C5
Caroline
Created on September 25, 2024
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Transcript
COMMENCER
Titre professionnel ADVF
Compétence 5
Démarrer
Introduction
La compétence 5 se concentre sur l’aide, l’assistance à la personne vis-à-vis de la perte d’autonomie. Vous apprendrez comment faire face à la dépendance, et transmettre correctement les informations pour les autres intervenants.
Tutoriel
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Assister
Introduction
Conseils de travail en distanciel
Objectifs
SOMMAIRE
L'aide et ses différentes formes
La perte d'autonomie et la dépendance
Terminer son intervention
Organiser les actes à accomplir avec la personne
L'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA)
L'intervention
Contact
Jeux
Objectifs
Ces objectifs seront à valider à la fin de ce module par un quiz.
Quels sont les objectifs à valider pour la compétence ?
?
Environnement de travail
Conseils de travail en distanciel
Installez-vous dans un milieu calme. L’environnement de travail est important pour rester concentré, notamment lors des évaluations.
Outils Vérifiez le niveau de batterie de votre ordinateur, tablette ou téléphone pour ne pas être coupé en cours de formation. Vérifiez votre connexion internet pour éviter les interruptions. Si besoin, utilisez des écouteurs pour vous concentrer lors du visionnage des vidéos
Ressources
Conseils de travail en distanciel
Certains documents seront à télécharger durant cette formation. Veuillez les télécharger. De même pour les sites proposés, veuillez les visiter et les enregistrer dans vos favoris afin d’y avoir accès facilement.
Déroulé de la formation
Conseils de travail en distanciel
Plusieurs vidéos seront accessibles dans cette formation. Veuillez toutes les visionner, car celles-ci vous permettront d’utiliser votre mémoire visuelle et auditive, ce qui peut vous aider dans votre apprentissage ; et de faire des pauses de lecture.
La formation est entièrement en distanciel et est découpée en plusieurs séquences. Certaines sont plus longues que d’autres. Vous pouvez travailler à votre rythme. L’important est d’apprendre et de réaliser les évaluations qui seront disponibles à chaque fin de séquence. Une évaluation finale sera aussi à réaliser à la fin de la formation, d'une durée de deux heures. Vous serez évalué 1 heure sur vos connaissances apprises, et 1 heure sur les savoirs-faire et savoirs-être.
Déroulé de la formation
Conseils de travail en distanciel
Lors des évaluations, veuillez ne pas utiliser vos notes ou tricher. Les évaluations de ce module vous permettront de vous positionner dans votre apprentissage. Lors de votre certification, vous serez surveillé, vos notes ne seront donc pas acceptées. Essayez de vous mettre en situation réelle.
Si vous le souhaitez et le pouvez, prenez des notes. Cela peut vous aider à apprendre, et vous créer un support de révision.
Introduction
Introduction
Accompagner, c'est : Assister, aider, soutenir.Seconder, soutenir quelqu'un dans son activité, être avec lui, lui tenir compagnie, apporter son secours à quelqu'un, joindre ses efforts aux siens dans ce qu'il fait. Lui être utile, faciliter son quotidien. Quel que soit le type d'accompagnement proposé la relation d'aide qui se créer entre la personne aidée et l'assistante de vie peut être décrite ainsi : "La relation d'aide consiste en une interaction particulière entre deux personnes, l'intervenant et la personne, chacun contribuant personnellement à la recherche et à la satisfaction d'un besoin d'aide présent chez la personne." (Chalifour, 1989)
Assister
Assister
La personne peut être un enfant, une personne en situation de handicap, une personne âgée. Chaque personne a une situation particulière : un être bio-psycho-social.
Chaque personne accompagnée demande à être connue et bien comprise dans sa demande et dans ses besoins : Que sait-elle ? Que vaut-elle ? Que peut-elle ?
La personne accompagnée
Assister
L’ADVF et l’entourage mettent leurs compétences en partage.
Dans ces 4 formes de savoir, l'aidant sera en plus influencé par son état d'esprit du moment : est-il bien dans sa peau ? Est-il en accord avec l'autre ? Est il d'accord avec la tâche à effectuer ? Si tout est maîtrisé alors l'aide sera de qualité.
Assister l'ADVF
Assister
L'aide à la toilette de M Géronte.
Assister deux personnes en relation dans un lieu
Assister
Savoir évaluer (les indicateurs de performance de l'aide)Toute action d'accompagnement doit se terminer par une évaluation. Elle concerne à la fois l'ADVF qui réalise une auto-évaluation et la personne accompagnée dont il faut évaluer la satisfaction. Quelques paramètres utiles à l'évaluation :
- Efficacité : y'a-t-il un changement notable après l'intervention ? Les missions ont-elles pu être réalisées ?
