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Tomas
Created on September 12, 2024
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History Timeline
Transcript
Frise chronologique de l'histoire de la robotique
1950
1994
1800
2060 av. J-C
Serpent de Miller
Automate dessinateur et écrivain de Maillardet
L'intelligence Artificielle et le Machine Learning
La Roue Sumérienne
RAM
Disque dur
1970
1928
2000
1100
Philidog
Da Vinci
Lunokhod
Clepsydre D'al-Jazary
Frise chronologique de l'histoire de la robotique
2012
2006
Parrot AR drone 2.0
Noa
2010
L’exosquelette motorisé Rex
Les automates autorégulés forment la base de la cybernétique. Ici les automates ne se contentent pas d’effectuer des mouvements préprogrammés, mais interagissent avec leur environnement, qui les gouverne. Quelques exemples : Le chien électrique de Hammond et Miessner (1915) se guide à la lumière, tout comme Philidog, le chien de Henri Piraux (1928) et le renard de Ducrocq (1953).
Le canard de Vaucanson en est certainement un autre exemple. Bien plus récemment (1990-2001), on peut mentionner Brachiator, un robot reproduisant la brachiation du Gibbon se déplaçant de branche en branche. Le robot serpent de Miller (1994-2005 site officiel) et le robot-gecko Stickybot capable de grimper aux vitres (2006) sont d’autres exemples d’animats.
Apparue vers 3500 av. J-C. la roue est considérée comme le premier ouvrage technique significatif de l’histoire de l’humanité, que ce soit pour les tours de potiers ou pour le transport.
Un des automates les plus surprenants est certainement le canard digérateur de Jacques de Vaucanson (1738). Capable de boire, manger, cancaner et digérer comme un véritable animal, il fut malheureusement détruit dans un incendie au milieu du XIXème siècle et il n’en reste que des photographies (source Wikimedia commons).
En 1983, Arthrobot (Vancouver, Canada) le premier robot utilisé lors d’une opération chirurgicale se contentait de répondre aux commandes vocales et de passer les instruments chirurgicaux. C’est en 2000, soit 17 ans plus tard, que le premier robot véritablement chirurgien, nommé Da Vinci, était autorisé par la FDA (Food and Drug Administration) à effectuer certains types d’opérations, apportant une plus grande précision, fiabilité, et des risques réduits d’infection en comparaison d’une intervention humaine. C’est un robot très onéreux, coutant la bagatelle de deux millions d’euros (pour le modèle le plus récent). Il en existe toutefois plus de 1500 dans le monde…
L’exosquelette motorisé Rex (2010) consiste lui en de véritables jambes robotiques commandées par un Joystick et permet à une personne entièrement paralysée (paraplégie complète) de se déplacer, même si ce n’est encore qu’avec des mouvements relativement lents.
Site officiel : rexbionics.com
Le Machine Learning
L'intelligence artificielle
Serait-ce enfin l’ère de l’intelligence artificielle ? Oui et non. Le machine learning représente un progrès énorme dans la quête de l’intelligence artificielle, mais nous sommes encore loin d’une véritable intelligence artificielle globale… Le machine learning consiste à utiliser une base de données très grande, dans laquelle le programme va reconnaitre des correlations (c’est-à-dire des points communs), afin d’établir des règles prédictives. Par exemple, lorsque vous remplissez un recaptcha de Google, vous supervisez l’apprentissage d’un programme de reconnaissance de texte ou d’images, en indiquant à un programme « ceci est une image de chat ». Le programme dispose ainsi d’une base de donnée gigantesque de photos de chat identifiés comme tels et peut alors à l’aide de calculs parallèles massifs reconnaître les points communs de ces photos (ou de groupes d’entre elles) afin de pouvoir à l’avenir reconnaître un chat, même de dos !
Dans la droite ligne de la cybernétique, l’objectif de rendre les machines intelligentes a mené Alan Turing à définir en 1950 une méthode afin de tester la présence d’une conscience ou d’une intelligence au sein d’une machine. C’est le test de Turing, discuté de nos jours, mais certainement fondateur dans le domaine de l’intelligence artificielle, tout comme les travaux de John McCarthy qui définit le terme d’ « intelligence artificielle » (1956).
Il y a au final peu de différences entre un drone, un avion radio-commandé (modélisme) ou un UAV (Unmaned Aerial Vehicle – Avion sans pilote). Toutefois, les récents développements et leur popularisation permettent de distinguer les drones par : Leur spécialisation : les drones de combat sont de véritables armes volantes commandées à distance, les drones tactiques sont parfaits pour la surveillance, et certains peuvent même être conçus pour effectuer des tâches surprenantes comme servir des boissons à la terrasse d’un café… Leur réutilisation : c’est ce qui fait qu’un missile ne peut pas être qualifié de drone ou d’UAV puisqu’il est détruit au cours de son utilisation. Leur autonomie accrue : certains drones sont particulièrement autonomes et capables d’effectuer des ajustements en fonction de leur environnement. Leur « intelligence » : équipés de multiples senseurs et capables de coopération, certains drones sont beaucoup plus sophistiqués que de simples avions radio-commandés.
Développé en 2005-2006, Nao est un petit robot humanoïde de la société française Aldebaran Robotics. Il est autonome, programmable et forme une plateforme pédagogique idéale pour la recherche et l’enseignement. Une version « Next Gen » améliorée a été lancée fin 2011.
Les clepsydres (horloges à eau) furent probablement inventées vers 1600 av. J-C. en Egypte. De simples bols percés dont l’écoulement régulier permettait une mesure rudimentaire du temps, elles furent perfectionnées en Grèce quelques siècles avant Jésus Christ, avant de constituer de véritables automates sophistiqués sous les civilisations chinoises et arabes du premier millénaire.