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Les Accroches

Created on September 20, 2024

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Transcript

11 janvier: création du fascio de Lausanne

Création du Centre International d'études sur le fascisme (CINEF) à Lausanne

Création de la première Colonia Libera à Genève

Mai: entrée des fascistes de Mussolini à la Chambre suite aux élections

9 novembre: putsch de la Brasserie par Hitler à Munich

Grève générale en Suisse

CHRONOLOGIE

1927

1925

1923

1921

1918

1919

1922

1914

1924

1926

23 mars  : création des Faisceaux italiens de combat

Expulsion de Benito Mussolini du Parti socialiste italien

26 au 29 octobre: Marche sur Rome

Mise en place des lois dites fascistissimes

Assassinat de Giacomo Matteotti

Fondation de l'Entente internationale anticommuniste. Fondée par le Genevois Théodore Aubert

15 Avril : dévastation du journal socialiste L'Avanti!

19-21 février : massacre d’Addis-Abeba

11 décembre : Retrait de l'Italie de la SDN

Début de la Deuxième Guerre mondiale

Mai: remise du d.h.c à Benito Mussolini

9 novembre : l'armée tire sur une manifestation antifasciste à Genève

3 octobre  : invasion italienne en Éthiopie

CHRONOLOGIE

1939

1932

1937

1935

1933

1936

1929

1938

Retour à la neutralité intégrale de la Suisse à la SDN

Inauguration à Lausanne de la « Casa d’Italia » et fondation de la Fédération Fasciste Suisse (FFS)

Proclamation de l'Axe Rome-Berlin

Krach boursier à New York

Victoire du Front populaire en Espagne (février) et en France (mai )

Septembre: promulgation des lois racistes et raciales en Italie

Printemps des Fronts

Juillet: début de la guerre civile espagnole

30 janvier  : Arrivée d’Hitler au pouvoir et instauration du “Troisième Reich”

Point culminant de la crise économique et financière en Suisse

"L'historiographie suisse appelle habituellement "grève générale" (all. Landesstreik, soit grève nationale ou grève de pays) celle de novembre 1918, qui toucha tout le pays et fut l'une des crises politiques majeures de l'Etat fédéral. Elle représenta le point culminant de violents conflits sociaux qui, en Suisse comme dans d'autres pays européens, se produisirent vers la fin de la Première Guerre mondiale. Un profond fossé s'était creusé d'une part, entre certains entrepreneurs qui réalisaient d'énormes bénéfices de guerre, entre la paysannerie pour qui la conjoncture n'avait pas été aussi favorable depuis longtemps et d'autre part, une classe ouvrière de plus en plus frappée par la pauvreté, mais qui se rendait compte qu'on ne pouvait se passer d'elle, surtout en temps de guerre."

Manifestants et cavaliers de l'armée face à face, sur la Paradeplatz de Zurich, lors de la grève générale de 1918.

Source: Dictionnaire historique de la Suisse

Le 9 novembre 1923, Hitler tentait de s'emparer du pouvoir à la faveur d'un putsch organisé à Munich. La réaction des forces de police fit plusieurs morts parmi ses partisans. Treize ans après, en novembre 1936, a lieu une cérémonie de commémoration.

Source: Lumni Enseignement

L'invasion de l’Éthiopie par l’Italie illustre l’extrême cruauté du régime mussolinien. Les pertes humaines se chiffrent entre 150'000 et 280'000 victimes. L’armée italienne utilise des armes chimiques (gaz asphyxiant et toxique) proscrites par le droit international. Ces actions coloniales s’inscrivent dans le prolongement des guerres d’expansion en Libye et en Somalie. En Libye, le pouvoir fasciste déporte et interne des populations dans des camps de concentration, provoquant un véritable génocide. Ces violences sont perpétrées au nom de la restauration nationale et de la hiérarchie raciale, prônées par l’administration fasciste.

L’Illustré, 12 septembre 1935, avec Benito Mussolini et Haïlé Sélassié - empereur d’Éthiopie - en couverture.

Malgré la brutalité de ces crimes d’État, les sanctions internationales à l’égard de l’Italie sont très timides et pratiquement inefficaces. La Suisse s’empresse de reconnaître la souveraineté de l’Italie sur l’Éthiopie et renonce à toute forme de condamnation, pourtant recommandées par la Société des Nations.