- Sécurité : ai-je mis la vie ou la santé de la PA en danger ? (risque de chute, troubles musculo squelettiques)
- Économie de temps : sans rien négliger, ai-je fait vite et bien ?
- Économie de gestes : est-ce que je maîtrise bien les techniques ?
- Économie de matériel : ai-je évité le gaspillage, respecté le budget de la PA et respecté l'environnement ?
- Qualité de la relation : ai-je été à l'écoute, courtoise et positive ?
- Respect de l'intimité : ai-je été discrète, ai-je respecté la pudeur de la PA ?
Assister deux personnes en relation dans un lieu
L'aide et ses différentes formes
L'aide et ses différentes formes
La perte d'autonomie et la dépendance : la grille AGGIR
La perte d'autonomie et la dépendance
La grille nationale AGGIR (autonomie, gérontologie, groupes iso-ressources) permet d'évaluer le degré de dépendance du demandeur de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) afin de déterminer le niveau d'aide dont il a besoin. Les niveaux de dépendance sont classés en 6 groupes dits "iso-ressources" (GIR).Évaluation des activitésLa grille AGGIR est une grille d'évaluation des capacités de la personne âgée à accomplir certaines activités. Pour chaque activité, les capacités de la personne âgée sont évaluées selon 3 modalités :
- Fait seule, totalement habituellement et correctement ;
- Fait partiellement, ou non, habituellement ou non, correctement ;
- Ne fait pas.
La grille AGGIR
La perte d'autonomie et la dépendance
Elle évalue les capacités de la personne âgée à accomplir 10 activités corporelles et mentales, dites discriminantes, et 7 activités domestiques et sociales, dites illustratives. Seules les 10 activités dites discriminantes sont utilisées pour déterminer le GIR dont relève la personne âgée. Les 7 autres activités dites illustratives sont destinées à apporter des informations pour l'élaboration du plan d'aide de la personne âgée.
La grille AGGIR - Principe
Illustratives
Discriminantes
La perte d'autonomie et la dépendance
La grille AGGIR - Les GIR
La perte d'autonomie et la dépendance
Le classement dans un GIR et le montant de l'APA sont revus régulièrement par l'équipe médico-sociale du Conseil Départemental (pour la personne à domicile) ou par le médecin coordonnateur ou, à défaut, un médecin conventionné (pour la personne en établissement). Cette révision peut aussi être demandée à tout moment par le bénéficiaire de l'allocation (ou un de ses proches) par courrier adressé aux services compétents du Conseil Départemental. La personne, classée en GIR 5 ou 6 lors d'une précédente demande d'APA, peut déposer une nouvelle demande d'allocation en cas de dégradation de son état de santé.
La grille AGGIR - Changement de GIR
L'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA)
L'Allocation Personnalisée d'Autonomie
En fonction de la situation de la personne âgée, des aides financières sont possibles :
- L'allocation personnalisée d'autonomie (APA) ;
- L'aide accordée par les caisses de retraite pour des heures d'aide à domicile ;
- L'exonération de charges sociales dans le cadre de l'emploi à domicile proposé par des particuliers.
Le principal dispositif d'aide à la dépendance : l'APA
L'Allocation Personnalisée d'Autonomie
Des services, professionnels de préférence, les ADVF par exemple, qui vont permettre le soutien à domicile d'une personne âgée en perte d'autonomie. L'APA finance aussi le soutien à la perte d'autonomie d'un résident en maison de retraite, une place en accueil de jour, de l'hébergement temporaire, des aides techniques, des travaux d'adaptation du logement.
Que peut-on financer avec l'APA ?
Faire la demande
L'Allocation Personnalisée d'Autonomie
L'aide prévue à cet effet est modulée en fonction du niveau de dépendance et du niveau de revenus de la personne. Si la personne âgée vit chez elle et qu'elle relève d'une catégorie de 1 à 4 de la grille AGGIR, un plan d'aide lui est proposé qui prend en compte l'ensemble de ses besoins en fonction de son environnement :
- Aide à domicile (aide-ménagère et/ou ADVF) ;
- Portage de repas ;
- Aides techniques pour aménager le logement ;
- Frais de transport ;
- Liaison de téléassistance.
