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Transcript

la libération de périgueux

L'Europe occupée, est sous influence de l’idéologie nazie. Fondée sur le concept d’une prétendue race pure et supérieure, cette idéologie s’affirme par la domination des peuples rendus esclaves. La terreur est considérée, par les tenants de cette doctrine, comme le moyen le plus efficace d’y parvenir : « La terreur est l’arme la plus puissante, je ne m’en priverai pas » (Adolf Hitler). L’Etat Français collabore avec l’Allemagne nazie Le Maréchal Pétain est chef de l’Etat Français depuis juillet 1940.C'est en effet lors de l'entrevue de Montoire , le 24 Octobre 1940, qu'il assure Hitler de sa collaboration « franche, loyale, sans arrière-pensée ».Le général de Gaulle, dont l’appel du 18 juin 1940 a marqué le début de la Résistance, déclare le 23 juin 1942 : « Les derniers voiles, sous lesquels l’ennemi et la trahison opéraient contre la France sont désormais déchirés. L’enjeu de cette guerre est clair pour tous les Français : c’est l’indépendance ou l’esclavage ». La Résistance doit se défendre pour survivre, se développer et combattre.

Contextualisation

On note 3 grandes famille de résistants: - l’Armée Secrète- les Francs-Tireurs et Partisans Français -l’organisation de Résistance de l’Arméesoit à peu près 20 000 hommes en armes, tous volontaires, qui ont en commun, le courage et la volonté de combattre pour chasser l’occupant

les forces en présence du côté de la Résistance

La libération de Périgueux

les forces en présence du côté de l'occupation

La libération de Périgueux

environ 2000 hommes de différentes nationalités, encadrés par les Allemands. Ils tiennent garnison à Périgueux, Bergerac, St Astier. A cela, il faut ajouter les supplétifs du Gouvernement de Vichy à leur botte : la milice ; les Gardes Mobiles de Réserve (GMR) ; une légion Nord-Africaine, la Hilspolizei dont le comportement fut particulièrement odieux. Des unités répressives sont venues de l’extérieur du département pour renforcer les effectifs ennemis : la division Brehmer en mars, la division Das Reich en juin, et le 111ème régiment blindé qui arrive dans le département alors que la Das Reich le quitte. C’est encore le cas au cours de la première quinzaine d’Août en Bergeracois.

Si la Résistance s’est manifestée en Dordogne dès le lendemain de la défaite, c’est le 11 novembre 1942 que le département a été occupé par les troupes allemandes, et c’est au printemps de 1943, que ce sont constitués les premiers maquis.La Résistance armée des Francs-tireurs et Partisans Français s’est développée en Dordogne à partir de l’été 1943 par une action incessante de sabotages. C’est à Limoges que, le 16 février 1944, les responsables de l’inter région, réunis clandestinement, vont décider de passer au niveau supérieur avec des actions de guérillaLe 15 mars 1944, le Conseil National de la Résistance adopte dans la clandestinité son plan d’action immédiate Ils proclament leur volonté de délivrer la patrie en participant aux opérations militaires que l’armée française et les armées alliées entreprendront sur le continent, mais aussi de hâter cette libération, d’alléger les souffrances du peuple et intensifier sans cesse et par tous les moyens la lutte contre l’envahisseur, commencée dès 1940.Cela prend diverses formeed: barrages de routes, contrôles routiers, embuscades et attaques surprises, occupation des localités importantes sont à la base de la résistance armée après le 6 juin. Les troupes du maquis assurent le contrôle des voies de communications. Le 6 juin, le groupe Cerisier de l’Armée Secrète, libère le camp de Mauzac où des centaines de patriotes sont emprisonnésLes FFI se structurent en Dordogne Le 7 juin un premier état-major départemental des Forces françaises de l’intérieur (FFI) est constitué. L’Armée secrète et l’Organisation de résistance de l’armée s’y partagent les postes de responsabilité. L’état-major F.T.P.F. désignera un officier de liaison pour les représenter. Un nouvel état-major FFI paritaire plus conforme aux forces en présence et dont le dispositif a été mis au point en juillet, est définitivement mis en place le 12 août au château de Laudonie. Deux co-chefs départementaux FFI sont désignés : René Boilet dit Gisèle au nom de l’Armée Secrète et Roger Ranoux dit Hercule au nom des Francs-tireurs et Partisans Français.

zoom sur les forces de résistances

Si les Allemands sont rompus à l’art de la guerre et disposent d’un armement bien supérieur à celui des résistants, l’édifice répressif qu’ils ont mis en place, avec la collaboration du gouvernement de Vichy, se désagrège vite à l’approche de la Libération : La désertion des Géorgiens enrôlés dans l’armée allemande débutée depuis octobre 1943, se poursuit massivement en avril 1944. Au total, ce sont plusieurs centaines qui désertent la garnison de Périgueux en liaison avec la Résistance. La sinistre légion nord-africaine, le moral complètement usé, demande à quitter le département où elle se sent haïe. Il en est de même pour la milice. Le Colonel Sterkoff, d’origine autrichienne, commande la garnison de Périgueux, accepte courant août des contacts avec la RésistanceFin juillet, début août 1944, le rapport des forces est nettement changé en faveur de la Résistance. Dans la majorité des secteurs de Dordogne ou l’occupant s’aventure encore, les troupes du maquis laissent peu de répit aux convois allemands qui se déplacent hors de leurs cantonnements. Dernier sursaut sanglant de l’ennemi Le comportement trop conciliant du colonel Sterkoff, inquiète le haut commandement allemand qui dépêche à Périgueux de nouveaux officiers pour assurer une reprise en mains. C’est sur l’ordre du nouvel officier que seront fusillés du 12 au 17 août, 40 patriotes emprisonnés au 35ème d’artillerie. La répression s’accentuera jusqu’au départ des Allemands.Le débarquement en Provence le 15 août a modifié la stratégie du haut commandement allemand. Il renonce à l’occupation d’une partie de la zone sud. Des ordres d’évacuation de certaines régions sont donnés dès le 16 août.

