Ligne du temps interactive - AQPF

Histoire de l’Association québécoise des professeur.e.s de français

1961 à 1966

1969

1967

Commission Parent

Bill 63 et Loi sur les langues officielles

Fondation de l’AQPF

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1963 à 1971

1967-1969

Crise de Saint-Léonard

Commission Laurendeau-Dunton

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Histoire de l’Association québécoise des professeur.e.s de français

1969

Aujourd'hui

1974

Fondation du Front Québec français

L’AQPF comme association professionnelle

Loi 22

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1970

1977

Loi 101

Crise d’Octobre

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Un document fondateur et capital de l’histoire du Québec

Le rapport Parent a permis au gouvernement du Québec de transformer le système d’éducation pour le rapprocher de ce que nous connaissons aujourd’hui. La démocratisation, l’accessibilité et l’égalité des chances sont les valeurs phares de l’éducation au Québec.

La protection de la langue française

Avec la publication de l’oeuvre Les insolences du frère Untel de Jean-Paul Desbiens et la mise sur pied de l’Office québécois de la langue française, les gouvernements fédéral et provincial étudient la question linguistique. Au fédéral, la commission Laurendeau-Dunton sera lancée en 1963. Au provincial, ce sera la commission Gendron.

Le fait français reconnu

Introduite par Camille Laurin, la loi 101 renforce la présence du français. Elle oblige son utilisation dans l’affichage public et commercial, elle étend les programmes de francisation aux entreprises de plus de 50 employés et elle fait du français la langue officielle du système judiciaire.

Congrès et formation continue

Depuis le tournant des années 2000, l’AQPF s’est démarquée comme association professionnelle auprès du corps enseignant de français partout à travers le Québec. Elle offre, chaque année, son congrès annuel professionnel ainsi que des contenus de formation continue pour ses membres.

Loi sur la langue officielle

Le gouvernement libéral de Robert Bourrassa adopte cette loi qui fait du français la langue officielle de l’administration, de l’offre de services et du travail au Québec. En éducation, les enfants doivent prouver leur connaissance suffisante d’une autre langue pour ne pas avoir l’obligation de recevoir un enseignement en français.

Dénonciation majeure

En réponse au laxisme du gouvernement québécois dans sa proposition du bill 63 de défendre la langue française, mais d’adopter du même souffle l’anglais comme l’une des langues officielles du Canada, l’AQPF publie Le livre noir: De l'impossibilité (presque totale) d'enseigner le français au Québec. Plus de 6 000 exemplaires seront vendus.

Point culminant de l’affranchissement des Anglais

La transformation de la société québécoise a suscité un désir de se séparer du colonialisme anglais et de la destruction de la culture francophone. Des gestes violents sans précédent sont posés. Ils mèneront à l’adoption de la Loi sur les mesures de guerre par le gouvernement fédéral.

Une mobilisation sans précédent

En collaboration avec la Société Saint-Jean-Baptiste, l’AQPF coordonne les forces militantes afin de dénoncer le choix de la langue d’enseignement pour les enfants du Québec. Plus de 50 000 personnes militeront sur la colline Parlementaire le 31 octobre 1969.

La place de l’anglais à l’école

Avec la transformation du système d’éducation, des citoyens et citoyennes francophones de Saint-Léonard votent pour l’unilinguisme des classes, ce qui mènera à des affrontements avec la communauté anglophone. Ces débordements précipiteront l’adoption du bill 63.

Une mission au service du français

Dès ses débuts, l’AQPF a eu pour ambition de contribuer au progrès de l’enseignement du français, d’assurer la défense et l’illustration de la langue et de la vie françaises au Québec et de veiller aux intérêts professionnels de ses membres.