Le plan d'aide à domicile
L'intervention
L'intervention
L'ADVF définit sa fonction et la précise au regard de la PA :
- Aide à la personne : toilette, habillage, déplacements, courses, repas, etc. ;
- Entretien du domicile : ménage, rangement, etc.
Mettre en place une relation professionnelle
L'intervention
L'ADVF questionne la personne pour connaître ses besoins.Aux yeux de la PA, quelles sont les choses importantes à effectuer ? De quelle manière souhaite-t-elle qu'elles soient faites ? Au début d'une relation, les tâches à effectuer sont souvent essentiellement des tâches ménagères. La personne en perte d'autonomie, ne peut plus faire face à l'ensemble des activités qu'elle menait, elle délègue alors les tâches ménagères et essaie de maintenir le plus longtemps possible son indépendance pour sa toilette et sa mobilité. C'est au professionnel de faire sa place au foyer de la personne.
Identifier les caractéristiques de la personne
Contexte environnemental
L'intervention
Où sont les numéros de téléphone importants ? Y a-t-il un cahier de liaison ? Faut-il en créer un ? Développer son intervention, c'est... Maintenir la relation professionnelle. Au fil des interventions, l'ADVF entretient une relation professionnelle pour travailler en accord avec la personne. Pour une aide à la personne : toilette, habillage, déplacements...
- Elle explique avant l'action ;
- Elle guide l'action par la parole ;
- Elle conclut et félicite après l'action.
Maintenir une vigilance constante
L'intervention
La communication est tout un art à ne pas négliger.
- L'ADVF fait preuve d'une écoute empathique ;
- L'ADVF assure des échanges verbaux ;
- L'ADVF assure des échanges non verbaux.
Les techniques mobilisées - L'écoute, la communication verbale et non verbale
L'intervention
L'importance du sens des mots- Le sens dénotatif, qui est la signification descriptive d’un terme. C’est le sens que donne le dictionnaire. Par exemple, le mot “candidat” signifie “personne qui postule à un emploi, un diplôme, qui se présente à un examen”. - Le sens connotatif, qui est la signification émotionnelle ou idéologique. Par exemple, “flic”, “gardien de l’ordre”, “gardien de la paix” et “agent de police” désignent une même personne mais chaque terme a une signification émotionnelle ou idéologique.
Les techniques mobilisées - La communication verbale
L'intervention
Le poids des motsPour qu’il y ait une communication verbale, il faut prendre en compte les déformations de sens, les méprises, les interprétations… Il faut pouvoir réfléchir au poids des mots, à la façon dont on les utilise pour ne pas brusquer la personne (volontairement ou involontairement) en face de nous, notamment lorsqu’il s’agit d’accompagner une personne avec des troubles cognitifs, qui peut ne pas toujours comprendre ce que dit la personne, ou mal interpréter ce qui lui est demandé, etc. Par exemple, certaines expressions peuvent mener au conflit : “C’est pas vrai !” “Vous ne devriez pas dire ça !” Il faut les remplacer par des expressions qui apaisent, souvent tournées vers le positif : “Vous avez raison”, “Je comprends ce que vous voulez dire”
Les techniques mobilisées - La communication verbale
L'intervention
Les registresÉvidemment, nous venons tous d’endroits différents, que ce soit notre lieu de vie, notre famille, nos rencontres… et cela influence notre façon de parler au quotidien. Mais aussi, certaines situations nous font utiliser un autre vocabulaire, une autre manière de s’exprimer. Ce sont les registres. Le registre familier : l’émetteur utilise des mots, expressions populaires (argo, verlan…). Ce langage n’est pas utilisé dans le milieu professionnel.
Les techniques mobilisées - La communication verbale
L'intervention
Le registre soutenu : il correspond au langage littéraire écrit. Ce langage est moins utilisé au quotidien, mais plutôt à l’écrit. La syntaxe et le vocabulaire sont recherchés.
Les techniques mobilisées - La communication verbale
L'intervention
Le registre courant : il correspond au langage utilisé dans la vie de tous les jours. On l'utilise avec ses proches, mais aussi dans la vie professionnelle.
Les techniques mobilisées - La communication verbale
L'intervention
La communication non-verbale désigne tout ce qui n’est pas de la parole. Cela comprend les gestes, la façon dont on occupe un espace (se rapprocher de la personne ou s’en éloigner) ou encore l’intonation de la voix (qui peut aussi être appelée “communication paraverbale”). La communication non-verbale accompagne toujours la communication verbale. Cependant, il faut interpréter les gestes, les silences, les postures afin de ne pas finir sur des malentendus. Par ailleurs, dans le contexte où il faut accompagner des personnes avec des troubles cognitifs, il faut pouvoir connaître la communication non-verbale et la maîtriser afin de communiquer plus efficacement, afin que la personne atteinte de troubles puisse vous comprendre, mais aussi pour que vous la compreniez, car il peut arriver que son corps parle si les mots ne viennent plus.