zoom sur les forces d'occupation

A Périgueux, la garnison allemande reçoit l’ordre d’abandonner la ville et de se replier vers l’ouest. L'une après l'autre, les garnisons se sont rendues :La garnison de Brive s’est rendue au F.F.I., le 15 août, celle de Tulle, le 17.Les routes du nord sont peu sûres, accidentées, elles sont propices aux embuscades meurtrières, et la Résistance y est très forte. Ces éléments sont sans doute déterminants pour le choix d’un repli vers l’ouest.Le 19 août, la garnison allemande aura définitivement quitté Périgueux. Les troupes du maquis y rentreront le soir même sans rencontrer la moindre résistance.Nous avons pas la date exacte à laquelle la garnison de Périgueux a reçu l'ordre de quitter la ville mais on pense que le 17 août, le commandement est en possession de cet ordre. C’est ce jour-là, en effet, que 87 sapeurs-mineurs allemands sont envoyés à Saint Astier pour détruire les installations à l’intérieur des carrières. La petite garnison allemande qui occupe Saint Astier depuis le 11 avril, abandonne quant à elle la ville le lendemain 18 août à 16h, et se dirige vers Bordeaux

réactions des forces allemandes

(cliquez sur chacun des noms pour en apprendre plus)

les forces de résistances plus en détail

les maquis

réseaux renseignements

les FFI

détail

Hercule libéra périgueux

résistance alsacienne à périgueux

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À l'approche des forces alliées et face à la pression de la Résistance, les Allemands ont commencé à se retirer de Périgueux à partir du 18 août 1944. Leurs mouvements de repli étaient également motivés par la situation stratégique qui devenait insoutenable dans la région.Le 19 août 1944, la Résistance, avec l'appui des Forces françaises de l'intérieur (FFI), prend possession de la ville. Des échanges de tirs sporadiques ont lieu, mais les forces allemandes sont désorganisées et en repli. Les troupes allemandes ont quitté la ville de manière précipitée, emportant avec elles le matériel qu'elles pouvaient transporter. L'occupation allemande s'effondrait face à la pression croissante des FFI et des alliés.Le cœur de la ville a été progressivement investi par les résistants. Les maquisards ont pris possession de la préfecture ainsi que des principaux bâtiments publics sans rencontrer une opposition organisée. Le 20 août, la ville est officiellement libérée avec l'arrivée des troupes alliées.Des scènes de liesse populaire ont accompagné ces actions, les habitants de Périgueux sortant dans les rues pour célébrer la fin de quatre années d'occupation.Après la libération, la population de Périgueux a célébré l'événement avec enthousiasme. Cependant, l'après-libération a aussi été marquée par des tensions internes liées aux règlements de comptes contre les collaborateurs et à la nécessité de réorganiser la vie politique et économique locale.La libération de Périgueux, comme celle de nombreuses autres villes françaises, a été un moment décisif dans la reconquête du territoire français face à l'occupation allemande et dans le rétablissement de la République.

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Le maquis de Périgueux opérait principalement dans les environs boisés et vallonnés autour de la ville, permettant aux résistants de se cacher facilement et de mener des actions de guérilla contre les troupes allemandes. La proximité de Périgueux, située dans une région stratégique pour les communications entre Bordeaux et Limoges, facilitait les actions de sabotage et d’embuscade des maquisards.

les maquis de la dordogne

Le maquis de Périgueux regroupait principalement des jeunes hommes qui fuyaient le Service du Travail Obligatoire (STO), instauré en 1943 par le gouvernement de Vichy, qui envoyait des travailleurs en Allemagne pour soutenir l'effort de guerre nazi. D'autres résistants étaient des ouvriers, des paysans, et même d'anciens militaires. Certains membres venaient d'autres régions, cherchant refuge dans les zones rurales plus sûres et boisées de la Dordogne.En plus des Français, des républicains espagnols ayant fui la guerre civile espagnole et les persécutions de Franco rejoignaient aussi les rangs de la Résistance, souvent dotés d'une grande expérience militaire.

Les FFI étaient organisées en compagnies, bataillons et régiments, souvent mal équipés au début, mais qui ont reçu progressivement des armes via des parachutages alliés.

les forces francaises libres

Les FFI regroupaient différents mouvements de résistance, maquis et groupes clandestins sous une organisation plus structurée à partir de 1943-1944, avec la reconnaissance officielle des Alliés. En Dordogne, les FFI ont coordonné de nombreuses actions, notamment à l’approche de la libération. Ces forces comprenaient :Des anciens militaires ayant rejoint la Résistance après l'effondrement de l'armée française en 1940.Des civils et ouvriers mobilisés par la Résistance, qui effectuaient des missions de renseignement, de sabotage et de soutien logistique.Des étrangers, notamment des Espagnols républicains ayant fui la guerre civile, qui ont joué un rôle notable au sein des maquisards.

Les réseaux de renseignement

Outre les maquisards armés, de nombreux réseaux clandestins de renseignement opéraient en Dordogne, transmettant des informations aux Alliés et à Londres sur les mouvements de troupes allemandes, les infrastructures stratégiques à saboter, ou les positions des forces ennemies. Ces réseaux travaillaient en étroite collaboration avec le Bureau central de renseignements et d’action (BCRA), le service de renseignement de la France libre.