGOTSY

CONNECTIVISME

SIEMENS

TRANSMISSIVE

Les courants pédagogiques depuis le XXème siècle

LE NEO-BEHAVIORISME : - Le néo-behaviorisme s'ancre à la philosophie empiriste anglaise selon laquelle l'expérience donne accès au réel. - C'est le comportement observable qui intéresse et comment l'environnement façonne les comportements.

LE BEHAVIORISME : « L’acquisition de connaissances se fait par paliers successifs via un renforcement positif des réponses justes et comportements à valoriser » « Le pédagogue est le détenteur du savoir » « L’apprenant est passif »

LE CONSTRUCTIVISME : « L’apprenant apprend quand il essaie de comprendre son expérience et s’approprie la connaissance »« Le formateur doit recréer des situations d’apprentissage complexes similaires à celles que retrouve l’apprenant dans sa vie»« L’apprenant est actif : il construit son savoir en se basant sur ses expériences »

« Processus dans lequel les individus augmentent et maintiennent leur propre comportement en se récompensant eux-mêmes avec des standards qu’ils ont eux-mêmes établis » (Bandura, 1976)

LE COGNITIVISME : « L’apprenant enregistre des informations provenant de l’extérieur, les trie et les réutilise quand ils en ont besoin » « Le formateur est un gestionnaire des apprentissages » « Le formateur est passif : son cerveau fonctionne comme un ordinateur »

LE SOCIOCONSTRUCTIVISME : « L’acquisition de connaissance se fait grâce aux interactions sociales »« Le formateur doit favoriser les interactions entre les apprenants et les débats »« L’apprenant est actif : il est autonome dans ses apprentissage par rapport à l’enseignant mais fait partie d’une communauté d’apprentissage »

LE CONNECTIVISME : « La progression des nouvelles technologies dans nos vie modifie nos façons d’apprendre : on apprend désormais par le biais de toutes les interactions permises par les réseaux »« Le formateur doit s’approprier les possibilités des nouvelles technologies pour favoriser la collaboration et la recherche de ressources »« L’apprenant est actif : il apprend en pratiquant et réfléchissant »

Le cognitivismeC’est un courant pédagogique qui repose sur l’idée que l’apprenant n’est pas une tête vide où l’apprentissage se fait à partir de rien (ex-nihilo). On s’intéresse plus particulièrement à la manière dont se construisent les connaissances chez l’apprenant, en partant de ses connaissances antérieures et de son « bagage cognitif ». Ainsi, dans le cognitivisme les modalités de réflexion de l’apprenant, ses erreurs et leurs possibles explications et la façon dont il accède et traite l’information sont étudiés au premier plan. Ce courant s’intéresse aux rôles de la mémoire à court terme mais également à long terme dans l’organisation de nos connaissances. Le rôle de l’enseignant ici est d’accompagner l’élève dans la découverte, la construction, l’organisation et l’application des connaissances. Dans ce courant de pensée l’apprenant est envisagé plus actif (par rapport au béhaviorisme) dans l’acquisition de ses connaissances, il est plus autonome dans le traitement de l’information (esprit critique serait plus sollicité) et cette posture le rend plus conscient de la manière dont il construit des connaissances. Par exemple : les enseignants font des liens entre la mémoire épisodique vécue par les élèves et la mémoire sémantique sollicitée dans le contenu scolaire. Et les apprenants instaurent un lien entre les savoirs et les connaissances qu’ils rencontrent à l’école avec leurs souvenirs d’évènements passés (rôle des backgrounds au sens Searlien). https://www.parilab3e.fr/le-zoom-pedagogique-les-courants-pedagogiques/

Le socioconstructivismeLe rôle du langage et de l’oral est fondamental et il serait la base sur laquelle on construit nos apprentissages et ce qui nous permet de préciser nos pensées. C’est un courant qui met en avant les dimensions sociales liées à la construction cognitive, ce qui justifierait d’inciter les apprenants à verbaliser/extérioriser leurs pensées, leurs idées et leurs perceptions. Le développement cognitif de l’élève n’est pas figé. L’enseignant aurait une posture de guide et de tuteur ce qui rendrait ses relations avec l’élève moins asymétriques. C’est une pédagogie qui laisse une place à la communication et à l’entraide entre les apprenants où l’enseignant doit encadrer ces interactions et les guider. Dans ce courant, l’apprenant est actif et son apprentissage passe par des interactions avec ses pairs et avec l’enseignant. C’est une pédagogie qui respecte les rythmes d’apprentissage de l’apprenant et où l’erreur est également envisagée comme une source d’apprentissage. (Exemple : débat/travail collaboratif/échanges d’idées) https://www.parilab3e.fr/le-zoom-pedagogique-les-courants-pedagogiques/

LE TRANSMISSIF : - C’est un courant ancien qui repose sur la transmission, la répétition et la mémorisation. Ce courant pédagogique ne permet pas d’apprendre à faire mais se limite à l’apport de savoirs et de connaissances.

Le behaviorismeC’est une pédagogie opérante lorsqu’il s’agit de maîtriser le plus de paramètres possibles dans la gestion de sa classe et pour les apprentissages de bas niveau. Le rôle de l’enseignant est ici d’exposer et de transmettre le savoir, il est vu comme le détenteur du savoir, il doit permettre aux apprenants de progresser. L’apprenant est passif, il écoute et afin d’apprendre il doit comprendre les comportements à renouveler et les savoirs à remobiliser. C’est une pédagogie qui ne fluctue pas beaucoup et où une certaine routine peut s’installer. Mais c’est également un courant pédagogique qui ne prend pas en compte la réflexion de l’apprenant, qui laisse peu de place à son libre-arbitre ou à son esprit critique où l’erreur a une connotation négative est où elle est envisagée comme une absence d’apprentissage, un manque de travail ou de concentration de l’apprenant ou comme un échec de l’enseignant. Elle est composée d’exercices successifs de complexité croissante et d’évaluations sommatives et formatives. Enfin, c’est une pédagogie qui penche constamment entre la punition et la récompense, on peut ainsi citer Pavlov qui s’inscrit dans le conditionnement associatif, avec son expérience sur le chien qui salive quand il entend une clochette. https://www.parilab3e.fr/le-zoom-pedagogique-les-courants-pedagogiques/