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Transcript

Je suis Gilgamesh, fils de la déesse Ninsun, roi de la cité d'Uruk !

Gilgamesh, roi parfait, juge des Anunnaku, Prince réfléchi, entrave des gens, Qui scrutes les contrées, intendant de la Terre, Seigneur du monde d'en bas, Tu es juge et comme un dieu tu examines ; Tu te tiens dans la Terre, tu juges sans appel ; Ton jugement est immuable, on ne méprise pas ta parole ; Tu interroges, tu scrutes, tu juges, tu examines et tu mets en bon ordre. Shamash a confié sentence et décision à ta main ; Les rois, les gouverneurs et les princes sont agenouillés devant toi, Tu examines leurs oracles, tu prononces des décisions pour eux.

L'épopée de Gilgamesh

Uruk

Allons, Gilgamesh (lui dit-elle), épouse-moi !Offre-moi ta volupté !Sois mon mari,Je serai ton épouse !

L'amour de la déesse Ishtar

Monte, Ur-Shanabi,Déambuler sur les remparts d’Uruk !Considère ce soubassement,Scrutes-en les fondations !Tout cela n'est-il pas de la brique cuite ?Et les Sept Sages en personne,N'en ont-ils pas jeté les fondations ?Trois cents hectares de villeAutant de jardins,Autant de terre vierge :C'est l'apanage du temple d'Ishtar :Avec ces milles hectares, tu couvres du regardL'entier domaine d'Uruk. Epopée de Gilgamesh

Uruk, chef d'oeuvre des dieux

Et c'est là, dans la steppe,Qu'elle forma Enkidu-le-preux.Mis au monde en la Solitude,Aussi compact que Ninurta.Abondamment velu par tout le corps,Il avait une chevelure de femme,Aux boucles foisonnant comme un champ d'épis.Ne connaissant ni concitoyens, ni pays,Accoutré à la sauvage,En compagnie des gazelles, il broutait ;En compagnie de sa harde, il fréquentait l'aiguade ;Il se régalait d'eau en compagnie des bêtes.

Enkidu, l'homme sauvage

Et Shamash, contre Humbaba,Fit lever de grandes tempêtes :Vent-du-Nord, Vent-du-Sud,Vent d'Est, Vent d'Ouest, Vent-souffleur,Vent-rafales, Vent-tourbillons,Vent-mauvais, Vent-poussières,Vent-morbifère, Vent-de-Gel,Et Tempête, et Tornade :Les Treize Vents tant se ruèrent sur lui,Que son visage s'assombrit :Il ne pouvait, ni avancer, ni reculer,À portée des armes de Gilgamesh.

Humbaba, le gardien géant

Ô chemins qu'avait pris Enkidu jusqu'à la Forêt des Cèdres,Pleurez-le, jour et nuit, sans répit !Pleurez-le, ô Anciens, parmi les larges rues d'Uruk-les-clos !Pleure-le, foule qui nous suivait, en nous saluant !Lamente-le, campagne, comme si tu étais sa mère !Pleurez-le Cyprès et Cèdres,Entre lesquels, dans notre fureur,Nous avons fait un carnage !Pleurez-le, ours, hyènes, panthères, tigres, cerfs et guépards,Lions, buffles, daims, bouquetins, grosses et petites bêtes sauvages !Pleure-le, Saint Euphrate, dont nous faisions couler en libations l'eau gardée en nos outres !Pleurez-le, ô Gaillards d'Uruk-les-Clos,Qui nous avez vu combattre et tuer le Taureau-géant !

La mort d'Enkidu

Sur son ami Enkidu,GilgameshPleurait amèrementEn courant la steppe.« Devrais-je donc mourir, moi aussi ?Ne me faudrait-il pas ressembler à Enkidu ?L'angoisseM'est entrée au ventre !C'est par peur de la mortQue je cours la steppe !Mais je vais tirer cheminEt partir, sans tarder,Rejoindre Uta-napishti,Le fils de Ubar-Tutu ! »

L'errance et la fuite devant la mort