Le parti pris des choses F.Ponge
Français
Created on September 16, 2024
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Transcript
Le parti pris des choses
FONTAINE ThaliaGUILBERT Camille
Francis Ponge1942
La poésie du XIXe au XXIe siècle
Sommaire
I. L'auteur et son oeuvre
II. Caractérisation de l'oeuvre
p.1 A) Elements-clés de son autobiobraphie
p. 2 B) Contexte historique, social, économique et politique
p.2 C) Mouvement littéraire
p.3 D) Place de l'oeuvre dans l'univers de l'auteur
p.3 E) Réception de l'oeuvre par le public
p.4 F) Bibliographie
p.5 A) Thèmes-clés de l'oeuvre
p.6 B) Enjeux de l'oeuvre
p.7 C) Choix de l'oeuvre
p.8 D) Opinion sur l'oeuvre et sélection de poèmes
p.9 Sources
p.9 Oeuvres artistiques liées
- Francis Ponge (1899-1988)- famille protestante aisée- études de lettres et de philosophie- écrivain et poète français du XXe siècle- marié à Odette Chabanel et donne naissance à Armande - délégué syndical chez Hachette (1931)- adhère au parti communiste (1937) - entre dans la Résistance comme agent de liaison (1941)-collabore avec des peintres comme Jean Dubuffet et Georges Braque
A) Elements-clés de son autobiobraphie
I. L'auteur et son oeuvre
1
B) Contexte historique, social, économique et politique
- recueil rédigé entre 1924 et 1939- crise économique (1929)- Seconde Guerre Mondiale (1939-1945)
- Surréalisme : Mouvement littéraire et artistique du début du XXème siècle visant à laisser libérer son imagination de toute logique en recourant à la raison tout en pouvant utilisant l'absurde et l'irrationnel.- Il se détourne du lyrisme donc de l'homme et des sentiment (lyrisme). Pour lui, ses caractéristiques ne doivent plus être au centre des choses .
C) Mouvement littéraire
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D) Place de l'oeuvre dans l'univers de l'auteur
- Francis Ponge l'écrit (1924-1939)- Jean Paulhan l'édite et le publie (1942)- 43 ans- écrit peu chaque jour car peu de temps à consacrer à l'écriture
E) Réception de l'oeuvre par le public
- produit un changement dans le monde des lettres- continue encore aujoud'hui à intriguer- à l'époque, "l'Homme et les choses" de Sartre influence positivement l'interprétation de l'oeuvre
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- Le parti pris des choses- La rage de l'expression (1952)- Correspondance (1957-1982)- Pièces (1962)- Pour un Malherbe (1965)- Le Savon (1967)- L'atelier contemporain (1977)- Comment une figue de paroles et pourquoi (1977)- Lyres (1980)- Pratiques d'écriture ou l'Inachèvement perpétuel (1984)
F) Bibliographie
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A) Thèmes-clés de l'oeuvre
- les différents éléments de la nature, le monde animal, végétal et aquatique- 32 poèmes disposés sous la forme d'un dictionnaire, avec chacun sa définition - absence de logique montre la diversité du monde- poésie en prose, classique et moderne- poème en vers libres, pas de rimes- 21 mars 1936, "Escargots"- registre lyrique et surréaliste
FAUNE ET FLORE La faune bouge, tandis que la flore se déplie à l’œil. [...]Ils n’errent pas à la recherche d’un endroit pour leur mort, si la terre comme des autresabsorbe soigneusement leurs restes. Chez eux, pas de soucis alimentaires ou domiciliaires, pas d’entre-dévoration : pas de terreurs, de courses folles, de cruautés, de plaintes, de cris, de paroles. Ils ne sont pas les corps seconds de l’agitation, de la fièvre et du meurtre. Dès leur apparition au jour, ils ont pignon sur rue, ou sur route. Sans aucun souci de leurs voisins, ils ne rentrent pas les uns dans les autres par voie d’absorption. Ils ne sortent pas les uns des autres par gestation. Ils meurent par dessication et chute au sol, ou plutôt affaissement sur place, rarement par corruption. Aucun endroit de leur corps particulièrement sensible, au point que percé il cause la mort de toute la personne. Mais une sensibilité relativement plus chatouilleuse au climat, aux conditions d’existence. Ils ne sont pas… Ils ne sont pas… Leur enfer est d’une autre sorte.[...]C’est alors que la nature se présente face à la fleur, la force à s’ouvrir, à s’écarter : elle se crispe, se tord, elle recule, et laisse triompher la graine qui sort d’elle qui l’avait préparée. - métaphore: effet de différence- antithèse: changement d'aspect rapide de la fleur - gradation décroissante: insiste sur l'absence de violence- champ lexical de la mort: vitalité de la faune et de la flore- phrases inachevées: laisse réfléchir à la comparaison- personnification: les compare aux Hommes
II. Caractérisation de l'oeuvre
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B) Enjeux de l'oeuvre
- rappelle que la poésie est un art de la fabrication- rend au monde et aux objets leur dignité et leurs qualités - transmet une morale- oeuvre utile à la société pour se rappeler de toutes les belles choses du quotidien qui nous entourent
LE PAPILLON"Allumette volante, sa flamme n’est pas contagieuse." Ici, considéré comme une étincelleLE PAIN"Ainsi donc une masse amorphe en train d’éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s’est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses…" Ici, comparé au paysageLE FEU"(L’on ne peut comparer la marche du feu qu’à celle des animaux [...] il marche à la fois comme une amibe et comme une girafe, bondit du col,rampe du pied)..." Ici, comparé aux animaux
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- Assonance nasalisé en [eu] ; [en] ; [in] : son désagréable- Allitération en [R] : impression de dureté- Antithèse : rend l'huître captivante, mystérieuse- Champ lexical de la violence : difficulté à atteindre l'huître- Hyperbole : montre la grandeur de l'huître- Champ lexical péjoratif : évoque l'intérieur de l'huître- Utilisation du "on" : inclut les humains Ce poème montre l'originalité de Francis Ponge à décrire son point de vue par rapport à une huître.
C) Choix de l'oeuvre
L’HUÎTRE L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos.À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en-dessus s’affaissent sur les cieux d’en-dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords.Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner.
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D) Opinion sur l'oeuvre et sélection de poèmes
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- oeuvre philosophique- change notre regard sur le monde-plus attentif à ce qui nous entoure-"le gymnaste" est plaisant avec la description de la forme du G et du Y pour définir le mot- "le plaisir des portes" est une façon fascinante d'imaginer une porte ainsi- "la pluie" provoque l'emerveillement des gouttes qui tombent- "pauvres pêcheurs" est difficile à comprendre- "le galet" est captivant car c'est l'objet le plus petit du recueil et il est le plus détailléLe recueil est intéressant puisqu'il permet de nous évader de la société et de se focaliser sur ce qui nous entoureIl ose décrire des choses de la plus grande banalité ce qui donne l'impression qu'il est comique.
- linternaute.fr- schoolmouv.fr-misterprepa.net-commentairecompose.fr- larousse.fr
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Oeuvres artistiques liées
Sources
Dieu sait quoi, Jean-Daniel Pollet1997
Le sac à main Benabar2003
Poètes d'aujourd'hui,Phillipe Sollers2001