Giacomo Matteotti, député socialiste italien opposé au régime fasciste, est cruellement assassiné. Le crime provoque une vague de contestations populaires et politiques. Les membres du parlement italien dans l'opposition refusent d'y siéger comme mesure de protestation et appellent le roi à intervenir. Mussolini semble vaciller face aux contestations politiques qui font suite à l'assassinat du député socialiste et à la découverte de son corps.

Les appels à ce que la monarchie agisse restent lettres mortes (comme en 1922 lorsque le Roi refuse de signer l'état de siège durant la marche sur Rome). Le 3 janvier 1925, Mussolini assume la responsabilité politique et morale de l'assassinat et met en place des mesures de répression envers ses opposants. C'est sans aucun doute le début de la dictature à visage découvert. Parallèlement à ces violences politiques, la Suisse officielle et le régime fasciste italien signent des traités de conciliation. Ils soulignent la cordialité des relations italo-helvétiques.

En 1933, la présence fasciste dans la ville de Lausanne s’intensifie avec l’inauguration de la « Casa d’Italia » et la fondation de la Fédération Fasciste Suisse (FFS). Deux organes financés en grande partie par Rome. La Casa d’Italia devient le siège du fascio de Lausanne, de l’association des anciens combattants, de la Dante Alighieri et du Dopolavoro. La Fédération Fasciste Suisse (FFS), sous l’impulsion d’Arthur Fonjallaz, souhaite appliquer en Suisse les modes de fonctionnement du fascisme italien. Son retentissement auprès de la population lausannoise est néanmoins limité.

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Les mouvements frontistes en Suisse

Source: Dictionaire historique de la Suisse

«Plusieurs groupements et factions politiques des années 1930 intégrèrent à leur nom le terme de "Front", soulignant leur combativité. La notion de frontisme s'est imposée dans l'historiographie pour caractériser ces organisations d'extrême-droite, très hétérogènes, qui apparurent subitement et connurent avant de disparaître de nombreuses fusions et scissions. Deux facteurs importants sont à l'origine du développement des mouvements frontistes en Suisse: la présence, sur le plan national, d'un

malaise grandissant lié aux querelles partisanes entre la droite et la gauche et à l'impact de la crise économique mondiale; l'attrait, sur le plan international, des succès remportés par le fascisme et le national-socialisme. La crise politique intérieure laissait augurer un échec de la civilisation libérale, tandis que les nouveaux régimes voisins semblaient annoncer un tournant radical. C'est dans ce contexte que des organisations firent entendre leur appel au changement et au renouveau politique, en 1933, pendant le "printemps des fronts".»

Fondation du fascio de Lausanne

Un fascio a pour but de concentrer l’émigration italienne dans des organisations fascisantes. A Lausanne, le fascio mène des activités publiques qui encensent l’idéologie fasciste : conférences, assemblées, événements culturels et de loisir, Pasquale Boninsegni, directeur de l’École des sciences sociales et politiques à l’origine de l’initiative d’attribution du d.h.c. à Mussolini, est l’un des membres actifs du fascio lausannois. Il se qualifie lui-même comme une « sentinelle avancée du fascisme » en Suisse romande.

Lors de son premier discours à la Chambre des députés, Mussolini fait une mention explicite au Tessin. Il y mentionne la nécéssité pour l'Italie de contrôler les frontières et la région tessinoise face à une ménace de "germanisation" du territoire. Ses propos seront repris par la presse Suisse, et une interpellation est faite au Conseil fédéral.

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Signature du Pacte d'Acier, le 22 mai 1939 à Berlin (signataires, de g. à d.: les ministres des Affaires étrangères Galeazzo Ciano et Joachim von Ribbentrop, avec Adolf Hitler au milieu).