Les techniques mobilisées - La communication non-verbale
L'intervention
L'apparenceIl est important de prendre en compte la façon dont on s’habille et dont on se coiffe pour que la personne comprenne mieux qui vous êtes. En vous présentant à la personne ayant des troubles cognitifs, ne venez pas en tenue trop décontractée afin que la personne comprenne que vous travaillez à son domicile pour l’aider.
Les techniques mobilisées - La communication non-verbale
L'intervention
La postureLa posture indique le degré de sociabilité à un moment donné. Cela peut être volontaire ou non, et cela renseigne vos interlocuteurs sur votre état d’esprit. Évitez les bras croisés, qui témoignent plutôt d’une fermeture aux autres, ou encore d’une hostilité. Regardez aussi la personne que vous venez aider, a-t-elle le regard pensif ? Cela peut exprimer du doute, un questionnement sur votre présence à son domicile. Il faut pouvoir remarquer ces signes afin de savoir comment communiquer avec la personne. En effet, si la personne atteinte de troubles cognitifs croise les bras, il faudra tenter une approche plus douce, prendre le temps de bien expliquer les choses, afin de l’apaiser et la mettre en confiance.
Les techniques mobilisées - La communication non-verbale
L'intervention
Le visage, le regard, le sourireLe visage transmet davantage d’émotions. C’est ici que l’on remarque la plupart des sentiments d’une personne : la surprise, le dégoût, la colère, la joie, la tristesse, la peur… Cela nous renseigne sur l’autre, et cela a un pouvoir dans la communication. Quelqu’un qui sourit aura tendance à transmettre la bonne humeur. Restez souriant afin de rassurer la personne. Concernant le contact visuel, il faut le garder lorsque vous expliquez quelque chose à la personne, afin qu’elle se concentre sur vous et ce que vous dites. Sinon, la personne atteinte de trouble ne pourra pas toujours vous comprendre (tout dépend du stade).
Les techniques mobilisées - La communication non-verbale
L'intervention
Elle concerne tout ce qui se concentre sur le timbre de voix, l’intonation, les pauses, la vitesse… Les silences font partie de la communication, car ils donnent le temps de réfléchir, ils peuvent aussi donner du poids aux paroles. Mais aussi, cela peut exprimer l’angoisse. De même pour l’intonation, qui transmet beaucoup d’émotions. Si on est joyeux, il est rare que nous utilisions une intonation grave et lente. Il est important de maîtriser le paraverbal avec une personne atteinte de trouble cognitifs, sans le forcer. Il faut rester naturel. Pour parler à une personne avec des troubles, il vaut mieux parler avec un débit lent, bien articuler, rester dans une intonation joyeuse et sourire. Il ne faut pas hésiter à faire des pauses pour s’assurer que la personne comprenne.
Les techniques mobilisées - La communication paraverbale
L'intervention
Elles sont souvent dues au fait que :
- Nous ne savons pas toujours écouter, ni avec les oreilles, ni avec les yeux ;
- Nous avons chacun, individuellement, notre propre système de croyance et nous interprétons les événements à travers lui ;
- Nous pensons que tout le monde a le même cadre de référence et de valeurs. Notre langage est régulièrement imprécis.
Difficultés de communication
L'intervention
- Rappeler les faits tels qu'ils se sont produits ;
- Exprimer son sentiment par rapport au problème ;
- Suggérer des solutions applicables: il serait bon de.. ;
- Citer des conséquences positives et questionner : comment peut-on faire pour… ;
- Faire preuve de patience face à une surdité, une lenteur de compréhension.
Attitudes à adopter en cas de difficultés de communication
Terminer son intervention
Terminer son intervention
- La personne est en sécurité, elle est sereine ;
- Les tâches prévues ont été réalisées ;
- Un planning a été établi pour les jours suivants ;
- Le logement est en ordre ;
- Le cahier de liaison a été rempli (nous nous concentrerons sur les éléments à transmettre dans le cahier de liaison plus tard.)
Effectuer une évaluation rapide de son travail
Terminer son intervention
L'ADVF remplit s'il y a lieu le cahier de liaison. Elle se change, lui dit au revoir et prend congé après avoir lavé ses mains.