"Le 14 mai 1938, avec l'approbation du Conseil de la SdN (affaiblie par le retrait du Japon et de l'Allemagne en 1933 et de l'Italie en 1937), elle revint à la "neutralité intégrale". Ce statut la dispensait d'appliquer les sanctions économiques, telles celles décidées contre l'Italie pour avoir attaqué l'Ethiopie en 1935." Entrée "Neutralité" du Dictionnaire Historique de la Suisse

La Tribune de Lausanne, 14 mai 1938

Le 9 novembre 1932, une manifestation antifasciste se tient à Genève, composée d’une foule antimilitariste qui s’oppose à l’Union Nationale de Georges Oltramare. Elle est violemment réprimée par l’l’armée et la police, qui tire sur les manifestant-e-s, causant la mort de 13 personnes et en blessant une centaine. Cet évènement tragique exacerbe les tensions et se répercute notamment à Lausanne, où des manifestations s’organisent pour honorer les victimes de la fusillade.Quatre jours après les évènements de Genève, une bombe artisanale éclate à l’Hôtel de Ville de Lausanne. Aucun blessé n’est à déplorer, mais la Police attribue l’attaque aux antifascistes. Elles profitent de cet événement pour arrêter et perquisitionner massivement des militants communistes, socialistes et anarchistes et les placer sous surveillance.

Point culminant de la crise économique et financière, qui n’épargne pas la Suisse mais se déploie de manière différée. Les exportations s’effondrent, le chômage et la pauvreté s’intensifient. La Suisse change tardivement de politique monétaire. La politique du franc fort est ardemment défendue par les partis bourgeois qui souhaitent imposer les charges de la crise sur les classes populaires. Au niveau fédéral, l’argent est principalement injecté dans les secteurs bancaires, au détriment de la lutte contre le chômage et la pauvreté. Ces mesures accentuent les injustices sociales et les inégalités structurelles, et contribuent à instaurer un climat social tendu.

Affiche appelant à refuser l’initiative populaire « pour combattre la crise économique et ses effets », rejetée par le peuple et les cantons le 2 juin 1935. Imprimerie Atar, Genève.

La première colonia libera italiana est née à Genève en 1925 à l'initiative de antifascistes qui ont fui l'Italie. Le mot « libre » signifiait opposition avec le régime de Mussolini, qui voulait fasciser les organisations d'émigrants italiens à l'étranger, en imposant la nomination de dirigeants qui n'étaient pas démocratiquement élus par les membres, mais personnellement choisi par les autorités du régime. Les associations qui ne se soumettaient pas aux souhaits du consul, et donc du fascisme, se voyaient refuser les subventions du gouvernement italien. D'autres colonies libres apparaissent plus tard dans diverses localités de Suisse. surtout au lendemain du 23 juillet 1943 - jour qui marque la chute de la dictature fasciste.

Source: Fédération des colonies libres de Suisse

La délégation de l’Université de Lausanne, composée de Pasquale Boninsegni, Emile Golay et Franck Olivier se rend à Rome pour remettre le titre à Benito Mussolini, lors d'une audience à l’abri des regards, le 8 avril 1937.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Mussolini défend la neutralité prônée par le Parti Socialiste Italien dont il est membre. Mais peu à peu ses convictions changent et il publie un article dans l’Avanti ! - l’organe officiel du PSI dont il est directeur – défendant l’entrée en guerre de l’Italie. Face à ces différences avec les postures officielles des socialistes, il démissionne du journal et fonde le 15 novembre Il Popolo d’Italia.Le 29 novembre 1914, Mussolini est définitivement expulsé du PSI.

Fondation à Lausanne du Centre International d’Études sur le fascisme (CINEF), grâce à la participation financière de Rome. Le Centre agit en tant qu’instrument de propagande fasciste extramuros. Il permet de comprendre la manière dont le régime fasciste vise à diffuser ses idées en Suisse romande par l’intermédiaire des arts et des sciences. Le fondateur du centre, Hermann de Vries, est un antisémite fasciné par le fascisme.

Ces lois instaurent notamment la dissolution de tous les partis, associations et organisations antifascistes, interdisent les grèves et autres manifestations, introduisent la peine de mort et la confiscation des biens des antifascistes exilés. Elles mettent en place une police secrète répressive (l’OVRA), suppriment la liberté de presse et centralisent le pouvoir aux mains de l’exécutif. Les prérogatives étendues au chef du gouvernement renforcent la position de Mussolini en tant que dictateur.

Création à Milan des Faisceaux italiens de combat (Fasci italiani di combattimento) et rédaction du Manifeste fasciste. Première incarnation du mouvement fasciste, les Faisceaux constituent par la suite le noyau du Parti national fasciste.