L'ADVF prend le temps de renseigner la personne sur sa prochaine intervention : quand reviendra-t-elle ? Quelles tâches seront effectuées ? Elle lui propose de réfléchir aux services qu'elle souhaiterait obtenir en priorité.
Évaluer avec la PA la prochaine intervention
Garder une disponibilité pour prendre congé
Terminer son intervention
C'est un document écrit, assurant une relation régulière entre des individus partageant un même centre d'intérêt (ici la personne accompagnée).
- Il représente une preuve (ce qui est écrit reste) du passage, du travail accompli ;
- Il finalise la prestation ;
- Il engage la responsabilité de celui qui écrit.
La transmission d'informations : le cahier de liaison
Contenu
Terminer son intervention
Transmettre les informations en tant qu’assistant de vie dépendance est important pour assurer une prise en charge adaptée et sécurisée pour les autres intervenants ainsi que pour la personne aidée. C’est pourquoi il est crucial d’utiliser le cahier de liaison, qui peut être dans différents formats : le format papier, ou le format digitalisé (sur une application ou bien sur un document de traitement de texte). En effet, le cahier de liaison permet de consigner toutes les informations importantes sur l’état de santé, les interventions réalisées, et les besoins de la personne. Ce cahier est consulté par tous les intervenants, que cela soit les médecins, les infirmiers, les aidants, ou encore la famille. Sans le cahier de liaison, il est difficile pour les autres intervenants de savoir ce qu’il s’est passé lors de la journée ou même de la semaine (selon le nombre d’interventions prévues)
La transmission d'informations : le cahier de liaison
À noter
Terminer son intervention
Il est important de mettre à jour ce cahier de liaison à chaque fin d’intervention, et de le prendre en compte à chaque début lors de l’arrivée au domicile. Si la famille arrive pendant une intervention ou avant votre départ, n’hésitez pas à expliquer oralement ce que vous venez de faire ou ce qu’il s’est passé en cas de problème rencontré. De même avec une relève, que cela soit des aidants ou encore des professionnels de la santé, n’hésitez pas à faire part de vos observations.Attention, il faut respecter le secret professionnel. Toutes les informations doivent être traitées de manière confidentielle. Ne les partagez qu’avec les personnes autorisées.
La transmission d'informations : le cahier de liaison
Organiser les actes à accomplir avec la personne
Organiser les actes à accomplir avec la personne
S'adapter au rythme variable d'un jour à l'autre de la personne aidée À cause d'une analyse incomplète de la situation ou d'un imprévu, les plans de l'ADVF doivent être modifiés. Exemples concrets Au moment de l'aide à la toilette au lavabo, la PA peut dire : "j'ai mal", "je suis fatigué", "je glisse", "j'ai envie de faire pipi", "je me sens mal", etc. La personne veut se lever de son fauteuil, mais vous la sentez angoissée ou essoufflée, ou fiévreuse. Vous préparez le repas et vous vous apercevez qu'il vous manque un œuf sur les trois que prévoit la recette. Ces quelques déconvenus nécessitent un réajustement avec des décisions à prendre :
- Est-ce grave ou urgent ?
- Peut-on différer l'action en cours ?
- A-t-on une solution de remplacement ?
- Qu'en pense la PA ?
- Savoir faire preuve de vivacité d'esprit ;
- Savoir dédramatiser ou être persuasive ;
- Savoir écouter la PA ;
- Savoir faire le bilan des ressources.
Adaptation organisationnelle à la personne aidée
Organiser les actes à accomplir avec la personne
Que ce soit pour le ménage, l'entretien du linge, le repas ou l'aide directe à la personne, il existe, sinon des grands principes, en tout cas, des habitudes qui nous sont propres. C'est la raison pour laquelle nous devons dialoguer et confronter nos pratiques de façon à faire valider notre plan d'action. Pour l'hygiène corporelle, il est conseillé de se brosser les dents au minimum chaque soir au coucher et de changer de sous-vêtements tous les jours. Malgré cela, ces recommandations ne sont pas toujours suivies et nous laissent perplexes sur notre conduite à tenir, surtout s'agissant d'une personne âgée toujours en bonne santé. Sur les actes de la vie quotidienne que nous pensons maîtriser, nous devons tout à coup remettre en cause parfois des années d'apprentissage, questionner notre éducation ou faire preuve de persuasion si l'autre se trompe ou fait mal. De fait, 3 situations s'offrent à nous :
- Nous sommes d'accord sur la marche à suivre : aucun problème ;
- Nos points de vue sont divergents mais se valent : c'est la PA qui a raison ;
- Nous sommes en désaccord et la PA a tort. Je me pose la question suivante : "est-ce que son erreur peut la mettre en danger ou nuire à son environnement ?" Si c'est le cas, je mets à profit mes connaissances et mon expérience pour informer voire éduquer : "vous devez comprendre que l'eau de Javel ne se mélange à aucun produit, car il y a un risque de dégagement de gaz nocif" ou "surtout, ne prenez pas de sucres rapides en cas de régime diabétique, car cela contrarie votre traitement".
Organiser son intervention en fonction du contexte et des désirs de la personne accompagnée
Organiser les actes à accomplir avec la personne
Quelques phrases pour se mettre d'accord :
- Je vous propose … pensez-vous ?
- Je pense qu'il faut … c'est vous qui décidez ;
- Que souhaitez-vous que je fasse en premier ?
- Quelles tâches me confiez-vous durant mon heure de présence ?
- Y a-t-il des objets que vous ne souhaitez pas que je touche ?
- Inventorier tous les ingrédients nécessaires pour réaliser un repas.
- Parcourir intégralement une recette de cuisine avant de se lancer dans sa réalisation.
- Lire consciencieusement la notice d'utilisation d'un nouveau produit avant de l'employer.
- S'assurer de la bonne température de la pièce, de l'eau du robinet avant d'entreprendre une toilette.
- Garantir le respect de la pudeur ou de l'intimité en fermant les rideaux.
Donner des explications sur son organisation à la personne accompagnée afin d'obtenir son accord
Contact
Élise Prin Conceptrice pédagogiqueEvie
Cliquez ici pour envoyer un mail
Jeux
Envie d'apprendre en s'amusant ? 🎮Chez Evie, on met l'apprenant au coeur de son apprentissage ! 😍Nous vous conseillons d'apprendre activement, et sans vous en rendre compte, grâce à des jeux spécifiquement créés pour vous !Voici quelques jeux intéressants pour réviser en s'amusant ! 😀
⚠️ Ces jeux ne remplacent pas les quizz, ils ne sont pas obligatoires mais sont conseillés pour un apprentissage ludique et actif. Ils ne participent pas aux notes de quizz.Ils ne participent à la note d'évaluation finale.
Jeux
Veuillez terminer le quiz avant de passer à la partie suivante.
Bravo !
Pour comprendre quelques termes...
Définitions
PA = Personne Aidée
Pour comprendre quelques termes...
Définitions
PA = Personne Aidée
Faire la demande
Il faut se procurer un dossier qui est délivré par les services du conseil départemental du département de la résidence de la personne :
- Soit par l'intermédiaire du CCAS ou CIAS (Centre communal ou intercommunal d'action sociale) de sa mairie ;
- Soit par l'intermédiaire CLIC (Centre local d'information et de coordination en gérontologie) ;
- Soit par l'intermédiaire d'un organisme d'aide à domicile (en général les organismes aident à la constitution du dossier).
Illustratives
- Gestion personnelle de son budget et de ses biens ;
- Cuisine ;
- Ménage ;
- Transports ;
- Achats ;
- Suivi du traitement ;
- Activités de temps libre.
À noter dans le cahier
- L’heure d’arrivée et de départ ;
- Le nom de l’intervenant et sa profession (par exemple, dans la vidéo, c’est Aline qui est assistante de vie) ;
- Les tâches réalisées inscrites de façon claire (toilette ; repas du midi, ; sortie ; ménage de la salle de bain, des toilettes…
- L’état de santé de la personne, par exemple des douleurs ? Des problèmes particuliers ? (chute, sommeil compliqué) ;
- Le comportement de la personne, par exemple, si elle a été agressive et pourquoi si la personne a expliqué son ressenti ;
- La signature.
Discriminantes
- Cohérence ;
- Orientation ;
- Toilette ;
- Habillage ;
- Alimentation ;
- Élimination ;
- Transferts (se lever, se coucher, s'asseoir) ;
- Déplacements à l'intérieur ;
- Déplacements à l'extérieur ;
- Communication à distance.
Contexte environnemental
- L'ADVF s'enquiert du fonctionnement au quotidien de la personne. Peut-elle compter sur quelqu'un dans son entourage ?
- Quelles sont les activités qu'elle ne peut plus faire en raison des locaux, du matériel ?
- Quels sont les autres professionnels qui interviennent à son domicile ?